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- Herausgeber: 50Minutes.fr
- Kategorie: Fachliteratur
- Serie: Culture économique
- Sprache: Französisch
- Veröffentlichungsjahr: 2015
Un guide pratique et accessible pour mieux comprendre les apports de Joseph Stiglitz
Partisan des idées du célèbre économiste John M. Keynes, Joseph Stiglitz ne partage pourtant pas tous les postulats de son aîné et apporte sa propre pierre à l'édifice en développant de nouvelles théories. Parmi ses apports majeurs, on retrouve notamment sa contribution au développement de l'économie de l'information. Dénonçant par ailleurs certaines politiques des grandes institutions telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, il tente d'installer un véritable dialogue entre économistes et non-initiés, en prônant un accès équitable aux informations pour que chacun puisse comprendre les enjeux de notre société.
Ce livre vous aidera à :
• Découvrir l'économiste incontournable qu'est Joseph Stiglitz
• Mieux percevoir les enjeux de l'économie de l'information
• Comprendre sa vision
• Et bien plus encore !
Le mot de l'éditeur :
« Avec l’auteur, Mouna Guidiri, nous avons cherché à présenter aux lecteurs un des plus grands économistes de notre époque, un prix Nobel incontournable. »
Juliette Nève
À PROPOS DE LA SÉRIE 50MINUTES | Culture économique
La série « Culture économique » de la collection 50MINUTES propose des documents qui invitent tous les curieux à réfléchir sur les enjeux et les réalités qui façonnent le monde économique actuel. Nous avons conçu la collection Business & Economics en pensant aux nombreux professionnels obligés de se former en permanence en économie, en management, en stratégie ou en marketing. Nos auteurs combinent des éléments de théorie, des pistes de réflexion, et dans certains cas des études de cas et de nombreux exemples pratiques pour permettre aux lecteurs de développer leurs compétences et leur expertise.
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Seitenzahl: 25
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JOSEPH STIGLITZ
Naissance ? Né le 9 février 1943 à Gary (Indiana, États-Unis).
Contexte et courant ? Joseph Stiglitz est l’une des personnalités les plus connues du nouveau keynésianisme ou nouvelle économie keynésienne. Il fait également partie des pionniers de l’économie de l’information.
Ouvrages principaux ?
Principes de macroéconomie (Principles of Macroeconomics), 1993.
La Grande Désillusion (Globalization and its Discontents), 2002.
Quand le capitalisme perd la tête (The Roaring Nineties: a New History of the World’s Most Prosperous Decade), 2003.
Un autre monde. Contre le fanatisme du marché (Making Globalization Work), 2006.
Principes d’économie moderne (Economics), 2006, avec Jean-Dominique Lafay (né en 1944) et Carl E. Walsh (né en 1949).
Le Triomphe de la cupidité (Freefall: America, Free Markets, and the sinking of the World Economy), 2010.
Le Prix de l’inégalité (The Price of Inequality), 2012.
Prix ? Il reçoit le prix Nobel d’économie en 2001, conjointement avec George Akerlof (né en 1940) et Michael Spence (né en 1943) pour sa contribution à l’économie de l’information.
Notions-clés ?
Banque mondiale (BM) : institution internationale qui fait partie des agences spécialisées de l’ONU. Son rôle est de conseiller les pays en développement et de leur accorder des prêts dans le cadre de la lutte globale contre la pauvreté.
Économétrie : branche de l’économie qui se base sur les statistiques et sur différents outils mathématiques pour modéliser la réalité économique et les phénomènes qui s’y rapportent (croissance, inflation, etc.).
Économie de l’information : branche de l’économie qui se base sur un constat d’asymétrie de l’information dans les marchés pour étudier l’impact de celle-ci sur les décisions économiques.
Fonds monétaire international (FMI) : institution internationale dont le rôle est d’assurer la stabilité financière au niveau mondial et de faciliter les échanges internationaux.
Globalisation ou mondialisation.
Indice du développement humain (IDH) : indicateur mesurant le développement humain de chaque pays, il complète le PIB par habitant (qui ne reflète pas le bien-être individuel et collectif) par l’espérance de vie, le niveau d’éducation et le niveau de vie.
Nouveau keynésianisme : aussi appelé nouvelle économie keynésienne, ce courant de pensée économique est apparu en réponse à la nouvelle économie classique. Il s’inspire de l’approche de John M. Keynes (économiste britannique, 1883-1946) et complète sa théorie par l’analyse des fondements microéconomiques de la macroéconomie, notamment en expliquant la rigidité des prix par les imperfections relatives à l’information. À ne pas confondre avec le néokeynésianisme.
« Le véritable débat aujourd’hui est de trouver un équilibre entre action gouvernementale et marchés. Les deux se révèlent indispensables. » (Stiglitz, cité par ALTMAN (Daniel), « Managing Globalization: Questions & Answers With Joseph Stiglitz », in The International Herald Tribune, 2006)
Stiglitz appelle régulièrement à intensifier le dialogue entre le gouvernement et les marchés, et davantage encore entre ces derniers et les ménages. En nouveau keynésien invétéré, il considère que les politiques d’austérité mises en place par les pays pour pallier la crise relèvent souvent de l’illogisme. En regard des efforts entrepris par les États-Unis, il se montre intransigeant et souligne leur inefficacité,
