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Du haut de ses dix-neuf ans, mineure, belle, effrontée, elle se permettait tout dans ce quartier Latin des années soixante ; draguer un vieil homme fortuné ou se goinfrer coup sur coup d'une polonaise puis d'une pêche melba, le gâteau, bien sûr, qu'elle appelait "un cul" eu égard à sa forme. Impudente mais timide, têtue mais conciliante, tenace mais volage, affétée mais nature, elle n'était pas à un paradoxe près ! Quand elle désirait quelque chose, elle mettait tout en oeuvre pour l'obtenir, et tout, c'était tout !
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Seitenzahl: 233
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Les aventures sexuelles de Martine dans les années 60
Volume 2 (175 pages)
Les aventures sexuelles de Martine dans les années 60
Volume 3 (en cours)
Martine et les bottes
une aventure sexuelle de Martine et Jordi dans le Paris des années 60
(175 pages)
Les différents tableaux se déroulent dans les années 60 ou début 70.
A l’époque, les jeunes filles ne portent pas encore de « collants » qui n’existent pas ; elles portent des bas tenus par des jarretelles ou des « panties » ; c’est le début des bas autofixants.
La pilule est interdite jusqu’en 1968 ; elle est dangereuse ; elle provoque beaucoup d’effets secondaires indésirables (« Anovlar ») ; après 1968, elle n’est disponible que sur ordonnance AVEC autorisation des parents pour les mineures !
La majorité est à 21 ans.
Un instituteur à mi-carrière gagne 1500 francs par mois. Un paquet de Gauloises coûte un franc en 1965 ; une baguette de 250g vaut 40 centimes de francs.
Le téléphone est peu répandu et on communique par télégramme ou par "pneu" en région parisienne ; la lettre est roulée, insérée dans un cylindre et envoyée par un réseau de tubes sous pression (pneumatique) au destinataire. Elle met entre deux et trois heures.
Au début des années 60 (jusqu’en 65 !), une femme, quel que soit son âge, doit obtenir une autorisation écrite de son mari ou de son père (le « chef de famille ») pour avoir le droit de travailler et d’ouvrir un compte chèque, postal essentiellement !
Il faut montrer une pièce d’identité pour prendre une chambre d’hôtel ; on y remplit une fiche de police ; un couple doit être marié ; il faut être majeur. Régulièrement, en pleine nuit, il y a une "descente" de police qui vérifie les identités des clients.
Heureusement, on trouve des médecins progressistes qui transgressent ces interdits ; de même chez les hôteliers…
"Toute ressemblance avec des personnages ou des situations existantes ou ayant existé ne serait que pure coïncidence." (CQFD)
Avant-propos
Martine chez les Touaregs
Martine, hôtesse d’accueil
Martine, en stage de formation
Martine et les lundis du vieux monsieur
Martine et le shibari
Martine, retour en formation
Martine au salon de massage (suite et fin)
Martine, en binôme
Martine et les étudiants
Martine et l’étudiant en médecine
Martine et les étudiants (suite et fin)
Martine au Chatelet
C’était la fin d’après-midi sur la grand’ place de Touggourt. La chaleur était encore intense en ce mois de juillet mais l’ombre portée par le bâtiment du café avait fait lever un léger souffle bienfaiteur. Comme tout le monde, ils avaient pris un thé à la menthe, brûlant, la seule boisson rafraîchissante, après avoir testé tous les breuvages possibles et malgré un taux de sucre bien trop élevé !
Un grand type, déguisé en touareg, s’approcha d’eux.
« Vous êtes de passage ? »
« Oui »
« Vous allez où ? »
« El Oued puis Tozeur et puis on ne sait pas… »
« Vous êtes à quel hôtel ? »
« Aucun ; on dort dans la voiture » fit Gilles en désignant la 2CV fourgonnette garée près du café.
« Mais ce soir, où allez-vous ? »
« N’importe où dans la palmeraie ; dès qu’on trouve un endroit agréable, on s’y installe… »
« Vous savez, vous pouvez venir dormir à l’hôtel bédouin ; je suis le gérant ; c’est à une vingtaine de kilomètres d’ici, sur la route d’El Oued, en plein désert, au milieu des dunes »
« Désolé, on n’a pas les moyens ; on a juste ce qu’il faut pour revenir en France par la Tunisie et l’Italie »
« Non, juste pour le plaisir ; je vous offre un thé et vous dormez dans la voiture »
« OK ; on verra »
A ce moment, espérait-il séduire cette superbe jeune blonde ?
