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Quelle est donc la signification de l’âme en général ? Existe-t-elle réellement ? Est-elle une pure conscience ? L’a-t-on pesée au moment de la mort ? Est-elle aussi légère qu’une plume ? Est-elle tout simplement un parasite conceptuel pour l’esprit rationaliste ? Telles sont les différentes questions auxquelles cet ouvrage apportera des réponses claires et précises. N’oublions jamais que tant que l’on ne souffrira pas de l’ignorance, l’âme n’éprouvera pas le désir de conquérir la cause ultime du pourquoi de la vie ! Cette publication est donc une aubaine pour un lectorat curieux d’en savoir un peu plus sur sa propre intériorité.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Par son témoignage,
Daniël Vigne nous invite à dévoiler l’intimité de notre conscience et à connaître la place de la spiritualité dans notre existence. Auteur d’une dizaine d’ouvrages, il essaie à chaque fois de comprendre ce que nous sommes au-delà de notre finitude humaine.
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Seitenzahl: 97
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Daniël Vigne
À la plume de votre âme
Votre âme est-elle aussi légère qu’une plume ?
Essai
© Lys Bleu Éditions – Daniël Vigne
ISBN :979-10-377-7991-5
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Chez Édilivre
Une philosophie de son destin
;
Sous le voile d’Isis ou comment retrouver l’âme de l’humanité
;
La spiritualité des civilisations ou la révélation des secrets de l’histoire du monde
;
La Connaissance des « Anciens »
;
La fin cyclique de notre monde ou l’aube d’une nouvelle aventure humaine
;
Les Âmes
« indigo »
(en collaboration avec Thierry Gauthier) ;
L’astrologie spirituelle des 108 vies de l’âme
;
Le Ciel et notre chemin de vie, une vieille histoire
;
Les temps du voyage
.
Chez Le Lys Bleu Éditions
Rencontre
(en collaboration avec Frédérique Cornille).
Concevoir l’âme sans entrer dans une évolution existentielle cyclique, c’est comme appréhender la nature sans ses périodes annuelles récurrentes. Les hommes et les femmes ont compris à travers l’observation des saisons dans les climats tempérés qu’après l’hiver froid, symbole d’une mort apparente, surgit le printemps plein de couleurs, nourri d’une sève montante pour engendrer des fleurs qui s’épanouissent en fruits estivaux ; ensuite, l’automne montre de nouvelles couleurs végétales de feu avant d’éteindre cette essence ignée dans un froid de nouveau hivernal.
Comme nous pouvons le constater, cette fin de cycle saisonnier est loin d’être définitive. Elle est en vérité le début d’une autre aventure ultérieure de la vie. Ainsi, le printemps renaît de nouveau accompagné de nouvelles fleurs et de nouveaux fruits possibles.
Tout être vivant suit également, à son rythme, des alternances internes spécifiques sur des niveaux physiologiques et psychologiques car il est un élément de cet écosystème.
Sur un plan spirituel, pourquoi l’âme n’aurait-elle pas de même son propre processus cyclique à travers la métempsychose ou la réincarnation ?
Mais que signifie l’âme en général ? Existe-t-elle réellement ? Est-elle une pure conscience ? L’a-t-on pesée au moment de la mort ? Est-elle aussi légère qu’une plume ? Est-elle tout simplement un parasite conceptuel pour l’esprit rationaliste ?
J’aspire à apporter à ces diverses questions des réponses claires et précises pour les lecteurs et les lectrices curieux d’apprendre sur leur propre intériorité.
La vie est aussi éphémère qu’une goutte de rosée à la pointe d’un brin d’herbe.
Dilgo Khyentsé,
Au cœur de la Compassion, Padmakara
L’âme (anima en latin, Nèphèsh en hébreu, voire Rouac’h et Neshamah pour les âmes supérieures, nafs en arabe) a pour source étymologique le souffle, la respiration. Néanmoins, à travers le vocable « psyché » (qui signifie également « âme » en grec), elle a été résumée sur un plan psychologique à l’ensemble des aspects conscients et inconscients du comportement humain en opposition au corps (soma en grec). Comme nous allons le voir, la définition de l’âme va au-delà de cette dichotomie apparente car elle « anime » en vérité, en mouvement constant, la vie du corps, elle a des sentiments avec des attirances, des aversions tant physiques qu’émotionnelles et elle pense.
