MORIHEI UESHIBA ET L'AÏKIDO - Eric Leroy - E-Book

MORIHEI UESHIBA ET L'AÏKIDO E-Book

Eric Leroy

0,0
1,99 €

-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.
Mehr erfahren.
Beschreibung

Ueshiba Morihei, 14 décembre 1883 - 26 avril 1969 est le fondateur de l aïkido. En adaptant les techniques de combat ancestrales japonaises, il a contribué, avec Jigoro Kano et Gichin Funakoshi, à la conservation de ce savoir menacé d oubli par la modernisation de la société japonaise. Voici les grandes étapes de la vie de Morihei Ueshiba. Il existe différents styles d aïkido répondant à différentes aspirations. Le style le plus répandu est celui initié par le propre fils du fondateur, Kisshomaru Ueshiba, style connu sous le nom d Aikikai. Cependant, pour comprendre l existence d écoles différentes, il faut prendre en compte le fait que le fondateur de l aïkido a créé cet art martial et l a développé tout au long de sa vie.

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB
MOBI

Seitenzahl: 62

Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



MORIHEI UESHIBA ET L'AÏKIDO

MORIHEI UESHIBA ET L'AÏKIDOArts martiauxUbuyaL'aïkidoL'aïkido à travers le mondeCitationsFin de vieAndré Nocquet,BibliographiePage de copyright

MORIHEI UESHIBA ET L'AÏKIDO

Les grandes étapes de la vie de Morihei Ueshiba

Ueshiba Morihei, 14 décembre 1883 - 26 avril 1969 est le fondateur de l’aïkido. En adaptant les techniques de combat ancestrales japonaises, il a contribué, avec Jigorō Kanō et Gichin Funakoshi, à la conservation de ce savoir menacé d’oubli par la modernisation de la société japonaise.

Après avoir contribué à la militarisation des esprits dans les années 1930 en développant l’aïkibudo dans les écoles militaires et divers lieux de pouvoir, sa quête personnelle ainsi que le traumatisme lié à la défaite japonaise de 1945 l’amenèrent à modifier son approche martiale en « voie de l’harmonie », rejetant toute idée de compétition suivant en cela les paroles de l’empereur Hirohito lors de son allocution en 1945 : « Nous avons résolu d’ouvrir la voie à une ère de paix grandiose pour toutes les générations à venir ». Ainsi, l’aïkido fut le premier art martial à être de nouveau autorisé par les autorités américaines d’occupation dès 1948.

Jeunesse

Morihei Ueshiba naît de Yokoru et Yuki Ueshiba, des propriétaires terriens, le 14 décembre 1883 (16e année de Meiji) à Tanabe au Japon. Enfant de faible constitution et souvent malade, mais plus intelligent que la moyenne, il étudie le chinois et la religion bouddhiste sous la direction d’un prêtre shingon. Il porte un intérêt marqué à la prière et la méditation. Pour se renforcer physiquement, son père le pousse à pratiquer le sumo et la natation dès l’âge de 10 ans.

En 1901, le père de Moriheï et des proches de sa famille, Yoroku et Zenzo Inoue (beau-frère de Moriheï), l’encouragent à partir pour Tokyo, en tant qu’apprenti chez Koshiro Inoue pour l’aider dans ses affaires situées dans le quartier Asakusa. Il étudie alors le ju-jitsu de la koryu (école ancienne) Tenshin Shin’yo Ryu sous la direction de Tokusaburo Tozawa. Moins d'un an après, atteint de béribéri, il retourne à Tanabe. Il s’astreint alors à se forger un corps neuf et solide en pratiquant les exercices physiques les plus durs. En 1903, il épouse Itogawa Hatsu.

Tanabé, situé à plusieurs centaines de kilomètres au sud d'Osaka, au bord de l'océan Pacifique est le point de départ d'une voie de pélerinage qui mène aux montagnes sacrées de Kumano. Ces montagnes saintes sont vénérées par les Japonais depuis l'aube de leur histoire et le paysage ponctué d'anciens sanctuaires shintos est aussi parsemé de cavernes mystérieuses et de cascades sacrées. On appelait cette région "la province du Ki", c'est à cet endroit que le flux d'énergie cosmique est probablement le plus puissant.

L'éducation du jeune Morihei commença par l'étude des textes bouddhistes et des grands textes classiques du confucianisme à Jizodera, un temple bouddhiste proche de la secte Shingon. Bien qu'il aimât les livres et eût du plaisir à étudier, il détestait l'école car trop impatient, trop vif pour supporter de rester cloitré dans une salle de classe toute la journée. Aussi réussit-il à persuader ses parents de quitter l'école secondaire dès la première année et s'en alla étudier dans une école de soroban, le boulier de calcul japonais, où il pouvait avancer à son propre rythme. Se révélant excellent en calcul, il fût diplômé par le "Yoshida Abacus Institute" et se vit confier par l'école en cours d'année la fonction d'enseignant assistant. Ensuite il travailla, jusqu'en 1902, à l'office des taxes de Tanabe au service des revenus financiers.

