La rose du vent - Romain Sokpé Bally-Kenguet - E-Book

La rose du vent E-Book

Romain Sokpé Bally-Kenguet

0,0

Beschreibung

"La rose du vent" est une mise en exergue, sous forme de textes lyriques, de la beauté de la femme et de sa magnificence. C’est surtout le cri de colère de l’auteur face aux débauches d’une société qu’il veut plus juste. À travers ces poèmes, découvrez un univers riche en couleurs.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Muni de sa plume, Romain Sokpé Bally-Kenguet a exploré plusieurs genres littéraires. Aujourd'hui, avec "La rose du vent", il interpelle les consciences pour un monde meilleur.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 61

Veröffentlichungsjahr: 2024

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Romain Sokpé Bally-Kenguet

La rose du vent

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Romain Sokpé Bally-Kenguet

ISBN : 979-10-377-7059-2

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

La rose du vent

Assis dans le creux d’une journée

Où séjourne une ombre abhorrée qui ouvre ses fenêtres

Pour laisser pénétrer un soleil qui vagine l’odeur rose

Qui arrose au gré d’un vent miel amour

Et transperce l’instant, sombre mais intact

Déversant à grands pas

Que moissonne une chaude haleine vert émeraude, Par moment où l’on se croirait sous des ailes

Qui foudroient terne l’air ferme qui est obligé

De se taire sous nos regards ardents

Emplis fourré, taillis chenus, lacis imberbe

On dirait des arcs triomphants

Sous un firmament au crâne d’œuf

Qui se décolore de sa fougue

Tout en pendant son ombre

Toujours disque rougeoyant qui sort de ses entrailles

Alors que nos circonflexes se désorbitent et enfilent

Sa rose rondeur qui transforme l’alentour en trône

Et le trône en échafaud

Sous des ailes qui foudroient la rose du vent

Il est même dit que sa rose odeur pourrait culbuter

Et émerveiller l’espace qui va manger avec boulimie

Les saisons qui vont se remplir jusqu’aux genoux

Pour que notre âme s’arrache de sa rose du vent

On dirait un pénis qui sort d’un trou

Est-ce que sa rose odeur chavirant et tonitruante

À fait ce qu’elle a pu faire en vrille

Pour que l’alentour qui nous montre Dieu

S’abreuve aux mamelles du temps

Qui voudrait dompter les vents contraires

Pour que la rose du vent

Se déshabille de sa rose paresse

Remuant dans l’ombre et les buissons

Les sombres odeurs qui viennent tout droit des cieux

Pour remplir nos vies avec des bruits d’enclumes

Ô souvenirs ! Entendre chanter la rose du vent

Sous le regard hagard du moment

Qui ouvre à demi ses fenêtres baveuses

Et encore elle, la rose du vent qui se remplit d’ennuis

En se démenant comme un croc diable

Moi ! J’entendais sa rose du vent sous ma fenêtre

Aux pas cadencés des rumeurs

Qui pourchassaient l’ascèse d’un poète

Qui ne dort pas beaucoup à cause des bruits ocre

Que murmure l’espace qui se froisse

Sous les coups des hanches du destin

On dirait une frénésie sexuelle

Qui fait jouir à l’infini bénissant et béni

La rose du vent qui flamboie à nos yeux

Comme un abîme sur nos paupières closes

Midi gris

Le ciel tenait lieu de lustre rabougri

Dont la prunelle claire et nette, transfigure

En des reflets charmants

Qui déroulent leurs larges bras inhospitaliers

Pour cueillir la gaieté du moment

Sous chacun de ses reflets chamarrés

Qui ont tissé une myriade d’haleines vertes fuchsias

Et l’âme et sa lumière aidant, inonde en fracas

L’énorme obscurité, s’exfolie

Et fait couler sa sève dans un entonnoir

On dirait les pistils des fleurs amoureux

Qui ont la candeur d’un pâtre frémissant

Qu’a-t-il fait avec ce mot flamboyant qui fait luire ?

