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Jeanne a interrompu le sacrifice de Lisaelle. Les deux amantes cherchent ensemble le moyen de surmonter la colère des arachnides et de les vaincre. Parviendront-elles à sauver le village d'Ekkaal de la colère des Nayks?
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Seitenzahl: 77
Veröffentlichungsjahr: 2024
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J’ai interrompu ma série consacrée à Blanche de Jonvelle pour écrire cette fantaisie. J’espère que vous aimerez Hératis autant que moi, c’est le monde féminin auquel je rêve.
Chapitre 1: Le sacrifice des Elendari
Chapitre 2: L'enfant des deux mondes
Chapitre 3: Transmettre le Don
Chapitre 4: Hye-jin
Chapitre 5: les Anciennes d'Ekkaal
Chapitre 6: Préparatifs de guerre
Chapitre 7: Terrible victoire
Le deuxième cahier d’Hératis raconte la suite et la fin de l’arrivée sur Hératis. Il complète l’histoire de Jeanne et de son amante elfe, la belle Lisaelle.
"Tu le sais déjà, je m'appelle Lisaelle et j'appartiens au peuple que vous appelez les elfes. Notre peuple se nomme lui-même les Elendari. Nous vivons depuis toujours dans de petits villages isolés, tels que celui que tu as vu. Chaque village est indépendant et nous ne nous regroupons que de temps à autre pour accomplir certains rites. Ekkal est le nom du village où s'alignent une centaine de maisons qui abritent notre communauté. Au sein du village, on trouve une variété d'architectures, comprenant des constructions à usage public, des logis de groupe, et des résidences privées pour les familles. Collectivement, les adultes se consacrent à l'agriculture de nos terres et confient leurs enfants aux soins de vieilles femmes, dont la responsabilité est de leur enseigner les rudiments de notre culture. J'ai l'impression qu'elle est vraiment différente de la vôtre. Bien que nos armes soient de moindre puissance, nous compensons par une maîtrise supérieure de nos esprits. Nous le maîtrisons et nous pratiquons la discipline mentale que vous appelez “magie”. Chacune d'entre nous a un don particulier. Pour ma part, je peux soulever des objets, mais aussi raviver le courage de celles parmi mes compagnes qui éprouvent, pour moi, de tendres sentiments. J'ai remarqué d'ailleurs combien tu étais sensible à ce don. Comme les autres, dès que j'ai pu marcher, j'ai rejoint la troupe des fillettes de mon âge. Selon les rites anciens de notre communauté, nous fûmes élevées en un groupe solidaire et inséparable. Cette tradition a pour origine une légende et une tradition qui hantaient nos nuits et nos cauchemars. Il y a plusieurs siècles, notre village tomba sous la suzeraineté d'un groupe de Nayks trop fort pour nous. Les Nayks sont ces araignées gigantesques et cruelles, comme la créature maléfique à laquelle ils prévoyaient de m'offrir en tribut et que tu as tuée. Notre village les combattit, mais il fut hélas vaincu. Les Nayks dotées de la capacité de lire dans nos esprits ; anticipaient chacune de nos attaques. Elles étaient trop nombreuses, nos ancêtres ne pouvaient gagner contre ces monstres. Nombreuses furent, parmi les générations passées, celles qui tentèrent de nous en libérer ; mais aucune ne parvint à les vaincre. C'est pourquoi, nous dûmes leur donner ce qu'elles attendaient de nous. Depuis ce temps-là, à chaque solstice le village doit sacrifier une de ses jeunes filles à la cruauté des Nayks. La veille de notre rencontre, les villageoises se sont réunies pour une cérémonie ancestrale. Ma promotion atteignait enfin l'âge de la Grande Initiation. Nous fûmes convoquées au centre du village et introduites aux sombres mystères ancestraux. La grande prêtresse nous demanda si nous aimions assez Ekkal pour lui donner notre vie. D'une seule voix, nous répondîmes "oui". D'une voix sinistre, alors, elle nous raconta l’histoire de notre village, de sa soumission aux Nayks et nous annonça le sacrifice qui était nécessaire. Chacune d’entre nous dû donner une goutte de son sang. On le brûla dans des incantations puis on jeta des os sur les cendres. La grande divinatrice m’informa que j’étais choisie entre toutes pour être offerte en sacrifice. J'étais à la fois fière et terrorisée. J'étais fière parce qu’être élue pour le sacrifice me distinguait entre toutes. Désormais, mon nom serait honoré dans notre village. On traiterait mes descendantes comme des princesses. Je deviendrais une des Glorieuses Ancêtres, une des divinités qui selon la légende, avaient édifié Ekkall. Je n'ai pas besoin d'insister ici sur ce qui me terrorisait, car tu l'as vu de tes propres yeux. Toute la soirée, je fus fêtée, choyée, encensée. On se prosternait devant moi et on m'apportait les mets les plus rares. Chacun de mes désirs était considéré comme un ordre.
