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Du haut de ses dix-neuf ans, mineure, belle, effrontée, elle se permettait tout dans ce quartier Latin des années soixante ; draguer un vieux monsieur fortuné ou se goinfrer coup sur coup d'une "polonaise" puis d'une "pêche melba", le gâteau, bien sûr, qu'elle appelait "un cul", eu égard à sa forme. Impudente mais timide, têtue mais conciliante, tenace mais volage, affétée mais nature, elle n'était pas à un paradoxe prêt ! Quand elle désirait quelque chose, elle mettait tout en oeuvre pour l'obtenir, et tout, c'était tout ! Avant-propos Les différentes nouvelles se déroulent, pour la plupart, dans les années 60 ou début 70. A l'époque, les jeunes filles ne portent pas encore de "collants" qui n'existent pas; elles portent des bas tenus par des jarretelles ou des "panties" ; c'est le début des bas autofixants. La pilule est interdite jusqu'en 1968 ; elle est dangereuse et provoque beaucoup d'effets secondaires ("Anovlar"). Après 68, elle n'est disponible que sur ordonnance AVEC autorisation des parents pour les mineures. La majorité est à 21 ans. Un instituteur à mi carrière reçoit 1500 francs mensuels. Un paquet de "Gauloises" coûte 1 franc en 1965. Une baguette de 250g vaut 40 centimes de franc. Le téléphone est peu répandu et on communique par télégramme ou par "pneu" en région parisienne ; la lettre est roulée, insérée dans un cylindre et envoyée par un réseau de tubes sous pression (pneumatique) au destinataire. Elle met entre 2 et 3 heures. Au début des années 60 (jusqu'en 1965 !), une femme, quel que soit son âge, doit obtenir une autorisation écrite de son mari ou de son père (lev "chef de famille") pour avoir le droit de travailler et ouvrir un compte chèque, postal essentiellement ! Il faut montrer une pièce d'identité pour prendre une chambre d'hôtel; on y remplit une fiche de police; un couple doit être marié; il faut être majeur. Régulièrement, en pleine nuit, il y a une "descente" de police qui vérifie les identités des clients. Heureusement, il existe des médecins progressistes qui transgressent ces interdits, de même chez les hôteliers...
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Seitenzahl: 240
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Les aventures sexuelles de Martine dans les années 60
Volume 1 (175 pages)
Martine et les bottes
une aventure sexuelle de Martine et Jordi dans le Paris des années 60
(190 pages)
A paraître :
Les aventures sexuelles de Martine (& de Gilles…) dans les années 60
Volume 3 (en cours)
Les différentes nouvelles se déroulent, pour la plupart, dans les années 60 ou début 70.
A l’époque, les jeunes filles ne portent pas encore de « collants » qui n’existent pas ; elles portent des bas tenus par des jarretelles ou des « panties » ; c’est le début des bas autofixants.
La pilule est interdite jusqu’en 1968 ; elle est dangereuse ; elle provoque beaucoup d’effets secondaires indésirables (« Anovlar ») ; après 68, elle n’est disponible que sur ordonnance AVEC autorisation des parents pour les mineures !
La majorité est à 21 ans.
Un instituteur à mi-carrière touche 1500 francs par mois. Un paquet de Gauloises coûte un franc en 1965 ; une baguette de 250g vaut 40 centimes de francs.
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Le téléphone est peu répandu et on communique par télégramme ou par "pneu" en région parisienne ; la lettre est roulée, insérée dans un cylindre et envoyée par un réseau de tubes sous pression (pneumatique) au destinataire. Elle met entre 2 et trois heures.
Au début des années 60 (jusqu’en 65 !), une femme, quel que soit son âge, doit obtenir une autorisation écrite de son mari ou de son père (le « chef de famille ») pour avoir le droit de travailler et ouvrir un compte chèque, postal essentiellement !
Il faut montrer une pièce d’identité pour prendre une chambre d’hôtel ; on y remplit une fiche de police ; un couple doit être marié ; il faut être majeur. Régulièrement, en pleine nuit, il y a une descente de police qui vérifie les identités des clients.
