N'ayez pas peur - Allan Georges - E-Book

N'ayez pas peur E-Book

Allan Georges

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Beschreibung

Une nouvelle vision du passé, mais surtout, de l'avenir.

Avant que Jean-Paul II ne tire sa révérence, il lâcha à ses frères et sœurs Polonais, lors d’un dernier voyage en terre natale : « N’ayez pas peur. » Que penser de ce propos testamentaire ? Était-il évocateur de foi et d’espoir, ou une vive recommandation avant l’arrivée de certains événements, évalués par le Saint-Père, comme source de frayeur ? Sommes-nous à la fin d’un cycle destructif de notre civilisation, ou au contraire, connaîtrons-nous dans un futur proche un nouvel âge d’Or ? Dans cet ouvrage, l’auteur soulève tour à tour des incohérences dans le récit de l’histoire telle qu’elle nous est enseignée. Religion, sciences, vie extraterrestre, il enchaîne les révélations, jusqu’à nous faire douter de nos propres origines. Un récit rempli de références historiques, et appuyé de discours scientifiques, qui a l’audace de présenter une nouvelle vision du passé, mais surtout, de l’avenir.

Découvrez un ouvrage audacieux qui met en exergue de nombreuses incohérences dans le récit de l'histoire telle qu'elle est nous est enseignée, en s'appuyant sur des références historiques et des discours scientifiques.

EXTRAIT

Qui prendrait le risque de vouloir perdre son âme ? Mais qui se soucie aujourd’hui de son âme ? Notre société ne s’intéresse qu’aux aspects physiques de notre entité. Toute la médiatisation ne tourne qu’autour de l’aspect, d’un individu : le look, il faut être beau, mince, athlétique, bien habillé, bien chaussé, bien véhiculé… Mais qui se soucie de la beauté de l’âme ? Les récoltes ne se font qu’à partir de ce que l’on sème ! Jean-Paul, épuisé par son mandat, devant ses frères et sœurs de Pologne, sachant que la vérité éclatera bientôt au grand jour, leur dit : « n’ayez pas peur », mais pouvons-nous encore le croire, ou donner crédit à cette affirmation ? Ne sommes-nous pas entrés dans la phase du constat qui vient toujours, aussi douloureux soit-il avant l’heure des solutions. Le temps est-il, enfin venu de se poser les vraies questions ? Le temps du mensonge est-il irrémédiablement révolu ? Le jour des révélations approche, des réseaux d’influence y travaillent depuis longtemps dans l’ombre, le Vatican sera-t-il le premier à nous annoncer que beaucoup de vérités ont volontairement été au fil des siècles déformées, oubliées, arrangées il est certain que ce serait un véritable coup de tonnerre, cela ferait grand bruit, mais comment pourrait-il en retirer avantage, après tous ces mensonges ? Dire la vérité a souvent été payant, ne serait-il pas judicieux alors, de révéler les lourds secrets avant tout le monde, aux fins de demeurer la seule vraie religion d’un Nouvel Ordre Mondial en construction ?

A PROPOS DE L'AUTEUR

Alain Dullier, dit Allan Georges, est né au Congo Brazzaville en 1951. Son père, détaché de l’Armée Française, avait pour mission de ravitailler en viandes de chasse les ouvriers de la fameuse ligne de chemin de fer du Congo-Océan. Gestionnaire de fortune, il exerça son activité en région Centre, où durant plus de dix années, il intervint au Master II de Gestion de Patrimoine de la Faculté de Droit et d’Economie de la ville D’Orléans. Après le décès de son père, il décida de retourner en Afrique, à la rencontre de ceux qui avaient marqué son enfance. De retour en Bourgogne où naquirent ses parents et grands-parents, il trouva dans l’écriture un instrument de paix nécessaire, après tant d’années d’aventures. Il écrivit Mon père était Jim la Jungle, Le Livre des Ombres, Ndindji Punta la Belle et Hymne à la Bresse.

