Fragments d'un sentiment - Christian de Maussion - E-Book

Fragments d'un sentiment E-Book

Christian de Maussion

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Beschreibung

Qui m’attend dans la vie ? La musique, c’est Madame Bovary réussie. La cisailleuse endiablée voisine avec les lauriers et les bougainvillées. À mesure que j’écris, le mystère s’épaissit. Le poème s’abreuve de stupeur, se désaltère de voyelles. Qu’est-ce qu’un style ? Une manière d’être seul. Je cherche une arme, un lieu exempté du stable sourire de prostituée, le goût âcre d’une rare sauvagerie. L’histoire est le sous-produit littéraire de la démonstration mathématique. Les événements sont liés comme s’enchaînent les prisonniers. Je rogne les liens du récit, libère les phrases endolories. La littérature batifole par nature, caracole dans les terrains vagues, emmortaise les bouts rapiécés, fonde un royaume étoilé, une localité métissée, cousue d’orties et de fantaisie. La littérature se parfait dans une langue d’étrangeté. La splendeur est une invitée qui n’a pas d’heure. Dans la voix d’une mère, je reconnais le timbre originaire. Dès la première seconde, j’ai su que j’étais limité, que je n’en aurais pas une deuxième. Je soigne l’ouvrage avec une figure d’enfant sage. J’essaie la désinvolture qui sied. J’agence la négligence d’une piété à l’insouciance d’un ciselé. L’été s’use. Le jour se rétracte, se colore de nuit. L’été se conjugue au passé. Une phrase, c’est comme une touche de bleu, il faut oser. J’observe l’absence de réalité cognée, sans la matière d’une chair. « J’enviais la félicité des bêtes ». Qu’est-ce qu’un style ? Une manière d’être seul.




À PROPOS DE L'AUTEUR

Christian de Maussion

Jadis chef d’entreprise, l’auteur a entrepris des chefs-d’œuvre. Il cofonda l’Institut Multi-Médias. Il a publié des textes dans Le Monde, Le Figaro, La Croix, Libération, L’Idiot International, Les Cahiers de l’Herne. Il a fait paraître des récits singuliers sur Charles de Gaulle, Nicolas de Staël, Michel Serres. Il rédige des chroniques pour Service Littéraire. La rubrique « Maussion de censure » lui est dévolue. L’auteur aime lire, écrire, bref ne rien faire.

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Christian de Maussion

Fragments d’un sentiment

Du même auteur

La fin des haricots, 5 Sens Éditions, 2022

Les fées de Serres, 5 Sens Éditions, 2021

Tita Missa Est, 5 Sens Éditions, 2021

À défaut d’écho, 5 Sens Éditions, 2020

Dancing de la marquise, 5 Sens Éditions, 2020

Fred, 5 Sens Éditions, 2019

L’Amitié de mes Genoux, 5 Sens Éditions, 2018

La Cicatrice du Brave, 5 Sens Éditions, 2017

Ainsi soit Staël, Éditions du Bon Albert, 2013

C’est encore loin de Gaulle ? , Éditions du Bon Albert, 2002

Cahier de L’Herne Simone Weil, Éditions de L’Herne 2014

Cahier de L’Herne Michel Serres, Éditions de L’Herne, 2010

Blog À la diable, 2008-2023

 

 

À Marcel, Gustave, Ferdinand, Jacques,

Julien, André, Sidonie

 

 

« J’ai horreur de tous les métiers »

Arthur Rimbaud (Mauvais sang/Une saison en enfer, 1873)

 

« Moi je ne fais rien. Je laisse le temps le faire. Vous ne croyez pas que je vais faire le travail d’un autre »

Jean Eustache (La Maman et la Putain, 1973)

 

« L’attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité »

Simone Weil (Lettre à Joë Bousquet, 13 avril 1942, Éditions Claire Paulhan)

 

Les images ont tapissé les paysages. J’évoque un temps d’avant, d’avant les rafales, d’avant le bombardement. L’image rare asticotait une chair, la pressait à rougir. Je la dérobais d’un tiroir. À l’ombre d’un regard. Elle était fixe comme un crucifix. J’y vidais une mémoire, succombait à sa morsure. Je livrais un dedans, me délivrais d’un dehors, d’un monde trop juste au corps. Je l’expédiais dans les décors. L’image dédouane d’une vie intérieure, l’acclimate à sa figure.

Je vois Malraux, causeur de lucarne, visage électrique labouré de tics, dont les mots font écho à d’odieuses visions, à l’audiovisuel. Il prophétise un autre ciel à l’heure d’une présidentielle, un monde fou d’après Pompidou.

