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C'est une maladie silencieuse, invisible et sournoise. Elle se tapit lentement à l'intérieur de votre corps pour vous malmener. La fibromyalgie va déclencher un cataclysme qui va vous épuiser moralement et physiquement. Dans ce livre, je témoigne avec légèreté de mon expérience, des changements dans ma vie, provogués par cette maladie, tout en conservant sourire et bonne humeur.
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Veröffentlichungsjahr: 2023
« Sois sage ô ma douleur
et tiens-toi plus tranquille… »
Baudelaire
Pour ceux qui connaissent la fibromyalgie
Pour ceux qui ne la connaissent pas,
Pour ceux qui en sont atteints,
Pour ceux qui souffrent, de ça ou d’autre chose
« Ma douleur, donne-moi la main ; viens par ici… »
J’ai une fibromyalgie
Bobos et autres symptômes
Les traitements
Et je ne suis pas la seule. 1,6 % de la population serait touché.
Mais qu’est-ce donc ?
Jusque dans les années 80, les spécialistes ont catégorisé sous le mot de fibromyalgie toutes les manifestations physiques et/ou psychiques incompréhensibles : il s’agit d’un terme fourre-tout, car il totalise énormément de symptômes selon l’individu.
Sur le Vidal, à Fibromyalgie, on peut lire :
« La fibromyalgie, également appelée syndrome polyalgique idiopathique diffus, est une maladie qui associe des signes physiques de types douloureux et des syndromes psychiques. »
Elle fut reconnue par l’OMS en 1992.
Certains médecins ont longtemps qualifié la fibromyalgie de maladie imaginaire, et ils parlaient même d’une affection de « bonne femme » !
J’ai décidé d’écrire ce que je connais de cette pathologie pour que les gens en apprennent plus par mon témoignage que par le Vidal ; pour témoigner en tant que patiente atteinte ; pour expliquer à mon entourage ainsi qu’à d’autres personnes s’intéressant à ce sujet, ce que fibromyalgie veut dire et, pourquoi pas, aider les personnes qui en souffrent.
Je ne prétends pas en savoir plus que quiconque, je vais juste raconter mon expérience, ce que je vis au quotidien. Mais parler d’une maladie ne s’avère pas forcément facile, certes. Alors, autant le faire avec légèreté et un peu d’humour.
Jusqu’en 1995, je ne connaissais pas ce nom de « fibromyalgie », je crois même pouvoir affirmer que je n’avais jamais entendu ce mot.
À cette période, j’étais, et je suis encore, ce qu’on appelle une hyperactive. Je m’occupais de mes deux adolescents, je travaillais dans une crèche, j’étais responsable d’un atelier théâtre pour adultes dans lequel je jouais aussi, je faisais partie de plusieurs associations, j’étais déléguée des parents d’élèves, et jusqu’à peu avant, j’étais membre du conseil municipal de la ville.