Confessions Libertines: Fais moi mal E-Book

Leah Fairlie

• Herausgeber: Books on Demand
• Kategorie: Erotik
• Sprache: Französisch

Seitenzahl: 87

Veröffentlichungsjahr: 2023

Beschreibung

Le BD. SM.... un vaste sujet pour lequel les sources d'informations sont multiples. Ca t'intéresse et pourtant... tu hésites encore. Il est difficile d'oser se positionner sur la question, surtout quand on n'a jamais participé à une soirée ou à un jeu du genre. Mais tu en rêves... tu saurais déjà quelle place prendre, ou pas encore. Soumis.s? Domina.nt? Quelles pratiques? Est ce sain? Est ce dangereux? Tu as peur de ce milieu tout autant qu'il t'attire... Je sais ce que tu ressens. Mon attrait pour ce milieu m'est tombé dessus par hasard. Mais lorsque ça s'est produit, je n'ai plus pu l'ignorer... Dans ce livre, je te raconte mes premières expériences en tant que soumise. Ce que j'ai vécu en soirée privée et en club, ce que j'y ai ressenti, les rencontres qui ont radicalement changé ma façon de penser... Tu n'es pas seul.e. J'ai commencé à me livrer, mais tu peux faire pareil sur Instagram, en rejoignant ma communauté. On parle, on se rassure, et on ne se juge pas :)

Leseprobe

Playlist

Linger, The Cranberries

Push it, Garbage

Castle, Halsey

Supermassive Black Hole, Muse

The Call of Ktulu, Metallica

Iris, Goo Goo Dolls

Rammstein, Du hast

Sweet Dreams, Marylin Manson

Superbeast, Rob Zombie

Kiss from a Rose, Seal

F**kin’ Perfect, P!nk

SOMMAIRE:

Prologue

Chapitre 1: La claque…

Chapitre 2: L’exploration

Chapitre 3: Un club pas comme les autres

Chapitre 4: Etape suivante

Chapitre 5: Je peux… ou pas

Chapitre 6: EUX

Chapitre 7: La mélodie du bonheur… de la corde

Chapitre 8: Testeuse de banc

Chapitre 9: Les secrets de Paris

Chapitre 10: Garder une trace

Epilogue

Prologue

Il paraît que les années passent vite quand on s’amuse. Et je trouve que c’est vrai !

Il se trouve que nous en avons bien profité ces dernières années, et pas seulement grâce au libertinage.

Finalement, on ajuste la saveur de notre vie en mélangeant le piment et la routine.

Cet équilibre fragile, nous avons réussi à le maintenir alors qu’autour de nous, au fil du temps, nous avons assisté à une hécatombe parmi les couples. C’est vrai, plus on en rencontre, plus on risque d’assister à des ruptures, mais on ne s’attendait pas à en voir autant dans le milieu libertin.

Tu peux être amené.e à penser que la mort du couple, c’est la routine. J’aurais pu raisonner comme toi avant de démarrer le libertinage, mais avec quelques années d’expérience au compteur, je t’assure que c’est plus compliqué que cela.

Nous avons malheureusement été témoins des ruptures de ceux qui avaient apporté de la nouveauté. Et cette nouveauté, sans être gérée, peut faire s’effondrer n’importe quelle base solide.

Au début de cette « épidémie » de séparations, nous avons eu peur. En fait, J’AI eu la frousse, comme d’habitude ! Je ne dis pas que le Viking ne craint rien mais, sur ce sujet, il est plus résistant.

J’ai cherché à comprendre. Qu’est ce qui a cloché ? À quel moment leur vie a-t-elle basculé ?

Je suis d’accord avec toi, ça ne me regarde pas. Mais avoue qu’à ma place, tu ferais peut-être pareil.

J’ai redouté l’effet de « contagion ». À force de rencontrer des couples qui finissent par se disloquer, allions-nous succomber à cette maladie ? C’est étrange comme réaction, je crois.

Une fois quelques chocs encaissés, et après en avoir pas mal discuté avec Fred, nous nous sommes rendu compte que ce qui cloche, c’est le dialogue. Le vrai dialogue, pas l’absence de paroles qui fait sortir le fameux « qui ne dit mot consent ».