Heureusement, il existe des médecins progressistes qui transgressent ces interdits ; de même chez les hôteliers…
"Toute ressemblance avec des personnages ou des situations existantes ou ayant existé ne serait que pure coïncidence." (CQFD)
Avant-propos
Martine en colo
Martine et le club échangiste
Martine en camping-car
Martine au Palace
Martine et le Professeur
Le retour de Josiane
Martine et les lycéens
Les cours particuliers
Martine et le transistor
Martine et le commissaire
Martine et la Testa-rossa
Martine et le lapin
Martine emmène Gilles chez les étudiants
Martine à Fontainebleau
L’autostop en Angleterre
Martine, le médecin et le policier
La visite médicale
(P) postérieur aux années 60-70
La rosée des grandes herbes qui bordaient le chemin lui glaçait les jambes ; elle poussait la petite charrette à bras où bringuebalait un gros bidon de lait vide ; habituellement, sa copine l’accompagnait mais on ne l’avait pas trouvée ce matin et il fallait à tout prix le lait pour le petit déjeuner des colons. Elle venait juste d’avoir seize ans et elle était devenue « aide-mono » avec fierté.
C’était mieux que colon ; on avait des responsabilités et surtout de la liberté ! Elle arriva à la ferme où comme à l’accoutumée elle échangeait le gros bidon vide contre un plein qui pesait trop lourd pour qu’elle le mit seule dans la charrette. Le plus souvent, c’était la fermière qui l’accueillait mais ce matin, ce fut le fermier qui mit seul le bidon dans la carriole.
« Tu es seule ce matin ? »
« Oui, on ne sait pas où est passée Charlotte »
« Oh, mais tu es costaude ; regarde-moi ça ces muscles ! » dit-il en lui serrant les biceps.
« Viens donc voir par ici. »
Il attira Martine vers la grange ; il contourna le tas de foin en la tirant par le bras ; elle n’offrait aucune résistance, ne sachant ce qu’il voulait lui montrer.
« Ils sont bien petits tes tétons ! tu ne te les fais pas assez sucer » dit-il en lui caressant la poitrine qui pointait sous sa robe d’été légère.
Assez sucés ? Cela voulait-il dire que ses copines aux gros nichons se les faisaient sucer pour les faire grossir ?
Et c’était donc ça, ce que disait la chanson qu’hurlaient tous les garçons :
« Bonbons, caramels, esquimaux, chocolats ; sucez les mamelles de Lollobrigida… »
Il fallait donc qu’elle essayât, pour que les garçons ne l’appellent plus « planche à pain »
Mais elle se débattit et s’échappa des bras de l’homme, non qu’elle n’aimât pas la succion que l’homme exerçait sur ses tétons mais il fallait à tout prix rapporter le lait à la colo pour ne pas se faire disputer. En fait, elle était incapable de maîtriser le dilemme entre le désir de subir cet homme et la nécessité de faire son devoir.
« Rapporte-moi le bidon vide ce matin dès que tu pourras ; je n’en ai plus de disponible pour demain matin ».
Elle reprit le chemin de la colo en poussant cette satanée charrette qui pesait son poids maintenant ; habituellement, elles étaient deux.
Ça sentait bon les foins, les fougères, la mousse, les champignons ; des images se bousculaient dans sa tête.
Voilà bien des années qu’elle venait en colo de vacances avec la ville de Vitry ; ça permettait de vivre avec des copines, de rêver à des copains, et d’échapper aux parents.
C’était toujours dans le Massif Central ; un coup le train arrivait à Périgueux puis on avait deux heures d’autocar, une autre fois, c’était Limoges et encore des heures d’autocar. Le paysage changeait peu ; des collines, des prairies, des tas de foin, des vaches, des forêts, de la fougère – elle n’aimait pas car à plusieurs reprises, elle s’était coupée en voulant en cueillir - de la mousse où il faisait bon s’allonger les après-midis torrides.
Les nuits étaient fraiches ; on était à près de mille mètres disaient les moniteurs, ce qui expliquait le froid.
