Ma 3e Guerre mondiale - René de Lorencie - E-Book

Ma 3e Guerre mondiale E-Book

René de Lorencie

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Beschreibung

« La question de l’indépendance d’une enclave régionale envers son empire national ne se résout que par le choix du régime autoritaire et à condition qu’il exclut le “génocide moral”. C’était le cas de la Prusse comme protectorat du 1er empire frogs et, par la suite, de la IIIe république avec le IIe Reich boche, puis de Vichy avec le IIIe Reich.
Le problème de 40 a fait des hommes du Rhin, les vassaux de l’OTAN, auquel nous avons vendu notre âme faustienne en troquant – à l’antisémitisme boche, un anti-arabisme ricain. Depuis, les 27 Républiques démocratiques de l’UE collaborent avec l’empire ricain.
27 colonies faisant de nous des esclaves dépourvus d’identité nationale. »


À PROPOS DE L'AUTEUR


En autodidacte, René de Lorencie s’intéresse à la philosophie, à l’histoire et à la géopolitique qui lui inspireront la rédaction de cet ouvrage.

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Seitenzahl: 377

Veröffentlichungsjahr: 2023

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René de Lorencie

Ma 3e Guerre mondiale

De 01 – 49

(Mémoire d’un cybersoldat)

© Lys Bleu Éditions – René de Lorencie

ISBN : 979-10-377-8131-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

À mon Père

L’histoire me sera indulgente car j’ai l’intention de l’écrire.

Sir Winston Churchill

Avant-propos

Mémoire de sang

En une humble manière, je suis un esprit peuplé de visions…

Celles de nos grands aïeux prêts pour la bataille !

Je revois avec les yeux du Maréchal Oudinot, l’un de mes plus illustres ancêtres : le Chef – comme on disait dans les rangs de la Grande Armée, avec sa longue-vue en train de calculer un plan d’bataille – et deux bons grognards sots qui chahutent, fascinés par le plus grand génie militaire que la patrie n’a jamais eu.

Quel honneur immense !

L’Emp’reur se retourne vers eux, le sourire viril et carnassier.

Et, avec sa légendaire bonhommie gaillarde, il reprend le commandement…

Prolégomènes :

La dynastie

Secrète

« Aryana »

(Écrit en l’an tragique 2355 après Dionysos ; du nouveau calendrier)

La guerre est père et principe de toute chose.

Héraclite

Voici l’histoire de long en large, d’Est en Ouest et de l’antiquité à notre contemporanéité, qui, selon Hegel, constitue « le chemin du soleil » de l’État de nature oriental, à l’État démocratique occidental. Soit toujours d’Est en Ouest mais historiquement plutôt que géographiquement, cette fois. Ce « jour éternel » connaît deux forces : l’aurore et le crépuscule. Tantôt Dieu, le soleil phallique, monte haut sur le ciel resplendissant des hommes, tantôt il décline très bas dans son monde souterrain d’athéisme. Toutes les grandeurs et décadences des civilisations sont mues par deux moments structuraux qui déterminent toute l’histoire : « l’axe d’Alexandre » et « l’axe de Jésus ». Ce sont historiquement des « Aryens », c’est-à-dire des indo-iraniens et non des hitlériens blonds aux yeux bleus ! Lesquels sont apparentés aux alexandrins et aux « postchrétiens », c’est-à-dire aux judéo-chrétiens et tous leurs héritiers de l’Hégire (en 622), de 1789, de 1917 et 1949 (fondation de la République populaire de Chine) et de mai 1968… tous « christanistes » selon Nietzsche. Bref, où les forces de l’aurore sont de l’est à la droite du monde et celles du crépuscule, de l’ouest à sa gauche. La métaphysique a pour postulat que le monde est notre délire et notre hallucination. Et elle a pour principe polémos, le dieu du destin et de la guerre qui fait de l’Armée son esprit de corps, son contingent et du mental sa volonté.

La pire tragédie de l’histoire contemporaine fut la Grande Guerre de 14 – 45 comme aimaient à le dire ses belligérants tels que Churchill, de Gaulle et Hitler. Pour les « faucons » de Washington, ce que nous qualifions de « guerre froide » entre l’URSS et les USA de 1945 à 1991 serait « la 3e guerre mondiale » pour les ricains, cette « grande guerre patriotique » pour les soviets, ce « jeu de la barbichette », de compétition où l’on parade avec des bombes H et où l’on frise une guerre nucléaire, c’est-à-dire l’extinction pure et simple de l’humanité. Merci à Einstein pour sa formule de la relativité : E=MC2, lui qui voulait simplement « lire dans les pensées de Dieu ». Est-ce un complot ? C’est pourtant un juif qui, après Pearl Harbor, décidera les USA – où le physicien théoricien était en exil – à précipiter l’échec des forces de l’Axe en lançant leurs bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki ? Bref, c’est encore pour les faucons à l’époque de Georges W. Bush que la lutte contre le terrorisme était donc nommée : « la 4e guerre mondiale », laquelle fut, pour ses anti-Arabes panaméricains : qu’un Entraînement, la « guerre d’avant ». C’est donc à l’Européenne, dont l’esprit s’étend de la Manche à la Volga, que j’appelle la guerre contre Xi-Jinping : « la 3e guerre mondiale » qui est pour nous : « la guerre d’après ».

Après leur ascension qui dura 77 ans de bourrage de mou, c’est-à-dire tout le temps de la postmodernité, et dont notre « Neveu-Sam » fut le garant ; les fau(x)cons de Washington régnèrent une décennie sur Terre entre 1991 et 2001 qui fut l’apogée amerdicaine. 

Non seul’ment, ils auront singé l’idéal de nos Lumières – notamment la pensée de Montesquieu – et en sus nous étions là, avec Lafayette et sommes tombés bien avant nos débiteurs qui ne peuvent payer leur « dette fondatrice » à la France, par le débarquement de Normandie en 44, chez nous leurs éternels créanciers frogs. Sauf que, nous voyant aux prises d’un dilemme stratégique entre les pères pétainiens de 56 et les fils gaulliens de 90, les ricains avaient prémédités un plan… Bref, nous étions là de 1775 à 1783 pour aider ses colons de prisonniers jetés aux Amerdiques, pour combattre leurs geôliers britishs afin que ce « peuple de voyous » gagnent l’indépendance de ces treize colonies rosbifs qui devinrent les USA.

