L'Abeille - Eric Leroy - E-Book

L'Abeille E-Book

Eric Leroy

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Beschreibung

Avez-vous déjà observé de près la morphologie d'une abeille ? C'est juste fascinant et magnifique à observer, d'une précision et d'une efficacité redoutable. Chaque partie de son corps à un rôle bien défini avec un objectif précis. Système glandulaire, systèmes circulatoire, respiratoire et nerveux, systèmes digestif et excréteur ou encore reproducteur, ils seront tour à tour développés dans ce petit manuel. Pour parler de l'anatomie interne de L'Abeille mellifère, une planche anatomique vaut mieux que de grands discours c'est pourquoi dans ce manuel elle vous sera présenter. Pour devenir incollable sur le monde des abeilles

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L'Abeille

L'Abeille.L'histoire de l'abeille.L’exosquelette.La tête.Le thorax.L'abdomen.Les sens chez l'abeille.La vision et les yeux.Système glandulaire.Systèmes circulatoire et respiratoire.Systèmes digestif.Système centrale.Système reproducteur.L'appareil à venin.Page de copyright

L'Abeille.

Découvrez l'anatomie de l'abeille

Les abeilles sont des insectes producteurs de miel extrêmement efficaces.

Toutes les abeilles ont trois parties distinctes : la tête, le thorax et l'abdomen.

Comme la plupart des insectes, elles disposent d'un exosquelette (un squelette externe) renforcé.

Il confère à l’insecte sa rigidité et permet l’ancrage des muscles. Il la protège des intempéries et des prédateurs.

Parmi les 1 500 000 d’espèces d’êtres vivants recensés dans le monde, la classe des insectes en compterait plus d’un million.

Certains insectes, tels que le cafard ou la libellule, existent et n’ont plus évolué depuis trois cents millions d’années : des espèces trois cent fois plus anciennes que l’espèce humaine, à peine âgée d’un million d’années. Le cafard et la libellule ont croisé les dinosaures et leur ont sur vécu.

ORIGINE DE L’ABEILLE

L’évolution des abeilles est liée à l’apparition et à l’évolution des plantes à fleurs (angiospermes) qui produisent du nectar et du pollen.

L’apparition de l’abeille est liée à l’apparition des plantes à fleurs. Le plus ancien fossile d’abeille retrouvé est une abeille emprisonnée dans un morceau d’ambre qui daterait de 40 à 100 millions d’années.

Les plantes à fleurs existent depuis environ 130 millions d’années, la vie sexuelle des fleurs, confiée au départ exclusivement au vent, jouant « les messagers de l’amour », propulsant des masses de pollen énormes dans un voyage risqué et bien souvent infructueux, s’avère être une aventure au bout du compte assez peu profitable.

Quand les insectes découvrirent que le pollen était pour eux une source de nourriture et dévoraient les étamines des fleurs avoisinantes, un transport de pollen par les insectes s’initia malgré le traumatisme causé par l’insecte.

Certains insectes se comportent encore de la même façon, tels que le hanneton de la Saint-Jean ou les cétoines.  D’une autre manière, les abeilles et les fleurs ont joué au couple idéal qui co-évolue ensemble, amenant à un comportement délicat avec les fleurs et au développement des nectaires, source d’énergie pour les abeilles. Le système de pollinisation des plantes à fleurs a entraîné une dépendance entre les insectes et les plantes, s’exprimant par le fait que les insectes peuvent choisir quelles fleurs butiner : un jeu de séduction évolutif.

Les plantes à fleurs se différencient par la qualité et la quantité tels les exposants d’un marché. Les substances contenues dans le pollen varient d’une fleur à l’autre.

Même la température du nectar est une valeur que les plantes utilisent probablement pour afficher leur qualité. Les bourdons privilégient en effet les fleurs dotées d’un nectar à température plus élevée.

LA SUPER-FAMILLE APOIDEA ET LA FAMILLE DES APIDAE

La super-famille des apoidea est le groupe d’insectes qui ont co-évolué avec les plantes à fleurs à pollinisation par les insectes.

Tous les membres de la super-famille apoidea sont des abeilles au sens large et ont en commun qu’ils se nourrissent exclusivement de nectar et pollen.

Cette super-famille représente l’immense majorité des insectes pollinisateurs. Parmi ces espèces la plupart de celles-ci sont solitaires.

La famille des Apidae comprend les espèces sociales. C’est à cette famille qu’appartiennent l’abeille domestique, les bourdons (Bombus ssp.) et le genre

Melipona. Les mélipones sont originaires d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, où elles sont élevées par les Indiens.

Le bourdon est un insecte adapté aux climats froids et se retrouve en Amérique du nord, ainsi qu’en Europe.

Les abeilles du genre apis sont caractérisées par un comportement hautement social et comprend sept espèces, réparties en quatre groupes :

Dorsata, Florea, Cerana et Mellifera.

Survol des familles :

Les Andrénidés sont surnommées les Abeilles de sable : elles sont solitaires et font leur nid dans le sol. Elles ont une langue courte.

Les Apidés ont une longue langue. Certaines espèces sont sociales, comme Apis mellifiera, d’autres sont solitaires.