Elle songeait au retour avec le bidon vide en se rappelant les paroles du paysan ; Charlotte lui avait raconté qu’un jour, deux garçons s’étaient jetés sur elle, l’avaient plaquée au sol et chacun d’eux lui tétait un nichon ; elle avait fait semblant de se débattre mais elle avait bien aimé. Martine aurait aimé subir ce même sort mais les garçons la raillaient avec ses « cannes de serin » et la « planche à pain ».
Elle pressa la femme de service de rincer le bidon qu’elle devait rapporter le plus tôt possible ; elle signala à sa monitrice son absence provisoire ; elle devrait rejoindre son équipe à la « Croix Moltier » où les filles devaient organiser un jeu de piste contre les garçons.
Elle reprit le chemin de la ferme guillerette ; quelque chose l’excitait sans qu’elle en fût bien consciente.
Le fermier semblait l’attendre ; la femme n’était toujours pas là ; peut-être était-elle absente pour la journée ; il n’était sans doute pas si vieux qu’il lui semblait ; trente ans ou même trente-cinq, mais c’était malgré tout quinze ou vingt ans de plus qu’elle.
« Je vous rapporte le bidon lavé. »
« Merci ; c’est gentil ; et j’en aurai besoin pour la traite de ce soir ; le ramasseur a oublié de m’en rapporter deux. »
« Viens par là un peu, que je te regarde. »
Martine obéit et s’avança vers l’homme.
« Tu es bien fichue ! tu deviens une femme ; ton corps se forme ; et tu es mince, les jambes fines ; tu ne seras pas un boudin comme on en voit tant. »
Martine était ravie ; pour une fois qu’on la félicitait de sa minceur, voire de sa maigreur ; ce n’était pas comme ces gamins stupides qui ne pensent qu’aux gros nichons ! Enfin, on la félicitait pour ce qu’elle était. Certes, peut-être la flattait-il pour des raisons inavouables mais l’idée ne lui effleurait même pas l’esprit.
Il l’attira vers lui et embrassa avidement sa bouche ; elle se débattit, pour le principe, comme on lui avait dit de faire, pour montrer un peu de résistance ; mais elle succomba rapidement. Il l’entraîna vers la grange comme il l’avait fait une heure plus tôt.
Là, il la poussa sur le tas de foin où elle se laissa tomber sur le dos.
Il se jeta sur elle, lui défit quelques boutons du haut de sa robe et lui embrassa goulument les petits seins ; tout en suçant les tétons à tour de rôle, il lui retira sa culotte. Martine était emplie de bouffées de chaleur ; tout son corps vibrait ; elle chavirait ; depuis longtemps elle rêvait qu’un jour, un homme la prendrait, de force, sans qu’elle n’opposât de résistance ; c’était là, maintenant, au moment présent. Elle espérait s’évanouir de plaisir, mais pas totalement ; un doigt lui caressait le sexe ; elle n’avait jamais ressenti autant de plaisir ; enfin, cela lui arrivait, par bouffées délirantes.
Elle se laissa embrasser éperdument. Elle voulait qu’il la prenne, là, dans ce foin qui lui piquait les fesses, le dos, la tête mais qui sentait si fort. L’homme défit son pantalon d’une main, sortit sa verge et lui guida la main jusqu’à saisir son sexe. Elle suffoquait ; c’était ça ! Aussi gros ! Ça devait faire mal ! Elle avait bien essayé de se masturber avec différents objets, mais jamais aussi gros. Une appréhension lui fit repousser l’homme. Il sentit qu’elle prenait peur ; il n’avait pas l’intention de la violer ; ce serait stupide et trop risqué. Et si elle tombait enceinte ! Ce genre de situation provoquait trop de drames dans ces campagnes isolées.
« N’aie crainte ; je ne te ferai aucun mal et ne te forcerai pas ; mais caresse moi le sexe ; ça me fait beaucoup de bien. »
Elle se releva sur un coude pour observer cet appendice fantasmé pendant des années.
C’était chaud, dur, gros, rouge, gonflé, vivant… On avait peur que ça éclate !
Elle ne savait qu’en faire ; il lui prit la main.