Sans doute ; il avait l’air sûr de lui et on sentait une grande expérience. Il était bel homme dans sa gandourah bleu ciel et son chèche noir négligemment tourné sur la tête ; des bijoux Touaregs ornaient son cou et ses poignets ; il portait des sandales de cuirs décorées comme en portent les bédouins.
Ses traits étaient fins ; il était fortement musclé et tout sourire. Sa présence était rassurante.
Il avait jaugé la fille ; réservée, même timide mais discrète et son regard montrait une curiosité qui ne lui avait pas échappé. Après son départ, ils discutèrent et prirent d’un commun accord la décision d’aller dormir dans la palmeraie et de faire un saut le lendemain matin vers cet hôtel bédouin qui attirait passablement Martine. Était-ce l’exotisme, les dunes, les palmiers, les tentes touaregs ou le touareg lui-même ? jamais Gilles ne se posa la question.
L’endroit était effectivement idyllique, magique ; un silence absolu y régnait ; cinq ou six palmiers dans des creux de dunes indiquaient la présence d’une nappe aquifère toute proche ; une dizaine de petites tentes traditionnelles noires aux motifs ocres et beiges servaient de chambre pour les touristes ; une très grande tente jouait le rôle de salle de restaurant, de bar, de réception. Des tables basses étaient disposées sur des tapis tout autour de la grande tente ; des poufs et des coussins répartis sur des banquettes rudimentaires de bois permettaient aux convives de s’asseoir autour des tables. Le surnommé « Miguel », le gérant de l’hôtel, nous présenta son « boy », Ali, un noir claudiquant, bossu, sautant d’un pied sur l’autre, à l’âge incertain, compris entre trente et cinquante ans. C’était l’homme à tout faire, le serviteur dévoué corps et âme à son maître. Il lui commanda un thé et nous invita à nous asseoir.
On apprit par la suite que Miguel n’était gérant que de nom ; l’hôtel bédouin appartenait à la commune de Touggourt et à la société nationale de tourisme, la SONATOUR ; Miguel était réputé comme animateur efficace et fort apprécié des touristes, essentiellement du genre féminin.
Gilles et Ali s’affairent à la cuisine, si l’on peut appeler ça une cuisine ; un vague espace à ciel ouvert entouré d’un mur de toile de tente touareg, un sol de sable fin ; elle est équipée de deux grands feux à gaz, de grosses gamelles d’aluminium et trois énormes réfrigérateurs sur gaz dont le plus grand n’est garni que de bouteilles de bière.
Un coin vaisselle où l’eau est parcimonieusement distribuée par un gros bidon ; tous les deux ou trois jours, un camion-citerne vient approvisionner un réservoir d’eau nécessaire à la cuisine et aux douches des clients, douches qui doivent être rapides et sommaires.
Après avoir rempli le frigo de nouvelles canettes de bière, ils se mettent à éplucher les gombos qui seront, comme à l’habitude, agrémentés de sable du désert…
« Il reste un peu de chakchouka d’hier soir ; faites des gombos et des tomates, ça ira pour midi… »
« Martine va m’aider à ranger … »
Martine et Miguel, rangent la salle du restaurant attenante à la cuisine, sous la grande tente bédouine ; les tapis sont secoués, les coussins débarrassés de leur sable et les couvertures des banquettes retendues ; Martine passe derrière le bar où le désordre de la veille est encore bien présent.
Tandis qu’elle s’affaire à rincer des verres et les placer à l’envers pour les égoutter, Miguel passe derrière elle et appuie son sexe contre sa hanche ; il lui caresse furtivement les fesses, comme pour tester. Etonnée et surprise, elle ne réagit pas ; peut-être s’y attendait-elle inconsciemment. Il en profite pour se serrer contre elle tout en feignant de s’occuper d’autre chose ; elle sent son sexe en érection contre ses fesses ; elle est toute excitée par cet attouchement interdit et clandestin, dans le plus grand silence. Elle retient son souffle de peur que Gilles ne l’entende.