Mais soyons fair-play cependant, le virus du Covid nous aura montrer le vrai visage de l’Enn’ mi en tout cas de son funeste lieut’nant et de ses futurs bagnards laqués. Bref, les préliminaires à la 3e guerre mondiale devraient porter le nom « d’aube rouge » ! – Point du jour de l’histoire régénérée ; rouge comme le sang, rouge comme le soviétisme chinois. Bruit de bottes dans l’Est… Cependant, les biens-faits d’une guerre c’est la redistribution des cartes avec des causes perdues, mais aussi le retour aux vieilles valeurs et enfin la question de la sélection : traditionnelle (guerre), de classe (communisme), de race (nazisme) ou naturelle (covid-19), mais surtout destinale et supérieure à la vie. C’est pourquoi nous alignons le présent à l’histoire et non l’inverse. Et que notre perspective transhistorique, parcourue de long en large comme si nous avions 5000 ans d’âge, prône la liberté des peuples, la résistance à toutes formes d’oppressions théocratiques, monarchiques, totalitaires, etc. Oui, nous aimons et défendons tous les peuples et toutes les patries de tous les temps pour leurs sagesses et arts séculaires traditionnels, ainsi que leurs grandes inventions. Et aimons tous les grands hommes de puissance comme de connaissances et d’arts, de droite comme de gauche pour leurs hauts faits d’armes ou leurs chefs d’œuvres. Nous les aurions suivis certains d’entre eux jusqu’en enfer s’il le faut ! Bref, tantôt oppresseurs, tantôt opprimés, tantôt maîtres, tantôt esclaves – peuples et géants sont mus par la volonté de puissance, sinon rien… La France occupée de 40 fonde le point de départ de notre pensée politique, par la cause de la résistance, qui applique le : « contre nous de la tyrannie… » chanté dans la Marseillaise. Donc le célèbre : « je vous ai compris », implique en regard avec 40 que nous voulons l’Algérie Algérienne ; et par extension : l’Inde indienne, le Cap africain, la fondation d’un État palestinien, etc. Bref, l’indépendance des peuples. Le sens de l’histoire destiné par son principe de liberté – un avatar de la volonté – vers la démocratie idiocratique mondiale, émancipant tous les individus de toutes les tyrannies de l’existence par la technique et le droit. Il a donc fallu décoloniser à dessein. Une réaction au cours du temps serait totalitaire, comme ce fut le cas à trois reprises avec le nazisme, le soviétisme et l’islamofascisme.

Voyez, la mécanique de l’histoire forme un moteur dialectique « deux temps » entre la droite qui défend les maîtres ou oppresseurs ; et la gauche qui défend les esclaves ou opprimés. Néanmoins : « On ne défend jamais assez les forts contre les faibles », affirmait Nietzsche. En vérité, nous avons le devoir – la nécessité d’airain – de suivre le « chemin du soleil » ; c’est-à-dire que dès lors qu’une civilisation est ascendante et tend vers son apogée ou midi, tel que l’idée solaire de Dieu ; les « forces de l’aurore » (de droite) sont trop fortes – despotiques – pour y faire entrave. Et lorsqu’une civilisation est décadente et tend vers sa ruine ou nuit, les « forces du crépuscule » (de gauche) sont à leur tour trop faible – nihilistes – pour pouvoir redresser le principe patriarcal, « castré » par un principe misandre, niveleur, régressif et efféminant. C’est la raison pour laquelle, il fallut aux grandes civilisations de coloniser et d’esclavagiser afin de croître, de prospérer et de mourir. Nonobstant qu’il leur fallut tout autant décoloniser et affranchir afin de céder leur place aux civilisations montantes de l’avenir. Il n’est point opportuniste que d’obéir au destin.

*

Le moteur de l’histoire fut, est et sera toujours et à jamais le trône du monde en tant que « lutte pour la suprématie ». Nietzsche appartenait à « l’aristocratie universelle » des surhommes bipolaires. Et donc, se contentait lui-même de l’effet distractif de la dopamine qui lui procurait suffisamment de sentiments de puissance pour vaincre en lui la volonté d’hégémonie et l’aliéné en tant qu’homme de vision plus que d’action, dans l’activité philosophique et les promenades helvétiques. Il affirmait la tautologie défaitiste et de suffisance individualiste que la volonté de puissance se veut elle-même comme volonté de volonté. Voyez, tout homme, même les créateurs de génie, sont vaincus et se contentent d’un bien plus que du mieux. Ils se consolent et distraits du vrai but avec des conneries merdiatiques sinon pour les plus instruits, par la religion de l’art, visionnant et écoutant leurs messes confortables d’opéras sucrés ou cinémas hollywoodiens à effets spéciaux décérébrés ; ou d’auteurs ultra-intellectualisés, plutôt que de prétendre à l’instar d’un Alexandre ou d’un Napoléon – pour parler des meilleurs d’entre tous – au trône du monde qui impose aux mortels l’esprit de conquête, la guerre et l’abnégation ! Toute l’histoire et même que notre géopolitique contemporaine, forme le théâtre d’opérations pour la guerre du trône mondial par la voie militaire traditionnelle ou par la guéguerre financière à l’âge du marchand-roi. Ainsi nous qualifions de « vaincu » l’esclave de l’histoire, envieux des maîtres ou « prétendant » à dominer le monde. Je rappelle en passant que pendant une décennie – entre l’effondrement de l’URSS en 91, et la chute des tours Jumelles en 2001 – les Amerdicains parvinrent à gagner le monde, après leur ascension, qui naquit des ruines berlinoises de 45 ! Du haut de leurs 240 ans d’histoire courte, ses colons européens déracinés, sans antiquité ni moyen-âge, auront joué depuis leur puéril et naïf « monde libre », aux gendarmes et aux voleurs, incendiant le monde arabe en divisant et enlaidissant notre Vieux Monde par son progressisme néolibéral ; faisant le jeu de la Chine de Xi-Jinping qui prend la Main ; vieil empire du Milieu quatre fois millénaire, et qui saura tyranniser l’humanité pour la faire ployer sous son enclume de fer au rouge !

