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Ce livre est avant tout un répertoire de sentiments et d'émotions propres à l'humain. Il est aussi une occasion de mettre des mots sur nos états d'âme. Chaque chapitre est une description détaillée des cartes du jeu : "Les états d'esprit de l'âme liseuse". Dans ce nouveau recueil, Anne-Lise exploite une fois encore, sa passion des mots, comme moyen de transcender la pensée et d'ouvrir une voie ludique vers la philosophie.
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Seitenzahl: 104
Veröffentlichungsjahr: 2024
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« Dans chaque pensée réside la puissance de forger notre réalité »
Prologue
Un regard philosophique sur nos états d’esprit
Les états d’esprit
Les cartes du jeu des « états d’esprit »
Abordons nos états d’esprit avec philosophie
L’équilibre des émotions
Les émotions de base
Répertoire des cartes
La Colère
Carte 1
: La colère de base
Carte 2
: Excédé
Carte 3
: Agacé
Carte 4
: Fâché
Carte 5
: Énervé
Carte 6
: Irrité
Carte 7
: Vexé
Carte 8
: Froissé
Carte 9
: Contrarié
Carte 10
: Ressentiment
Carte 11
: Exaspéré
Carte 12
: Enragé
La Joie
Carte 13
: La Joie de base
Carte 14
: Heureux
Carte 15
: Content
Carte 16
: Gai
Carte 17
: Épanoui
Carte 18
: Fortifié
Carte 19
: Vivifié
Carte 20
: Encouragé
Carte 21
: Curieux
Carte 22
: Libre
La Peur
Carte 23
: La peur de base
Carte 24
: Effrayé
Carte 25
: Épouvanté
Carte 26
: Craintif
Carte 27
: Inquiet
Carte 28
: Préoccupé
Carte 29
: Intimidé
Carte 30
: Prostré
La Paix
Carte 31
: Paisible
Carte 32
: Satisfait
Carte 33
: Confiant
Carte 34
: Soulagé
Carte 35
: Rassuré
Carte 36
: Disponible
Carte 37
: Détaché
Carte 38
: Attentif
Carte 39
: Inspiré
L’Amour
Carte 40
: L’amour de base
Carte 41
: Reconnaissant
Carte 42
: Affection
Carte 43
: Réceptif
Carte 44
: Compatissant
Carte 45
: Emerveillé
Carte 46
: Intéressé
Carte 47
: Passionné
La Surprise
Carte 48
: Surpris
Carte 49
: Étonné
Carte 50
: Méfiant
Carte 51
: Incertain
Carte 52
: Impulsif
Carte 53
: Choqué
La Tristesse
Carte 54
: Triste
Carte 55
: Déçu
Carte 56
: Peiné
Carte 57
: Démoralisé
Carte 58
: Mélancolique
Carte 59
: Résigné
Carte 60
: Vulnérable
Le Dégoût
Carte 61
: Dégouté
Carte 62
: Horrifié
Carte 63
: Mépris
Carte Bonus
Métamorphosé
Conclusion
Ce livre est un répertoire basé sur le jeu de cartes « Les états d’esprit de l’âme liseuse », conçu pour explorer en profondeur les diverses dispositions mentales qui influencent notre perception et notre interprétation du monde. Ce coffret unique propose une fouille intime à travers les couches superposées de nos couleurs intérieures, en utilisant les émotions, les sentiments et les ressentis comme guides.
Chaque carte de ce jeu représente un état d'esprit distinct, accompagné de formules philosophiques pour aider à sa compréhension et à sa conscientisation. En tout, le coffret contient 64 cartes, chacune destinée à éveiller le discernement et à clarifier des notions parfois confuses que nous ressentons sans toujours pouvoir les nommer.
Ce recueil incite à aborder nos états d'esprit avec philosophie, soulignant que pensées, paroles et actes sont interdépendants. Il offre ainsi une opportunité précieuse de connaître et de nommer nos états d'esprit pour mieux les utiliser. Il montre que les pensées et les émotions sont intrinsèquement liées.
La fouille intime proposée par ces cartes commence par une prise de recul par rapport à nos états d'âme, permettant de dépasser une perception trop subjective de la réalité. L'esprit philosophique devient alors une exploration constante, une quête d'étonnement et de compréhension de soi.
