Bien le bonjour d'un citoyen ordinaire aux politiciens de tous bords, et surtout de gauche - Gille - E-Book

Bien le bonjour d'un citoyen ordinaire aux politiciens de tous bords, et surtout de gauche E-Book

Gille

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Beschreibung

2022, année électorale en France.

La France est lessivée.

Les projets politiques sont déprimants de platitude.

La rupture entre le Peuple et ses édiles est consommée.

Après avoir servi la France sans moufter pendant près de 40 ans en bon Hussard de la République, Gille en a marre.

Ce pamphlet est son cri de désespoir.

De révolte également.

D’espérance aussi.

Il exprime son ressenti de citoyen, sans artefact sociologisant.

Il dit ce qu’il attend de la vie et des « politiques ».

Il décrit le dévoiement des politiciens professionnels et des systèmes auxquels ils appartiennent et leurs mensonges perpétuels. Eux qui sont pourtant pétris d’arrogance.

Il sort du débat convenu et improductif des armées de journalistes timorés, des essayistes fumeux qui squattent les plateaux de télévision et des intellectuels embourgeoisés.

Il reflète une conviction personnelle.

A cet égard il est donc partial.

Son objet est d’interroger sur l’état de la situation politique de la France afin de de réveiller les consciences et de reprendre notre avenir en main.


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GILLE

BIEN LE BONJOUR 

D’un citoyen ordinaire aux politiciens de tous bords, et surtout de gauche.

Prolégomènes à toute politique future.

« L’État est un chien hypocrite ; il aime parler par fumée et hurlements, afin de faire croire qu’en lui parle le ventre des choses. Car il veut, à toute force, l’État, être l’animal le plus important sur terre ; et on le croit ».

« La politique a déjà cessé d’être métier de gentilhomme : il se pourrait qu’un jour elle parût si vulgaire qu’on la rangeât, comme la littérature de journal et de parti, sous la rubrique -prostitution de l’esprit - »   

Nietzsche.

L’avenir n’est plus dans la politique de parti.

Il doit s’écrire dans des convictions profondes.

Qui manquent gravement.

AVERTISSEMENT.

Le texte que vous vous apprêtez à lire est un coup de gueule.

Il reflète mes pensées qui sont celles d’un citoyen ordinaire rêvant d’une société meilleure sans nécessairement viser la perfection.

Un minimum social, équilibré et vertueux.

C’est un pamphlet.

Un pamphlet « moraliste » au sens où la morale que nous avons forgée au fil des siècles pour nous aider à vivre en société est en perdition.

D’aucuns, et pas des moindres, y voient même un « gros mot ».

Je considère que c’est une erreur parce qu’au contraire la morale porte les valeurs qui donnent un sens à nosvies.

Sans valeurs et sans morale, la vie devient un maelström abominable qui nous conduit à la décadence et donc à la disparition.

Regardons un peu ce qui se passe en France aujourd’hui et dans le monde, toute cette misère, toute cette violence.

Tout ce bordel innommable que nos dirigeants ont contribué à créer et ne cessent d’alimenter à travers les décisions qu’ils prennent sans nous, sans nous en parler, sans nous demander notre avis, en nous mentant, en falsifiant leurs programmes, en nous faisant prendre des vessies pour des lanternes.

Mon objectif n’est pas de m’attaquer au bordel mondial.

Je restreins volontairement mon propos à la France.

Parce que c’est là que je suis né et c’est là que jevis.

J’ai soudain eu envie d’exprimer ce que je ressens depuis de nombreuses années sur la maltraitance politique dont notre Pays et ses citoyens sont l’objet et sur notre incapacité à réagir, à en sortir.

Ce texte est un cri de rage parce que le ressenti est enfoui depuis trop longtemps.

Il est abrupt parce que j’ai volontairement choisi d’utiliser un mode d’expression la plupart du temps oral et sans concession stylistique. Loin du verbiage fumeux et feutré des officines à lamode.

J’ai choisi le mode d’expression qui est celui des politiques tel qu’ils l’utilisent depuis quelque temps à notre égard.

Exemple : « si tu veux du boulot, t’as qu’à traverser la rue ».

Le respect du Peuple a disparu du vocabulaire politique.

Le mélange des genres, des mauvais genres.

Le style sera peut-être considéré comme déroutant parce qu’il ne s’inscrit pas dans une construction classique.

Il suit une pensée.

Et une pensée en appelant une autre, cela donne le texte final qui est une succession de pensées.