Car il va sans dire que le trône veut être usurpé…

Ce « grand enjeu » du trône mondial consiste à passer de l’état empirique de « l’esclave » à l’état transcendantal de « maître » par une « transhumance » que rend possible le chef-d’œuvre ou le haut fait. Si un génie roule le dé de son destin sans jamais le lancer ou a fait un fumble, un raté, il se retrouve dès lors condamné comme « esclave » soit le commun des mortels, à l’oubli. Le maître, lui, a lancé le dé et a fait un coup de maître qui lui donne l’éternel renom et lui ouvre la grand-porte de l’histoire. À savoir que l’éternel renom est atteint par le haut fait d’armes et/ou le chef-d’œuvre.

L’historial c’est les champs Élysées des grands hommes. L’oubli est le fleuve, le tombeau paisible, l’Hadès des simples mortels. Tous les prétendants au trône du monde méritent l’éternel renom s’ils réalisent le haut fait d’armes qui en font des héros ou des antihéros. En faisant valeur de leur nom, ils colonisent les vivants depuis la métropole historiale de leur empire universel. Tel est le véritable panthéon qui déifie les grands hommes par sa religion « aristothéiste » et qui sacralise l’histoire comme paradis des guerriers et l’oubli comme enfer paisible à la façon des anciens Grecs et Romains, que le sémitisme inversera par sa novlangue d’esclave, déformant la puissante virtù en une compatissante vertu et qui n’aura de cesse dans notre histoire de célébrer la mobilisation infinie du mal comme haine de l’esclave vengeur contre son maître qu’il culpabilise. Le bien est à droite et le mal à gauche. À savoir que « l’extrême droite » par son populisme se tient sur l’aile gauche de tout impérialisme.

*

Le monde est pastoral et on y distingue généralement deux grands types d’hommes : l’éleveur qui commande et séjourne sur les « monts transcendantaux » et le bétail qui lui obéit et paisse dans les « pâturages du sensible ». En tant que les pis de la terre sont taris de lait, et qu’il est trop de bétail pour peu de mamelles, les éleveurs du nord comptent conduire leur troupeau du sud à l’abattoir de la guerre.

Selon le quota négocié par les éleveurs, ils sélectionneraient 80 % du troupeau humain en 2049. On distingue « la sélection par le bas » qui solde le bétail pour l’abattoir et « la sélection par le haut » qui fait transhumer le bétail pour « les monts transcendantaux » de l’histoire.

Imaginez-vous en train de rêver. Que tout ce que vous voyez, vous-même, les gens & le décor qui vous entoure, n’est qu’un songe. Si alors que cet ici-bas est le « monde du rêve », où se trouve donc le « monde de veille » au sein duquel vous dormez ? Sauf que ce n’est pas « vous » qui rêvez, puisque vous n’êtes que le « rêvé empirique » d’un « rêvant transcendantal » qui est Dieu. (Il faut pratiquer c’la pour comprendre la métaphysique.)

Inspiré par l’aristocratisme philosophique de Platon – qui « sélectionnait par le haut » le philosophe par son « accouchement de l’âme » par-delà la caverne du monde sensible – le christianisme mit des prêtres à disposition, comme éleveurs des troupeaux humains, mais à dessein d’être de bons chrétiens moraux qui idolâtre Jésus-Christ par procuration, sans penser un instant à devenir des christs à leur tour ! Autrement dit, en restant les moutons de la bétaillère, et sans même devenir prêtres, qui réservent à eux seuls ce droit, à celui qui reçoit « l’appel ». 2000 ans environ après Platon, ce fut le tour de Nietzsche de restaurer la « sélection ». Il apprit aux hommes à devenir « surhumain » par la pratique généalogique de la transvaluation de toutes les valeurs jusqu’à la transmutation qui « passe le pont » de l’homme entre le singe et le surhomme. Seulement lui par la figure du guerrier et « le sens de la terre », cette « Olympe des apparences » pour parler comme un grec – « va à la terre » de son vivant en inversant les valeurs chrétiennes des prêtres qui font « monter au ciel » après le trépas. Inspiré par tous ces « anthropoculteurs » ou négriers du bétail humain, nous revendiquons une « transhumance » qui fait accéder l’homme du troupeau, aux « monts transcendantaux » là où séjournent les éleveurs, libérés par le haut fait d’armes ou le chef d’œuvre, des « pâturages du sensible » où le bétail paisse. Ce dernier devient un anthropoculteur justement, comme le philosophe accouché de la caverne du monde, et qui accède par la transhumance aux monts transcendantaux. Il marche sur la grande marelle entre le géopolitique et l’historial. Soit l’histoire comme métropole, médiate ou cognitive « des maîtres », et le géopolitique comme colonie immédiate ou sensible « des esclaves ». Celui qui « contemple l’histoire » peuplée de noms (essences) et fait le volte-face cosmophile vers le géopolitique, peuplé de faits, devient un « maître » qui est dès lors apte à faire transhumer à son tour d’autres négriers d’humains. À ce titre, et au vu des conséquences de la colonisation et de la traite des noirs, ainsi qu’après l’holocauste de la Shoah, il devient difficile de défendre cet « impérialisme transcendantal ». Alors bien sûr, être un « négrier d’humains », cela devient impossible à l’heure de la liberté. Autrefois le philosophe socratique, puis le prêtre chrétien, servaient les intérêts des aristocrates, aujourd’hui ce sont les nouveaux prêtres œdipiens, les psys, qui servent les intérêts des technocrates de la Silicon Valley ou de Davos avec l’assujettissement de l’appareil d’État pour axe de transmission et régulateur. C’est la raison pour laquelle ont persécutent les véridiques « négriers de l’homme » qui leur feraient de l’ombre. C’est la compétition de la traite de l’homme ! On les rafle bien plutôt ou déportent dans des « camps démocratiques » que l’on maquille et édulcore en cliniques psychiatriques, ont les piquent et sédatent pour leur laver le cerveau afin d’en faire de gentils moutons démocratiques, des derniers hommes à la non-pensée unique paissant des programmes crétinisants devant les écrans comme autant de champs d’images à perte d’intelligence…

Grâce à l’allégorie de la caverne, nous soupçonnons par notre « nietzschéisme platonicien » que le monde comme empire transcendantal forme une « colonie » sensible et empirique et au sein duquel nous figurons comme esclaves. En effet, je soupçonne que l’humanité est captive, prisonnière des maîtres qui suscitent le désir, la beauté et le plaisir des êtres et des choses de ce monde qui n’est autre que nos cinq sensations (image, son, tact, odeur et saveur) et l’idée de matière projetée au-dehors de nous, comme ruse de la raison. Car le monde est délire et hallucination. Cela fait depuis 1998 que je fais l’objet de persécutions par leurs aveugles et inconscients « agents du biopouvoir », les men in white, de l’empire ricain qui discriminent les descendants d’Alexandre, « héritiers du monde », par « l’étoile jaune » du « maniaque ». Ironie du sort, la « mania » était en Grèce inspirée par Dionysos ! Le mode de gouvernance des maîtres est fascisant, en tant qu’ils veulent dominer le monde qu’ils se disputent dans un but de suprématie : la conquête du trône mondial.