Encouragé par l’absence de réactions, il lui prend la main et la porte dans la poche gauche de sa gandourah ; une bouffée de chaleur envahit Martine qui devient toute rouge ; son cœur palpite à grands coups ; son souffle s’accélère ; elle semble perdre le contrôle de tout son corps ! Sa main est en contact avec l’énorme sexe de Miguel ; elle ne peut s’empêcher de le serrer très fort. Un silence pesant règne ; elle panique ; elle ne sait comment réagir.
Quand Bayoud m’avait proposé de m’offrir une gandourah « sur mesure », nous étions allés chez son tailleur de Touggourt.
Après m’avoir fait écarter les bras à l’horizontal, il avait pris les mesures entre mes coudes, mes poignets et de la nuque au milieu du mollet. L’après-midi, la gandourah était prête ; bleu pâle comme la majorité des gandourahs, elle était rehaussée au col de broderies d’inspiration touareg d’un bleu plus soutenu, échancrure terminée comme il se doit de l’indispensable Croix du Sud.
Je l’enfilai aussitôt puis en revenant à la maison, je fis une remarque :
« Il a oublié de coudre la poche gauche ! il n’y a pas de fond ! »
« Non, c’est normal » me dit Bayoud en souriant ;
« Cela permet d’uriner debout sans avoir à lever le bord comme une femme »
« Et de se tripoter quand on croise une jolie femme… » ajoutai-je !
Cela était bien gênant car, étant gaucher, je devais faire très attention à la poche où je mettais mes clés ! A l’intérieur, près du cœur, une poche permettait de mettre son portefeuille à l’abri. Bien sûr, la gandourah se porte sans slip et je dois reconnaitre que c’est LE vêtement idéal pour ce genre de région.
Que faire ? Gilles est à quelques mètres mais Miguel sent que s’il n’en profite pas maintenant, l’opportunité peut ne plus lui être offerte et Martine avoir changé d’attitude ; elle semble disponible maintenant par le trouble qu’elle manifeste ; il sent confusément que transgresser l’interdit dans le silence avec tous les risques de la proximité la fait frémir et l’excite. Elle n’ose plus ou ne veut pas revenir en arrière ; elle a consenti trop facilement. Elle s’en veut mais ne sait comment réagir maintenant… et puis cela l’excite terriblement.
« On va préparer les chambres… » lance-t-il à la cantonade, en tirant Martine vers l’extérieur…
Les voilà tous les deux partis vers les petites tentes bédouines dispersées dans les dunes tout autour de la grande tente. A peine entrés dans la première, Miguel prend Martine dans ses bras, la serre fortement tandis qu’il l’embrasse dans le cou, les cheveux, les yeux, la bouche…
Elle est impatiente de voir cet athlète la saisir mais craint sa force et la taille de son sexe ; elle doit rester maitresse de la situation si elle ne veut pas se faire violer sans pouvoir réagir. Elle lui retire la gandourah ; ses pectoraux sont impressionnants ; elle le bascule sur le lit.
Elle porte une petite robe de coton imprimée très courte, style boubou, fermée par de petits boutons de bambous ; elle la retire aussi facilement que la gandourah et se retrouve en slip et soutien-gorge de dentelle noire. Elle s’allonge sur Miguel et frotte son clitoris sur le sexe en érection du touareg. Elle sent ses lèvres se dilater et le liquide lubrifiant abonder ; ce sera plus facile pour se pénétrer. Elle s’accroupit à califourchon sur le colosse, tire son slip de côté et pénètre le sexe au bord du vagin ; c’est gros ! mais c’est chaud et bon ! elle s’appuie lentement ; le sexe pénètre doucement puis elle se retire et recommence ; le plaisir l’envahit ; l’homme reste impassible, le sexe toujours aussi dur. Elle préfèrerait se faire prendre par lui ; comment faire sans qu’elle ne souffre de la taille du pénis ? Elle se relève, retire son slip, tire à elle la chaise qui se trouve à proximité du lit, tend les bras vers le dossier où elle s’appuie, se penche fortement en avant en cambrant les reins et écarte les jambes « Viens, prends-moi » lance-t-elle à l’homme.
Miguel la saisit par les hanches et frotte son sexe sur le clitoris puis la pénètre doucement, se retire et repénètre à nouveau ; elle geint ; « waouh ! aah ! humm ! ... » ; il est très excité ; il la pénètre plus avant, lui serre les hanches dans ses puissantes mains ; elle est prête à jouir sans savoir si c’est de plaisir, de peur ou de douleur… Le sexe l’envahit ; elle crie de douleur et de plaisir mélangés ; un long jet de sperme chaud lui envahit le vagin ; elle jouit !