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Allan Georges

N’ayez pas peur

Prologue

Lors de son voyage en terre natale, et avant qu’il ne quitte notre monde, Jean-Paul II dit à ses frères polonais : « n’ayez pas peur. » Qui a véritablement compris son message testamentaire, tellement important ? Ne faudrait-il pas poser la question qui découle de cette affirmation papale : peur, mais de quoi ? Certainement pas de la mort, car tout bon chrétien qui se respecte, sait très bien que le Christ en a triomphé. Tout philosophe en herbe ayant lu Épicure sait aussi que « la mort n’est rien, pour nous, car tant qu’elle n’est pas, nous sommes, et quand elle est, nous ne sommes plus. »1 « Rien, » ne saurait être source de peur, pas plus que le néant qui lui est souvent associé. Néant, mot dérivé du latin nec entem signifiant : « qui n’existe pas. » Peut-on avoir peur du non-existant ? Le néant n’appartient qu’à notre ego, sans doute créé par lui dans le but de prendre conscience de son statut d’être, envisager en même temps, son éventuelle destruction ne peut être qu’une idée abstraite créée par l’esprit indestructible, afin de répondre à toutes ses angoisses existentielles. Dans cette démarche le néant sera l’outil qui fera disparaître l’ego qui l’a créé, car c’est dans le non-être que la conscience a vocation à se libérer afin de se positionner dans un univers infini à qui elle appartient.

« La voie est un bol vide que nul usage ne comble,

Un sans fond dont toute chose a tiré son origine.

Elle démêle tout nœud,

Elle fond toutes lumières,

Elle fait Un, de toutes poussières. »2

Le néant ne saurait être la source d’inspiration de Jean-Paul II lorsqu’il prononce sa petite phrase à ses compatriotes polonais. Il ne faut pas oublier que c’est lui qui a fait interdire l’accès aux catacombes se trouvant sous le Vatican. Ce bâtiment fut jadis construit sous une nécropole préromaine, où y furent trouvés des crânes très différents des nôtres, mieux valait pour la maison romaine de n’en pas faire écho. En qualité de patron de la famille chrétienne, il était au courant de tout ce que la bâtisse pouvait sceller, dans ses sous-sols. Tous les écrits, apocryphes, codex volés aux Incas, Aztèques, Quichuas, par les fidèles d’Ignace de Loyola, ainsi que toutes les activités financières de la banque du Vatican si bien rangées à l’abri de regards indiscrets, il est vrai que l’argent a horreur du bruit. Il avait bien sûr, eu vent que la boutique chrétienne avait des ramifications avec bon nombre de sociétés secrètes, on se rappelle tous de la loge P2 (Propaganda Due), dont l’un des membres Roberto Calvi président de la Banco Ambrosiano, surnommé « le banquier de Dieu » fut retrouvé pendu sous un pont de Londres avec des pavés dans ses poches et 15000 dollars sur lui. Ce grand argentier président de banque et franc-maçon, avait en charge de gérer certains placements de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), établissement riche en milliards d’euros. Nous sommes bien loin de Jésus, chassant avec sa ceinture les pharisiens du Temple, loin de ses actions toujours tournées vers les plus pauvres, les plus démunis. La loge maçonnique Propaganda Due a défrayé la chronique, dans les années 1980 par un scandale politico-financier qui a éclaboussé toute l’Italie. Une liste comprenant plusieurs centaines de personnalités ramifiées à cette loge fut saisie par la police italienne, en tête de cette liste le vénérable Licio Gelli industriel homme politique influent, et multimilliardaire. Figurent également sur cette liste, des généraux de l’armée italienne, des parlementaires, un amiral, des agents secrets, des journalistes, des banquiers, etc… Tous plus affairistes que maçons. Le but de ces notables en tablier n’était pas de faire un coup d’État pour prendre le pouvoir, mais plutôt de noyauter les grandes administrations du pays, afin de les contrôler. Ils créèrent des contacts avec le Vatican, par l’intermédiaire de Roberto Calvi, président de la Banco Ambrosiano pour gérer certains placements financiers de l’Institut pour les œuvres de religion et le maçon de la Propaganda Due les gérait personnellement. Il en est mort.