« Caresse moi comme ça ; voilà, doucement ; tu vas voir, il va aimer… »
Ce faisant, il lui aspirait les tétons qui restaient en érection comme sa verge depuis le début. Il continuait à lui caresser le clitoris et pénétrait doucement un doigt, de temps en temps.
Soudain, un liquide chaud jaillit jusqu’au visage de Martine ; il se mit à crier de plaisir ; c’était donc ça, jouir ? Elle sentait bien un plaisir qui lui emplissait le corps mais pas au point de crier comme il venait de le faire.
« Tu m’as fait beaucoup de bien ; tu reviendras, n’est-ce pas ? Je te ferai autant de bien ; tu verras ; ça fait très plaisir, mais n’en parle à personne surtout. Et puis, il faut que je te tête les nichons si tu veux en avoir des gros comme tes copines… ».
Martine se rhabilla, se recoiffa et après que le paysan l’eut embrassée longuement, elle reprit le chemin de la colo sans la charrette puisque le bidon était à la ferme.
Elle n’avait pas grande envie de rejoindre son équipe, le cerveau envahi par des sentiments confus et des désirs inassouvis. Elle comptait bien retourner seule à la ferme, mais comment évincer Charlotte ? Et pourtant elle brûlait d’envie de lui raconter son aventure. Et si elle lui piquait le type ? Dilemme cornélien.
Pendant trois ou quatre jours, il ne se passa rien ; la fermière était présente et Charlotte tenait absolument à venir aider Martine à rapporter le lait.
Mais un matin, le fermier fut seul.
« Alors les miss ? Toute en beauté ce matin. Elle en a de gros tétons ta copine. Et elle les montre un peu trop ; ça attire des convoitises ! Venez-donc voir par ici vous deux »
Et ce disant, il les entrainait vers la grange.
« Non, dit Martine, on n’a pas le temps ; on va être en retard. »
« Eh bien vous direz que la traite n’était pas terminée ; et puis tu ne disais pas non, l’autre jour ; je pourrais tout raconter. »
Charlotte regarda Martine droit dans les yeux avec un regard interrogateur – Aurait-elle ?... Se demanda-t-elle…
Il leur ordonna de s’allonger toutes deux côte-à-côte dans le foin, de retirer leur culotte et de montrer leurs poitrines ; Martine se sentait piégée et en rivalité avec sa copine qui s’exécutait sans broncher ; on aurait même dit qu’elle en avait l’habitude ; elle en fit de même.
Le fermier sortit sa verge déjà prête à agir ; il s’allongea entre elles deux et leur demanda de s’occuper de son sexe. Elles posèrent une main timide sur le membre puis le caressèrent ensemble ; tandis que l’une tâtait les testicules en les soupesant, l’autre pinçait le gland entre ses trois doigts ; quel curieux engin, pensait Martine ! Elles riaient en observant une quéquette d’homme.
Il plaqua Charlotte au sol, lui écarta les cuisses, se mit à quatre pattes et lui lécha le sexe ; il demanda à Martine de se mettre au-dessous de lui et de lui sucer le sexe ; c’était bien trop gros pour sa petite bouche mais elle eut peur qu’il ne se fâchât ; elle suça l’extrémité d’où un jus collant suintait. C’était fade et ça la dégoutait mais l’idée qu’elle pouvait le faire jouir comme l’autre jour l’entraina vers des mouvements de va et vient ; il se lâcha rapidement dans la bouche de Martine qui fût à deux doigts de vomir ; il soufflait comme un bœuf en léchant le sexe de Charlotte qui geignait en se tortillant.
Charlotte était enchantée de cette expérience et insistait pour revenir chaque matin ; c’était leur secret entre elles deux et elles en reparlaient souvent à voix basse en laissant échapper de petits rires nerveux.
Un matin, Charlotte était introuvable ; Où pouvait-elle être ? Que pouvait-elle faire ? Martine s’interrogeait en imaginant des tas de fantasmes qui la faisaient délirer ; elle allait sans doute rejoindre un pécore du coin, mais la salope ne lui en avait jamais parlé alors qu’elles partageaient tous leurs secrets.