L’homme peut être conçu comme une unité fonctionnelle tout en possédant plusieurs niveaux de conscience qui lui permettent d’appréhender différents mondes internes et externes.
Ces différentes strates de conscience de l’âme se présentent succinctement de cette façon :
Tout d’abord, le corps physique, avec sa fonction biologique naturelle, agit par réflexe organique et est nourri par une force animique, sensitive et instinctive. C’est un élan de vie qui concerne principalement les mouvements musculaires du corps, de la circulation du sang, du métabolisme et de la reproduction. Le cerveau reptilien est un relai physique de cette première échelle de l’âme animale ou primitive.
Ensuite, apparaît la puissance émotionnelle avec ses réactions sentimentales et affectives de désirs, de rejets, d’attirance et de peur. Le cerveau limbique reste un outil physiologique de cette couche intermédiaire d’âme sensible.
Enfin, il existe une dynamique mentale, principalement représentée par le néocortex dans le cerveau, qui se caractérise par les représentations conceptuelles et par un raisonnement dialectique. À ce niveau principalement cognitif, l’âme incarnée s’imprègne initialement d’un cerveau dualisé par deux hémisphères, l’un qui fonctionne par une analyse des informations et l’autre par une vision de synthèse. Le cerveau nourrit en fait la conscience-pensée de l’âme.
Le philosophe indien Sri Aurobindo dans son ouvrage « La synthèse des yogas » (Buchet/Chastel) exprime parfaitement ce rapport entre l’âme et l’incarnation :
Mais au début, l’âme n’est qu’une étincelle, puis une petite flamme divine qui brûle au milieu d’une grande obscurité ; elle est en grande partie voilée dans son sanctuaire intérieur, et, pour se révéler, elle doit faire appel au mental, à la force de vie et la conscience physique et les persuader de l’exprimer autant qu’ils le peuvent ; généralement, elle réussit tout au plus à imprégner de sa lumière intérieure leur extériorité, et par sa finesse purificatrice, à atténuer leurs sombres obscurités ou leur grossier mélange… Cette âme est obligée d’accepter la vie mentale, émotive et sensorielle telle qu’elle est chez les hommes, avec ses relations, ses activités, ses formes et ses symboles préférés ; elle doit peiner pour démêler et accroître l’élément divin enfoui dans toute cette vérité relative continuellement mélangée aux falsifications de l’erreur, dans cet amour mis au service du corps animal ou de la satisfaction de l’ego vital dans cette vie d’homme moyen traversé de rares et pâles éclairs de divinité et de plus sombres éclats du démon et de la brute. Elle ne se trompe jamais dans son essentielle volonté, mais elle est souvent obligée, sous la pression de ses instruments, de tolérer des fautes d’action, des sentiments mal placés, des personnes mal choisies, des erreurs dans la forme exacte de sa volonté et dans les circonstances qui doivent exprimer son idéal intérieur infaillible… L’homme est une âme partiellement consciente d’elle-même, soumise au mental, à la vie et au corps et limitée par eux ; elle doit devenir une âme entièrement consciente d’elle-même, maîtresse de son mental, de sa vie et de son corps. N’étant plus limitée par leurs revendications et leurs exigences, l’âme parfaitement consciente d’elle-même doit être supérieure à ses instruments et leur libre possesseur. Cet effort de l’homme pour devenir le maître de son être est le sens même de la plupart de ses luttes passées, spirituelles, intellectuelles et morales.
