Douzillac. Parcours de Poilus - André-Pierre Chavatte - E-Book

Douzillac. Parcours de Poilus E-Book

André-Pierre Chavatte

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Beschreibung

DOUZILLAC. Un village français comme des milliers d'autres au début de la première guerre mondiale. Dans ce livre, 192 hommes, natifs ou résidant à Douzillac, d'âges et de conditions différents qui vont être plongés dans l'enfer des tranchées sont recensés. Les parcours de ces hommes pendant les cinq années de guerre, leurs blessures souvent, les décorations si méritées, les décès de 49 d'entre eux, c'est ce que veut retracer cet ouvrage. Les lecteurs pourront y retrouver un père, un grand-père ou un arrière-grand-père. Les généalogistes y trouveront des renseignements pouvant compléter leurs recherches. Des cartes postales des casernes par lesquelles sont passés ces Poilus Douzillacois imagent ce récit.

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Seitenzahl: 238

Veröffentlichungsjahr: 2014

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Sommaire.

Intoduction

Mobilisation générale 2 août 1914

Pourquoi les appeler "les Poilus"?

Centième anniversaire de la Première Guerre Mondiale

ALBOUQUERQUES Léopold

ALGENIR Jules Joseph

ALGENIR Maurice

ANGELAUD Jean

ANGELAUD Jean

ANGELAUD Léon

ANGELAUD Nicolas

ARNAUD Jean

ASPRE Fernand

ASTARY Frédéric

BARET Pierre

BASTRA Félix Léo

BASTRA Louis Guy Joseph

BASTRA Paul

BEAU Louis

BEAU Marius

BEAUDAU Paulin

BEAUVAIS Albert

BEAUVAIS Henri

BELLET Pierre

BOISSARIE Victor

BORDENAVE Jean

BOSSARD Henri

BOUCHILLOU Elie

BOURLAND Albert

BOURNET Armand

BRIZON Pierre

BRU Georges

BRUNET Alexis

BRUNET Joseph

CABANE Henri

CAIGNARD Adrien Léopold

CAIGNARD Charles Roger

CAIGNARD Gaston

CANTELOUBE Emile Paul

CHARENTON Julien

CHARRIERE François

CHATEIGNE Marcel

CHAUVIERE Alexandre Arthur Augustin

CHAUVIERE Alexandre Marie Henri

CHAUVIERE Eugène Henri Alexandre

CHEVALIER Antoine

CHEVALIER Charles

CHEVALIER Elie Emile

CHIVAILLE Alphonse Louis

COURTY Georges

COURTY Mathieu

COURTY Odon

COUSTILLAS Alban

COUSTILLAS Alfred

COUSTILLAS Etienne

COUSTILLAS Gaston

COUSTILLAS Henri Joseph

COUSTILLAS Laurent

COUSTILLAS Léo

COUSTILLAS Léon

COUSTILLAS Léon (2

)

COUSTILLAS Pierre

COUSTILLAS René Léon

COUTEAU Roger

de PUYTORAC Elie

DECAMP Jean Marcel

DECOLY Pierre

DECOLY Pierre (2

)

DELAGE Jean Charles

DELAGE Jean

DELAGE Vincent

DELORD Etienne Gaston

DESSAGNE Joseph Pierre

DESSAGNE Lucien

DESSAGNE Pierre Gustave

DESSAGNE Raoul Jean

DUBEDAT Charles Anatole

DUMARCHAPT Alfred

DUMAS Guillaume

DUPEYRAT Edmond

DUPEYRAT François

DUPEYRAT Paul

DUPONT Joseph

DUPONT Louis

DUPONTEIL Jean

DUPONTEIL Jean (2

)

DUPONTEIL Jean (3

)

DUPONTEIL Joseph Jean

DUPONTEIL Joseph

ECHAUZIER Jean

ERLOS François

ERLOS Pierre

ETROPIE Gaston

FENELON Jean Joseph

FENELON Pierre

FENELON Yvan

GASQUET Jean

GAUSSEN Félix Jacques

GIMEL Octave

GOUEYTHIEU Edouard

GRABILLAT Alfred

GUEYDON François

GUEYDON Léon Albert

HYPOLITE Pierre Joseph

JOLY Louis

JOSLIN Onésime Auguste

LACOMBE Albert

LACOMBE Léon

LAGRANGE Gaston

LAMOTHE Gabriel

LANDRODIE Léonard

LAREBIERE Fernand

LARGE Julien

LARONZE Bernard

LARONZE Jacques Paul

LARONZE Joseph

LAUDUT Claude

LAURIERE Alphonse

LAURIERE Gustave

LAURIERE Henri

LAURIERE Laurent Eugène

LAURIERE Mauléon

LAUTRETTE Albert Jean

LAUTRETTE Albert

LAUTRETTE Eloi Hilaire

LAUTRETTE François

LAUTRETTE Gustave Arthur

LAUTRETTE Henri

LAUTRETTE Jean Emile

LAUTRETTE Jean Joseph

LAUTRETTE Jean

LAUTRETTE Joseph

LAUTRETTE Joseph (2

)

