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"La rose du vent" est une mise en exergue, sous forme de textes lyriques, de la beauté de la femme et de sa magnificence. C’est surtout le cri de colère de l’auteur face aux débauches d’une société qu’il veut plus juste. À travers ces poèmes, découvrez un univers riche en couleurs.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Muni de sa plume,
Romain Sokpé Bally-Kenguet a exploré plusieurs genres littéraires. Aujourd'hui, avec "La rose du vent", il interpelle les consciences pour un monde meilleur.
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Seitenzahl: 61
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Romain Sokpé Bally-Kenguet
La rose du vent
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Romain Sokpé Bally-Kenguet
ISBN : 979-10-377-7059-2
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Assis dans le creux d’une journée
Où séjourne une ombre abhorrée qui ouvre ses fenêtres
Pour laisser pénétrer un soleil qui vagine l’odeur rose
Qui arrose au gré d’un vent miel amour
Et transperce l’instant, sombre mais intact
Déversant à grands pas
Que moissonne une chaude haleine vert émeraude, Par moment où l’on se croirait sous des ailes
Qui foudroient terne l’air ferme qui est obligé
De se taire sous nos regards ardents
Emplis fourré, taillis chenus, lacis imberbe
On dirait des arcs triomphants
Sous un firmament au crâne d’œuf
Qui se décolore de sa fougue
Tout en pendant son ombre
Toujours disque rougeoyant qui sort de ses entrailles
Alors que nos circonflexes se désorbitent et enfilent
Sa rose rondeur qui transforme l’alentour en trône
Et le trône en échafaud
Sous des ailes qui foudroient la rose du vent
Il est même dit que sa rose odeur pourrait culbuter
Et émerveiller l’espace qui va manger avec boulimie
Les saisons qui vont se remplir jusqu’aux genoux
Pour que notre âme s’arrache de sa rose du vent
On dirait un pénis qui sort d’un trou
Est-ce que sa rose odeur chavirant et tonitruante
À fait ce qu’elle a pu faire en vrille
Pour que l’alentour qui nous montre Dieu
S’abreuve aux mamelles du temps
Qui voudrait dompter les vents contraires
Pour que la rose du vent
Se déshabille de sa rose paresse
Remuant dans l’ombre et les buissons
Les sombres odeurs qui viennent tout droit des cieux
Pour remplir nos vies avec des bruits d’enclumes
Ô souvenirs ! Entendre chanter la rose du vent
Sous le regard hagard du moment
Qui ouvre à demi ses fenêtres baveuses
Et encore elle, la rose du vent qui se remplit d’ennuis
En se démenant comme un croc diable
Moi ! J’entendais sa rose du vent sous ma fenêtre
Aux pas cadencés des rumeurs
Qui pourchassaient l’ascèse d’un poète
Qui ne dort pas beaucoup à cause des bruits ocre
Que murmure l’espace qui se froisse
Sous les coups des hanches du destin
On dirait une frénésie sexuelle
Qui fait jouir à l’infini bénissant et béni
La rose du vent qui flamboie à nos yeux
Comme un abîme sur nos paupières closes
Le ciel tenait lieu de lustre rabougri
Dont la prunelle claire et nette, transfigure
En des reflets charmants
Qui déroulent leurs larges bras inhospitaliers
Pour cueillir la gaieté du moment
Sous chacun de ses reflets chamarrés
Qui ont tissé une myriade d’haleines vertes fuchsias
Et l’âme et sa lumière aidant, inonde en fracas
L’énorme obscurité, s’exfolie
Et fait couler sa sève dans un entonnoir
On dirait les pistils des fleurs amoureux
Qui ont la candeur d’un pâtre frémissant
Qu’a-t-il fait avec ce mot flamboyant qui fait luire ?
CLARTÉ ! Il entrouvre sa bouche écumante
Où ses effluves argentés sortent de son lit
Avec tant d’épines de violences argentées
Que tout ce qui est pétrifié par l’obscurité
Se dore de la clarté beauté des cieux
Ô pouvoir vif ou lent qui donne du relief
Au temps qui devient fringant de lumière
Qui déroule ses bandelettes incommodées
À tel point que ce qui est fané se redresse crac !