Puis, le jour se leva. Les prêtresses me déshabillèrent, me lavèrent. On me vêtit de la robe blanche diaphane des sacrifiées. Je me révoltais intérieurement. Je connaissais le dessous des choses, grâce à ma mère. La divination n’était que de pure forme. Les prêtresses désignaient toujours la plus belle des Elendari de sa classe d’âge. C'était ce qu'exigeaient les Nayks. Mais qu'avaient à faire de notre beauté, celles qui ne venaient que pour dévorer nos chairs ? Comment faisaient-elles la différence ? Comment étaient-elles capables de s'en délecter ? C'est ainsi ; accompagnée de musique et de danses que j'ai quitté mon village. Nous avons marché quelques centaines de mètres ; puis nous sommes arrivées au lieu-dit. J'étais avec cinq prêtresses qui m'entouraient de leurs chants et me réconfortaient par leur présence attentive. J'étais parfumée et couverte de fleurs. Le rite leur permettait de me remercier pour le sacrifice que je faisais et sans doute, peut-être de se sentir moins coupables. Ainsi, mon fantôme ne viendrait pas les hanter. Il fallait donc qu'avant de mourir, j'éprouve tous les plaisirs et qu'il ne me reste plus rien à regretter. On me mena près de la source que tu as vu jaillir. On retira ma robe, mon dernier rempart et on me lava dans l'eau pure, fraîche et cristalline. On employait les très rares fleurs-éponges. Je frissonnais sous chaque caresse. Les mains délicates qui glissaient sur ma peau me firent soupirer. Comme tu l’as remarqué, nous apaisons les tensions qui nous divisent par le plaisir sexuel. Il faudrait, en ce jour si important, beaucoup m’apaiser. Ensuite, je fus liée à la Pierre. Mes membres furent écartés et attachés à la roche tiède. Les prêtresses me frôlaient, me caressaient m'entraînant vers des sensations délicieuses. Je gémissais plus offerte que jamais. Les prêtresses étaient habiles et expertes dans l'art de donner du plaisir. La première, Etsel aux cheveux d'argent, me caressait les jambes avec douceur, remontant lentement vers mon entrejambe. Sa main effleurait ma peau, me donnant la chair de poule. La deuxième, Axiel aux cheveux de feu, câlinait mes seins, les malaxant et les pinçant avec délicatesse. Ses doigts habiles jouaient avec mes tétons, les faisant durcir sous leur pulpe délicate. Ils se nouaient, devenant si sensibles que chaque contact m’arrachait des soupirs de plus en plus profonds et intenses. La troisième prêtresse, Exekiel aux cheveux bruns, se concentrait sur mon nombril tremblant, le caressant et le massant avec douceur. Ses doigts dessinaient des cercles sur la peau si tendre de mon ventre, qui frémissait déjà vaincue par le plaisir. Enfin, le visage de la quatrième était si proche de moi qu’il était mon seul paysage, ses lèvres caressaient les miennes et mes joues avec douceur, ses longs cheveux blonds frôlaient ma peau. Ses doigts effleuraient mes paupières, me faisant fermer les yeux pour mieux me donner et m’abandonner à leurs caresses. Je perdis tout contrôle lorsque des mains douces et tendres se rejoignirent à l'endroit le plus sensible et délicat de mon corps. Leurs doigts bougeaient en rythme, me frôlant et me palpant avec une habileté incroyable. Leurs mou