La Première Guerre mondiale (Tome 3) - Benjamin Janssens de Bisthoven - E-Book

La Première Guerre mondiale (Tome 3) E-Book

Benjamin Janssens de Bisthoven

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Beschreibung

Découvrez enfin tout ce qu’il faut savoir sur la fin de la Première Guerre mondiale en moins d’une heure !

Alors que les Alliés sont affaiblis par leurs récents échecs, les Allemands, eux, n’ont jamais été aussi féroces qu’en ce début d’année 1918. Grâce à la reddition de la Russie, ils peuvent en effet rappeler les divisions qui se trouvaient à l’est pour frapper un grand coup sur le front occidental. Mais il leur faut agir vite afin d’éviter que les Alliés ne prennent l’ascendant grâce à l’aide américaine. La Grande Guerre entre dans son ultime phase. 

Ce livre vous permettra d’en savoir plus sur :
   • Les dernières attaques menées par les deux camps
   • Les raisons de la victoire alliée
   • Les conséquences de la Grande Guerre

Le mot de l’éditeur :
« Dans ce dernier volet sur la Première Guerre mondiale, Benjamin Janssens de Bisthoven retrace le dénouement de ces quatre longues années de guerre. Profondément meurtrie, l’Europe peine à se relever. Les Alliés qui, hier encore, combattaient ensemble ne parviennent désormais plus à s’entendre sur les dispositions à prendre à l’égard des vaincus. Déjà, les traités de paix portent en eux les germes d’un nouveau conflit… » Stéphanie Dagrain

À PROPOS DE LA SÉRIE 50MINUTES | Grandes Batailles
La série « Grandes Batailles » de la collection « 50MINUTES » aborde plus de cinquante conflits qui ont bouleversé notre histoire. Chaque livre a été pensé pour les lecteurs curieux qui veulent tout savoir sur une bataille, tout en allant à l’essentiel, et ce en moins d’une heure. Nos auteurs combinent les faits, les analyses et les nouvelles perspectives pour rendre accessibles des siècles d’histoire. 

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Seitenzahl: 37

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La Première Guerre mondiale – 1918, Le dénouement

Données clés

Quand ? Du 28 juillet 1914 au 11 novembre 1918.Où ? En Europe, en Asie et en Océanie.Belligérants ? Les Puissances centrales : l’Empire allemand, l’Autriche-Hongrie, la Bulgarie, l’Empire ottoman.Les Alliés et les pays associés : la France, l’Empire britannique, la Russie, l’Italie, la Serbie, les États-Unis, le Japon, la Chine, la Belgique, la Roumanie, le Portugal, le Luxembourg, la Grèce, l’Albanie, le Monténégro et la majeure partie des États sud-américains.Issue ? Victoire des Alliés. Effondrement des Empires allemands, austro-hongrois, ottoman et russe. Apparition de nouveaux États.Victimes ? Plus de neuf millions de morts.

Introduction

À la fin de l’année 1917, alors que la Première Guerre mondiale s’éternise depuis bientôt quatre ans, l’Allemagne peut enfin croire la victoire toute proche. Les Français et les Britanniques sont en effet sortis affaiblis de leurs échecs sur le Chemin des Dames et dans les Flandres. L’armée italienne a été sévèrement étrillée à Caporetto, perdant quelque 300 000 hommes, au mois d’octobre. Enfin, la Russie, qui impose au Reich une guerre sur deux fronts depuis 1914, vient de sombrer dans la révolution bolchevique.

Il lui faut toutefois agir vite. Minées par la guerre et le blocus ennemi, les économies nationales de ses alliés sont sur le point de se disloquer. En Autriche-Hongrie et en Bulgarie, la famine guette, tandis que la production industrielle et agricole s’effondre. Quant à l’Empire ottoman, les difficultés sont telles que le Gouvernement central perd progressivement toute autorité sur ses provinces. Mais il y a pire. Depuis qu’ils ont rejoint les Alliés en avril 1917, les États-Unis envoient continuellement troupes, matériels militaires et capitaux en Europe, ce qui risque de faire définitivement basculer la guerre en faveur des Alliés. Pour Erich Ludendorff (1865-1937) et Paul von Hindenburg (1847-1934), les maîtres de l’armée allemande depuis 1916, c’est désormais quitte ou double : il faut en finir dans les plus brefs délais, car, à terme, la défaite est inéluctable. La Grande Guerre entre dans sa phase terminale.

Le dernier round

Le 11 novembre 1917, à Mons, en Belgique occupée, Erich Ludendorff annonce aux principaux chefs de la Westheer (l’armée allemande servant à l’ouest) son intention de lancer, au printemps, l’offensive décisive en France. La tâche ne s’annonce pas facile. De la Manche à la Suisse, le front forme, sur ce théâtre d’opérations, une immense ligne de boue, de tranchées, de barbelés et de béton pratiquement impénétrable. Les Alliés l’ont appris à leurs dépens. De 1915 à 1917, toutes leurs tentatives ne leur ont permis d’avancer que d’une poignée de kilomètres. Mais le premier quartier-maître croit en ses chances. Le contexte stratégique lui est favorable, son armée est forte, et ses ennemis divisés et très affaiblis. Et puis, le Reich a-t-il vraiment d’autres choix ? Depuis le début des hostilités, le front occidental est le front principal et, de ce fait, constitue le seul moyen pour l’Allemagne d’obtenir une victoire rapide. Un an plus tard, jour pour jour, le pays, complètement brisé, signera pourtant l’armistice qui mettra fin à la guerre. Un désastre dont Ludendorff est largement responsable.

La Kaiserheer, redoutable… et fragile

À la veille de son coup de poker à l’ouest, l’OHL (Oberste Heeresleitung, le haut commandement allemand) mise beaucoup sur les capacités de la Kaiserheer, l’armée impériale allemande, à enfoncer les lignes ennemies. Cette confiance n’est pas sans fondements. Formidable « machine à vaincre » au début du conflit, comme le souligne l’historien Jean-Claude Laparra, l’armée allemande a continué à se développer et à se perfectionner. Au point qu’elle n’a sans doute jamais été aussi redoutable qu’en ce premier semestre de l’année 1918. Reste qu’elle souffre de quelques gros défauts, qui la mettront à mal dans le déroulement de la campagne.

Quantitativement, la Westheer est un monstre. Au début du mois d’avril 1918, elle aligne face aux Alliés quatre millions d’hommes, soit deux fois plus de troupes que lors du lancement du plan Schlieffen en 1914, pour des enjeux équivalents. Afin d’atteindre un tel chiffre, Ludendorff et Hindenburg ont dépouillé tous les autres théâtres d’opérations dans lesquels l’Allemagne était active. Avec le retrait de la Russie, consacré par la signature du traité de Brest-Litovsk le 3 mars 1918, 38 divisions ont été rappelées du front est. D’autres suivront, même si le Reich est contraint d’y maintenir des forces conséquentes, à la fois pour garder ses conquêtes russes, mais aussi pour endiguer la terrible guerre civile qui déchire l’ancien empire tsariste. Des contingents plus petits ont également été ramenés de Macédoine et d’Italie.