Il faut retourner à la grande tente ; on pourrait s’inquiéter ; Miguel doit réfléchir à un stratagème pour la suite.
L’après-midi est réservé à la sieste ; il faut vivre la nuit pour profiter de la fraîcheur.
En fin d’après-midi, Miguel demande aux deux jeunes roumis de l’emmener à Touggourt ; là, ils vont dans la palmeraie chercher quelques légumes et fruits puis il les entraîne vers un marché sommaire ; on y négocie quelques chameaux, quelques moutons et chèvres. On y trouve des objets utilitaires de cuir pour le bât des animaux ; Gilles s’offre une paire de "boots du désert" dont la semelle est faite de la découpe d’un pneu : « Inusable ! » lui dit le bédouin ; ce sont des Michelin.
A l’ombre d’une masure, quelques femmes bédouines exposent de la quincaillerie sur un tissu déployé. Ce sont des colliers, bracelets, fibules, pendentifs, boucles en argent soutient une femme. Miguel informe les deux novices que ce sont des copies de bijoux touaregs en maillechort ; il parlemente en arabe. Il explique qu’elles croyaient qu’il amenait des touristes habituels à qui elles vendaient ces bijoux pour de l’argent massif ; c’est vrai que le maillechort peu prêter fortement à confusion. La jeune femme est folle de joie ! tout un tas de bijoux originaux pour quelques dinars ! Elle prend tout ce qu’elle peut et demande à Miguel de les lui poser ; les femmes sourient et applaudissent ; elles la félicitent en arabe ; une "vraie touareg", dit l’une. Il est vrai que sa blondeur ferait fureur dans un campement touareg et que de nombreux bédouins donneraient une fortune (en chameaux !) pour l’épouser en troisième ou quatrième noce… c’est du moins ce que rapporte Miguel. Il termine en emportant une vingtaine de pièces « Je vous montrerai ce que j’en fais… » ajoute-t-il.
Le soir, une vingtaine de notables de Touggourt viennent se détendre à l’hôtel ; on est hors la ville, loin des regards inquisiteurs ; on y boit de l’alcool en toute impunité ; trois ou quatre femmes sont venues également ; elles ne sont pas voilées et portent des robes ou jupes courtes ; en fait, l’une part quand une autre rentre, ou deux… Que font-elles ? Sans doute des prostituées, pense Martine. Elles rejoignent peut être un client dans l’une des chambres….
Bien sûr, tous les yeux se portent sur la faransia. Quelques rires graveleux évoquent les pensées des hommes !
Martine remarque quelques jeunes gens très efféminés ; des éphèbes dirait-on ; ils sont très maniérés ; Martine est intriguée ; elle interroge Miguel ; elle semble émoustillée et aimerait savoir ce qu’ils font.
Un peu plus tard, Miguel qui s’était absenté, vient chercher Martine ; « Viens voir… Tu vas aimer… » ; il l’entraîne dehors ; au creux d’une dune, un homme est en train de sodomiser l’un des jeunes gens à quatre pattes dans le sable ; Martine est très troublée ; Miguel en profite pour la prendre sans qu’elle n’offre de résistance… Elle jouit en quelques secondes ; jamais elle n’avait ressenti une telle excitation sexuelle…
Vers minuit, tout le monde est parti ; il règne un grand désordre sous la tente ; « On rangera demain ! » lance Miguel « Il fera jour… »
Martine et Gilles vont se coucher dans la 2CV ; vers deux heures du matin, Martine se lève.
« Tu vas où ? »
« J’vais pisser »
« C’est la bière ou le thé qui te font pisser sans arrêt ? »
Puis Gilles se rendort aussitôt.
Elle s’accroupit dans le sable, urine et entend un "psitt" c’est Miguel, au sommet de la dune, qui la hèle.
Elle le rejoint ; ils disparaissent derrière la dune… Elle a froid ; Miguel se couche sur elle ; il lui dit de s’enterrer dans le sable ; c’est chaud, c’est doux, c’est bon…
Quelque temps plus tard, elle passe à la cuisine se rincer le sexe qui coule abondamment de sperme ; l’eau est chaude ; ça fait du bien ; elle retourne se coucher, fourbue, une heure plus tard.