Tant pis ; elle irait seule chercher le lait.
Ça tombait bien. Le fermier était seul et elle avait forte envie qu’il s’occupât d’elle, seule, et de ses nichons qui ne grossissaient pas.
Tandis qu’il frottait son sexe sur celui de Martine, sa femme arriva comme une furie.
« Eh bien, c’est du propre ! Je vous y prends ! Non mais sans blague… »
Martine était terrorisée ; l’homme ne disait rien, paralysé par la surprise, ou tout au moins le feignait-il ; la fermière s’approcha de Martine et la prit par les cheveux.
« Alors, tu veux que je raconte tout ça à la colo ? Ce serait du propre ! Tu serais renvoyée tout de suite chez tes parents ; ils te mettraient peut-être même en pension. »
Ce disant, elle plaqua sa bouche contre la sienne puis la bascula dans le foin, se couchant sur elle comme pour la maîtriser ; elle lui passa la main entre les cuisses et la caressa ; elle demanda à son mari de la tenir fermement pendant qu’elle se retournait et appliquait sa bouche sur le sexe de Martine ; elle écrasa le sien sur le visage de la fille en se frottant fortement ; l’homme se masturbait en observant la scène ; la gamine était prisonnière sous le poids de la fermière ; l’homme passa derrière sa femme et lui pénétra son sexe ; au moment de jouir, il sortit et arrosa le visage de Martine qui se trouvait en dessous ; la femme se retourna et s’empressa de lécher.
Martine en était toute bouleversée ; elle ne savait que dire. Le fermier la prit par derrière et l’écrasa au sol de tout son poids ; il chercha à la pénétrer mais la douleur lui faisait fortement serrer les jambes ; il ne voulait pas la violer tout de même. Il frotta son sexe sur ses fesses et son cul puis inonda la gamine à nouveau de son sperme.
Martine écrivit une lettre dithyrambique à ses parents où elle espérait que la colo durât toute l’année et qu’elle aimerait vivre toute sa vie dans ce si beau pays, au milieu des forêts, des fougères, des prairies, des vaches et des meules de foin !
Martine avait vu passer une pub dans un journal local qui annonçait l’ouverture prochaine d’un club ; l’inscription par internet à la soirée d’inauguration permettait une remise de cinquante euros sur les trois cents demandés par couple ; elle le suggéra à Alain qui ne s’y opposa pas ;
« Pourquoi pas ?» dit-il.
Depuis longtemps il était intrigué par ce type de club, surtout par le type de public qui pouvait le fréquenter ; ce serait l’occasion.
Le soir venu, Martine se prépara ; elle mit son nouveau soutien-gorge "Push-Up" qui amplifiait l’échancrure de sa poitrine ; elle appela Alain pour l’aider à fermer son porte jarretelle qui montait très haut et ceinturait la taille à la manière d’un corset ; cela lui faisait ressortir ses hanches larges et amincissait la taille ; Alain l’aida à ajuster ses bas à couture pour que celle-ci soit bien droite et que les six jarretelles soient bien réparties autour des cuisses. Elle n’enfila pas de slip et passa sa robe noire zippée sur le côté dont la fermeture montait jusqu’à l’épaule gauche.
Ils roulèrent une quarantaine de kilomètres avant d’arriver au petit village où le club venait d’ouvrir ; il y avait déjà une quinzaine de voitures garées sous les platanes et deux autres cherchaient une place de stationnement.
L’huis s’entrebâilla ; un coup d’œil circulaire rassura le videur et la porte s’ouvrit ; elle tendit l’invitation récupérée sur Internet.
Sa robe zippée fortement cintrée sous les seins les faisaient gonfler plus que de raison ; ses talons faisaient plus de dix centimètres et elle montrait des difficultés à marcher ; ils s’arrêtèrent devant le bar ; elle commanda un gin-fizz, non qu’elle aimât particulièrement ce breuvage, mais "ça faisait bien", elle n’avait pas d’idée et ça saoulait rapidement...
