Essai sur l’existence et la nature du divin - Bertrand Lepert - E-Book

Essai sur l’existence et la nature du divin E-Book

Bertrand Lepert

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Beschreibung

 À travers cet ouvrage, l’auteur met en avant ses croyances personnelles sur le divin qu’il désire sincèrement partager avec le plus grand nombre.

Par une démarche philosophique simple et accessible, des connaissances scientifiques et mathématiques de l’ère des grandes découvertes ainsi que des éléments de la philosophie grecque, l’auteur établit un processus rationnel de foi monothéiste en un Dieu omnipotent.

Des explications claires et une écriture limpide permettent à un lecteur, initié ou non aux sciences dures et à la théologie, de comprendre et d’assimiler cet ouvrage à la fois court en termes de volume, mais dense dans son propos et les connaissances humaines qui y sont employées.

Cet écrit, bien que déiste et fortement affilié au christianisme, reste avant tout adogmatique et ne souhaite aucunement influer sur le choix d’une quelconque religion.



 L’auteur vous souhaite une très bonne et enrichissante lecture !








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Seitenzahl: 80

Veröffentlichungsjahr: 2024

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Couverture

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Publishroom Factorywww.publishroom.com

ISBN : 978-2-38625-503-8

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Page de Titre

Bertrand LEPERT

Essai sur l’existence et la nature du divin

À Dieu,

à ma femme

et à ma famille proche.

Avant-propos

Ce livre a été écrit pour mettre en avant et partager certaines de mes croyances ontologiques et religieuses qui me sont particulièrement chères. Je suis conscient que certains passages peuvent sembler directifs, donc le lecteur est invité à ne pas adhérer aux propos qu’il juge trop insistants, incisifs ou même caduques.

Je me suis efforcé de rendre cet écrit le plus accessible possible, mais certains chapitres peuvent être difficiles à lire pour des lecteurs non initiés aux écrits philosophiques. Une compréhension incomplète de ces chapitres n’empêche pas la compréhension générale de l’ouvrage.

Cet essai est avant tout un partage, et son auteur reste très ouvert à la critique tant qu’elle reste constructive. Il est donc important que le lecteur garde un esprit critique à propos de cet écrit. Libre à lui d’adhérer ou non à l’ensemble ou à certaines parties des propos qui y figurent.

Je n’ai pas rédigé ce manuscrit dans le but de faire adhérer à ma pensée. Néanmoins, étant persuadé d’observer un déclin et une carence spirituelle dans nos sociétés, convaincu du danger que cela représente, et persuadé qu’aucune civilisation ne peut subsister sans religion, j’écris également dans l’espoir d’exercer une sorte de médecine que je juge nécessaire.

Le lecteur est donc chaleureusement invité à considérer à la fois la gravité du thème et la légèreté des différents livres et chapitres qui composent cet ouvrage.

« La nature d’une civilisation, c’est ce qui s’agrège autour d’une religion. »

Paul Valéry.

Sommaire

I Sur les principes de la création humaine et divine

1Introduction : Des croyances religieuses et de leurs dessins

2Des principes véritables aux raisonnements qui découlent de ces lois axiomatiques

3De l’impossibilité de l’engendrement de l’univers par l’action seule du hasard

4Démonstration philosophique de l’existence du principe créateur et mise en exergue de son caractère intemporel

5De l’existence d’un Dieu monothéiste par l’extrapolation du principe de moindre action

6De l’existence d’un repère spatial absolu de l’univers et des mouvements véritables

7La trinité, l’un et le multiple

II De la nature de l’âme, de la présence divine et de ses lois

8Sur l’absence de silence de Dieu

9Perception religieuse de la nature de l’univers

10L’âme et la matière

11De la notion d’éthique dans la religion

12Des actions individuelles aux actions collectives

13Opinion sur les prophètes et les écrits religieux

14Solidité des Dix Commandements face à ceux de différents cultes

III Sur la négligence et le dévouement à Dieu

15La grande usurpation savante

16Sur l’application de la théorie du surhomme dans les sociétés contemporaines

17Négation de l’idée de la valeur humaine

18Conclusion : mon testament, pacte avec Dieu

Livre I :Sur les principes de la création humaine et divine

Chapitre 1Introduction : Des croyances religieuses et de leurs dessins

Certains savants définissent la religion par la croyance en une ou plusieurs divinités. Ainsi, les formes primitives de la religion, telles que l’animisme, ne sont pas considérées comme des religions. Pour parler de religion en des termes plus inclusifs, nous préférons la définir comme un ensemble de croyances considérées comme absolues, voire transcendantes. De cette manière, les religions primitives mais aussi l’athéisme occidental (possédant même cosmogonie, eschatologie et ontologie) peuvent être considérées comme des religions à l’instar des systèmes de croyances déistes. Il est à noter que tous ces systèmes de croyances sont vivement débattus et contestés, tout n’étant qu’une question de point de vue et de sensibilité. De plus, aucune religion encore pratiquée n’est figée, mais la plus sujette à des changements rapides reste l’athéisme occidental, car très appuyé sur des disciplines savantes modernes qui connaissent des évolutions rapides.

Ceci étant, tout individu, croyant ou non en l’existence du divin, possède donc un système de croyances. Ces croyances, exactes ou erronées, lui servent à rationaliser et orienter ses choix, à accomplir ses objectifs, et, au final, si ses actions sont adaptées, à atteindre les objets de ses désirs.