L’image ne suffit pas à murer l’accès au for intérieur. Il lui faut le coup de main de la musique sale dont parle Michaux. Le vacarme délite l’âme, brise un silence de carmélite. L’art est une prière, un chant obscur dévolu à la nature. L’artifice est une braillarde invective aux audiences attentives, un culte impur à l’imposture.

L’icône est le démon du monde. Elle placarde ses ratures, ses sarcasmes, ses moustaches sur le visage de la nature. Malraux hoquète ses diableries d’esthète.

Les dieux me sortent par les yeux. Je vis de ce que je vois. Je m’acclimate aux figures d’ailleurs, aux images du dehors, aux effigies mensongères.

J’accepte de délocaliser mes rêveries, d’exporter la fantaisie, de les noyer dans l’ennui. Les chagrins viennent de la dépossession des estampes, jadis engrangées derrière les tempes. Le larcin des dessins, le vol des fresques du cortex, libère l’exigence de conscience. La magie d’une tête éveillée s’exerçait par les épiphanies jaillies, les décalcomanies souterraines d’une fabrique identitaire. La solitude modèle un sol, ensemence une enfance, enracine une terre qui imagine.

Depuis longtemps, depuis les barricades de Mai, l’imagination s’est échappée du corps de la nation, s’est vendue au plus offrant des mécréants, s’est hideusement satisfaite des petites fêtes du néant. L’imagination est désormais confisquée par un pouvoir délétère, réfractaire aux lentes rêveries des promeneurs solitaires.

La perte des hallucinations oblige à la désertion, force au rejet d’une nation. Faute d’images de moi, j’avais les mots qui vont de soi, qui m’appartiennent encore, raniment les corps, ravivent les temps morts, garantissent une mémoire.

J’ai la clé des mots, sait le lieu du coffre-fort. Loin du visible, se produit un rite invincible. L’alphabet opère les yeux fermés, éveille la matière des songes, évoque de brèves figures qui clignotent dans la tête, enluminent la noire nuit secrète des vieilles bêtes.

 

La vieillesse crie dans le désert de sa jeunesse. Écrire un livre s’envisage jusqu’au dernier remuement des lèvres. J’ai les dégoûts de ma mère, les ferveurs de mon père.

L’amitié n’exige rien d’essentiel. L’inessentiel définit, dessine le contour d’une amitié. Approcher la beauté, sans crainte, de manière effrontée. Le silence est une langue morte. Je me flanque à l’eau, joyeux de la flaque. Au soleil parbleu, m’attend une règle du jeu.

Quand je n’ai pas de mer, je mets du ciel. Tous les matins, je renais comédien. La mémoire est une arme de service. Je me rappelle. Le public se lève pour un rappel. J’aime qu’il se taise, j’ai le pistolet d’une langue française sur la tempe. Le gueuloir de Flaubert est un parloir pénitentiaire. Une manière d’être. Avec ses jeux pieux, avec une déréliction, avec une solitude de vieux pneu.

Un style, délivré du maniéré, s’acquiert sur le tas, barricadé dans l’isolat. C’est une manière d’être seul, de faire taire le vent contraire. Chaque phrase est une couleur précise que j’étale au préalable.

Le temps ne passe pas la porte étroite. Il se pose, il se repose. Il s’embourbe aux alentours de trois heures. Dans les bassins, il y a des baigneurs qui se regardent nager, comme dans les salons, il y a des causeurs qui s’écoutent parler.

La morale donne un teint pâle, aux hommes une sale gueule. La mort ordonne au corps de ne plus rien sentir.

 

De la piscine, où les mots se dessinent, j’entends les portes qui claquent, un vocabulaire de parking, j’imagine la fatalité meurtrière de « Profession reporter ».

La beauté se conjugue avec la cruauté. Depuis la nuit des temps, les hommes meurent dans un recoin d’espace. Mais personne ne sait au juste ce qu’il leur arrive. La morale taille les images du côté du mal.

Les jours sont des longueurs, une locomotion que chacun pratique comme une natation, muré dans un couloir. Dans le ciel de Pégomas, soudain je distingue les naseaux dilatés du cheval de Guernica, du cheval de Turin, des petits chevaux de Tarquinia.

Les portières claquent comme des culasses de pétoires. L’homme parle de manière suave, sans souci d’articulation, éparpille les sons de façon décousue, mais avec un fatalisme chuchoté, non dénué d’obstination. Il remue à peine, les lèvres, tout juste.

J’écris dans l’insouciance de l’être. Je déteste la volonté. A fortiori : la bonne.

 

Le style. C’est l’ami. Le seul. Une façon à soi d’être roi. La solitude exige un petit cahier à gros carreaux, le dernier du tiroir. Les vingt-deux lignes sont des tracés de fildefériste. S’y posent avant l’été les oiseaux d’alphabet.