Les exemples sont choisis et limités.

En effet, pour décrire les turpitudes politiques de ces quarante dernières années, une encyclopédie n’y suffiraitpas.

Et je n’ai plus le temps d’écrire une encyclopédie.

Ils sont partiaux et stigmatisants (les exemples), c’est volontaire.

L’exemple écrit devient une image, tellement plus éclairante de la réalité.

Les personnages ne sont pas inventés.

Ça fout vraiment la trouille.

Eh oui, quand on y pense vraiment.

Une fiction aurait été moins angoissante, je vous l’accorde volontiers !

Désolé.

LA GENÈSE.

Ce pamphlet est né d’une réaction tardive, trop tardive.

Contre qui/quoi ?

Macron et ses technoclones.

Oui.

Contre les socialos.

Oui.

Pourquoi eux plus particulièrement.

Parce que je suis de Gauche.

La politique en général.

Aussi.

La politique en général qui est devenue la politique des nuls par lesnuls.

On fait même des bouquins aujourd’hui qui s’adressent auxnuls.

Comme quoi nous avons vachement évolué !

Ça sert à quoi l’école ?

Donc la politique des nuls par lesnuls.

L’arrogance enplus.

La dégénérescence des idées et des idéaux.

La rupture de la sphère politique avec le Peuple de France.

La suffisance des politiques en général.

Leur insuffisance aussi.

La politique des faux-culs en réalité, égoïstes, indifférents et cyniques.

L’ambition de se faire du bien au lieu de faire dubien.

En piochant dans la caisse et en cédant à vil prix les bijoux de famille.

40 ans de couleuvres idéologiques et professionnelles.

Il fallait sortir du bois.

Je viens d’y mettre un orteil (en dehors du bois).

On ne sait pas vraiment sur quoi on marche.

On ne sait pas qui on croise.

Ahsi !

On marche dans la merde.

Çapue.

On croise la connerie.

Et c’est dangereux la connerie.

Je sens que je vais retourner dans le bois !

D’autant qu’il n’y a pas de médocs pour se prémunir de la connerie.

Juste de l’instruction et de l’éducation.

Maisça ?

Ça s’est perdu.

La faute àqui ?

Pouvaient pas lui foutre la paix à l’Éducation Nationale, avoir des profs en nombre suffisant, continuer à apprendre à lire, écrire et compter normalement, plutôt qu’apprendre à manœuvrer un cerf-volant.

C’est vrai que c’est vachement utile de savoir manœuvrer un cerf-volant, ça classe tout de suite son élève, ça lui donne des points pour le Bac, plus que de savoir organiser sa pensée.

C’est vrai qu’un citoyen sans pensée, c’est beaucoup moins chiant à gérer.

Et inculquer quelques règles civiques.

Si ça ne fait pas vraiment du bien, ça ne fait pas de mal nonplus.

Je me souviens moi, à l’école primaire, il y avait des cours de morale.

Tiensdonc.

Comme nous ne savons pas conserver quelque chose qui ne marche pas trop mal, nous en arrivons à confier l’avenir de nos enfants à une palanquée d’abrutis de la réformette et nous instaurons un tel bordel qu’aujourd’hui ils ne savent plus lire ni écrire, ni compter, et encore moins respecter leurs profs et leurs semblables.

La méthode globale l’était vraiment.

Une globale idiotie.

Mais nos petits choux doivent se faire leurs propres représentations.

Finis les carcans éducatifs.

On voit ce que cela donne.

Mais heureusement il y a le téléphone.

Ce putain de téléphone qui va sauver le monde.

Merci la pomme.

Qui donc ?

L’éducation, l’instruction.

Pertes et profits comme disent les comptables.

Surtout des pertes en réalité.

Dommage !

Mais tout le monde s’enfout.

Sauf ceux qui vendent les téléphones, of course !

LES RAISONS DE LA COLÈRE.

-Vous voyez l’allusion littéraire-

Pourquoi en suis-je arrivé à ce degré de colère ?

Explications.

Autrefois (eh oui, déjà autrefois), les hommes politiques étaient civilisés, polis. Ils nous méprisaient, nous le Peuple instable et inculte, prompt à la révolte pour un rien, une bouchée de pain, un mot de travers.

Mais ils nous parlaient poliment, nous mentaient avec grâce, prétendaient nous aimer.

L’enfumage total.

Mais l’enfumage de luxe, classieux.

Avant le contrat de mariage.