Bien avant que les scandales n’éclatent, un journaliste posa la question, à Licio Gelli, le cerveau de toute cette construction pyramidale mafieuse : 

« Monsieur Gelli, vous avez bâti un véritable empire, mais en vérité qu’auriez-vous vraiment voulu faire d’autre dans votre vie ? »

Il répondit : « marionnettiste ! » et conserva ce surnom, tout le restant de sa vie. Lorsqu’il fut mis en examen, pour une douzaine de chefs d’accusation, on comprit mieux ce qu’il avait voulu dire ce jour-là. N’est-ce pas grandiose, que l’Église se targuant d’avoir excommunié les francs-maçons, leur ait cependant confié ses économies, pour les faire fructifier ? C’est tellement incroyable, à qui peut-on se fier ? Aujourd’hui, le Vatican ne peut plus compter ses richesses qui ne sont pas que spirituelles (foncier, valeurs mobilières, prises de participations), ils ont même leur sulfureuse banque, où les nécessiteux ne peuvent pas ouvrir de comptes, car leurs écritures ne sont pas saintes, aussi opaques que leurs affaires. Cet établissement financier, n’ayant à cette époque jamais publié de chiffres bilanciels, est pourtant tenu de le faire comme toutes les banques du monde, et s’engage à les publier actuellement. Le nouveau patron en place semblerait vouloir nettoyer « les curies », sans doute dans un souci de transparence et dans l’urgence, il était temps ! Souhaitons à François de mener à bien ce travail herculéen, la tâche n’est pas sans danger pour lui. On découvrira ainsi, que la Banque du Vatican a quadruplé son bénéfice net en 2012, par rapport à 2013 pour l’amener à 86 millions d’euros apportant ainsi une contribution au Saint-Siège de 54 millions d’euros environ… Ils ne connaissent pas la crise miracle, miracle… Miracle !!! Où va donc tout cet argent ?