A peine installée sur le tabouret, un homme vint lui dézipper le haut de sa robe sur vingt centimètres ; la naissance des seins apparut. Martine fut choquée par cette familiarité.
« C’est plus agréable à l’œil comme ça » dit l’étranger en s’éloignant ; puis elle sentit une main derrière elle qui remontait le long de ses bas vers la cuisse ; elle laissa faire, ne préférant pas se retourner pour voir qui c’était ; l’imagination est toujours plus excitante que la réalité ; elle pouvait supposer des tas de choses et la main restait raisonnable, caressant très doucement. Un autre homme s’approcha pour lui passer le bras autour des hanches et la serra.
« Hanches larges, pénétration profonde ! » entendit-elle murmurer.
C’était chaud ! C’était la première fois qu’elle entendait cette expression ; mais elle se laissa faire car l’étreinte se desserra ; les hommes n’insistaient pas comme trop souvent ; elle apprécia.
Le gin commençait à faire effet et elle en recommanda un second pour surpasser toutes ses inhibitions ; son mari était en pourparlers avec une fausse blonde aux seins gonflés de silicone.
Martine était impatiente de faire le tour des pièces afin d’observer ce qui s’y passait ; elle entraîna Alain, l’arrachant aux griffes de la fausse blonde nichonnée et passèrent dans une petite pièce à l’arrière du salon où des couples allongés sur des sofas se caressaient, s’embrassaient, s’enlaçaient… Dans une autre pièce, des couples se pressaient l’un contre l’autre ; il était difficile d’accéder pour voir ce qui se passait ; à coups d’épaules et de coudes, ils eurent une ouverture qui permit d’observer la scène ; une femme allongée dans une nacelle accrochée à quatre pitons au plafond de la pièce, la jupe relevée sur ses jarretelles, laissait apparaitre sa chatte qu’un homme caressait ; un autre lui caressait les seins ; elle avait les yeux bandés ce qui mettait davantage en relief ses lèvres rouge vif. Un homme donna quelques billets au mari qui se trouvait tout près puis sortit sa verge gonflée sur laquelle il enfila un préservatif ; il s’approcha, caressa le sexe puis pénétra lentement ; la femme geignit ; un autre homme donna également quelques billets et s’approchant de la tête de la femme allongée, lui tourna le visage et frotta sa verge sur ses lèvres ; elle entrouvrit la bouche.
Alain se renseigna sur les tarifs en vigueur ; on pouvait faire ce que l’on voulait puisque c’était sa femme mais il était d’usage d’appliquer vingt euros pour la pipe, trente pour la pénétration vaginale et cinquante pour la pénétration annale ; parfois la gratuité était réclamée par la femme pour sentir les hommes se précipiter sur elle.
Martine fut très choquée par cette marchandisation.
« Mais, c’est de la prostitution ! » cria-t-elle offusquée.
« …et en plus, c’est le mari qui établit le tarif et qui empoche – c’est du proxénétisme ! »
Alain tenta de la calmer.
« Ça permet de réguler les échanges… si tout était permis et gratuit, ce serait le bordel comme on dit… et puis, ça rembourse le ticket d’entrée… on peut fixer le prix que l’on veut, d’un commun accord ; si un type ne te plait pas, on propose un tarif prohibitif ; bref, c’est mieux mais je ne connaissais pas ces pratiques ».
Le discours sembla convaincre Martine.
La femme allongée semblait apprécier ; une femme sortit du groupe et demanda :
« On peut le faire aussi ? »
« Bien sûr » dit quelqu’un.
« Tout le monde peut y passer, même les hommes » ; il y eut un remous dans la salle.
« Moi aussi, je veux bien essayer » dit Martine, emballée par l’air réjoui de la femme allongée ;
« Allez-y en premier, j’irai après vous ; je veux voir avant » dit la femme qui s’était proposée la première. Mais Martine n’avait pas de rouge à lèvre aussi rouge ; elle en toucha deux mots à la femme qui se relevait de la nacelle ; elles partirent ensemble vers les toilettes.