Mais sa famille décida qu'un changement d'horizon lui ferait du bien et avec l'argent que lui fournit son père, Ueshiba à l'âge de dix-neuf ans, partit pour Tokyo au printemps de l'année 1902. D'abord avec une charrette à bras, il se mit à colporter des fournitures d'école et de bureau, puis avec l'aide de ses parents fortunés et il fonda la "Ueshiba Trading Company" spécialisée dans la distribution de matériaux scolaires. C'est durant ce bref passage à Tokyo qu'il approfondit ses connaissances des arts martiaux en étudiant le soir, à l'école de jujutsu Tengin Shinyo-Ryu, dirigée par Tokusaburo Tojawa Sensei, ainsi que le Kenjutsu de l'école Shinkage Kenjutsu

Carrière militaire

À 20 ans, il réussit à s’engager dans le 61e régiment d’infanterie de Wakayama malgré sa petite taille (1,56 m), où il apprend le juken jutsu (combat à la baïonnette). Il participe à la guerre russo-japonaise comme caporal en Mandchourie, devient sergent par son aptitude au combat, puis quitte l’armée en 1906 et retourne à Tanabe. Durant son service militaire, il étudia les techniques (principalement à mains nues) de l’école goto du Yagyu Shingan-ryu dirigée par Masakatsu Nakai. Il continua cet entraînement après sa démobilisation et il reçut un diplôme de niveau intermédiaire de Masanosuke Tsuboi (non-signé) en 1908 ou 1910 selon les sources.

Moins d'un an plus tard, après avoir contracté le béribéri, Morihei dût quitter Tokyo et retourna dans sa ville natale de Tanabe pour se soigner.

Cette même année, il épousa Hatsu Itokawa (née en 1881), une parente éloignée du coté de sa mère qu'il connaissait depuis son enfance.

Tirant les enseignements de son aventure de Tokyo, le jeune Morihei s'était rendu compte qu'il n'était pas fait pour le commerce. Épris d'aventures il décide, en 1903, de s'engager dans l'armée, qui recrutait pour répondre au besoin engendré par le conflit avec la Russie.

D'abord on le refusa car il était trop petit. Mortifié, Morihei attacha un lourd poids à ses jambes et se suspendit à une branche d'arbre durant des heures afin d'allonger sa colonne vertébrale. Finalement on l'accepta et il fut enrôlé dans le 37e régiment de la quatrième division d'Osaka.

Sa grande habileté dans les arts martiaux se révéla lors des entraînements à la baïonnette au cours desquels il se révéla être un soldat fort habile, on lui donna alors le surnom de "Dieu des soldats" à cause de cette grande habileté au maniement de la baïonnette et au Juken-Jutsu et pour sa détermination au travail et sa grande honnêteté. Ces années à l'armée firent de Ueshiba un "tetsujin", un homme de fer pesant ses 81,5kg.

Durant son séjour militaire, Ueshiba se rendait les jours de congé au Dojo de Masakatsu Nakai à Sakaï dans la banlieue d'Osaka pour s'y entraîner. Nakai était un expert en arts martiaux qui enseignait le Jujutsu de Yagyu-Ryu de même que les arts du sabre et de la lance. Nakai était une connaissance du fondateur du Judo, Jigoro Kano. On raconte qu'une rencontre eut lieu à Osaka entre les élèves de Kano et ceux de Nakai et que ce furent les élèves de Nakai qui gagnèrent. Ueshiba s'entraîna avec assiduité sous la direction de Nakai et aussi d'un autre maître nommé Tsuboi. Il reçut une licence d'enseignement de l'école de Jujutsu du Goto-Ha Yagyu-Ryu.Il continua cet entraînement après sa démobilisation en 1907.

Arts martiaux

Les années qui suivent son service militaire sont difficiles pour Morihei qui tarde à trouver sa voie dans les affaires tandis que son neveu, Yoichiro Inoue, s’avère être un garçon indiscipliné, se faisant même expulser de son école. C'est pourquoi, vers 1911, le grand-père de Yoichiro, Yoroku, avec le soutien de Zenzo, décide d’inviter à Tanabe un jeune professeur de judo nommé Kiyoyuki Takagi qui voyageait dans la région pour qu’il enseigne à Morihei et Yoichiro.

En 1910, le gouvernement japonais lance un projet de repeuplement de Hokkaidō. Il est clair que la famille Inoue était parmi les participants actifs du développement de cette région, qui étaient en lien avec leurs intérêts commerciaux. Zenzo, en tant que patriarche de la famille Inoue, organise avec son beau-père Yoroku (le père de Morihei Ueshiba) l’envoi de volontaires à Hokkaido. Dans ce contexte, Morihei a probablement été choisi pour remplir diverses fonctions d’encadrement sous la direction de Zenzo et Yoroku. Le groupe d’environ 80 personnes part donc en 1912. C'est l’année de la naissance de la fille de Morihei, Hatsuko. Les colons fondent alors la ville de Shirataki. La vie est très dure, l’hiver très long, les récoltes mauvaises.