LAUTRETTE Pierre

LAVESQUE Gabriel

LAVESQUE Jean Raphaël

LAVESQUE Roger

LESCURE Jean Camille

LESTANG Joseph

LHERBAT Némorin

LOUAZY Georges

LOUAZY Louis

MADILLAC Augustin

MAGNE Honoré Robert

MARACHET Fernand

MARTIGNE Camille

MARTIGNE Camille (2

)

MARTIGNE Jean

MARTIGNE Joseph

MARTIGNE Joseph (2

)

MARTIGNE Marie Joseph

MATHIEU Adrien

MAZE Jean Baptiste

MAZE Joachim

MAZE Léon

MAZE Pierre

MAZE Roger

MAZIERE (ou MAZURIE) Jean

MAZURIE Adrien

MAZURIE Michel

MERINO François

MICHAUD Marcel

MICHAUX Adrien

MICHAUX Valéry Edmond

MONGE Pierre

MOUNET André

MOUTY Justin

MOZE François

MOZE Henri

MURAT André

NICOLAS Ferdinand

PECHMALBEC Léon

PEYRAT Noël

POCQ Henri

PRIVAT Georges

RIEUPÉ Jean

ROBERT Jean Florentin

RONTEIX Gabriel

RONTEIX Joseph Alexandre

ROQUE Elie

SAINT-CHRISTOPHE André Jaubert

SAINT-CHRISTOPHE Gabriel

SAINT-CHRISTOPHE Léo Gabriel

SEYRAC Eymeric Jean

SIMON Jean

TAMBOUR Roger

TRONCHE Albert

TRONCHE Georges

TRONCHE Jean

TRONCHE Joseph

TRONCHE Roger

VEYSSIERE Georges

VIELLEVILLE Louis

VILLESUZANNE Albert

VILLESUZANNE Henri

VILLESUZANNE Jean Elie

Le Monument aux Morts de Douzillac

Sommaire

Carte postale de 1914

Introduction

Le dernier « Poilu » Français, Lazare PONTICELLI, est décédé le 12/3/2008 à l’âge de 110 ans. En 2008, il m’avait paru normal dans mes recherches sur l’histoire locale de Douzillac, de me pencher sur les habitants de la commune ayant participé à la Grande Guerre, celle que les Anciens appelaient eux-mêmes la « der des ders ».

J’ai d’abord, bien évidemment, dans un premier temps, relevé les noms figurant sur le Monument aux Morts de la commune et dans l’Eglise St Vincent. Il n’y a pas moins de 49 noms inscrits sur ce Monument.

Tous n’étaient pas natifs de Douzillac. Leur nom a été inscrit, vraisemblablement, parce qu’au moment de leur décès, eux ou leur famille résidaient dans la commune.

Ma première approche était de relater leurs derniers jours en recherchant dans les historiques de régiments que je pouvais trouver, tout en m’aidant des fiches du site « Mémoire des Hommes ».

Mais les héros de cette guerre ne sont pas tous morts au champ d’honneur. Beaucoup, heureusement, en sont revenus. Mais tous ont été marqués, certains dans leur chair, et tous moralement.

Il m’a donc paru logique de les réunir dans ce document.

La liste de ces poilus douzillacois n’est certainement pas exhaustive : j’avais lancé un appel lors d’une réunion des Anciens de la commune afin qu’ils puissent me prêter des documents (livrets militaires, photos, cartes postales, correspondance…) que j’aurais pu exploiter lors de la rédaction de ce document, mais malheureusement, peu y ont répondu. Je n’ai donc eu comme ressource que la consultation des registres matriculaires de la série 2R des Archives Départementales de la Dordogne à Périgueux.

J’espère que ce document pourra contribuer à ce que les Douzillacois connaissent mieux cette période au cours de laquelle leurs parents ont subi ce conflit qui devait faire 8,5millions de morts.

A Douzillac, la population recensée s'élevait en 1911 à 944 habitants (en 1921, elle était tombée à 802).

J'ai relevé ci-après les parcours de 192 hommes. Tous ne sont pas allés au front, quelques uns, peu nombreux, ayant été réformés ou dispensés pour diverses raisons. Mais, sur ceux qui ont été confrontés directement à cette guerre, dans des conditions inhumaines et horribles, 49 de nos concitoyens n'ont jamais revu Douzillac, laissant pour beaucoup des parents, des épouses et des enfants éplorés.