Poser la question paraît déjà très dangereux, puisque la plupart des intervenants du fumeux dossier Calvi ont tous trouvé une mort tragique. N’oublions pas la fin brutale de Jean Paul Ier qui voulait rendre publics certains comptes financiers secrets, il n’a pas eu un long pontificat et on peut craindre que François n’ait pas le temps de terminer son mandat pour les mêmes raisons. De nombreuses organisations secrètes, ont eu des rapports harmonieux ou conflictuels avec le Vatican : l’Ordre de la Rose-Croix, Notre-Dame de Sion, l’Ordre du Temple, les francs-maçons, les Chevaliers de Jérusalem, la Compagnie de Jésus, les Chevaliers de Malte… Ces derniers ordres cités pourraient bien être derrière la façade, le cœur des services secrets des renseignements de l’Église romaine. Trois membres des Chevaliers de Malte pour ne citer qu’eux (William Casey, John McCone, William Colby) furent tous trois directeurs de la CIA. Avery Dulles, cardinal jésuite décédé récemment, était le neveu d’Allen Dulles, directeur de la CIA. On comprend mieux pourquoi le Vatican possède aujourd’hui plusieurs services secrets, le plus ancien, la Compagnie de Jésus fondé par Ignace de Loyola, a transformé au nom de Dieu, leurs curés en militaires, véritables soldats de la Croix, vouant à la Sainte Église depuis 1773 leurs services indéfectibles, discrets et efficaces. Leurs mains sont pleines de sang, seule encre qu’ils reconnaissent pour signer le serment, de leur engagement à vie pour leur ministère. Pascal, célèbre érudit du xviiesiècle, écrivait à leur propos : « les Jésuites ont répandu dans l’Église, les ténèbres les plus épaisses, jamais sorties des puits de l’abîme ». Leur seconde organisation, plus récente soutenue par Jean-Paul II, sans doute pour se protéger de la première, se nomme « l’Opus Dei », derrière une association lambda, se cache un mouvement des plus secrets comptant 84 000 membres dans le monde. Il dirige 150 écoles de formation, 200 résidences universitaires, et 5 universités. Ils collectent mensuellement sous forme de dons pas moins de 30 millions de dollars, de gentils bienfaiteurs, ce qui fait une recette annuelle d’environ 360 millions de dollars. Tous leurs membres sont liés à cette organisation par le secret qu’ils ne peuvent trahir au péril de leur vie. Tous ces flux financiers gérés par leurs centres de profits ne le sont que par des « initiés » qui ne rendent de comptes qu’au Saint-Père. L’Opus Dei, ou « Œuvre de Dieu », est une incroyable école de formation débouchant sur une autre organisation tout aussi secrète et déterminée, celle des Illuminatis. Cette fine fleur de l’élite mondiale, offre à ses membres une fraternité secrète à l’intérieur de laquelle ils peuvent élargir leur cercle d’influence pour promouvoir « un Nouvel Ordre Mondial, » le NOM. Il est bien évident, même si le contraire est affirmé par Rome, que l’Église se sert des outils de ces « élus », pour marquer son influence sur les travaux de ses adeptes, qui rappelons-le, agissent et contrôlent les plus grands trusts de notre planète. L’Église a toujours pratiqué de la même façon, le contrôle sur tout, et en premier l’esprit. Ils ont torturé, brûlé, assassiné au nom de Dieu, comme le pratiquent aujourd’hui d’autres fanatiques intégristes dans la même prise de contrôle, celle de l’esprit. Les leaders de notre société de consommation, en accord avec ce beau monde nous nourrissent et nous abreuvent au quotidien de musiques, films, sports, jeux vidéo, afin de détourner notre attention de leurs travaux sous-marins. Pendant que nos esprits sont monopolisés dans les tâches de la vie quotidienne, gavés de programmes télévisuels abêtissants, leurs affaires prospèrent. Autrefois il fallait craindre que le Diable vienne sur terre, nous acheter notre âme, aujourd’hui, grâce à eux il peut nous la voler. Jean-Paul II savait, et ce n’est plus un secret, que le Vatican détient plus de 32000 dossiers se rapportant à des phénomènes UFO, non élucidés. Ils sont étudiés et classés à l’abri des regards de leurs fidèles, dans les caches sûres des murs de la basilique. Leurs archives secrètes créées en 1612, traitant des Templiers, de l’Inquisition, de Jeanne d’Arc et d’autres textes et ouvrages interdits, ont été soigneusement cachés dans les 85 kilomètres de rayonnages de cette bibliothèque hermétique. Comment croire et donner crédit à des gens qui nous cachent des kilomètres de choses ? Dans nos vies, ces dissimulations seraient jugées impardonnables, en politique ce serait insupportable, mais je ne trouve pas d’adjectif pour ce qui concerne notre religion, notre croyance, les supports éducatifs de notre foi, de notre morale, et de notre culture. Pourquoi tout se déroule comme si cette réalité n’existait pas, pourquoi acceptons-nous de telles concessions ? Je ne me l’explique pas moi-même et comprends toutefois pourquoi il y a de moins en moins d’ordinations de prêtres. Nos « déformateurs de conscience » devraient pourtant montrer l’exemple, et nous révéler très vite tout ce qu’ils nous ont depuis toujours dissimulé. Ils devraient pourtant savoir, qu’au siècle de l’information, leurs cachoteries auront du mal à tenir très longtemps et ne resteront pas sans conséquences. Tous ces présidents qui viennent à Rome chercher l’absolution de leurs secrets d’État sous le couvert du confessionnal papal, savent bien que cette absolution sera le jour dit monnayable. Dans son histoire, l’Église a toujours œuvré ainsi, auprès des familles royales ou princières, en les rapprochant ou en les divisant selon l’intérêt des bonnes œuvres de la paroisse. Ils ont depuis toujours cultivé leur savoir-faire, en privilégiant leur trésor avant leur culte, c’est bien pour cette raison qu’ils sont effroyablement riches, et pas très généreux nonobstant leur doctrine qui le préconise. Tout cela pesait sur le Saint-Père, l’homme était éclairé, il savait qu’il devait privilégier une organisation bien à lui, un contre-pouvoir par rapport aux Jésuites qui ne répondent de leurs actions qu’à leur général, élu à vie et ayant les mêmes pouvoirs que lui. Appeler « général »un religieux, étonne au plus au point, mais la vérité surprend toujours et finit par choquer. Les « Jèzes » sont des soldats de Dieu, des militaires, on commence à comprendre pourquoi Philippe iv