CLARTÉ ! Il entrouvre sa bouche écumante

Où ses effluves argentés sortent de son lit

Avec tant d’épines de violences argentées

Que tout ce qui est pétrifié par l’obscurité

Se dore de la clarté beauté des cieux

Ô pouvoir vif ou lent qui donne du relief

Au temps qui devient fringant de lumière

Qui déroule ses bandelettes incommodées

À tel point que ce qui est fané se redresse crac !

Sous le regard doux de l’alentour

Le pénètre par sa force profonde

Le déchire de leur auguste obsession

Arrache et balaie comme le font les nuages là-haut

Dont l’haleine vert fuchsia devient lumière

Dont les rayons dévorent, geignant

Alors tout ce qui est obscurément obscur

Ne peut résister à ses dents superflues

Voilà que ses larges échancrures font luire

Chaque trait de notre visage peu amène

Et font creuser l’horizon saisissable

Qui se creuse en de larges éraflures de rides

En brides qui font sortir en vrille

Notre âme rabougrie de sa cage narcissique

Au même moment où l’espace au long cou de héron

Surgit comme le feu d’un pauvre amour infini

Qui effare l’ombre, éclaire l’horizon insaisissable

Avec ses globuleux rougeoyants

Même si sa lumière devient frêle

Eh ! Sa mignardise, bonjour !

On dirait un phallus avide de sperme

Dans nos yeux squelettiques qui flamboient

Sous la cambrure d’un midi en rut

Qui urine le vent vlan de désillusions

Vous, joyeux, excités de vous-mêmes, vivez !

Jusqu’à ce que vos omoplates se déboitent !

Ô ciel miel gorgé de sève !

Que je m’abreuve de ta rondeur bouffie de charme

Et mes journées se saoulent de son vénéneux charme

Qui fait lamenter les poèmes éplorés

Ne les attristons point par notre crétinisme crasse

Comme à travers un rêve, ils discernent nos voix

Qui inondent notre âme ivre qui s’évide

De sa tyrannique clarté galvaudée

Qui dénoue l’instant qui se rebelle de s’user

Alors que nos angoisses nues de clarté

Se déhanchent dans l’armoire d’un horizon

Qui se dresse sur son piédestal sur pilotis

Bruissant d’illumination fugitive

Qui fait bander d’envies notre existence

S’emplit de parfum et de rose soleil

S’entrelacs, et, maintenant,

Se dilue avec toutes ses gouttes

Qui s’évaporent sans bruire d’illumination

Même dans son inspiration, le poète tressaille de clarté

Qui ouvre sa gueule de moloch

Pour bouffer les rabougries clartés

Qui fracassent la sérénité sombre du firmament

Parce qu’elles sont foudres de l’obscurité

Qui rouvre ses yeux célestes, hélas !

C’est toi midi gris.

Ainsi soit-il devant l’Éternel

L’esprit replié sur lui-même

Tant il souffre de sa propre pensée

Qui répand à flots ce que souffre son âme

Afin qu’il considère, ô mon Dieu !

Quand on souffre

Quand tout se tait

Hélas ! La nuit quand tout se tait

Poètes ! Révélez-vous sous vos glaives !

Donnez-nous vos espoirs tronqués

Pour que l’insuccès vous attende en claironnant

La sérénité sombre de vos inspirations

Pareils aux rêves qui s’enfuient

Depuis un passé composé au présent

Je vous disais à cor et à gris :

« Régnez dans les salons feutrés »

Au point de vous asseoir sur ce fauteuil

Qui ne sera plus pestilentiel

Mais GLORIEUX PROSODIQUE !

Sous un bal même pas masqué

Mais rayonnant de l’encre de vos glaives

Et quand vous serez intronisé tête couronnée

Soyez célèbre jusqu’au suprême moment !

Et la patrie sempiternelle de la chaîne éternelle

Vous sera reconnaissante en cent métamorphoses

Continuez de passionner les muses

Aimez surtout le poétiquement conquête

Qui doit s’imposer à toute la nation reconnaissante

Ainsi ! Assis sur le trône à la place de ces pourriticons

Que vos glaives prosodiques

Fassent briller de mille soleils glacés

Et que tout ce qui respire vos muses resplendisse

Comme des astres qui ne sourcillent point

Commencez toujours vos discours réclames

Par des proses étincelantes sur nos pensées

Terminez-les par des alexandrins lourds et disgracieux