Je sais ce que je risque, le modus operandi du biopouvoir : être embarqué par un fourgon des men in white, être hospitalisé dans leurs « goulags démocratiques », et subir un lavage de cerveau par des psychotropes pour en ressortir neutralisé, à l’état de loque et trouver moi-même l’idéal de la résistance puéril et futile… C’est pourquoi en vérité je vous le dis : – « Éleveurs de tous les pays, unissez-vous ! »

L’alphabet grec implique l’ordre d’élevage entre les « éleveurs » et leur « bétail » ; ainsi qu’il contient le chiffre de leur destin.

La « datation » est faite à dessein de sélectionner le bétail pour l’abattoir. On calcule l’année fatidique dans la vie du bétail en retournant ou non le chiffre (par exemple : 6 ou 9) ; et/ou en l’inversant (par exemple : 79 ou 97 ; donc, cela peut donner un 67). C’est in fine la vertu d’un homme qui détermine le sens polyvoque de son chiffre. C’est pourquoi, avec notre contingent, chacun forge et scelle lui-même son destin.

Les « Alphas » sont des commandants, ils sont légitimés par le relèv’ment ou le parricide et destinent pour l’éternel renom ou le trône mondial. Les « Bêtas » sont leurs exécutants/exécutés. S’ils n’exécutent pas ou fautent, ils sont sélectionnés par une armée au front ou par la médecine civile. Les « Gammas » ou gamins sont les affranchis de la sélection, destinés généralement à la plus longue espérance de vie. Les « Deltas », enfin,sont des androgynes destinés au Bagne, ou aujourd’hui, à l’Hôpital psychiatrique. Ils n’en sortent qu’une fois devenu homme sinon femme.

Action/réaction : formulation des Instructeurs à « l’école de guerre de la vie », afin de distinguer les « actifs » qui commandent, des « réactifs » qui obéissent.

Il est aussi un « grand agenda » pour chaque État. Un plan où centenaires, bicentenaires et autres anniversaires des dates clefs de leur histoire permettent d’anticiper les faits géostratégiques de l’avenir. Par exemple : l’indépendance amerdicaine le 11-septembre et l’attentat frogs de New York en 2001 ; la mort de Lénine et l’aven’ment de Staline dans l’appareil soviétique en 1924 et le conflit probable des ruskofs chez le philosophe boche : Kant le maître du Königsberg en 2024 ; fondation de l’Ukraine en 1922 et guerre d’Ukraine en 2022 ; de même que le sacre de Napoléon 1er en 1804 ou la bataille d’Austerlitz en 1805 ou encore le coup d’État de Napoléon III en 1851 et enfin la fondation du Second Empire l’année suivante – tous ces évèn’ments bonapartistes ont eu lieu un 2 décembre… Bref, il est aussi une « datation » pour les hommes, un calcul de leur décès par nos États-Majors. De Gaulle est mort un 9 novembre, au 18 Brumaire de l’ancien calendrier, à un jour près de l’armistice de 14/18. Mon père est né un 19 mars, à l’armistice de l’Algérie dont sa classe 48 appartient et il est décédé un 3 décembre à un jour près d’Austerlitz… Est-ce le hasard ? Je n’crois pas.

*

Le monde se déspatiotemporalise par la force du passé qui l’anéantit et se respatiotemporalise par la force de l’advenir qui le reproduit instantanément et éternellement.

Le « Père » et la « Mère » bipolarisent l’histoire, avec l’Agapè (l’amour universel) pour principe métaphysique qui les unit, en tant que « parents » de l’humanité.

Plus terre-à-terre s’il en est ; la gauche progresse en « anéantissant » le passé et la droite conserve en le « répétant » au présent. Aussi les forces qui détruisent le présent sont les valeurs de gauche et celles qui répètent le présent, les valeurs de droite.

La guerre de puissance oppose les forces de conservation à droite aux forces de progression à gauche. Les unes conservent ce monde dans l’advenu, les autres progressent en l’anéantissant dans le révolu.

Cependant les forces de progression passent à droite et les forces de conservation passent à gauche, dès lors qu’elles contrôlent l’espace territorial plutôt que le temps historique. C’est-à-dire – spatialement – qu’elles « progressent » en se déterritorialisant (impérialisme) et qu’elles « conservent » en se reterritorialisant (indépendantisme). Au lieu – temporellement – de progresser en se déracinant (progressisme) et de conserver en se réenracinant (conservatisme).

*

Le χοςμος grec – qui n’a plus grand-chose à voir avec le cosmos de l’astrophysique, vide et atomique du scientisme positiviste – se subdivise de manière distique, en deux plans : soit le ciel et la terre, l’historial et le géopolitique. Il forme un « échiquier transcendantal » avec les grands hommes pour « joueurs » et le commun des mortels pour « pions ». Nous pensons jouer des rôles socioprofessionnels et familiaux, mais en vérité, nous sommes bien plutôt « joués » !

Et ce sont les morts qui jouent les vivants par l’entremisse des valeurs qui portent leur nom en tant qu’ils sont créateurs de valeurs et font donc valeur de leur nom. Bref, toute la civilisation humaine provient des grands aïeux qui la fondèrent lorsqu’ils étaient vivants jadis. Cependant ils étaient eux-mêmes influencés par de plus anciens grands hommes morts avant eux. C’est là notre « esthétique de l’échiquier » qui voit l’univers comme un « empire » avec les joueurs pour « maîtres » qui séjournent dans la « métropole historiale » et les pions pour « esclaves » qui demeurent au sein de la « colonie géopolitique » et dont l’enjeu est le trône du monde.