André-Pierre CHAVATTE

Mobilisation générale 2 Août 1914

Pourquoi les appeler les « Poilus » ?1

Le terme « Poilu » immortalisé par la Grande Guerre durant laquelle il devint rapidement le surnom donné au 8,5 millions de soldats Français, est apparu bien avant 1914, selon l’Historial de la Grande Guerre de Péronne (Somme).

Il s’agit, en effet, d’un terme militaire, datant de plus d’un siècle avant la Première Guerre mondiale, qui désignait, dans les casernes où il prédominait, l’élément parisien et faubourien, soit l’homme d’attaque qui n’a pas froid aux yeux, soit l’homme tout court. Il désignait également dans le langage familier quelqu’un de courageux.

L’expression la plus ancienne est « un brave à trois poils » que l’on trouve chez Molière en 1659 dans les « Précieuses Ridicules ».

Les « Bleuets » devenaient des « Poilus ».

Autrefois, les poils étaient considérés comme un signe de force, de virilité. Du sens mâle, c’est-à-dire « qui a du poil », puis « poilu », ce mot est passé tout naturellement à celui de courageux, d’intrépide, sens que le mot a déjà dans « Médecin de campagne » de Balzac (1833). Le poilu désignait auparavant le grognard d’Austerlitz.

Mais c’est surtout dans les tranchées que cette épithète s’est généralisée, pour désigner tout à la fois les braves qui ont vu le feu de près et ceux qui sont restés au front où ils ont laissé pousser barbe et moustache.

Ces « poilus » accueillaient les « bleuets », surnom donné aux jeunes soldats qui, après leurs classes, rejoignaient le front et qui, à leur tour, prenaient le nom de « poilus ».

1 Source : Nouvelobs.com

Centième anniversaire du début de la première guerre mondiale.

Par décision du Président de la République, le Ministre des Anciens Combattants, M. Kader Arif a fixé le 19 juin 2013 la feuille de route concernant le 100ème anniversaire du début du premier conflit mondial.

Même si tout un chacun (et je suis un de ceux-là) ne comprend pas le pourquoi d'une commémoration du début d'un conflit (il est à mon humble avis plus logique d'en commémorer la fin!), le gouvernement annonce la célébration d'un "évènement majeur" et souhaite "en faire un moment de fierté nationale et une occasion de rassembler tous les Français autour d'une mémoire apaisée".

Le Ministre pointe également le potentiel économique d'un tel évènement à une époque où le "tourisme mémoriel" explose.

La première cérémonie a eu lieu le 14 juillet 2014. Ce jour-là, des porte-drapeaux et des groupes de jeunes issus des nations ayant participé à la Grande Guerre, ont défilé sur les Champs-Elysées.

Le deuxième temps fort du cycle mémoriel a eu lieu deux semaines plus tard, le 31 juillet lors du centième anniversaire de l'assassinat de Jean Jaurès, puis le 3 août, date anniversaire de la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France. Ce jour-là, la France a voulu proposer aux anciens pays belligérants que soient partout observées une ou deux minutes de silence. L'initiative voulait rappeler la gravité de l'entrée en guerre sans l'enfermer dans sa seule dimension franco-allemande.

Lors de cette guerre on dénombre environ 40 millions de victimes civiles et militaires (19 millions de morts et 21 millions de blessés).

Pour la France qui comptait en 1914 une population de 39,6 millions d'habitants, les pertes militaires s'évaluent à 1397800 morts, les pertes civiles à 300000 morts, les blessés militaires à 4266000.

27% des jeunes hommes de 18 à 27 ans sont tombés au champ d'honneur.

Douzillac ne fait pas exception à la règle et a payé un lourd tribut à cette guerre: 49 morts sur les 192 jeunes hommes qui y ont participé.

Le prix d'une vie.

Quelques familles reçurent, après le décès au front d'un mari ou d'un fils, un secours de 150 francs pour les soldats, de 300 francs pour les gradés (sous-officiers ou officiers), à croire que la vie d'un homme ne vaut que par la présence de galons ou d'épaulettes.

En se rapportant à sa valeur de l'époque, le franc de 1914 vaudrait actuellement 2€21, celui de 1915 1€89, celui de 1920 ... 0€64•

La vie d'un soldat était donc estimé, en 1915 à 283€50• Sans commentaire!

L'armée d'active, l'armée de réserve, l'armée territoriale.