« T’étais où ? »
« J’suis allée pisser ; il caille dehors ! » et tout le monde s’endort…
Le lever est pénible ; il est tôt et l’on aurait bien dormi encore une ou deux heures mais la chaleur dans la 2CV n’est plus tenable, malgré la dune qui protège un moment des rayons du soleil.
Tout le monde s’active à ranger le désordre de la veille ; Gilles s’énerve de voir toujours Martine derrière le bar, aidée par Miguel ; dès qu’il a le dos tourné, celui-ci se frotte contre la fille ; elle le repousse sans grande conviction.
Après le repas, Miguel annonce l’organisation de la soirée ; un autocar de touristes allemands vient dîner et passer la nuit. Ils sont une trentaine ; Gilles aidera au service et à la cuisine, Martine aidera au bar et au service. En attendant, il faut aller chercher des victuailles : à l’épicerie de Touggourt avec quelques casiers de bière de réserve et les légumes qu’il faut aller chercher loin dans la palmeraie ; il sait que le périple prendra deux bonnes heures ; tomates, poivrons, piments, aubergines, gombos, grenades, oranges, citrons, bref, de quoi nourrir un bataillon d’allemands. La viande a été apportée par le boucher tôt dans la matinée.
Miguel et Martine resteront à préparer la grande salle et les chambres.
A peine le bruit de la 2CV évanoui, Miguel se rue sur la fille et l’embrasse éperdument sur la bouche. Martine, tendant la main, sent le sexe aussi gonflé qu’au matin. Il l’entraîne et la renverse sur les poufs et les coussins posés sur des tapis ; il fait une chaleur torride. Elle est avide de désir, mais en sueur. Elle s’offre sans réserve en écartant les cuisses lorsque Miguel la caresse de la main ; il arrache le slip, la tire au bord du siège, lui relève les jambes qu’il tient fermement et tente de la sodomiser ; elle pousse un cri et se débat fermement ; il la pénètre donc lentement dans le vagin ; elle sent ce sexe chaud et monstrueux ; très rapidement, il jouit.
« Suce-moi » dit-elle en s’étendant sur le dos ; l’homme s’exécute en appuyant ses lèvres et sa tête sur le sexe ; il l’écrase ; elle ne peut que défaillir.
« Suffit » dit-il en se levant ; « il y a du boulot… »
Le ménage reprend, à un rythme soutenu ; régulièrement il passe derrière elle et lui caresse la croupe. Il la serre contre lui ; il n’a qu’une envie, la sodomiser pour l’entendre hurler…
Les marmites sont sur le feu depuis une bonne heure ; le mouton qui mijote dégage une succulente odeur. Quelques notables de Touggourt sont déjà au rendez-vous, dès fois qu’une charmante blonde allemande se laisse séduire… On ne sait jamais…
L’ambiance est tendue ; une dizaine d’hommes est venue ; une seule femme les accompagne, lorsque le car arrive ; des allemands criards débarquent sous la tente ; Miguel s’entretient avec le responsable pour organiser le repas, les chambres, les "commodités", si l’on peut ainsi nommer les toilettes creusées à même le sable et la douche sommaire à la vue de tous, (volontairement), dont il faut économiser l’eau.
La bière coule à flot ; Martine n’arrête pas d’ouvrir les bouteilles, le décapsuleur rivé au fond de la main. Certains l’interpellent en allemand, la croyant intégrée à l’organisation du voyage. De temps en temps ; elle sent une main sur ses fesses ; Miguel surveille ; il ne faudrait pas qu’on lui pique tout de même !
Quelques allemandes seules se laissent peloter au grand plaisir des locaux. La bière coule toujours et les billets aussi ; tout ce qui est en dehors de l’hébergement ou de la nourriture tombe dans l’escarcelle de Miguel ; alors il déploie de géniales astuces :
« Les roses des sables que l’on voit partout ici sont produites par une réaction chimique de l’urine de chameau avec la calcite ; on peut aussi en obtenir avec l’urine humaine, certes, plus petites, à la suite d’une forte consommation de bière ! »
Tandis que l’organisateur traduit en allemand, un murmure envahit la tente ; quel filou ! c’est lui aussi qui empoche les bénéfices de la revente de la bière.