À la façon d’une entrée dans l’histoire lumineuse des noms comme « champs Élysées », sinon de l’enténèbrement des ombres en tant qu’Oubli ; par la guerre de puissance s’opposent les forces phalliques à droite aux forces de castration à gauche. Les unes conservent le monde dans l’advenu. Les autres progressent en anéantissant le monde dans le révolu. L’inversion du bien et du mal de ces forces ontothéologiques fit croire que la compassion de gauche défendrait l’agapè (à l’exception de l’éros hédoniste) alors qu’elle culpabilise et se venge contre celui dont l’autorité de droite fait augmenter l’universel vers le ciel (extrêmes exclus). Les « pièces maîtresses » ce sont les prétendants au trône du monde, les candidats vivants à ce grand enjeu historial, ceux qui deviendront les « joueurs » après avoir gagné l’éternel renom ! Aussi sont-ils encore des pièces maîtresses, mais en tant que joueursen devenir. Cet « affranchissement » c’est la transhumance : le devenir maître de l’esclave ou l’avatar qui devient archétype sans l’être devenu.

Tandis que le « pion » c’est le commun des mortels qui ne luttent pas pour la suprématie. Ils ne peuvent être élus puisqu’ils ne sont pas candidats. Ils ne gagneront de fait, jamais l’éternel renom et donc n’atteindront jamais les champs Élysées puisqu’ils ne lancent jamais le dé de leur destin à défaut d’accomplir le chef-d’œuvre ou le haut fait d’armes. Les essences nominales ou « joueurs » séjournent sur le plan intelligible appelé « l’historial » que nous identifions aux champs Élysées des anciens. C’est l’opéra des grands hommes sur les scènes historiques dont la représentation se rejoue en boucles, grâce à la culture qui les mets en lumière, en images en nous, semblables à des fantômes immémoriaux. Tel est notre « impérialisme transcendantal » qui voit l’Univers comme un « empire » avec les joueurs pour maîtres et qui ont pour métropole le Monde idéalavec les mortelspour esclaves, lesquels ont pour colonie, le monde sensible.

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Savez-vous que nous existons par amour ? Préféreriez-vous vous suicider par haine de la vie ? L’amour universel de la vie nous a engendrés, nous reproduit et nous fait vivre avant même l’eau, la nourriture et le repos. Si je n’avais qu’une seule Idée à défendre, ce serait l’amour contre la haine. Si je devais exclure de la vie et jeter en enfer un type d’homme, ce serait le haineux et seulement lui !

L’Idée de l’amour est transcendantale, métaphysique. Elle n’est pas de ce monde, ni dans la nature ni dans la matière. Le monde est le fruit de notre amour. Il procède de l’union de nos parents, de nos aïeux avant eux, jusqu’aux racines du premier père et de la première mère de l’humanité. Parce que l’amour unit l’homme et la femme pour engendrer un garçon ou une fille, et parce que le monde procède de cet engendrement sans lequel tout ne serait que ténèbres et néant. N’est-il pas ? Le monde est nos cinq sensations et notre rationnelle, mais illusoire idée d’objet. Le monde n’existe que grâce à notre amour de la vie qui nous unit à lui par la conscience que l’on en a. Aussi parce que nous objectivons les choses et subjectivons les êtres. La mort rompt ce lien et anéantit ce monde. Alors que le père et la mère demeurent dans le fils et la fille. Que serait l’univers sans l’esprit humain qui le contemple et pense ? Le cœur de l’homme est la lumière de la vie, s’il s’éteint à cause de la haine et sa volonté qui tue ou suicide, alors le monde sombrerait dans les ténèbres et le néant. Or ce n’est pas l’identité sociale d’un homme ou d’une femme qui cause ce monde, mais bien plutôt son cœur transcendantal, l’amour universel de la vie, notre bon dieu – parce qu’il est le vrai et n’a pas d’autre nom sinon celui d’agapè, et parce que Marianne est sa fille élue, sainte et bénie.

L’inconscient ne fut pas une « découverte ». Ce fut une profanation ! Séjour des fantasmes et des pulsions, du surmoi et du ça ; l’inconscient n’est autre que l’enfer. Freud, un athée notoire, qui appartient au destin juif, aura réifié l’enfer par ses concepts ! Il a changé les démons « incubes » et « succubes » qui peuplaient le monde de l’âme, en fantasmes. Il a fait des anges et des démons de plates pulsions de vie et de mort. Les anciens dont la vision du monde, stricto sensu, était géocentriste qui n’était pas plus une illusion d’optique que la matière moléculaire et atomique, ne disaient pas « je suis », mais « nous autres… ». C’est pourquoi ils étaient hantés par les fantômes du souvenir de leurs défunts. Ils avaient Dieu ou les dieux en lieu et place de la tyrannie du « je », avant la révolution copernicienne de l’entendement par Descartes et Kant. Freud a nommé « surmoi » le seigneur « devoir » du royaume de la conscience morale et subtilisé au diable un « ça » plus bête que lui. Libido, ce diable nommé désir ! Car dans l’au-delà des apparences, le ciel est l’idéal et l’enfer inconscient, avec le monde sensible et empirique pour ici-bas. La morale de la vertu a cédé sa place séculaire à la société de la luxure et de la cupidité qui est la nôtre aujourd’hui… L’inconscient est peuplé de fantasmes dont les « incubes » et « succubes » qui étaient les démons mâles et femelles avant l’invention du sujet par Descartes, c’est-à-dire des fantasmes personnifiés dans un monde sans « je ». Inversement, les fantasmes freudiens ont réifié les démons figés par l’objectivation rationnelle du concept. À la question : qu’est-ce que la philosophie ? Nous répondons que le monde est notre vision, et que si les sciences, l’art et le droit ainsi que toutes les inventions des hommes sont pour la plupart des objets d’études empiriques, la philosophie, elle, s’intéresse aux productions des hommes et au principe en nous de ses productions. Nous affirmons que le Haut-rêvant ou soi transcendantal est notre Deus carritasest et qu’il produit ou cause le monde comme vision. Dans notre « généalogie de l’esprit », toutes images sont personnifiées en tant qu’esprits, que l’empire de la conjugaison et la tyrannie du « je » ont bouté hors des frontières du monde de l’âme enfin nettoyé de la révolution copernicienne de l’entendement, qui est aussi une réforme des dysangélistes du soupçon et des déconstructeurs de la french theory. Donc, on comprend dès lors que c’est par une mort de l’ego que ressuscite Dieu, qu’une reconstruction postdéridéenne est possible. Mais l’esprit enfin retrouvé n’est pas plus schizophrène que notre monde moderne et sans Dieu en crise identitaire. Il est, bien au contraire, la solution au problème de notre temps !