Pendant la première guerre mondiale, selon son âge, chaque homme doit s'acquitter de ses obligations militaires, en étant incorporé:

soit dans l'armée d'active (régiments numérotés de 1 à 176. L'armée d'active est composée d'hommes âgés de 21 à 23 ans, c'est-à-dire nés en 1891, 1892, 1893 et au-delà. (Durée du service actif 3 ans).

soit dans l'armée de réserve (régiments numérotés de 201 à 421). L'armée de réserve est composée d'hommes âgés de 24 à 33 ans, c'est-à-dire nés entre 1881 et 1890 (Durée du service de réserve 11 ans).

soit dans l'armée territoriale. La territoriale est composée d'hommes âgés de 34 à 39 ans, c'est-à-dire nés entre 1875 et 1880 (Durée du service territorial 7 ans). Pendant la guerre les territoriaux étaient surnommés

les Pépères.

soit dans la réserve de l'armée territoriale. Elle est composée des hommes âgés de 40 à 45 ans, c'est-à-dire nés entre 1868 et 1874. Rapidement, la réserve de l'armée territoriale incorporera des hommes âgés de 46 à 49 ans, cest-à-dire nés entre 1865 et 1868.

Les régiments de réserve et la territoriale accueillaient tous les mobilisables ayant déjà effectué leur service militaire, ou y ayant échappé pour une raison ou une autre: exemptés, réformés, sursitaires, omis ...

Les régiments de réserve se rattachaient aux régiments d'active, dont ils reprenaient la numérotation augmentée de 200. Le régiment de réserve du 108ème R.I (Bergerac) devenait ainsi le 308ème R.I. Très vite, lors du conflit, il n'y eut plus de différence entre les régiments d'active et ceux de la réserve.

Bien que les régiments territoriaux n'aient pas été prévus pour participer directement aux combats, certains régiments montèrent au front, notamment dans le Nord et dans l'Est. De plus, fin août 1914, c'est-à-dire au début du conflit, les plus jeunes classes des territoriaux furent intégrées dans des régiments d'infanterie d'active et de réserve pour compenser les pertes.

Le 1er août 1918, tous les régiments territoriaux existants furent officiellement dissous ... et les hommes dispersés parmi les régiments d'active et de réserve.

Léopold ALBOUQUERQUES

Léopold ALBOUQUERQUES est né le 7/6/1892 à Bordeaux.

Il est recruté au bureau de recrutement de Libourne.

Il fait partie de la classe 1892 et porte le n° de recrutement 1211.

Il fait partie du 6ème Régiment d’Infanterie lorsqu’il est tué à l’ennemi le 11/10/1918 au combat de ? , commune d’Etaves et Bocquiaux.

Il est inscrit sur le monument aux morts de Douzillac. (Son acte de décès est transcrit sur les registres de la commune de Caumont en Gironde).

La caserne du 6ème Régiment d’Infanterie à l’Ile d’Oléron

Le 6ème Régiment d’Infanterie, en 1918, est engagé en Lorraine de janvier à juin, puis participe à la bataille de Picardie de début août à novembre. C’est lors de cette bataille de Picardie que Léopold ALBOUQUERQUES est tué.

Jules Joseph ALGENIR

Jules Joseph ALGENIR est né le 6/3/1897 à Douzillac.

Il est le fils de Pierre et de Marie MAGNE.

Lors du recrutement, il exerce la profession de cultivateur et demeure à Douzillac.

Renseignements de la fiche matriculaire 2R1125 AD Dordogne

Classe : 1917.

N° matricule de recrutement : 829.

Détail des services et mutations diverses :

Incorporé au 8ème Régiment du Génie le 9/1/1916.

Arrivé au corps et soldat de 2ème classe le 9/1/1916.

Détaché comme poseur à La Compagnie des Chemins de Fer d’Orléans en gare de Périgueux le 17/3/1919.

Classé affectation spéciale (3ème Section des Chemins de Fer) comme poseur à la Compagnie des Chemins de Fer d’Orléans le 28/5/1919.

Passé à la 3ème Section des Chemins de Fer de campagne le 27/12/1920.

Certificat de bonne conduite accordé.

Passé en domicile dans la subdivision de Libourne le 29/4/1927.

Réintégré dans sa subdivision d’origine le 13/9/1934.

Campagnes :

Contre l’Allemagne :

Intérieur : du 9/1/1916 au 4/5/1917.

Aux Armées : du 5/5/1917 au 17/3/1919.

Intérieur : du 18/3/1919 au 27/9/1919.

Domiciles :

28/5/1919 : Mensignac

29/4/1920 : St Seurin

13/9/1934 : Neuvic

Maurice ALGENIR

Maurice ALGENIR est né le 31/1/1894 à Douzillac.

