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Poussé par l'expression de la vie, Richard de Swarte traduit sa sensibilité artistique à l’image du peintre qui laisse aller son pinceau sur la toile au gré de ses ressentis, qu’ils soient heureux ou tristes. Les sentiments et les émotions qui ont construit
Gris Rose Rouge passent du sombre au clair, du gris au rose et du rose au rouge.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Richard de Swarte libère les couleurs de sa plume et décrit les temps forts et faibles de la vie. Ce faisant, il garde ouvert le chemin de l’espoir et d’un lendemain meilleur, car après la pluie vient le beau temps.
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Seitenzahl: 58
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Richard de Swarte
Gris
Rose
Rouge
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Richard de Swarte
ISBN : 979-10-377-7905-2
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Du même auteur
À Manou
C’est une fibre sensible, construite de cordes d’amour.
Elle est extensible et malléable, elle résiste aux tensions,
Jamais elle ne s’use par le temps qui passe et l’entoure,
Mais il faut être attentif aux blessures de la passion.
Ce bien précieux n’est pas mystérieux, sa vie est entre nos mains.
Il faut le cultiver comme un jardin secret et le nourrir de nos soins.
S’il se brise, il peut mourir et ne plus revenir entre les êtres demain.
Même très fin, il continue son œuvre et maintient les esprits sains.
L’oracle donne sa loi, le lien est immuable, sans lui la parole s’éteint.
La bouche est figée, elle n’articule plus, la salive se tarit, les traits
Sont de cire, le cœur est brisé, il se perd dans les dédales du destin.
Le matin des lumières s’ouvre sur le néant et le brouillard épais.
Active tes pensées, apaise ton esprit et ne laisse rien au charnier,
Puanteur des conflits, amalgame des maux, facéties et grimaces.
Réveille-toi vis, l’avenir te conduit sur le chemin de la paix.
Lève les boucliers et recrée le fil d’or afin qu’il nous enlace.
Oublie les mots, ne te retourne pas, regarde devant toi, viens.
Les bras du pardon sont le plus doux refuge, hors de tout vertige.
La raison domine, les nœuds se dénouent, la trame est dans ta main.
Ouvre ton âme sereine et serre le lien afin qu’à nouveau il s’érige.
Bien loin au-delà de toute lumière, l’éclair bleuté signe son trait,
Il domine le chemin inconnu des perles sauvages de l’abysse,
Les feux s’allument sur la frange douce des vagues écumées,
Qui rythment le silence des clairs-obscurs couleur de lys et de réglisse.
L’éclat des rayons rougit sur la courbe du bleu, ils se laissent noyer
Dans le cycle de la nature qui s’éteint et se ravive brillante et lumineuse,
Engloutis là-bas dans l’inaccessible endroit où seuls les rêves peuvent aller,
Ils continuent à briller pour d’autres univers aux routes sinueuses.
Les mânes s’élèvent et dansent sur les rocheuses de la destinée,
Elles dessinent de leurs corps éthérés de larges arabesques fades,
C’est le mirage que voit le marin lorsque succombe la dernière clarté,
L’huile noire caresse son navire, seul un halo scintille sur la rade.
L’alchimie des sons dans la quintessence magique des éléments,
Donne un concert unique qui exulte l’immensité des lieux intemporels,
La voile frissonne, l’oiseau-lyre chante sur les accords du vent
Et dessine très haut des points lumineux qu’il déplace à tire d’ailes.
La pointe du jour crée le printemps du réel et efface l’onirisme des nuits,
La métaphore s’opère lentement jusqu’à la disparition des aquarelles
Imaginaires qui laissent leur place au vivant jusqu’au prochain cycle d’Artémis,
Les fées et les sirènes accompagnent le nouvel horizon aux teintes pastel.
Chansons douces, réveil de vieux rêves
À nulle autre pareille la musique tinte dans l’ouïe
Portail blanc, route de montagne, jeux sur la grève
Couleur de printemps, ne pense plus dis oui.
Oui aux souvenirs, sans trainer dans le passé
Oui aux jours à venir, aux idées neuves et dorées
Oui à l’amour de ces vieilles chansons ambrées
Oui à la vie, aux vins forts, à l’espérance retrouvée.
Oser rire de rien pour retrouver le bonheur
Oser écrire ses tripes et son cœur, on s’élève
Oser pleurer si le mal ressurgit, toujours en douceur
Oser se plaindre et écouter ses vieux rêves.
Lumière dans le noir trou de la terre,
Petite braise rouge dans le vent,
Feuille au-dessus du haut cratère,
Lave coulante et tapissant le volcan.
Couleurs de gris et de rouge mêlées,
Dessin d’artiste, pinceau très fin,
Entre les mains agiles ou fermées,
Serre et crée de tes doigts félins.
Miroir, reflets éternels de lumières d’or,
Habille la nuit et retiens la beauté,
Remplis la terre de ton eau à ras bord,
La douceur et la chaleur de l’été.
L’amour est entre le ciel et l’eau,
Il descend puis remonte sur les flammes,
S’éteint et se ravive sur la dune en haut,
Écarlate, il explose, crache et se calme.
Le lac s’apaise après le vent et les vagues,
Les braises sont refroidies et crissent la nuit,
L’eau est douce et l’amour me nargue,
Sourire d’ange devant le clapotis de la pluie.
Promenade dorée, reflets de l’eau calme, lignes des pêcheurs.
Une odeur de bien être effleure l’air et transporte la joie.
Les visages sourient dans la douceur d’un moment de bonheur.
Le canal chante le refrain de la fin de l’été au son des hautbois.
Ici une nappe blanche étalée sur le quai, la un orchestre joue.
La gaieté est partout, les tables colorées, les bières et les cafés.
Les enfants jouent, les ballons volent, on parle jusqu’au bout
Du jour, qui s’égrène par grappe, dans la torpeur d’une chaude journée.
Quelques feuilles précoces dessinent un tapis clairsemé.
Une péniche passe et fait tanguer les plumes des lignes.
L’eau trace un sillon bleuté que le ciel regarde amusé.
C’est un instant que l’on voudrait figer, il nous envoie un signe.
La vie s’écoule lentement, sans souci de demain.
C’est une quiétude belle qui nous appelle dans une cour
De charme discret et de moments heureux à portée de mains.
Osons vivre cet éden merveilleux en suivant le parcours.
Soirée d’été, odeur de l’herbe coupée, soleil voilé
Éclats des blés dorés, douceur et chaleur de la terre
Engourdis-toi, laisse venir la nuit, attends la rosée
Ton esprit se calme, les oiseaux se sont tus dans l’ère
Une lumière étincèle sur la paille, ton œil est triste
Prisonnier des lueurs il fixe les points d’argent
Dessins imaginaires qui tracent un tableau d’artiste
Pareils à des chemins d’étoiles balayés par le vent
Du noir au vert lustré, les taches de couleur s’animent
S’éteignent et se ravivent, ondulent sous les courbes de l’air