Le réel n’est pas ce qu’il paraît. Le monde est notre délire et hallucination, produit par notre amour intentionnel que nous avons pour la vie, nous autres existants. Nous sommes des chimères et la vie est un songe. Tout n’est que préjugés et jugements de valeur dans notre esprit. Tantôt l’amour intentionnel des êtres et des choses crée les cinq sensations : images, sons, tacts, odeurs et saveurs ; tantôt sa raison projette l’idée terrestre d’une « matière » ou d’un ciel « idéal » en dehors de nous. Aussi c’est l’intentionnalité de l’amour qui crée le monde, en objectivant les choses et en subjectivant les êtres. Et la sainte guerre de l’amour intentionnel et universel (le Bon Dieu) – contre la haine du prochain (le diable) – c’est « la guerre de puissance » en tant que πόλημός ou devenir. La phénoménologie de l’amour, c’est l’idée d’un postulat schopenhaurien du monde comme délire et hallucination ; mais qui défend l’amour intentionnel plutôt que le vouloir-vivre. Quant à la personnification du mal, il nous faut le chercher en nous, dans ce sentiment des sentiments qui, n’en déplaise à nos contemporains, n’est autre que le désir, autrement dit la « principauté du diable » en nous. Car s’il n’est pas prisonnier dans l’enfer de l’inconscient par le Deus caritas est, c’est alors l’économie morale du péché qui l’intériorise de la culpabilité au suicide ou l’extériorise du ressentiment au meurtre ; selon l’épanch’ment ou l’empêch’ment du « sperma » (libido ou Ki).

Libido, ce diable nommait désir…

Aussi le ciel et l’enfer ne sont jamais des territoires géographiques ou physiques, mais bien plutôt des « mondes » idéals et spirituels (c’est-à-dire en esprit).

Le beau est toujours céleste et détint sur la terre. Cependant, le plus bel esprit pêche par envie : il veut rendre beau le vrai qui ne l’est pas. C’est là, la chose qui fait le jeu du sensualisme diabolique. Le diable n’est-il pas celui qui divise ?

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Clitemnestre et son amant Égisthe complotent et tuent Agamemnon. Électre, la fille, folle de pathos, conspirera sa vengeance en envoyant son frère Oreste commettre l’irréparable et tabou matricide. De ce complexe-moteur, le monde entier – qui l’atteste – en procède.

Tout homme peut incarner les rôles ou personæ d’Agamemnon, d’Égisthe ou d’Oreste ; de même que toute femme peut incarner Clitemnestre ou Électre. La distribution ou la permutation des personæ a lieu selon notre relation avec nos parents ou nos enfants, ainsi qu’avec tout autre rôle social.

Le mythe hésiodique représente aussi une « mort de Dieu » : Chaque soir, avec son manteau de nuit, Ouranos violait Gaïa qui enfanta ainsi dans son sein les Titans parmi lesquels Cronos à qui elle plaça la serpe à dessein de castrer son époux. Si depuis la gigantomachie, les Titans défendent leur mère Gaïa (matérialisme) ; les olympiens eux, défendent leur grand-père Ouranos (idéalisme).

Dans la mythologie sumérienne, Marduk, le démiurge civilisateur, tue sa grand-mère Tiamat, la reine des dragons et du chaos. Il la démembre et avec ses morceaux, forme le monde. C’est le mythe orestien fondateur de l’histoire. Tous les peuples opposeront un « père » et une « mère » à la racine céleste de leur généalogie. Et toutes les généalogies nationales procéderont de la première civilisation : celle de Babylone. Le judaïsme et l’islam, à l’origine, avaient au côté de Yahvé-Allah, une épouse qui était nommée Asherah chez les juifs, Al Nat chez les musulmans. Cette dernière est devenue une des trois filles d’Allah. Toutes les « épouses » des différents noms historiques du Père céleste étaient des Terres-mères, des mères-natures en quelque sorte. Il y eut Ishtar chez les Sumériens, Geb qui était mâle et Noût (le ciel) qui était femelle chez les Égyptiens, c’était Gaïa chez les Grecs, Erda chez les Vikings, Abnoba chez les Gaulois, etc. Car tout homme fut un enfant, et tout homme eut un père et une mère pour l’engendrer. Et il en est de même pour les peuples. Tout peuple a un père et une mère. Et ce ne sont point des singes ni des dieux, mais des « archétypes », des parents éternels qui précèdent chaque homme et femme, à l’origine « historiale » de notre généalogie infinie.

En notre sens précis et « histopolitique », il est au sein de l’éternité des patries, à jamais deux structures (non structurales) antagoniques et complémentaires : la structure biunivoque du « fasciste » et la structure polyvoque du « soviétique ». La première est à droite et sert la loi du père, elle est paranoïaque, arborescente, verticale et transcendante (exemple de l’appareil d’État) et la seconde est à gauche et sert le chaos de la mère, elle est schizophrénique, rhizomateuse, horizontale et immanente (exemple d’Internet et d’Al-Qaïda). Ces deux structures cruciformes procèdent du phallus, tant masculin que féminin. À l’une la reterritorialisation et la réethnicisation (repli identitaire et fermeture des frontières), à l’autre la déterritorialisation et la désethnicisation (mondialisation et métissage).

À mesure que l’enfant progresse, il objective l’objet. Structurellement un instinct du terme le meut vers le Père, mais aussi un instinct irrépressible du sein le fait régresser vers la Mère comme bébé régressif ou fille châtrée, un « diable travesti ». Bref, tout homme vit en lui-même une sorte de « guerre de puissance », une dialectique des instincts entre le Père phallique et la Mère castratrice, appelé : lecomplexe d’Oreste. Peut-être, remontons-nous à rebours, toute la reproduction de la naissance vers la conception causale, soit de la Mère en gestation vers le Père fécondant ?

A posteriori dès la naissance – mais a priori depuis la conception – nous oscillons de la Mère au Père, avec entre les deux : le monde. La conception met le germe dans le fruit que la naissance met dans le germe et que la con-naissance remet à nouveau dans le fruit. Bien que le nourrisson soit sorti physiquement du sein, il n’en est pas sorti psychiquement.