Un homme profita de l’occasion pour s’allonger dans la nacelle « histoire de voir… » dit-il ; une femme dans l’assemblée se mit à rire et s’approcha :
« Je mettrais bien un dildo pour le sodomiser ; il verra ce que ça fait quand c’est nous qui sommes allongées ! »
« Chiche ! » lança quelqu’un dans l’assemblée… Quand les deux femmes revinrent des toilettes, Martine avait une bouche rouge glossy que l’on distinguait à quinze mètres dans la semi obscurité. Le visage de l’homme allongé dans la nacelle alternait entre grimace et plaisir, provoqués par le dildo dont la femme s’était harnachée et qu’elle pénétrait profondément tout en masturbant de ses deux mains le sexe bandé. Une femme s’approcha du visage et l’embrassa goulument sur la bouche espérant accélérer l’éjaculation ; ce qui ne tarda pas à se produire.
Martine s’allongea dans la nacelle laissée libre par le monsieur vite remis sur pied, inquiet à l’idée de se faire à nouveau sodomiser par une femme qui venait à son tour d’enfiler le harnais ; elle avait un peu d’appréhension malgré les trois gin-fizz qui lui tournaient la tête ; une femme lui posa un bandeau sur les yeux ; elle aurait préféré voir les hommes qui la tripotaient mais la femme lui dit que l’obscurité totale était bien plus enivrante. Quelqu’un lui attacha le haut des cuisses avec les lanières de cuir de la nacelle ; elle avait dans cette position les cuisses fortement écartées et maintenues.
Elle sentit peu à peu des mains qui courraient sur ses jambes, ses seins, son visage ; quelqu’un lui ouvrit la fermeture jusqu’au sexe ; d’autres mains se précipitèrent sur ses jarretelles et le haut de ses cuisses ; une main s’aventura sur les lèvres de son sexe, les écartant doucement puis caressant le clitoris ; elle sentit le plaisir l’envahir progressivement ; des mains de partout la touchaient avec délicatesse ; elle sentait le désir des hommes autour d’elle et cela l’excita de plus belle ; en fait, la situation n’était pas désagréable ; elle ne craignait rien, n’avait aucune appréhension du fait de la présence de son mari, de celle de nombreux hommes qui se refreinaient les uns les autres et surtout de toutes leurs femmes qui étaient autour, attentives aux réactions de Martine ; sans doute beaucoup auraient aimer être à sa place mais n’oseraient peut-être jamais.
Un homme tendit des billets à Alain ; il la pénétra en lui écartant fortement les cuisses puis s’arrêta ; Martine se cambra pour sentir le membre la pénétrer plus profondément ; en fait elle se masturba contre ce sexe qu’elle ne connaissait pas ; le désir s’amplifiait. Elle sentit des mains lui forcer la tête sur le côté ; elle sentit une verge chaude contre ses lèvres ; des mains expertes remontaient le long de la couture de ses bas, s’arrêtant par endroit pour mieux caresser ; d’autres lui pétrissaient les seins ; combien d’hommes s’occupaient-ils d’elle à cet instant ? Elle était incapable de dénombrer le nombre de mains parcourir tout son corps ; une main s’arrêta sur ses fesses et un doigt la pénétra ; elle resserra les fesses avec appréhension mais le doigt resta à caresser l’entrée de l’anus. Le va et vient ralentit puis cessa pour reprendre ; elle sentait la verge gonflée, prête à lâcher sa semence ; elle geignit ; elle sentit la verge dans sa bouche prête à jouir ; elle geignit de plus belle ; les deux hommes se lâchèrent en même temps. Nombreux étaient ceux qui voulaient participer ; des femmes demandaient leur tour. Quelqu’un s’agenouilla et se mit à lui sucer le clitoris ruisselant de sperme. Combien cet homme avait-il payé pour cet acte ? Et si c’était une femme ?