Et la suite post contrat on connaît.

Les baisés, comptez-vous.

Mariage avec séparation des biens.

Tout poureux.

Rien pournous.

Mais y’avait les formes, les convenances.

Toute une éducation.

Aujourd’hui c’est beaucoup plus simple.

C’est : « ta gueule connard !»

Je prends l’oseille et je metire.

Au mois avec Macron y’a plus besoin de chercher l’euphémisme, le convenu diplomatique.

C’est le brut de décoffrage.

À force de fréquenter Bouygues, ça déteint inéluctablement.

Vous avez compris.

Macron, c’est le révélateur.

Lepire.

Pourtant on s’est fadé Sarkozy, Hollande.

Mais non, nous n’avions encore rienvu.

Nous n’avions pas connu le « en même temps » !

Macron, c’est le « en même temps » qui fait déborder levase.

Y sait pas doser.

Tout pour les riches en même temps.

L’État prélève moins et donne davantage (aux riches).

Y tombent de leurs chaises les riches.

Ils ne s’y attendaientpas.

Trop à la fois, ça tue le plaisir.

Tellement qu’ils veulent même en redonner un chouilla.

Du jamaisvu.

De l’extraordinaire.

C’est « Magique Macron » !

Superman.

Le Stand-up Président.

Pour les riches c’est letop.

Pour les autres, et ils sont nombreux, 5 ans c’estdur

Après c’est l’enfer.

Nous sommes donc en enfer.

Ce Président qui n’a aucun amour pour le Peuple.

Peuple qu’il méprise.

Des analphabètes qui bossent à la chaîne.

Le plus longtemps possible of course.

Mais lui ne se nourrit pas au poulet de chez « GAD ».

Des ploucs qui n’ont qu’à traverser la rue pour trouver du boulot.

Il sort d’où ce type ?

Du bon côté de la rue biensûr.

Il y a donc lui et toute sa clique.

Avec tout ce que cela produit comme scories.

Mais des big scories, maousses scories.

Des scories qu’ont des gueules de montagnes.

Des scories destructrices.

Des montagnes de turpitude, d’irresponsabilité, de morgue et d’arrogance.

Des montagnes de casse sociale.

En clair, on se fait baiser dans les grandes largeursquoi.

Ça vous fait pasmal.

Si, mais on s’habitue.

Et si on s’habitue, c’est qu’on finit par aimerça.

Moipas.

Ce serait cependant trop facile de dire c’est la faute à Macron.

C’est qu’il n’est pas seul le bougre.

Il fait des émules.

C’est le Christ politique ressuscité.

Je dois donc me justifier.

Pour ce faire, il me faut vous conter quelques anecdotes qui expliquent et/ou justifient ma révolte soudaine et brutale.

On va partir de la réforme des retraites.

En fait Macron il s’en fout que vous partiez en retraite à 60, 62, 64 ou 95ans.

Par contre tous ses potes les riches ne s’en foutentpas.

Ils ont même des intérêts bien affirmés à ce que vous bossiez plus longtemps.

Il faut que la France montre des signes au monde des riches, au monde de la finance qu’elle ne gaspille pas le pognon dans un excès de dépense sociale.

Non, non, le fric n’est pas fait pour les pauvres.

On le sait bien, on ne sait pas quoi en faire, sinon se saouler la gueule et jouer au PMU pour refiler l’oseille à l’État ! 

Il est fait pour les riches le fric, ceux qui vont assurer sa fin de vie (après la politique) à Macron.

Ils le veulent mordicus ce pognon de dingue.

Alors, que fait Macron.

Il leur donne biensûr.

Enfin non, ce n’est pas lui qui le donne.

C’estvous.

Moi.

Nous.

En bossant plus longtemps, le plus longtemps possible, jusqu’à que mort s’en suive si nécessaire.

Ce qui n’est pas forcément vrai d’ailleurs.

En réalité vous ne travaillerez pas plus longtemps.

Parce que pour avoir du boulot à 64 ans en France, faut se levertôt.

Et ce n’est pas de l’autre côté de larue.

Vous serez en maladie, au chômedu, auRSA.

Mais pas en retraite.

Vous ne coûterez pas une thune aux régimes de retraite et votre pension sera diminuée d’autant.

Donc, vous aurez moins de pognon à la retraite.

Bingo.

Et le fric que vous n’aurez pas n’est pas perdu pour tout le monde.

Vous avez compris ?

Le reste c’est de la casuistique.

Du discours,quoi.