Sous le regard doux de l’alentour
Le pénètre par sa force profonde
Le déchire de leur auguste obsession
Arrache et balaie comme le font les nuages là-haut
Dont l’haleine vert fuchsia devient lumière
Dont les rayons dévorent, geignant
Alors tout ce qui est obscurément obscur
Ne peut résister à ses dents superflues
Voilà que ses larges échancrures font luire
Chaque trait de notre visage peu amène
Et font creuser l’horizon saisissable
Qui se creuse en de larges éraflures de rides
En brides qui font sortir en vrille
Notre âme rabougrie de sa cage narcissique
Au même moment où l’espace au long cou de héron
Surgit comme le feu d’un pauvre amour infini
Qui effare l’ombre, éclaire l’horizon insaisissable
Avec ses globuleux rougeoyants
Même si sa lumière devient frêle
Eh ! Sa mignardise, bonjour !
On dirait un phallus avide de sperme
Dans nos yeux squelettiques qui flamboient
Sous la cambrure d’un midi en rut
Qui urine le vent vlan de désillusions
Vous, joyeux, excités de vous-mêmes, vivez !
Jusqu’à ce que vos omoplates se déboitent !
Ô ciel miel gorgé de sève !
Que je m’abreuve de ta rondeur bouffie de charme
Et mes journées se saoulent de son vénéneux charme
Qui fait lamenter les poèmes éplorés
Ne les attristons point par notre crétinisme crasse
Comme à travers un rêve, ils discernent nos voix
Qui inondent notre âme ivre qui s’évide
De sa tyrannique clarté galvaudée
Qui dénoue l’instant qui se rebelle de s’user
Alors que nos angoisses nues de clarté
Se déhanchent dans l’armoire d’un horizon
Qui se dresse sur son piédestal sur pilotis
Bruissant d’illumination fugitive
Qui fait bander d’envies notre existence
S’emplit de parfum et de rose soleil
S’entrelacs, et, maintenant,
Se dilue avec toutes ses gouttes
Qui s’évaporent sans bruire d’illumination
Même dans son inspiration, le poète tressaille de clarté
Qui ouvre sa gueule de moloch
Pour bouffer les rabougries clartés
Qui fracassent la sérénité sombre du firmament
Parce qu’elles sont foudres de l’obscurité
Qui rouvre ses yeux célestes, hélas !
C’est toi midi gris.
L’esprit replié sur lui-même
Tant il souffre de sa propre pensée
Qui répand à flots ce que souffre son âme
Afin qu’il considère, ô mon Dieu !
Quand on souffre
Quand tout se tait
Hélas ! La nuit quand tout se tait
Poètes ! Révélez-vous sous vos glaives !
Donnez-nous vos espoirs tronqués
Pour que l’insuccès vous attende en claironnant
La sérénité sombre de vos inspirations
Pareils aux rêves qui s’enfuient
Depuis un passé composé au présent
Je vous disais à cor et à gris :
« Régnez dans les salons feutrés »
Au point de vous asseoir sur ce fauteuil
Qui ne sera plus pestilentiel
Mais GLORIEUX PROSODIQUE !
Sous un bal même pas masqué
Mais rayonnant de l’encre de vos glaives
Et quand vous serez intronisé tête couronnée
Soyez célèbre jusqu’au suprême moment !
Et la patrie sempiternelle de la chaîne éternelle
Vous sera reconnaissante en cent métamorphoses
Continuez de passionner les muses
Aimez surtout le poétiquement conquête
Qui doit s’imposer à toute la nation reconnaissante
Ainsi ! Assis sur le trône à la place de ces pourriticons
Que vos glaives prosodiques
Fassent briller de mille soleils glacés
Et que tout ce qui respire vos muses resplendisse
Comme des astres qui ne sourcillent point
Commencez toujours vos discours réclames
Par des proses étincelantes sur nos pensées
Terminez-les par des alexandrins lourds et disgracieux