Un homme tendit cinquante euros à Alain ; Martine n’en savait rien ; l’homme prit une fiole d’huile de massage et lui enduisit le tour de l’anus ; il saisit ensuite un gel anesthésiant au bout de l’index et l’introduisit lentement dans l’anus ; il massa légèrement et reprit une noix de gel ; il répéta quatre fois l’opération en massant tout le pourtour de l’anus. Martine ne sentait plus rien ; elle était comme ivre ; les mains n’arrêtaient pas de la caresser de toute part ; elle sentit une douleur dans l’anus qui se transforma lentement en plaisir qui disparaissait puis revenait ; elle ne discernait pas l’origine précise de ce plaisir ; elle se mit à sucer une verge avec passion, presque avec frénésie ; elle était prête à jouir d’autant qu’un homme lui caressait délicieusement le clitoris ; elle se laissa aller totalement et se mit à jouir comme jamais elle n’avait joui, en geignant, remuant des reins, hurlant même ; alors qu’un homme jouissait dans sa bouche, l’autre se déchargeait dans son rectum.
Deux femmes se disputèrent la place.
Epuisée, elle retourna au bar où Alain était encore à plaisanter avec la blondasse ; il lui passait la main entre les cuisses et cela énervait Martine au possible ; cette bombe sexy était d’une vulgarité ! Mais après ce qu’elle venait de faire avec plusieurs hommes, elle ne se trouva pas en droit d’étaler sa jalousie.
Il lui annonça qu’ils avaient largement récupéré le prix de l’entrée et signifia que la blondasse-bombasse serait d’accord pour passer la fin de la nuit chez eux avec son mari ; c’était peut-être une bombe mais Martine n’avait pas encore vu le mari.
Elle se dirigea vers une autre pièce où un homme, mains liées au sol était plié en deux sur un tréteau ; ses jambes étaient écartelées attachées aux pieds du tréteau ; une femme le fouettait violemment ; Martine s’interrogea sur le plaisir que pouvait ressentir cet homme et celui de la fouetteuse ; elle demanda l’autorisation de fouetter ; la femme lui passa la verge ; Martine frappa doucement ; « plus fort » dit la femme ; le second coup fut guère plus fort ; la femme prit la main de Martine et l’accompagna dans un coup violent ; l’homme geignit ; Martine frappa de plus belle ; l’homme soufflait et Martine ressentit un plaisir qui la troubla subitement ; un homme s’approcha pour tâter l’état du sexe du fouetté ; un peu bandé ; Martine demanda à l’homme de sucer le supplicié afin de voir si l’on peut jouir dans la douleur;
« Je pourrai vous faire ce que je veux par la suite ? » demanda l’homme ;
« Oui, mais quoi ? » dit Martine ;
« Je vous prendrai à la balancelle »
« C’est douloureux ? »
« Non, pas du tout ; je vous montrerai avant » ;
« OK » dit Martine ; l’homme s’accroupit sous le torturé et se mit à sucer le sexe ; Martine était excitée et frappa les fesses devenues rouge vif ; des traces violettes apparaissaient ; l’homme cria puis se mit à jouir ; Martine s’interrogea sur la relation douleur et jouissance…
Elle alla vers le bar accompagnée de l’homme auquel elle avait promis de faire quelque chose qu’elle ignorait. Il lui caressait les reins avec insistance.
Elle prit un planteur pour changer ; le rhum, le sucre et le jus de fruit tournaient rapidement la tête d’autant qu’elle n’avait encore rien mangé.
Il l’entraina dans la pièce où se trouvait la balancelle ; une femme était penchée en avant, le ventre retenu par une large sangle de cuir attachée au plafond ; un crochet d’inox sortait de son anus qu’une cordelette reliait à sa chevelure nouée ; elle avait la tête fortement relevée et un homme la prenait en levrette en se cramponnant à ses hanches.
Quand l’homme eut joui, Martine demanda à la femme qui se relevait si c’était douloureux ; « assez » répondit la femme « mais la pénétration est tellement profonde que la douleur s’estompe rapidement »
« Je peux essayer ? » dit Martine ;
« Vous l’avez promis » dit l’homme qui la suivait de près.
Un homme lui proposa de retirer sa robe afin d’être plus à l’aise dans la position ; il ouvrit les deux zips et Martine se retrouva en corset et soutien-gorge ; l’homme lui attacha les chevilles avec une cordelette reliée aux anneaux ;