Les Collétidés ont une courte langue bifide. Ce sont des Abeilles solitaires qui nichent dans la terre. Elles recouvrent les cellules où elles ont pondu leurs larves d’une sorte de film plastique naturel pour les protéger de l’eau. Pour cette raison, on les surnomme parfois Abeilles cellophane.

Les Halictidés ont une langue courte. Elles nichent dans le sol et ont des degrés de sociabilités variés.

Les Mégachilidés ont une longue langue. Elles sont solitaires et nichent dans divers endroits : terres, tiges creuses, trous dans du bois… Avec leurs puissantes mandibules, elles sont capables de découper des feuilles pour la construction de leur nid.

Les Mélittidés ont une langue courte. On ne rencontre qu’une dizaine d’espèces de cette famille en France. Elles nichent au sol et sont souvent spécialisées dans certaines fleurs pour leur butinage.

À noter l’importance de la longueur de la langue, qui détermine sur quels types de fleurs l’Abeille pourra puiser du nectar. Les Abeilles à langues longues vont chercher du côté de fleurs à corolles profondes, comme la Mélitte à feuille de mélisse pour ne donner qu’un seul exemple, tandis que les Abeilles à langues courtes se tourneront vers des fleurs au nectar plus accessible, comme les Ombelles.

L'histoire de l'abeille.

L'abeille mellifère est un insecte très sophistiqué qui est en constante évolution depuis son apparition, il y a de cela plusieurs millions d'années. La toute première abeille a été découverte en Birmanie. Fossilisée dans de l'ambre, elle serait âgée de 100 millions d'années ! Il est fort probable que l'abeille soit originaire d'Extrême-Orient. A l'origine, elle ressemblait davantage à une guêpe et se nourrissait d'autres insectes plutôt que de nectar et de pollen. On ne sait pas vraiment à quelle époque elle a décidé de devenir végétarienne mais, quand on y réfléchit, entre manger une mouche ou se délecter du délicieux nectar sucré d'un cerisier en fleur, le choix est vite fait.

De nos jours, les abeilles sont présentes dans le monde entier et il en existe environ 20 000 espèces différentes. Cela va des mégachiles, abeilles géantes “coupeuses de feuilles” qui peuvent faire plus de 3cm de long à l'abeille naine, qui mesure à peine 2mm. L'abeille mellifère est seulement une de ces espèces et la plupart des autres abeilles sont solitaires et ne vivent pas en colonies. Les bourdons, par exemple, vivent dans des terriers souterrains.

Les scientifiques pensent qu'en plus de polliniser nos cultures, les abeilles sont aussi à l'origine de l'immense variété de fleurs que nous pouvons observer aujourd'hui dans le monde. La plupart des plantes à fleurs sont incapables de s'auto-polliniser et, autrefois, elles reposaient entièrement sur le vent pour transporter leurs graines. Néanmoins, constatant que le vent n'était pas très efficace, les plantes s'habillèrent de couleurs vives et de motifs pour attirer les abeilles afin qu'elles véhiculent leurs graines. En guise de récompense, les plantes commencèrent à leur offrir un nectar très nutritif.

Les abeilles boivent le nectar et l'emporte dans leur ruche dans un estomac spécialement prévu à cet effet. Elles le partagent ensuite avec la reine, bien sûr, mais aussi avec le couvain et les abeilles restées à la ruche.

Pour l'homme préhistorique, la découverte du miel fut aussi bouleversante que celle du feu. Les premiers ramasseurs de miel, qui ne connaissaient pas encore la combinaison et le voile de protection, souffraient autant que s'ils avaient dû attraper un bâton tout droit sorti du feu. Cependant, le courage était bien vite récompensé car il semble qu'à l'époque déjà, l'homme avait un penchant pour les sucreries.

Durant l'Antiquité, le miel était l'ingrédient le plus utilisé pour sucrer la nourriture et les boissons alcoolisées. La récolte du miel était une activité tellement centrale que certains parents se mirent à donner à leurs enfants des noms évoquant les abeilles. En effet, les prénoms Déborah (hébreu) et Mélissa (grec) signifient tous les deux “abeille”. Le miel est également utilisé comme solution antiseptique depuis au moins 100 000 ans. Dans l'Egypte antique et au Moyen-Orient, on l'utilisait pour embaumer les morts.

En réalité, les hommes ne commencèrent à élever des abeilles chez eux qu'à l'époque de l'Egypte antique. La ruche égyptienne était alors très rudimentaire : il s'agissait la plupart du temps d'un simple panier de paille retourné. Cette technique est encore utilisée aujourd'hui, surtout pour accueillir une colonie d'abeilles venant d'essaimer.

Ces toutes premières ruches n'étaient pas conçues pour durer dans le temps. En effet, le miel ne pouvait pas y être récolté sans la détruire, et donc anéantir la colonie. Le système fonctionnait seulement si la colonie produisait assez d'abeilles pour former un essaim, qu'il suffisait alors attraper et conserver jusqu'à l'année suivante pour qu'il produise à nouveau du miel. Dans le cas contraire, il fallait créer un nouvel essaim d'abeilles chaque année. Au fil des ans, les éleveurs d'abeilles comprirent qu'ils devaient trouver une technique plus élaborée, qui leur permettrait de garder la même colonie d'abeilles année après année pour produire plus de miel et développer le rucher.