Après le repas, bien arrosé de bière, Miguel propose des bijoux touaregs en argent ; sa mise en scène est parfaite ; des bracelets, fibules, colliers sont présentés dans des coffrets de bois incrustés de nacre, remplis de sable d’où émerge un ou deux bijoux. Ces mêmes bijoux, achetés sur le marché de Touggourt quelques dinars et qu’il revend des centaines. Les femmes se disputent l’acquisition des trésors touaregs. Les épouses font du charme à leur mari et à Miguel pour les acquérir à un tarif avantageux ; il ne semble pas insensible au charme de certaines et semble prêt à négocier fortement le prix ; elles se pressent autour de l’homme et certaines le caressent ou l’embrassent ; cela agace fortement Martine qui intervient, écartant les femmes trop pressantes ; les liasses de billets s’accumulent…
Après quelques danses du ventre sur de la musique orientale, quelques ivrognes que l’on emmène se coucher tout en vomissant sur le chemin, tout le monde va se coucher.
Vers deux heures, Miguel accompagné d’Ali vient réveiller Gilles dans la 2CV afin qu’il les accompagne dans une curieuse expédition.
« Prends ta pelle américaine » intime Miguel qui lui passe un sac de toile autour du cou rempli de roses des sables. Le pisteur Miguel est infaillible et repère d’instinct les traces d’urine autour des tentes ; effectivement, le sable y est plus compact. A chaque trace, on y enterre une rose ! Quel margoulin !
Le réveil est dur. Les allemands brandissent fièrement la rose qu’ils ont trouvée à l’endroit où ils avaient uriné. Certains se plaignent : ils n’en ont pas trouvé ou elle n’était pas belle ; Miguel rétorque « C’est que tu n’as pas bu assez de bière ! »
A leur départ, il faut ranger sous une chaleur étouffante ; les gestes sont lents ; la fatigue paralyse. Gilles commence à se lasser ; certes, le séjour à l’hôtel est gratuit, ils sont nourris, les bières sont en libre-service… mais ils servent de main-d’œuvre bénévole ! Il entreprend Martine à ce propos et décide de quitter l’hôtel. La jeune femme s’y oppose :
« On est pas mal ici et c’est marrant ; encore un ou deux jours et on part… »
Gilles cède.
L’après-midi, la chaleur est mortelle ; chacun cherche l’endroit ombragé le plus propice à la sieste ; Gilles dort d’un sommeil profond. Miguel aurait-il forcé sur la dose de somnifère ?
Miguel, insatiable, glisse un mot à l’oreille de Martine et s’éloigne ; peu de temps après, elle sort à son tour de la grande tente et le rejoint dans la petite tente désignée. Ali a tout suivi de sa cuisine ; il sort à l’arrière de la cuisine et part faire un grand cercle dans les dunes. Il rampe à contre vent jusqu’à la tente des retrouvailles. Il soulève légèrement la toile et observe la scène.
Miguel s’allonge près de Martine, lui caresse les seins, les tète avec avidité, et la prenant par les cheveux, porte sa tête vers son sexe ; elle le suce malgré elle, en dépit de la taille du membre qui lui emplit toute la bouche et qui l’étouffe ; elle est proche de vomir ; Miguel cesse sa pression et lui lâche les cheveux ; appuyée sur son coude gauche, elle contemple le sexe injecté de Miguel ; il est circoncis, comme les juifs ; on lui a dit que c’était plus hygiénique ; il est nervuré au possible ; les veines apparentes sont gonflées, prête à éclater ; le nom de tissus érectile est bien le terme !
Ali n’en peut plus ; il se masturbe en regardant cette blanche se faire prendre par son maitre. C’est une situation qu’il ne connaitra jamais ; c’est tout juste s’il arrive à soulager ses pulsions de temps à autre en sodomisant un mouton ou une chèvre dans un coin isolé de la palmeraie ; deux ou trois fois par an, il se paie les faveurs de la prostituée XO du bordel de Touggourt dont personne ne veut. Il s’y prépare des jours avant ; le grand jour venu, il se lave, met ses plus beaux vêtements, vole du parfum à son maître, mais après avoir vidé ses glandes à deux ou trois reprises dans les différents orifices de la pauvre femme, il est déprimé ! Alors une scène comme celle-ci, c’est une aubaine ! Il a la chance d’en contempler quelques-unes dans l’année avec les passages des touristes.