Ainsi, cet ensemble de croyances peut donc tout à fait être assimilé à une religion. La nature religieuse de l’être humain est donc indéniable et il lui est impossible d’y faire abstraction. En d’autres termes, chez l’homme, s’abstenir de toute religion lui est inaccessible.

Les individus se considérant comme non religieux sont donc dans la simple méconnaissance de leur caractère religieux, bien qu’ils n’ignorent en aucun cas posséder des croyances. Les croyances des plus hauts degrés (axiomatiques) servent à l’homme comme fondations lui permettant des raisonnements logiques et ainsi d’accéder à des croyances d’un ordre moins élevé. Ce sont les systèmes de croyances les plus exacts qui, employés à des actions concrètes, mènent aux desseins les plus adaptés. Mais si les croyances axiomatiques sont erronées, les raisonnements qui en découlent le sont aussi, et les desseins humains sont voués à l’échec.

Le succès des actions humaines, parfois grandioses, qu’elles soient individuelles ou collectives, reste, il me semble, le but premier de toute religion. Pour ma part, la faille de l’athéisme occidental réside dans le fait que ce système de croyances ne préconise aucune mœurs ni éthique autre que celles de son passé chrétien, sur lequel il s’est bâti et qui est de plus en plus oublié et attaqué.

***

Si des croyances fausses sont enseignées délibérément à un ou plusieurs individus, c’est pour les contraindre à exécuter des actions que le menteur pense être la solution pour l’obtention de ses désirs. Le menteur peut également croire en des notions erronées qui lui ont été inculquées par un autre menteur ou un ignorant.

Manipuler un individu ou une population consiste donc à lui inculquer de fausses notions afin de lui faire exécuter les actions voulues par le manipulateur (si l’individu est convaincu qu’il y a un lion dehors, il ne sortira pas de sa maison). Bien sûr, plus le manipulateur est habile, plus le manipulé devient sa marionnette. Cela vaut autant pour un individu isolé que pour un phénomène de groupe plus ou moins conséquent.

Il y a manipulation lorsqu’un ou plusieurs individus inculquent à un ou plusieurs autres individus des notions soit habilement lacunaires (mensonge par omission), soit fausses afin de faire exécuter par le parti manipulé des actions qui arrangent le parti manipulateur.

Le double tranchant de la manipulation réside dans le fait qu’il reste possible que l’individu manipulé cherche à assimiler d’autres individus, que le manipulateur aurait voulu épargner.

Dans ce cas de figure, lorsqu’il s’agit de systèmes de croyances complets, il n’est plus question de religions, mais de sectes.

« laissons au peuple le soin de croire que la science va réellement au fond choses. »

Friedrich Nietzsche.

Ayant bénéficié d’un cursus universitaire scientifique, qui m’a conduit à travailler dans la physique et l’informatique, j’ai été surpris par le nombre d’ingénieurs et de chercheurs rencontrés qui vivent dans cette fausse croyance.

Chapitre 2Des principes véritables aux raisonnements qui découlent de ces lois axiomatiques

La physique s’attache à déterminer des lois parfaites de phénomènes quantifiables et matériels qui s’observent dans la nature. Par conséquent, ces lois prennent obligatoirement racine dans des constats empiriques, car, en premier lieu, seuls nos sens et le jugement porté sur nos sensations nous permettent d’interpréter les phénomènes naturels. Sans sensations et sans capacité à les juger, nous n’aurions d’ailleurs aucune conscience de ces phénomènes.

Concernant les phénomènes microscopiques, des lois ont pu être déterminées, soit parce que ces phénomènes se manifestent à l’échelle macroscopique, soit grâce à la création d’instruments permettant d’observer puis d’interpréter ce qui se passe à cette échelle (comme, par exemple, avec l’accélérateur de particules).

Plus une loi découverte est fondamentale, plus elle est générale et englobe des lois caractérisant des phénomènes sous-jacents. Les lois les plus fondamentales ont donc une nature principielle, ce qui implique qu’elles sont impossibles à démontrer et sont donc utilisées comme axiomes. Les lois fondamentales sont donc toujours au plus proche des constats empiriques ou métaphysiques et servent de socle à des développements théoriques plus ciblés.

Par exemple, les trois lois de Newton, qui sont axiomatiques, sont utilisées comme principes fondamentaux lorsqu’il s’agit de phénomènes mécaniques et partent du constat que les forces exercées sur des objets matériels déterminent leurs mouvements. L’existence même du mouvement et des forces est constatée empiriquement, avec l’argument qu’aucun individu sain d’esprit ne conteste leur existence.

Le principe variationnel de moindre action, applicable à la mécanique et utilisé dans de nombreux domaines de la physique tels que l’optique, la thermique ou l’électromagnétisme, permet également de déterminer une trajectoire lorsque l’action employée à la produire est une donnée connue, et inversement. Ce principe est une définition contenant deux phrases littérales et est admis comme un phénomène naturel général. À partir de cette définition, il est alors possible de développer les calculs nécessaires à la quantification du phénomène.

Le principe de moindre action a été défini par Pierre Louis Moreau de Maupertuis au XVIIIe siècle :

« L’Action est proportionnelle au produit de la masse par la vitesse et par l’espace. Maintenant, voici ce principe, si sage, si digne de l’Être suprême : lorsqu’il arrive quelque changement dans la Nature, la quantité d’Action employée pour ce changement est toujours la plus petite qu’il soit possible. »