Il est le fils de Pierre et de Marie MAGNE.

Lors du recrutement, il exerce la profession de chauffeur d’auto et demeure à Douzillac.

Renseignements de la fiche matriculaire 2R1086 AD Dordogne

Classe : 1914.

N° matricule de recrutement : 112.

Détail des services et mutations diverses :

Incorporé au 100ème Régiment d’Infanterie le 6/9/1914.

Arrivé au corps et soldat de 2ème classe le 6/9/1914.

Passé au 31ème Régiment d’Infanterie le 11/2/1915.

Passé dans la réserve de l’armée active le 1/9/1917. Maintenu sous les drapeaux par décret du 1/8/1914, mobilisation générale.

Caporal le 16/4/1918.

Sergent le 24/9/1918.

Certificat de bonne conduite accordé.

Envoyé en congé illimité de démobilisation le 30/10/1919, 9ème échelon n°196, dépôt démobilisateur du 26ème Bataillon de Chasseurs.

Affecté au titre des réserves au 83ème Régiment d’Infanterie le 6/12/1921.

Invalidité inférieure à 10% par décision de la 5ème commission de réforme de la Seine le 6/1/1927 pour séquelles de plaie au mollet gauche par éclat de grenade et du gros orteil droit, cicatrice souple de la malléole externe. Gros orteil normalement libre.

Campagnes :

Contre l’Allemagne :

Intérieur : du 6/9/1914 au 26/2/1915.

Aux Armées : du 27/2/1915 au 23/11/1915.

Intérieur (blessé) : du 24/11/1915 au 17/3/1916.

Aux Armées : du 18/3/1916 au 15/9/1916.

Intérieur (blessé) : du 16/9/1916 au 2/11/1916

Aux Armées : du 3/11/1916 au 12/8/1919

Blessures :

Blessé le 23/11/1915 à Vauquois (55) par éclat de grenade au mollet gauche et à la cheville gauche.

Blessé le 15/9/1916 à l’attaque de Bouchavesne par éclat d’obus au pied droit.

Citations :

Cité à l’ordre du Régiment n°696 du 16/5/1917 (pas de mention de la citation).

Décorations :

Croix de Guerre avec étoile de bronze.

Domiciles :

9/2/1920 : 72, rue de Vaugirard, Paris (6

ème

)

10/6/1924 : 26, avenue Augustin Dumon, Malakoff (92)

27/12/1934 : 130, rue de St Cloud, Clamart (92)

24/2/1936 : 70, rue Etienne Dolet, Alfortville (94)

La caserne du 100ème Régiment d’Infanterie à Tulle

Pendant les années 1915 et 1916, le 31ème Régiment d’Infanterie se bat en Argonne : Vauquois, bois de la Barricade et bois Noir. En septembre 1916, il est engagé dans la bataille de la Somme. Maurice ALGENIR sera blessé une première fois à Vauquois (55) puis à Bouchavesnes (80).

Jean ANGELAUD

Jean ANGELAUD est né le 3/9/1878 à Douzillac.

Il est le fils de Jean et de Léonarde MOIRON.

Lors du recrutement, il exerce la profession de cultivateur et demeure à Douzillac.

Renseignements de la fiche matriculaire 2R902 AD Dordogne

Classe 1898.

N° matricule de recrutement : 684.

Détail des services et mutations diverses :

Incorporé au 50ème Régiment d’Infanterie à compter du 14/11/1901.

Arrivé au corps et soldat de 2ème classe le 14/11/1901.

Envoyé en congé le 20/9/1902 en attendant son passage dans la réserve.

Certificat de bonne conduite accordé.

A effectué une période d’exercice au 50ème Régiment d’Infanterie du 21/8 au 17/9/1905.

A effectué une période d’exercice au 50ème Régiment d’Infanterie du 27/6 au 13/7/1908.

Rappelé à l’activité par décret du 1/8/1914. Mobilisation générale.

Affecté au 93ème Régiment Territorial d’Infanterie.

Classé « service auxiliaire » par la commission de réforme de Périgueux le 3/7/1917 pour mauvais état général et adénite cervicale ancienne.

Maintenu « service auxiliaire » par la commission de réforme de Poitiers le 30/11/1917.

Détaché comme charretier à la maison Paul BOSC à Arsac (33) le 6/12/1917.

Passé au 8ème Régiment d’Artillerie le 17/12/1917.

Envoyé en congé de démobilisation le 17/2/1919, rattaché au dépôt démobilisateur du 24ème Régiment d’Artillerie.

Décédé à Libourne (33) le 8/12/1921.

Campagnes :

Contre l’Allemagne : Intérieur : du 7/8/1914 au … (?)

