L’ombre en torse nu - Romain Sokpé Bally-Kenguet - E-Book

L’ombre en torse nu E-Book

Romain Sokpé Bally-Kenguet

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Beschreibung

L’ombre en torse nu est un ensemble d’énoncés poétiques. Le silence qui emplit une âme froissée, des rencontres inabouties, de piètres personnages qui tiennent les rênes du pouvoir, des hallucinations que peuvent donner certaines envies, etc.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Muni de sa plume, Romain Sokpé Bally-Kenguet explore plusieurs genres littéraires. Il élabore "L’ombre en torse nu" après un an de correspondances poétiques avec le poète français Marc Delouze.

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Seitenzahl: 39

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Romain

Sokpé Bally-Kenguet

L’ombre en torse nu

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Romain Sokpé Bally-Kenguet

ISBN : 979-10-377-7480-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.

Sur les traces de notre enfer en liesse

Du noir passé, l’aube chancelante sort de sa gîte

Et commence à dorer en se déversant avec bravade

Les montagnes se dorent de clarté qui se renverse

Dans le caniveau de notre regard mal coiffé

Et détricote nos cœurs en lambeaux

À l’allure d’un corbillard grincheux

Après le calvaire passé dans le vagin

De ce noir qui est passé, ci-gît !

Le rêve de ce noir qui s’est froissé sur son piédestal

Se déhanche avec plus d’ampleur et de rayons obscurs

Sur les traces de notre enfer sur terre en liesse

Qui rumine la brume enveloppe de cette aube

Se déplace sans taire sa solitude vénéneuse

Qui refuse de se noyer dans le marigot de nos angoisses

Qui regardent à travers notre esprit qui ne flotte plus

Sur les traces qui croisent le fer avec notre enfer sur terre

Nous devons rejeter l’amas de leur poussière ocre

Et que nos envies hurlent sur leur décor ténébreux

Pour que nos espoirs en des lendemains sourcilleux

Recrachent dru sans hurluberlu

Même sans épouvante

Quand je pense à ce dimanche malsain

Dont la lueur de ses ténèbres qui a tout décadenassé

Et glas abracadabra d’enfer grognâtes !

Oh sauve-qui-peut le peux

Ils ont hurlé à perdre haleine

Comme le rouge qui beugle aveugle

Et même comme le noir qui beugle dru

Que diable ! Quelle insolence de subir impuissant

Leurs affres qui nous font rouir de ferveur mauve

Qui décapsule la calotte que portent nos espoirs

Même pas défenestrés mais en déperdition

Que notre ferveur se met au garde-à-vous !

Nous nous foutons de leurs affres

Afin de secouer furax les lueurs de leurs traces

Qui n’ont pas de bornes kilométriques

Assis sur nos regards

chargés de silences brutaux

Alors que j’inventais des contes profonds avec les paroles de la lune et du jour qui m’avaient enrôlé des personnages auréolés de déshonneurs dont les ombres se déhanchaient précipitamment pour aller s’effondre dans le gouffre de l’oubli. C’était tout juste à ce moment que j’ai vu paraître dans mon regard en vrille qui s’est plaqué sur d’autres ombres chinoises qui se sont mises à peinturlurer le visage sombre du plafond. Je me suis demandé : « est-ce que le chaos est-il vraiment nécessaire pour que mugisse de nouvelles aubes ? Ou alors pour que prospérasse la fin de leur lent règne qui a du plomb dans l’aine ? ».

Que diable !

Mais, pourquoi se sont-ils arc brouté là-haut avec les fracas de leurs armes de larmes et de sang qui ont mouillé leurs escaliers de cadavres macabres dont leurs enjambées de malheurs ont gravi pour s’asseoir sur le piédestal à la manière d’un chien galeux qui ne change jamais sa manière de s’asseoir ?

Et ce fut une terreur imposée où séjourne encore l’ombre abhorrée de la désolation ! Parce qu’ils ont laissé leur conscience inconsciente pataugé dans la poussière de leurs ombres sombres qui ont toussé affreux pour se diluer dans l’ombre catacombes de leurs circonflexes qui se sont levés frigides pour nous fusiller avec des regards bâtards même pas furibonds.

Et ce fut la force de leurs baïonnettes où séjourne encore l’ombre abhorrée des sangs et des larmes tant elles se sont abattues drues sur notre ferveur flamboyante qui voudrait cracher sur eux notre rage-courage jusqu’à la dernière goutte de notre sueur sacrificielle qui doit s’égoutter à grosses croûtes.

Moi, leur dis-je,