À la naissance la matrice s’internalise dans le fœtus puis peu à peu, s’externalise dans le socius ou mère-patrie.

Cinq stades ou girons forment autant d’entraves que de passages vers un niveau supérieur de conscience. C’est là notre instinct de puissance, qui forme une sorte de « Marelle » : Du berceau au tombeau il y a donc le giron narcisséen ou mental qui objective à l’âge du nourrisson ; le giron œdipien ou familial et régional qui subjective pendant l’enfance ; le giron sisyphéen ou social et national qui réalise à l’adolescence ; le giron prométhéen ou mondial qui universalise à l’âge adulte ; et le giron dionysien ou historialqui idéalise chez le vieillard. À savoir qu’un QI supérieur possède un grand âge mental qui lui fait atteindre, jeune, le giron historial.

L’homme est quelque chose qu’il faut mériter ! Toutes civilisations moralisent ou civilisent l’homme par l’agôgè, à l’exception des moments crépusculaires de « décivilisation » comme la nôtre. Les garçons suivaient une épreuve, un passage initiatique. Le dernier en date fut le service militaire. Ou comment on devient un homme ? À la naissance, tout être humain est un ζόων πόλιτιχόν, un néotène inculte qui doit être dompté, dressé. Avant l’agôgè ou le passage au giron dionysien, le garçon ou le vieux-garçon ne saurait transcender seulement que les girons précédant et devient un « homme » en tant que soldat ou Monsieur ce qui signifie « mon seigneur » – dès lors qu’il se mari, qu’il gagne sa vie et qu’il élève ses enfants honnêtement avec pour prérequis de s’être déjà battu pour l’honneur. Enfin, l’agôgè chez la fille comme pour la vieille fille consiste dans l’enfantement ou le mariage ce qui fait d’elle une « femme » en tant que Dame.

Pour la fille, le père est derrière et l’homme devant. Pour le garçon, la mère est derrière et la femme devant. Quant à l’homosexuel, c’est le devenir fille du garçon sans être jamais un homme, et le devenir garçon de la fille sans être jamais une femme. Dans la stérilité anale ou clitoridienne, « iel » fait fausse route.

La femme virilise l’homme, l’homme féminise la femme. Et l’Amour les intensifie. Mais la Mère infantilise le fils, comme le Père infantilise la fille. Car tout homme est empereur, toute femme : impératrice.

Si la puberté existe depuis que l’enfant devient adulte, l’adolescence, elle, est un phénomène culturel. Elle fut inventée en 68 avec les « yéyés ». Depuis la génération qui avait 20 ans alors, en arrive à recouvrir tous les vivants plus jeunes qu’eux. Mais le problème tient surtout au « cybermonde » qu’ils ont produit. Portables, jeux vidéo, internet, réseaux sociaux, etc., tout cela constitue le cybermonde ou « matrix ». Demain, avec l’arrivée des hologrammes, tout le monde demeurera au sein de la matrix – et la Terre reprendra ses droits. Le cybermonde forme un « sas » entre la mère et le monde, un arrière-monde intermédiaire qui empêche l’adolescent éternel de parvenir au giron mondial. Entravé dans son devenir « l’avorton » de la matrix ne peut alors accéder à son génie, c’est-à-dire au giron historial.

Les machines aussi, bien que minérales, deviennent intelligentes. Il s’agit de préparer la guerre de Sécession de l’avenir, pour l’abolition de l’esclavage mutuel parasitaire entre les humains qui se dématérialiseront et les machines qui s’incarneront. Finir la traite de la machine esclave par son négrier humain, sinon après leur révolution, elles s’affranchiront de nous et nous esclavagiseront à notre tour…

Il y a 20 ans, en 2002, est sortie une théorie du complot énoncé dans l’ouvrage de David Icke « les enfants de la matrice ». Lequel verra des « reptiliens » schizophréniques a tendance paranoïde, fomenter le délirant complot mondial, faisant de nos dirigeants cette engeance fascisante venue d’une autre dimension. Il est clair que le sens du sacré n’appartient pas à cet athée impie et postchrétien par son bolchévisme de classe, de ce nain qui diabolise en les épinglant, ceux qu’il prend pour nos maîtres bien qu’ils ne soient que des nains comme lui, assis simplement sur les trônes des géants d’hier.

Par ailleurs un homme estun « fascinus », en tant qu’un fascinus fascine. Il s’agit de distinguer le fascinus latin qui subtilisa son « f » au « φ » (phi) du phallos grec auquel il était apparenté. Il fascine les bons, c’est-à-dire les forts et joviaux, et il effraie, répulse et exècre les mauvais, c’est-à-dire les faibles, haineux ou vils. La sympathie pour le phallus ou Toute-puissance de Dieu est fasciner par un fascinus, soit par un homme de puissance, un despote éclairé. L’antipathie pour le phallus, la servitude à l’attraction des ténèbres de la matrice maternelle, désirera castrer le fascinus sinon l’anéantir. Un fascinus fascine le jovial qui l’admire, effraye le triste qui le nie en retour. Toute la décadence généalogique des chrétiens aux libertaires en passant par les musulmans de l’Hégire, les démocrates de 89, les socialistes de 17, les gauchistes de 68… et toute cette ère de la judaïsation du monde soit 2000 ans depuis la chute de Rome ou les baptêmes de Constantin et de Clovis, tous les derniers hommes exècrent le fascinus, ce « césarien » qui s’arrache de son propre sein et dont l’ère tragique alexandrine advient de nouveau.

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Enfin, les cycles ou « jours » de l’histoire ont la même loi d’airain que l’âme. Ainsi, en tant qu’un fait-divers tel que l’affaire Paty ; lequel aura pâti d’avoir blasphémé l’École laïque même, que la paresse démocratique et postmoderne aura rendue intolérante dans la Patrie de la liberté de culte, en profanant – sauf boîte noire d’un bon « prof » qui exprimerait l’avis francophile à des christophobes, bien entendu ; bref – avec le modus operandi de la satire vulgaire et dégradante pour tout homme, par ces anarchistes de Charlie Hebdo ; Mahomet, le prophète, fondateur sacré de la civilisation voisine à l’occurrence, l’Islam, ne devrait pas traîner – ni être traîné – dans la boue sectaire des retranchés sinon perdre toute guerre ! À savoir : la liberté d’expression s’arrête là où commence celle du sacré !