L’âme captive d’un corps de chair s’identifie la plupart du temps à la personnalité humaine générée par l’interaction des représentations mentales élaborées par des conditionnements éducatifs, culturels, sociaux en l’occurrence. Néanmoins, une phase évolutive de pleine conscience de ces diverses strates de l’âme subsiste par la particularité d’être attentif aussi bien aux informations provenant de l’intérieur du corps physique et des organes vitaux que des stimuli externes. Ainsi apparaît la dynamique d’une conscience unitaire de l’âme incarnée. La force vitale est en interaction ainsi avec une âme individualisée consciente dans la perspective d’attirer une conscience spirituelle supérieure. Il convient de définir l’âme au-delà d’une sémantique psychophysique pour la percevoir intuitivement dans son essence qui ne s’identifie plus à un ego limité et qui subsiste bien au-delà du phénomène de la mort. L’objectif globaliste de l’âme est de connaître et de participer consciemment à tous les niveaux de conscience précédemment cités et d’en retirer « la substantifique moelle » spirituelle afin d’évoluer sur d’autres plans.
L’âme est initialement le siège des différents états de conscience de l’être jusqu’à devenir une Conscience totale unificatrice au point de dire que l’âme n’existe plus ou plutôt qu’elle n’existe pas intrinsèquement. En effet, l’âme sur le plan spirituel n’est pas une entité qui ne changerait pas au point de penser qu’elle existe de façon pérenne. Il n’y a pas d’âme permanente. Tout s’écoule comme un cours d’eau, tout est mouvement. L’âme ne peut pas rester la même, inchangée. Elle demeure dans l’impermanence constante de l’expérience vécue par une conscience.
L’âme est vide d’une existence séparée. Cette âme, qui peut être assimilée à une « Présence » supérieure, revient alors à sa source primordiale en lien avec d’autres âmes complémentaires appelées « sœurs ».
Nous sommes tous composés intimement d’éléments masculins et féminins qui se cherchent inconsciemment depuis l’aube des temps. L’homme recherche son complément féminin et réciproquement comme pourrait fonctionner une pile électrique avec la circulation d’un courant entre les pôles positif et négatif. Le dessein est de retrouver notre unité originelle perdue. L’Amour devient ainsi une véritable quête du Graal.
L’âme conçoit son cheminement au-delà de la trajectoire d’une vie. Nous faisons partie d’une Unité impersonnelle qui ne se plie pas systématiquement à des considérations spécifiquement humaines dans le choix du sexe apparent lors d’une incarnation. La caractéristique de l’Unité est avant tout sa nécessité d’évoluer par un travail commun d’âmes sororales d’énergies complémentaires de pôles masculin et féminin, mais sans entrer pour autant dans une identité d’éléments biologiques opposés. Ainsi, l’âme de pôle masculin peut tout aussi bien s’incarner dans un ensemble d’attributs biologiques féminins que masculins. L’identité du genre n’est ni binaire ni statique contrairement à la définition sexuelle.
Sur terre, la notion d’âme sœur s’envisage généralement par une complémentarité unique, voire possessive en employant bien souvent l’expression « mon âme sœur ». Dans les sphères supérieures, plusieurs âmes sœurs subsistent potentiellement à l’image d’un soleil qui dispense ses rayons impersonnels de Vie pour tout le monde sans exception. En Égypte antique, le dieu « Râ » déployait quatorze rayons solaires symbolisés par des mains. Ce symbole est en réalité l’émanation d’âmes sœurs en puissance totale de complémentarité.
La notion d’âmes sœurs prend alors tout son sens et permet de partager les expériences dans le processus d’évolution de l’Unité. Les âmes franchissent des couches de dimensions de plus en plus solides afin de se densifier elles-mêmes tout en étant en résonance avec leur destin. Les âmes sont avant tout des énergies de conscience unies par des liens de complémentarité dans leur essence. Ce qui signifie qu’il devient important de transcender les oppositions de caractères ou de réactions purement physiques, émotionnelles ou mentales. Un sentiment de « déjà vu » se manifeste lors d’une rencontre phénoménale entre des âmes sœurs. La fusion complète entre deux âmes se réalise à condition que ces dernières soient issues d’une dimension et d’un plan spirituels identiques. Toute évolution d’âmes sœurs devra progresser par diverses expériences de conscience afin d’atteindre le niveau exact de sa partie complémentaire.