Je regrette Héraklès. Je rêve à l’archer qui flèche une destinée. Le papier velouté sent la modernité. Une lumière orangée, la couleur de Seurat, l’aplat de Bacon invite aux ombres dessinées, aux jambages d’un autre âge, aux embarras d’un récit.

 

L’image de Melville est d’avril, ne se découvre pas d’un film. La saint Isidore, le chiffre 4, date la pellicule d’une mort. Dans sa geôle, un oiseau, un bouvreuil porte le deuil, se cogne au réel de Costello.

Elle a chu, s’est fracassé la tête sur la table. Le sang a fuité du corps blanc, s’est mêlé aux venimeuses rainures. Maman n’est plus qu’un dernier mot, l’écho d’une certitude, qui ment, escamote une solitude. Elle baise une tempe, suppute une température. Rien n’est mièvre quand on a la fièvre.

Jef s’est levé d’un bond, du bout des lèvres. Six heures chiffre l’horreur du soir. Jef endosse une parure, sa nature de fauve, brise une torpeur de lumière mauve.

Maman tombe mal, pas bien, tombe dur comme un fruit mûr de la nature. Elle n’a d’autre loi que de choir. Elle ne verra pas l’été, ne souffrira plus des céphalées. Elle s’est cassé la tête, saperlipopette, s’est déglingué la face dans un bois d’ébéniste. Elle gît, pourrit, s’anéantit, avant qu’elle ne disparaisse dans une terre d’église.

 

L’hypnotique vitesse des choses, le vertige des causeries facilite l’oubli. Elle éponge le sentiment d’une mémoire, l’anamnèse la plus noire comme sur une ardoise.

Jef réveille à l’angle d’une chambre le bleuté d’un rectangle que délimite encore une sorte de morte.

 

Le taulard dément l’encabanement. Maman ne verra pas l’été. Dans sa cage, l’oiseau n’a pas d’âge. Jef est propulsé, possédé par une fatalité. Il se jette dans l’escalier comme s’il était appelé par une stridente sonorité. Il obéit, se soumet au tracé d’une nécessité.

J’aime la rigueur d’œuvre, une clameur de main-d’œuvre, le sauvage instinct d’un homme de main.

De Jef, je détaille un couvre-chef. À cette heure, à cette date, j’élague l’essentiel, je débroussaille un ciel.

La mort est muette dans sa petite robe désuète, sait le travail d’artisanat, la règle incarnate, sur le bout des doigts, exerce une méticulosité d’empereur sur les corps désignés.

Avant la septième heure, j’ai chipé la peur des persiennes sans couleur. Je porte la coiffe du malfrat, le doulos ovale de la gouape, le feutre gris graphite de Jef. J’ignore mon sort, le sens de la Saint Isidore. Melville, au bout du fil, interroge la civilisation d’une ville. L’homme à la gabardine parle comme une carabine. Rien ne m’atteint de l’affreux accent américain. Je ne saisis pas un traître mot du communiqué précis.

De la cabine, je pressens l’œil, la solitude d’un linceul. Je suis un fils qui efface une trace, donne du fil à retordre au dernier carabinier. Une image de catafalque se décalque entre les venimeux nuages.

 

La vieillesse tombe d’un coup comme la nuit. Ou le rideau d’un théâtre où s’étouffe un sanglot, l’écho des meilleurs mots. C’est l’heure d’apprivoiser une peur, de compter sur ses doigts, d’envisager l’horreur, de mesurer l’intensité d’une foi.

 

Giono le pacifiste, quand il écrit ses phrases d’artiste, se terre dans la peau d’un assassin, d’un pointilleux fildefériste, enjambe l’abyssale vallée des mots.

La torture des mots est une seconde nature, l’exercice au couteau des contours d’une figure. Les histoires lapident une mémoire comme une femme adultère.

 

Jef suit la trajectoire de son chef. Il est neutre, de la couleur du feutre. Il est le sosie, l’ingrédient choisi d’une idiosyncrasie. Jef est sauf d’un style, d’une habileté de pistolet, d’une manière téméraire d’errer sans hasard, d’être à l’heure, en toute rigueur, d’être un tueur.

L’incarcéré s’exile dans la ville, cisèle une liberté comme on découpe les pointillés, les cils d’un imprimé.

 

On ne sort pas vivant de son dernier printemps. Dans le silence, j’ai creusé l’inexorable impatience.

Le regard est la chair du miroir. Il crée l’habitude de faire voir une solitude. Il n’aboie pas comme une lèvre.