Domiciles :

8/12/1902 : Grézillac (33)

6/7/1910 : Montagne (33)

28/5/1911 : Arsac (33)

3/11/1912 : St Médard de Guizières (33)

3/3/1919 : Arsac (33)

La caserne du 50ème Régiment d'Infanterie à Périgueux

Jean ANGELAUD

Jean ANGELAUD est né le 7/3/1882 à Douzillac.

Il est le fils de Robert et de Marie QUINQUE.

Lors du recrutement, il exerce la profession de cultivateur et demeure à Douzillac.

Renseignements de la fiche matriculaire 2R923 AD Dordogne

Classe : 1902.

N° matricule de recrutement : 1412.

Détail des services et mutations diverses :

Incorporé au 63ème Régiment d’Infanterie le 15/11/1903.

Arrivé au corps et soldat de 2ème classe le 15/11/1903.

Envoyé en congé le 18/9/1906 en attendant son passage dans la réserve.

Certificat de bonne conduite accordé.

A effectué une période d’exercice au 50ème Régiment d’Infanterie du 26/8 au 17/9/1909.

A effectué une période d’exercice au 50ème Régiment d’Infanterie du 11/4 au 27/4/1912.

Passé au 108ème Régiment d’Infanterie le 15/4/1914.

Rappelé à l’activité en application du décret du 1/8/1914, mobilisation générale.

Affecté au 108ème Régiment d’Infanterie. Arrivé au corps le 11/8/1914.

Passé au 165ème Régiment d’Infanterie le 3/3/1915.

Détaché à l’exploitation SAINSOT à Mussidan du 7/7/1915 au 20/11/1915.

Classé service auxiliaire le 4/1/1916 par la commission de réforme d’Angoulême pour bronchite suspecte.

Passé au 52ème Régiment d’Artillerie le 28/2/1916.

Maintenu service auxiliaire le 8/8/1916 par la commission de réforme d’Angoulême.

Détaché à compter du 16/8/1916 à la maison SAINSOT à Mussidan. Mis en sursis d’appel indéterminé.

Envoyé en congé illimité de démobilisation le 13/12/1919, dépôt démobilisateur du 34ème Régiment d’Artillerie.

Maintenu service auxiliaire <10% origine admise par la commission de réforme de Périgueux le 20/1/1927 pour 2 cicatrices punctiformes de blessure par balle de shrapnell à l’avant-bras droit sans gêne fonctionnelle.

Maintenu service auxiliaire par la commission de réforme de Périgueux le 19/10/1931 pour emphysème pulmonaire sans signe de bronchite.

Campagnes :

Contre l’Allemagne : du 11/8/1914 au 6/7/1915.

Domiciles :

13/12/1919 : Douzillac.

Léon ANGELAUD

Léon ANGELAUD est né le 27/6/1888 à Douzillac.

Il est le fils de François et de Pétronille DESSAGNE.

Lors du recrutement, il exerce la profession de cultivateur et demeure à Douzillac.

Renseignements de la fiche matriculaire 2R1007 AD Dordogne

Classe 1908.

N° matricule de recrutement : 94.

Détail des services et mutations diverses :

Incorporé au 138ème Régiment d’Infanterie le 6/10/1909.

Arrivé au corps et soldat de 2ème classe le 6/10/1909.

Envoyé en congé de disponibilité le 24/9/1911 en attendant son passage dans la réserve.

Certificat de bonne conduite accordé.

A effectué une période d’exercice au 138ème Régiment d’Infanterie du 31/8/1913 au 22/9/1913.

Passé au 108ème Régiment d’Infanterie le 15/4/1914.

Rappelé à l’activité par décret du 1/8/1914. Mobilisation générale.

Affecté au 108ème Régiment d’Infanterie. Arrivé au corps le 3/8/1914.

Passé au 8ème Régiment d’Infanterie le 19/4/1915.

Prisonnier au Bois d’Ailly le 5/5/1915. Interné à Würzburg.

Rapatrié le 19/12/1918.

Passé au 50ème Régiment d’Infanterie le 26/2/1919.

Envoyé en congé illimité de démobilisation le 12/7/1919, dépôt démobilisateur du 50ème Régiment d’Infanterie.

Réformé définitivement n°1 avec pension temporaire de 50% par la commission de réforme de Limoges le 12/2/1926 pour raideur marquée de la colonne vertébrale dans son segment dorsal et lombaire.