Elle le caresse, lentement en léchant l’extrémité du gland ; Il jouit à nouveau ; elle se rince la bouche grâce à une petite bouteille d’eau oubliée par les touristes ; le sol de sable sert de cuvette. Elle aime cette brutalité, cette fougue, cette violence avec lesquelles il la prend.
En fait, elle aime se faire dominer par ce sauvage ! Ils sont tous les deux en sueur ; Miguel la reprend, lui retire la robe, lui pétrit les seins et la retourne à quatre pattes.
Il la pénètre à nouveau en levrette ! Elle geint ; elle aime se sentir l’objet du désir inépuisable de ce type. Il la violente un peu puis la pénètre lentement, sort, repénètre très lentement ; elle est prête à jouir. Il le sent ; il pousse un cri en lâchant une bordée de sperme brûlant. Elle se retourne sur le dos et lui demande de la sucer ; il s’exécute et rapidement, elle se contracte et jouit de plaisir… Ali aussi…
Le réveil de la sieste est pénible ; la chaleur est encore étouffante malgré un vent qui s’est levé ; mais c’est un vent chaud, du sud, qui lève et porte avec lui de grandes bouffées de sable et de poussière ; il faut absolument reconstituer le stock de bière presque totalement épuisé par les allemands ! Et il faut le faire avant que le vent ne bloque en partie la route… Miguel charge Ali d’accompagner Gilles pour l’aider dans cette tâche ; la 2CV est d’un grand secours.
Dès le bruit de la voiture estompé, Miguel entraine à nouveau Martine sur la banquette ; il la déshabille, s’allonge sur le dos et la saisit pour la poser à califourchon sur lui ; il lui caresse les seins ; elle se frotte le vagin sur son sexe ; il la saisit par la taille et la frotte sur sa verge ; elle se la pénètre lentement, avec quelques douleurs, tout en se penchant en avant ; son vagin sec ne tarde pas à mouiller fortement et la verge pénètre plus profondément ; elle exécute des mouvements de va et vient, sort, se frotte le clitoris sur le sexe puis la pénètre à nouveau, guidée par des mains puissantes qui lui serrent la taille ; il est fortement musclé, puissant ; ses traits sont fins et sa peau cuivrée n’est pas tout à fait noire ; c’est un vrai touareg !
Martine a appris que deux canadiennes effectuent le voyage de quelques jours chaque année, vers Pâques, pour subir, ensemble, les assauts de cette bête musclée ; on raconte même qu’à l’âge de 16 ans, il aurait séduit Lollobrigida qui tournait un film dans le désert, où il était figurant.
Miguel ne bouge pas mais soudain elle sent le sperme jaillir dans son vagin… Elle savait que ce n’était pas fini et qu’il avait encore des ressources ; toujours allongé sur le dos, il la couche sur lui, à l’envers ; il insère sa tête entre ses cuisses et lui suce le clitoris en aspirant ; elle se relève sur les genoux et se frotte son pubis sur la bouche. Le sperme coule sur le visage de l’athlète.
Elle saisit la verge dans sa bouche et passe sa langue tout autour du gland ; elle ne peut l’enfouir entièrement tant elle est grosse ; tout en se frottant la vulve, elle suce l’extrémité du gland ; d’une main, elle caresse les testicules, espérant par-là précipiter l’éjaculation, ce qui ne tarda pas à nouveau ! Elle n’en revient pas ! Elle sera épuisée bien avant lui ! Où trouvait-il tout ce sperme ?
Ils reprirent le rangement mais tandis que Martine s’affairait à ranger le bar, il passa derrière elle ; elle écarta les jambes et se pencha en avant ; il la pénétra à nouveau au moment où le bruit de la 2CV retentit ; il n’eut pas le temps d’éjaculer une nouvelle fois…
Au retour de Touggourt, Gilles dépose Ali près d’un hameau ; Miguel lui a donné la soirée, et quelques dinars. Après que tout le monde ait quitté l’hôtel assez tôt sur la pression de Miguel, ils se retrouvent tous les trois.
Gilles se sent lourd ; il a la tête qui tourne ; mais il est gai, léger, comme enivré malgré le peu de vin consommé ; il reconnait l’effet du nubarène qu’ils ont dû dissoudre dans le vin ou la nourriture, de connivence.