Il stationne au coin du square, s’arrête comme une histoire, une attraction de foire, trouve louche que les formes se lâchent, prend peur au jaillissement d’un for intérieur.

Jef dévisage mal un profil, toise l’inconnu qu’il est dans la rue. Il fuit sous la pluie l’image zébrée des flaques.

La terreur du visage interdit l’erreur, la faute d’itinéraire, l’égarement sauvage.

 

Elle est morte. De sa belle mort, en quelque sorte. Depuis lors, je réfléchis à la sortie. Exit en guise d’incipit. Ma grammaire est faite des premiers mots d’une mère. « Vous devriez venir, vous savez, c’est le paradis ! » Je crois en Déesse. À cause d’une tendresse, de la couleur d’une rose, d’une délicatesse, d’une infinie noblesse.

 

Depuis le bleu des origines, je balbutie un dialecte imprécis, je fignole un peu les contours indécis, je bricole un habitat meilleur, un style de vie dure, une parure, une manière d’être seul.

 

On ne sort de la timidité que par la légitimité. Mais le mieux est de s’y terrer, ne s’en échapper jamais.

Un jour, la phrase deviendra de la terre. Ce qui m’a ému, m’émeut, s’unit à l’humus. L’errance d’un style subit un châtiment d’homme. Rien à droite, rien à gauche, entre deux morts, la voie est libre, la vie s’anime, file devant soi.

D’Excelsior en Majestic, la vie, la mort, ne dorment que d’un œil, ouvrent les mêmes persiennes d’hôtels borgnes devant l’Atlantique, l’Adriatique, ses rognes, ses chiennes faméliques.

 

J’aimais distordre les mots, dénaturer le « night club », le rebaptiser « Nietzsche club ». Boîte de nuit dernier cri. Jef n’a d’autre émotion qu’une solitaire déraison, une soif de perfection. Tous les zigzags mènent à la même nuit maniaque, au sous-sol d’une boîte de nuit.

Allan, le beau ténébreux de Gracq, jette le masque de Jef, baisse le voile de l’histrion Delon.

La solitude rôde sur le bout des lèvres, taraude Marcel Carné dans Le Jour se lève. Gabin, l’ouvrier sableur, compte les heures, se calfeutre sur un lit, adossé au murmure d’une foule, balade un revolver par le museau, inspecte les lieux sous le perfecto, suspend le battement d’une tempe, ajourne le petit matin.

Delon s’extasie devant Cathy Rosier, prie qu’on se taise devant la pianiste de jazz. Il est pétrifié, muré dans le sel d’un cérémonial sacrificiel. Le barillet de Jef ne s’est pas enrayé. La mort volontaire observe une silencieuse précision, la rituelle minutie d’une passion incendiaire. La balle absente interroge le récit, ponctue l’achèvement d’une solitude.

 

Pat au teint mat m’escorte jusqu’à la porte. Le petit théâtre jouxte un cimetière d’église, voisine un square un peu braillard, où des marmots s’exercent aux mots.

Les apprentis baladins disent un bréviaire anodin, récitent une tirade de tragédie, un texte de comédie. Au square de l’abbé Esquerré, j’ânonne Obaldia, je fais les cent pas, j’acquiesce à Musset.

Pat est épatant. Il est planté sur scène, ne bouge pas d’un iota, fixe Rosine Margat, pleure comme une madeleine. Pat colle aux planches, s’enracine dans les mots comme l’arbre de Godot, affiche une trogne muette, une tête de gueux désastreux, une figure de misère, des lèvres de prière qui se démettent de Beckett.

Les pensionnaires des travées sont vêtus de fourrures blanches. Ils se gaussent du mutique, patibulaire Pat.

 

J’ai tout appris d’un fusil. J’ai su tracer. Une droite, une lettre, une ligne, une phrase. Traqueur et traqué, chasseur et gibier, exercent un même métier, fait d’entailles momentanées. Ils laissent des traces. Ils décalquent une détresse. Ils se sauvent dans le paysage comme des chiens sauvages. Au premier bruit d’ailes, ils épaulent vers le ciel.

 

En deux cliquetis, Internet m’a souri. Ci-gît une fantaisie de technologie.

L’héritière de René Simon l’exhorte à hausser le son. Pat ne s’en sort pas. Il ne débarrasse pas le plancher. Il déclame en silence, en sanglots, dans la solitude de son âme. Il s’est crispé jusqu’à ne plus murmurer une seule strophe du poème. Pat est un roi découronné d’une voix. Pat est drôle comme un bidule d’Eole, dressé au voisinage d’un paysage. Les pales de Pat dégingandent un corps dégringolé, une silhouette qui s’entête.