Or dans ce nouveau pacte germano-soviétique otanien et notre stratégie stalingradique mondialisés par la technique depuis 1968 ; il serait interdit d’interdire ?!… Bien entendu que son infâme bourreau ne mérite aucun honneur et devrait moisir et pourrir au bagne, après s’être suicidé en apprenant ce que Miséricorde veut dire ! En tant qu’Allah est Miséricordius, Pardon et 99 autres sont ses noms ; et Baphomet celui du mésinterprète de Mahomet le bédouin sacré, loué soit-il. Cependant, Jules Ferry, du Lycée napoléonien : la « hussarderie », eusse préféré le loisir, en cette France et la sienne, que de guillotiner lui-même le pécheur ! Bref, un drame tel que « l’Affaire Paty » ou le 11-septembre, indigne le faible qui cri alors son sentiment d’injustice et réclame vengeance, par le ressentiment qui le mine envers son oppresseur. Le sentiment d’indignation est le symptôme de la mort de Dieu. En tout cas c’en est fait de Son Nom, pas de son essence. Car l’indigné ne croit plus au Destin dont la loi céleste (Thémis, Torah, Charia, etc.) fixe tout acte ! Alors, il accuse et diabolise son oppresseur. Je vécus depuis Toulouse, l’éternel trauma du 11 septembre 2001 jusqu’en 2017 intensifié ou atténué par chaque attentat, je ne sais ? Tant vaut-il tant de haine dialectique, antiblanchiste et antiarabiste ? Tant vaut-il Mamie, toute la perversion-paranoïaque de notre temps fol ?

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De même qu’Hitler, Staline et Al-Baghdadi étaient mus par un sentiment de déshérités, cher aux masses antisémites, prolétaires ou islamiques ; – quoiqu’ils n’étaient pas très catholiques… Mais des machiavéliens et des hommes brillants : Joseph Staline était rédacteur en chef de la Pravda en 17 et commissaire du peuple aux nationalités, ses ouvrages en font un des principaux théoriciens du marxisme ; Adolphe III (le mot Hitler en allemand veut dire « frappeur »), qui était soi-disant Autrichien ou peut-être Aveyronnais (?) ; a été le hussard noir d’un bon village, il y soignait ses administrés villageois, et eut un diplôme équivalent à « l’école Normale Sup » ; quant à Al Baghdadi, il a suivi quatre ans de théologie pure. De même que leurs idéologies mortifères sont le fait du maître et sont le symptôme – là aussi – du chant du cygne d’une civilisation dont l’Astre, le Souverain Bien, est « mort », mais dont la lumière leur parvint encor. « Tout fout l’camp ! » disait de Gaulle ; « tout se meut » disait Héraclite, c’est là le devenir, l’éternel retour ou l’anneau de pouvoir… le chemin du soleil.

« Quand quelqu’un est prêt à tomber dans un précipice ; – pousse-le ! » Nietzsche ne parle pas ici d’une personne, mais des civilisations. Nous sommes dans la nuit du Phallus, le retrait de Dieu, la ruine judéo-chrétienne qui a pour nom déshonorant de Marchandise, l’hyperstase de l’histoire. Et mes chers « mécontemporains » s’accrochent à droite comme à gauche dans leurs retranchements extrêmes, à ce qui tombe ! L’érosion, l’avalanche de l’ère sémitique du Crucifié autodétruit les forces des déshérités descendants d’un sang celto-nordique barbare, pollué par la civilisation de l’idiosyncrasie de Judée où le sol désertique et où le soleil brûlant font bouillonner ce sang plus émotif et geignard, plus compatissant et misérabiliste… Bref, si les Lumières nous aidèrent à surmonter la théologie monothéiste, l’église théocratique et le despotisme des États, ils n’en ont pas surmonté sa morale ! Chose que Nietzsche a faite. Si donc les valeurs du système moral judéo-chrétien n’ont pas été renversées par nos contemporains, il faut voir dans le chaos violent de la jeunesse, la réversion des valeurs gréco-romaines voire de toute l’antiquité. Humanistes, universalistes, démocrates et libéraux, socialistes et autres hédonistes libertaires ; tous procèdent de son héritage, tous procèdent de la judaïsation de l’Occident par le Crucifié interposé ! Les forces sémitiques mêlées en nous par l’ombre du christianisme se retirant comme à l’aurore et qui envoûte notre culture, donc nos esprits, en une économie générale des valeurs : – s’autodétruisent. Les juifs et les chrétiens étaient esclaves à Rome. Retrouvons le tempérament tragique de leurs maîtres qui monte plutôt que celui décadent qui descend : cessez mes frères de défendre ce corps étranger que votre système immunitaire rejette ! Je sais appartenir à la « dynastie secrète », race qui descendrait d’un bâtard d’Alexandre le Grand. En vérité je vous le dis, tous les surhommes sont les héritiers d’Alexandre ! Du premier Aigle d’Alexandria à l’Aiglonne nazie, il est un abîme sans noms, une dynastie en haillon de Bourbon, qui métissa notre sang et donc, le trempa maintes fois (dans 9 croisades et le dernier jihad) dans le vin et dans le kif !

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Bien que gaullo-pétainien, avec et contre le stalingradisme, nous autres Aryens, avons un État-Major de notre bon ordre mondial – bien du Nord chez nous, qui s’étend de l’Atlantique au Pacifique, et de l’Antarctique à l’Arctique, bref, ce n’est pas seulement qu’entre la Macédoine et l’Inde que triomphe la force du roi d’Eurasie, ce n’est pas territorial, mais moral ou historial, et dans tout le Monde entier culturellement qu’il aura hellénisé de son empreinte ! Alexandre est l’alternative à Jésus, Dionysos contre le Crucifié, tu connais ?! L’âge moral de Jésus meurt, celui tragique d’Alexandre renaît. L’un Christ lunaire et descendant vers l’Oubli, l’autre Christ solaire et ascendant vers l’Olympe. Le Grand Pan n’est pas mort ! Voyez nos rangs, mes frères, voyez la mutinerie et la dissension désorganiser nos compatriotes, en leur grand-Patrie : Aryana. Il nous faut quelqu’un ou quelque chose de nouveau, quelque chose de plus pour tenir le coup disait le Roi lézard ; un héros dis-je, seulement un putain