La pratique de la philosophie dans notre quotidien est un art de vivre. Très souvent, le travail de la pensée est négligé ou corrompu. Nous avons tendance à croire que nous maîtrisons la manière de percevoir le monde, que le libre-arbitre est sous contrôle, et que nous avons prise sur nos pensées, renonçant à changer de regard. Ce mode de pensée peut devenir limitant. La philosophie est un art qui ouvre l'esprit à l'inimaginable et à l'extraordinaire. Nous résistons souvent à l'inconnu, nous installant dans un confort superficiel. Nous craignons les changements et nous nous enfermons dans des convictions ou dans le déni. L'imagination envisage une réalité toute faite et se figure souvent que le mécanisme de la pensée est volontaire. Même s'il faut admettre que nous sommes à l'origine de nos pensées et que notre responsabilité est engagée, une part non négligeable reste totalement inconsciente dans le processus intellectuel et émotionnel.
À partir de notre esprit critique, nous détenons les clés d'une ouverture au monde plus vaste, plus ludique et plus riche. Penser est un art. Penser est une activité à part entière qui nous oblige à la lucidité et à l'introspection.
Penser sert à comprendre et à accueillir le nouveau pour percevoir le monde dans tout ce qu'il représente, aussi étonnant soit-il. C'est aussi aspirer à plus de liberté intérieure pour se défaire des idées préconçues. Philosopher consiste aussi à s'engager davantage dans ce que nous transmettons et à prendre le risque de s'exposer, d'être jugé et de se justifier. C'est être plus responsable et autonome. C'est mûrir, s'épanouir. Mais aussi se bouleverser, se surprendre, et même prendre le risque de s'angoisser.
Philosopher, c'est dans la contemplation, pouvoir inventer, créer, et toucher le réel avec notre sensibilité. C'est interagir avec le monde, se placer. Et par la dialectique, identifier et nommer.
Penser peut être compliqué, éprouvant, déroutant et nous expose à l'égarement, la confusion, et l'illusion, alors même que nous tentons justement par cette pratique d'y échapper.
Philosopher, c'est vivre. En se confrontant au chaos, au doute, à l'abondance de concepts souvent opposés qui se juxtaposent.
Quant à l'ignorance, elle peut être perçue comme porteuse de simplicité, de facilité, de vacuité… Confondue avec l’innocence, elle peut être confortable et même salutaire, mais elle est parfois réductrice. Beaucoup d'entre nous font ce choix jusqu'à devenir l'instrument d'une pensée collective.
Apprendre, dès le plus jeune âge, à penser par soi-même, à s'interroger, et à remettre tout en question est essentiel pour développer l'esprit philosophique. Mais aussi pour exister au-delà de la censure et du regard de l'autre.
Cesser de penser provoque une interruption de l'esprit de jugement. Cet état d'être nécessaire au repos présente un risque de soumission, de dépendance et de stagnation.
Alors philosophons !
Explorons la pensée, le monde, le soi !
Avec intérêt, persévérance, avec profondeur, honnêteté, observons l'humanité et ses états-d’âme !
Carl Gustav Jung disait que « Réfléchir, c'est difficile. C'est pourquoi la plupart des gens jugent ».
Un état d'esprit fait référence à la disposition mentale, à la perspective ou à l'orientation générale de pensée d'une personne. Il représente la façon dont nous percevons et interprétons le monde qui nous entoure, ainsi que notre attitude et nos croyances fondamentales.
L'état d'esprit peut influencer nos pensées, nos émotions et nos actions, et il peut jouer un rôle important dans notre vie, notre réussite et notre capacité à faire face aux défis de la vie. Il existe différents types d'états d'esprit qui peuvent varier selon les situations et les domaines de notre vie.
Des états d'esprit constants nous font croire que nos qualités, nos compétences et nos capacités sont essentiellement figées et immuables. Nous sommes enclins à penser que nos talents sont innés et qu'ils ne peuvent pas être développés ou améliorés. Les obstacles et les échecs peuvent être perçus comme des indications de nos limites personnelles. Ces types d'états d'esprit peuvent limiter notre croissance, notre résilience et notre volonté d'essayer de nouvelles choses.
À l'opposé, les états d'esprit de croissance nous donnent foi dans nos capacités à nous améliorer et développer nos compétences. Nous essayons ainsi de progresser par l'apprentissage, l'effort et la persévérance. Nous voyons les défis comme des opportunités, et les erreurs comme des occasions d'évolution, et pour se réinventer. Ces types d'états d'esprit favorisent la motivation et l'ouverture à de nouvelles expériences.
