La Première Guerre mondiale (Tome 1) - Benjamin Janssens de Bisthoven - E-Book

La Première Guerre mondiale (Tome 1) E-Book

Benjamin Janssens de Bisthoven

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Beschreibung

Découvrez enfin tout ce qu’il faut savoir sur les débuts de la Première Guerre mondiale en moins d’une heure !
Le 28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand de Habsbourg est assassiné dans les rues de Sarajevo par un jeune étudiant bosnien. La nouvelle se répand rapidement en Autriche-Hongrie qui envoie un ultimatum à la Serbie. Mais les clauses sont telles que celle-ci n’a d’autre choix que de les refuser. S’ensuit toute une série de déclarations de guerre qui plonge l’Europe dans un conflit dont elle ne se relèvera que bien des années plus tard. 

Ce livre vous permettra d’en savoir plus sur :
   • Les origines du conflit
   • Les premiers combats
   • L’enlisement de la guerre

Le mot de l’éditeur :
« Dans ce premier volet de la série traitant de la Grande Guerre, Benjamin Janssens de Bisthoven nous fait découvrir les éléments qui ont déclenché le premier conflit mondial. Entre impérialisme, stratégies militaires et jeu des alliances, tout est réuni pour plonger l’Europe dans l’une des plus graves crises de son existence. Si chacun pense avoir mis au point la meilleure stratégie qui soit pour mettre à mal son adversaire, il n’en est rien. La guerre à laquelle les différentes forces en présence se livrent est d’un nouveau genre ! » Stéphanie Dagrain

À PROPOS DE LA SÉRIE 50MINUTES | Grandes Batailles
La série « Grandes Batailles » de la collection « 50MINUTES » aborde plus de cinquante conflits qui ont bouleversé notre histoire. Chaque livre a été pensé pour les lecteurs curieux qui veulent tout savoir sur une bataille, tout en allant à l’essentiel, et ce en moins d’une heure. Nos auteurs combinent les faits, les analyses et les nouvelles perspectives pour rendre accessibles des siècles d’histoire. 

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Seitenzahl: 38

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La Première Guerre mondiale – 1914, l’embrasement

Introduction

28 juin 1914. Le prince héritier de l’Empire austro-hongrois, l’archiduc François-Ferdinand (1863-1914) est en visite officielle à Sarajevo. Pour l’occasion, la ville est pavoisée aux couleurs autrichiennes, et les rues dans lesquelles doit passer le cortège impérial sont remplies par la foule. Parmi elle, sept assassins attendent l’archiduc à différents points de son parcours. Les mesures de sécurité sont insuffisantes, les gardes trop peu nombreux. Dans la matinée, François-Ferdinand s’effondre sous les balles tirées par l’un des conjurés, Gavrilo Princip (1894-1918), un jeune étudiant bosnien militant de la Main noire, une organisation nationaliste serbe secrète et terroriste. L’événement, tragique et gravissime, plonge l’Europe dans une crise dont elle ne se remettra pas : un mois plus tard, la majeure partie du continent est en guerre. Elle durera quatre ans. Quatre interminables années d’une lutte abominable qui changeront à jamais la face du monde et modèleront tout le XXe siècle.

Données clés

Quand ? Du 28 juillet 1914 au 11 novembre 1918.Où ? En Europe, Asie, Afrique et en Océanie.Belligérants ? Les Puissances centrales : l’Empire allemand, l’Autriche-Hongrie, la Bulgarie, l’Empire ottoman.Les Alliés et les pays associés : la France, l’Empire britannique, la Russie tsariste, l’Italie, la Serbie, les États-Unis, le Japon, la Chine, la Belgique, la Roumanie, le Portugal, le Luxembourg, la Grèce, l’Albanie, le Monténégro et la majeure partie des États sud-américains. Issue ? Victoire des Alliés. Effondrement des empires allemand, austro-hongrois, ottoman et russe. Apparition de nouveaux États.Victimes ? Plus de neuf millions de morts.

Les origines du conflit

Comment la Première Guerre mondiale a-t-elle pu se produire ? Depuis la fin de la guerre en 1918, cette question, lancinante, n’a cessé de tourmenter les historiens, au point qu’on ne compte plus aujourd’hui les ouvrages qui ont tenté d’y apporter une réponse. Au gré des courants et des écoles, ou tout simplement des besoins, se sont succédées des dizaines d’interprétations, privilégiant tour à tour la responsabilité de l’une ou de l’autre puissance, l’impérialisme économique, le fatal engrenage des alliances, ou encore le rôle des stratégies militaires dans le déclenchement des hostilités. Toutes font fi d’une réalité simple, mais essentielle : la guerre éclate, nous rappellent les historiens Robin Prior et Trevor Wilson, car les hommes estiment que le recours aux armes est une démarche devenue légitime. C’est donc avant tout parce qu’elle apparaît nécessaire, voire juste, que la guerre s’impose aux esprits en juillet 1914. Il convient dès lors d’en comprendre la raison.

Le continent de la peur

Au début de l’année 1914, le macrocosme européen est un monde sous pression, une véritable cocotte-minute prête à exploser. Deux camps antagonistes, regroupant les pays les plus puissants du continent, se sont formés. À l’alliance entre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie, répond la Triple-Entente, rassemblant le Royaume-Uni, la France et la Russie. Tous sont prêts à la guerre ; certains la considèrent même comme souhaitable. En une décennie, les différends politiques entre ces deux blocs se sont mués en crises de plus en plus graves, et les budgets militaires ont grimpé en flèche. C’est que la peur est mauvaise conseillère, et l’Europe entière est effrayée.

À l’origine du phénomène, si l’on suit l’historien français Jean-Yves Le Naour, se trouve l’Allemagne. Unifiée et érigée en empire le IIe Reich – par la Prusse après sa victoire contre la France en 1870-1871, cette nouvelle venue dans le concert des nations se trouve, en 1914, au faîte du pouvoir mondial. Elle est la deuxième puissance industrielle du globe, juste derrière les États-Unis ; elle possède une force militaire sans équivalent et exerce une quasi-hégémonie politique sur le Vieux Continent. Mais cette Allemagne triomphante a du mal à vivre son leadership. Elle se pense paradoxalement vulnérable et menacée. Avec la formation de l’alliance franco-russe en 1892, se répand dans le Reich le sentiment d’être pris en étau entre deux pays hostiles. La France ne rêve-t-elle pas de récupérer l’Alsace et la moitié de Lorraine, annexées par l’Allemagne en 1871 ? Quant à la Russie, elle inquiète elle aussi terriblement. C’est que l’empire des tsars connaît, dès le début du siècle, un décollage économique sans précédent. Ses industries se développent à un rythme soutenu, de même que ses lignes de chemin de fer en partie financées par des capitaux français, ce qui ne fait qu’accentuer l’impression d’encerclement. Elle semble être en mesure de rattraper l’Allemagne. Encore que cette source d’angoisse s’en double d’une autre, d’ordre démographique. Avec une croissance annuelle de trois millions d’habitants et une population totale de 170 millions en 1914, contre respectivement 750 000 et 65 millions d’habitants du côté allemand, la Russie ressemble à une immense marée humaine en passe d’engloutir un Reich de plus en plus pétri par les idées pangermanistes de lutte raciale pour l’existence.