Et, avec encore plus d’expérience, nous arrivons (et c’est encore plus le cas à ce moment même où j’écris) à déterminer quels couples résisteront. Non pas que ce soit un jeu amusant, mais comme nous avons TOUJOURS pour habitude de débriefer après une rencontre, ça finit par faire naturellement partie de nos discussions.

Nous nous sommes rarement trompés. Très très rarement.

Nous savons exactement là où se situe le danger pour certains couples. Parfois, en posant des questions, nous essayons de savoir si les personnes concernées ont conscience de cette absence de vision commune. Il arrive, alors, qu’on reçoive un regard surpris. Certains couples sont persuadés de détenir la vérité sur le libertinage, la vie et leur couple.

Dans ce cas, nous finissons par acquiescer silencieusement, parce que ce n’est pas vraiment correct d’imposer notre vision.

Nous passons un moment avec eux, restons droit dans nos bottes sans jamais nous infiltrer dans d’éventuelles brèches… parce que, qui sait si un jour, la brèche ne sera pas dans notre propre couple ?

Il existe des expériences qui transforment à jamais. Celle que je vais te raconter aujourd’hui est l’une d’entre elles…

Chapitre 1 : La claque…

La soirée commence bien, avec ce couple. Pas exactement comme sur les photos, mais de nature charmante et enjouée. Rapidement, nous passons aux choses sérieuses. Lui n’est pas très entreprenant, alors je me charge de lui faciliter la vie. Mon Viking, fidèle à lui-même, commence à jouer avec entrain avec sa nouvelle partenaire.

Il se trouve que Monsieur est plutôt adroit, mais sans plus. Alors, pour ajouter un poil plus de température à ce moment, je décide de jeter un oeil sur le duo, et remarque de suite Madame qui supplie mon homme de la prendre. Classique, jusque là.

Je me suis dis qu’elle allait sans doute se jeter carrément sur lui (je n’avais encore jamais vu quelqu’un supplier de cette façon). Il ne me manque plus que le pop corn et un plaid, comme devant Netflix.

Mais non. Elle l’attire fermement vers elle, et pendant qu’il la pénètre, elle place une main au-dessus de sa tête. De l’autre, elle attrape la main de mon homme, et la colle sur sa gorge.

Je vois immédiatement une lueur de stupeur dans les yeux de mon Viking, mais Madame enchaîne en disant :

« Étrangle moi. S’il te plaît. J’adore ça !»

Fred ne bronche pas, mais je me doute qu’il n’est pas spécialement à l’aise avec cette demande.

Malgré tout, il s’exécute. Elle rougit, il relâche soudainement la pression sur sa gorge. Elle reprend son souffle pour articuler :

« Encore ! »

Fred me jette un regard, je hausse les épaules et regarde mon partenaire qui… ferme les yeux, très concentré et s’agitant toujours au même rythme.

Je lance un mental « ben écoute, ça n’a pas l’air de le choquer » à Fred, qui me comprend et continue son jeu avec Madame.

Je recentre mon attention. Il faut que je m’investisse un poil plus dans ce rapport, parce que j’ai une sainte horreur des étoiles de mer et que je commence à en devenir une, à force de fixer la scène d’à côté.

Je regarde Monsieur, en effleurant son torse, je tente de lui proposer un changement de position. Il ne saisit pas.

Je m’ennuie. Je retourne la tête vers Fred et Madame, qui devient de plus en plus rouge.

Mes cervicales me font souffrir, il faut vraiment que je change de position ! Avec un mouvement de bassin, je parviens à déséquilibrer mon partenaire, pour rouler sur le ventre. Il me rattrape de suite pour commencer une levrette, dont je me fiche prodigieusement. Ce n’est pas vraiment ma tasse de thé en temps normal, alors exécutée de cette façon…

Un coup d'oeil en arrière, pour voir que Monsieur l’artiste a encore fermé les yeux pour se concentrer sur sa technique, et j’ai le champ libre pour admirer le jeu.