Campagnes :

Contre l’Allemagne :

Intérieur : du 3/8/1914 au 7/8/1914

Aux Armées : du 8/8/1914 au 4/5/1915

Captivité : du 5/5/1915 au 18/12/1918

Intérieur : du 19/12/1919 au 11/7/1919

Domiciles :

15/2/1912 : Beauronne

12/7/1919 : Beauronne

La caserne du 8ème Régiment d’Infanterie (Détachement à Boulogne-sur-Mer)

Nicolas ANGELAUD

Nicolas ANGELAUD est né le 5/10/1892 à Douzillac.

Il est le fils de Nicolas et de Marie CASIMAJOU.

Lors du recrutement, il est potier et demeure à Douzillac.

Renseignements de la fiche matriculaire 2R1057 AD Dordogne

Classe : 1912.

N° matricule de recrutement : 99.

Détail des services et mutations diverses :

Incorporé au 108ème Régiment d’Infanterie le 8/10/1913.

Arrivé au corps et soldat de 2ème classe le 8/10/1913.

Décédé avant le 30/1/1915 à Ohrdorf (Allemagne). Inhumé à Orgéo ( ?)

Tué à l’ennemi (Avis ministériel du 9/3/1915). ?

Campagne :

Contre l’Allemagne : du 2/8/1914 au 30/1/1915.

Citations :

Cité à l’ordre du Régiment n°407 TP du 1/9/1919 : « Mort pour la France le 27/9/1914 au combat de Suippes ».

Décorations :

Croix de guerre avec étoile de bronze.

Inscrit au tableau spécial de la Médaille Militaire, J.O du 9/2/1921.

Remarque :

Il y a divergence dans les différents documents à la fois sur la date et sur le lieu de décès de Nicolas ANGELAUD. En effet, la citation indique qu’il est mort au combat de Suippes, la fiche « Mémoire des Hommes » à Ohrdorf (Allemagne) et l’acte de décès à Négramont (Belgique).

Jean ARNAUD

Jean ARNAUD est né le 13/4/1882 à Douzillac.

Il est le fils de François et d’Anne GRAS.

Lors du recrutement, il exerce la profession de cultivateur et demeure à Neuvic.

Renseignements de la fiche matriculaire 2R923 AD Dordogne

Classe : 1902.

N° matricule de recrutement : 1418.

Décision du conseil de révision : Ajourné en 1903. Bon en 1904.

Détail des services et mutations diverses :

Incorporé au 50ème Régiment d’Infanterie le 15/11/1904.

Arrivé au corps et soldat de 2ème classe le 15/11/1904.

Soldat de 1ère classe le 18/9/1906.

Envoyé en congé le 18/9/1906 en attendant son passage dans la réserve.

Certificat de bonne conduite accordé.

Classé non affecté à la Compagnie des Chemins de Fer d’Orléans comme homme d’équipe à Mussidan.

Dispensé d’effectuer les périodes d’exercice.

Mobilisé dans son emploi en application du décret du 1/8/1914, mobilisation générale.

Campagnes :

Contre l’Allemagne : Intérieur : du 2/8/1914 au 9/3/1919.

Domiciles :

2/2/1908 : Mussidan.

31/8/1927 : Brive.

Fernand ASPRE

Fernand ASPRE est né le 4/7/1874 à Douzillac.

Il est le fils d’Eloi et de Marie DUPONTEIL.

Lors du recrutement, il exerce la profession de roulier et demeure à Douzillac.

Renseignements de la fiche matriculaire 2R881 AD Dordogne

Classe : 1894.

N° matricule de recrutement : 156.

Détail des services et mutations diverses :

Incorporé au 18ème Régiment d’Artillerie le 14/11/1895.

Arrivé au corps et soldat de 2ème classe le 14/11/1895.

Brigadier le 6/10/1896.

Maréchal des Logis le 11/11/1897.

Rengagé avec prime pour 2 ans le 14/6/1898, à compter du 1/11/1898.

Gendarme à cheval dans la Compagnie d’Ille et Vilaine le 11/8/1899.

Parti et rayé des contrôles le 27/8/1899.

Passé à la Compagnie de la Dordogne le 26/10/1901.

Brigadier à cheval le 20/2/1907.

Autorisé le 5/7/1922 à se retirer dans ses foyers en attendant la liquidation de sa pension de retraite pour ancienneté de service.

Certificat de bonne conduite n°1.

Campagnes :

Contre l’Allemagne : du 2/8/1914 au 23/10/1919.

Domiciles :

1/8/1922 : Verteillac.

La caserne du 18ème Régiment d’Artillerie à Agen

Frédéric ASTARY

Frédéric ASTARY est né le 29/11/1876 à St Seurin sur l’Isle.

Il est le fils de Sicaire et de Jeanne NEGRIER.

Lors du recrutement, il exerce la profession de cultivateur et demeure à Douzillac.