Nous constatons que nos états d'esprit ne sont pas fixes et qu'ils peuvent être influencés et modifiés au fil du temps. Par conséquent, il est possible de cultiver un état d'esprit de croissance en développant la conscience de nos pensées et de nos croyances, en remettant en question les perceptions limitantes et en adoptant des stratégies d'apprentissage et d'évolution personnelle.
L'état d'esprit joue un rôle crucial dans notre capacité à relever les défis, à saisir les opportunités et à atteindre nos objectifs. En cultivant un état d'esprit positif et propice à la croissance, nous pouvons développer notre potentiel, renforcer notre résilience et adopter une approche proactive face aux défis de la vie.
L'état d'esprit façonne la manière dont nous percevons, comprenons et interprétons les événements qui se produisent dans notre vie. C'est notre perspective ou notre attitude face à une situation donnée.
Peux-on affirmer que les émotions sont soit, positives, soit négatives ? Elles sont très certainement agréables ou désagréables. Elles sont des indicateurs et des révélateurs de nos besoins. Chaque émotion provient des profondeurs de nos histoires personnelles, et leur grande richesse offre des bases d'interprétation du réel. Nous sommes des lapsus, des actes manqués, des projections, des rêves et du mensonge, mais nous sommes aussi la réalité, la vérité et la synthèse des histoires que l'on se raconte et de nos héritages familiaux et sociaux.
L'émotion est une réponse physiologique en réaction à une stimulation externe et interne. Elle se réfère à la mémoire et sa fonction est de transmettre une information qui va permettre de réagir et de faire face à la réalité en nous mettant en alerte. Ce processus est naturel et instinctif. Cette réaction n'est pas toujours adaptée à la situation, elle est souvent subjective et peut être trompeuse ou démesurée.
Le sentiment, quant à lui, est l'état d'esprit généré par un processus cognitif. Il est une construction intellectuelle, soit en créant un point de vue sur une situation qui va engendrer une émotion, soit en conscientisant le ressenti pour lui donner du sens. Alors que l'émotion est physique, le sentiment est élaboré et complexe.
L'émotion est un mouvement soudain et automatique pour satisfaire un besoin et s'adapter aux situations. Elle est le résultat d'un état affectif intense qui se caractérise par des réactions physiologiques incontrôlables (pâleur, tremblement, coeur qui s'emballe). Certaines émotions sont très primaires pour la préservation de l'espèce humaine, telles que la peur, la joie, la colère, la tristesse, la surprise et le dégoût. D'autres impliquent le jugement en fonction d'une interprétation personnelle, comme la culpabilité. Elles sont vécues comme positives ou négatives en fonction du ressenti.
Le cerveau limbique déclenche un signal d'alarme à travers les émotions qui engendrent des sensations. Une communication constante a lieu entre nos ressentis, nos émotions et nos sentiments. Cet échange intérieur, plus ou moins conscient, va créer des comportements et des traits de caractère particuliers. Nous répondons à nos émotions et sentiments par le combat, la fuite ou la soumission.
L'émotion n'est pas un ressenti. Si les deux sont physiologiques, la sensation est, avant tout, une perception sensorielle qui implique les cinq sens. Quant à l'émotion, elle est davantage une réaction métabolique. L'émotion n'est pas non plus un sentiment, mais certains sentiments peuvent générer des émotions et réciproquement.
Une émotion est très personnelle. Dans un même contexte, certains seront dans la peur et d'autres dans la colère ou la tristesse. Nos émotions influencent nos comportements et peuvent les biaiser.
Elles se manifestent comme une palette de couleurs, le mélange créant un état d'esprit dont l'origine est parfois inaccessible. Nous nous servons de nos humeurs pour définir la réalité que nous percevons, car ils constituent un langage pour communiquer avec soi-même et pour prendre part au monde qui nous entoure. En effet, il est universel de se fier à nos sentiments. Mais sont-ils si fiables ? Les émotions peuvent déformer les pensées et nous enfermer dans des points de vue trop personnels. Regarder le monde de trop près peut être trompeur. De plus, les émotions fluctuent, s'additionnent et se contredisent. Elles finissent par influencer la pensée, créant des sentiments fabriqués de toute pièce par le mental.
Néanmoins, ce langage est essentiel car il évoque les parts inconscientes de soi. Il s'adresse à nous sous de