Madame a placé ses deux mains au dessus de sa tête . Elle aime perdre le contrôle d’une façon qui m’est étrangère. Avec une seule main, Fred couvre l’intégralité de sa gorge. Je l’observe crisper ses doigts, puis les relâcher, pendant qu’il la prend. Entre chaque bouffée d’air, elle hurle de plaisir. Elle se cambre au maximum, comme si elle souhaite être complètement privée d’air pendant des périodes de plus en plus longues.

D’un coup, elle attire le visage de Fred près du sien avec sa main. Pendant quelques secondes, les va et vient de mon homme s’arrêtent, je le vois murmurer quelque chose à son oreille, puis reprendre. Il la fait jouir alors qu’il prolonge un peu plus son emprise sur son cou. Elle est tellement rouge, j’ai l’impression qu’elle va étouffer. Lorsque Fred retire sa main, elle exulte sans aucune retenue.

Je jette un oeil vers mon partenaire. Les yeux toujours bien clos, il se met à trembler. Il se mord les lèvres, ne bouge plus, puis me regarde enfin. En se retirant, il me sort un magnifique « wouah, c’était cool ». J’en reste bouche bée. C’était… cool ? Oui, dans son monde, ça l’était sûrement, puisqu’il n’a pas une seule fois ouvert les yeux, à partir du moment où il m’a pénétrée.

Je sonde de regard de Fred, impassible . Je sais qu’il n’a pas joui, lui non plus.

D’un coup, il se redresse, puis lance un « wow, il est déjà cette heure là ? Les parents de notre babysitter vont s’inquiéter ! »

Extraordinaire trouvaille que celle-ci ; libertiner à l’extérieur, puis prétexter n’importe quoi pour partir comme bon nous semble.

Nous prenons congé de nos hôtes, Monsieur, sourire béat et Madame, toujours un peu rouge, et filons dans la voiture. Comme d’habitude, c’est notre lieu de débriefing préféré. Je commence les hostilités parce que je suis bien trop curieuse :

« Alors, beau mâle, on essaye d’étrangler sa partenaire?!

- Nan, arrête, dis pas ça… c’est elle qui me l’a demandé .

- Oui, je sais, j’ai entendu. J’avoue que votre spectacle était bien plus croustillant à regarder que le mien…

-Tu t’es ennuyée à ce point ?

-T’as pas remarqué qu’il n’a jamais ouvert les yeux ? Si ça se trouve, il était en train d’imaginer baiser avec... Jennifer Lopez!

- Fermer les yeux n’a jamais empêché personne d’être efficace. Mais certaines demandes…

- Par exemple, celle qu’elle t’a glissé à l’oreille ? »

Fred me regarde, amusé et embêté à la fois.

« - Elle m’a demandé de la gifler…

- Nan, tu déconnes…

- Si, si, je t’assure. Et comme tu l'as vu, je n’ai pas pu.

Il me raconte à quel point il a été difficile pour lui de maintenir une érection correcte. Sa surprise a été déjà totale lorsqu’elle lui a demandé de l’étrangler. Il s’est prêté au jeu, parce que finalement, pourquoi ne pas tester de nouvelles choses. Elle avait lourdement insisté .

Mais il m’avoue qu’étrangler quelqu’un n’est pas si facile. Surtout une femme, et surtout à ce moment-là. Il ne peut même pas dire si ça lui a vraiment plu, parce que la peur de mal faire ou d’aller trop loin l’empêchait d’apprécier l’instant présent.

« Mais toi, par exemple, tu penses que ça pourrait te plaire ? » me demande-t-il.

Je prends deux minutes pour considérer la question. En fait, je ne me la suis absolument jamais posée. Est-ce que je pourrais aimer être étranglée pendant un acte sexuel ? Je ne sais pas. À première vue, ça me semble absurde, mais après tout…

« - Et bien, je suis incapable de te répondre. Du coup, tu serais d’accord pour tester ça sur moi ? »

Fred rit franchement, comme lorsque j’arrive à le surprendre. Et j’adore déjà ça, juste pour l’avoir provoqué !Je ne sais pas s’il va le mettre en oeuvre dès qu’on va rentrer, lors de notre traditionnel « match retour ». En général, quand on va s’amuser chez des libertins, on remet ça à la maison, en rentrant. Petit rituel depuis la Saint Valentin (cf mon livre Valentine Puissance 2).