Renseignements de la fiche matriculaire 2R892 AD Dordogne

Classe : 1896.

N° matricule de recrutement : 900.

Détail des services et mutations diverses :

Incorporé au 14ème Régiment d’Infanterie le 15/9/1898.

Arrivé au corps et soldat de 2ème classe le 15/9/1898.

Soldat de 1ère classe le 5/9/1900.

Envoyé en congé de disponibilité le 22/9/1900 en attendant son passage dans la réserve.

A effectué une période d’exercice au 50ème Régiment d’Infanterie du 29/2 au 27/3/1904.

A effectué une période d’exercice au 50ème Régiment d’Infanterie du 20/8 au 16/9/1906.

Rappelé à l’activité par décret du 1/8/1914, mobilisation générale.

Affecté au 93ème Régiment Territorial d’Infanterie. Arrivé au corps le 7/8/1914.

Passé par nivellement au 92ème Régiment Territorial d’Infanterie le 20/1/1915.

Passé au 43ème Régiment Territorial d’Infanterie le 21/11/1915.

Passé au 8ème Escadron du Train des Equipages Militaires, service auto, le 18/8/1017.

Passé au 20ème Escadron du Train le 21/8/1917.

Passé au 11ème Escadron du Train le 22/9/1917.

Envoyé en congé illimité de démobilisation le 25/1/1919, dépôt démobilisateur du 18ème Train.

Campagnes :

Contre l’Allemagne :

Intérieur : du 7/8/1914 au 19/1/1915.

Aux Armées : du 20/1/1915 au 24/1/1919.

Domiciles :

23/9/1901 : Mussidan.

15/4/1905 : Pessac (33)

8/2/1906 : Bordeaux, 34 rue Charles.

3/7/1906 : Mussidan, avenue Gambetta.

18/6/1919 : Gours.

95/1922 : Grézillac.

La caserne du 14ème Régiment d’Infanterie à Toulouse

Pierre BARET

Pierre BARET est né le 28/5/1895.

Il est pupille de l’Assistance Publique de la Gironde.

Lors du recrutement, il exerce la profession de maçon et demeure à Douzillac.

Renseignements de la fiche matriculaire 2R1099 AD Dordogne

Classe : 1915.

N° matricule de recrutement : 401.

Détail des services et mutations diverses :

Incorporé au 81ème Régiment d’Infanterie le 18/12/1914.

Arrivé au corps et soldat de 2ème classe le 18/12/1914.

Réformé temporairement 2ème catégorie avec proposition de gratification par la commission de réforme de St Etienne pour limitation très considérables des mouvements actifs de l’épaule droite consécutive à une fracture compliquée de l’acromion et perte de substance musculaire au niveau du sus-épineux (blessé à Thiaumont le 7/8/1916 par éclat d’obus).

Maintenu réformé temporaire de 2ème catégorie par la commission de réforme de Périgueux le 8/5/1917.

Admis à la réforme temporaire n°1 avec gratification par décision ministérielle du 29/11/1917.

Maintenu réformé temporaire N°1 par décision de la commission de réforme de Périgueux du 2/5/1918.

Campagnes :

Contre l’Allemagne : du 18/12/1914 au 6/2/1917.

Blessures :

Blessé le 7/8/1916 à Thiaumont par éclat d’obus à l’épaule droite.

Carte du combattant n° 9843.

Du 1er au 4/8/1916, le 96ème Régiment d’Infanterie appuyé du 122ème Régiment d’Infanterie avait reconquis Thiaumont et ses abords. Le 81ème Régiment d’Infanterie qui relevait le 96ème défendait Thiaumont contre les retours offensifs de l’ennemi, mais le 8 au soir, une attaque plus puissante que les autres rendait l’ouvrage aux Allemands. Depuis l’assaut du 23 juin, c’était la 16ème fois que la position changeait d’occupants.

C’est en défendant Thiaumont que Pierre BARET fut gravement blessé.

Félix Léo BASTRA

Félix Léo BASTRA est né le 14/7/1895 à Douzillac.

Il est le fils de Guillaume et de Marie DUPONTEIL.

Lors du recrutement, il exerce la profession de boulanger et demeure à Mussidan.

Renseignements de la fiche matriculaire 2R1099 AD Dordogne

Classe : 1915.

N° matricule de recrutement : 402.

Détail des services et mutations diverses :

Incorporé au 81ème Régiment d’Infanterie le 18/12/1914.

Arrivé au corps et soldat de 2ème classe le 18/12/1914.

Tué à l’ennemi le 29/9/1915 à Tahure. Avis ministériel du 29/11/1915.

Campagnes :

Contre l’Allemagne : du 18/12/1914 au 29/9/1915.

Citations :