On a volé ma France - Clair Stern - E-Book

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Clair Stern

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Beschreibung

La société française a subi plusieurs mutations au cours de ces dernières années dues au changement de la constitution par le Général de Gaulle. Pour s’apercevoir qu’il demeure le seul en mesure d’appliquer cette nouvelle constitution, la solution reste de retourner aux débuts de la Ve République. Les présidents, qui l’ont succédé, n’ont fait que dénaturer la substance de ces lois pour un besoin illimité d’Europe. En agissant de cette manière, ils n’ont respecté ni l’homme qu’il était ni les Français.


À PROPOS DE L'AUTEURE


Clair Stern est très attaché à l’histoire de la France. Elle lui a permis de se construire et d’avoir des idées bien ciblées sur la société. Il prend alors sa plume pour dénoncer sans aucun filtre ceux qui malmènent cette nation par des décisions dénuées de tout bon sens et contraires au peuple français.

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Veröffentlichungsjahr: 2023

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Clair Stern

On a volé ma France

Essai

© Lys Bleu Éditions – Clair Stern

ISBN : 979-10-377-8593-0

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L. 122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.

Introduction

Nous sommes en train de perdre toutes les valeurs glanées au fil des siècles. Tout cela, pour donner un sens à la vie de certaines personnes qui ne cherchent qu’à profiter d’un système censé leur donner sans contrepartie.

La politique, la justice et la religion sont les parties essentielles qui seront traitées.

Chacun pourra reconnaître, dans ces écrits, une part personnelle, une réflexion, un ras-le-bol exprimé à un moment de sa vie.

Le style employé ne se voudra pas pompeux mais réel, compréhensible par tous. Ce n’est pas de la prose de philosophe, de journaliste, d’expert politique ou autres gens bien-pensants qui ne regardent que ce que la société leur semble mais qui n’ont aucun sens des réalités.

La vie des personnes a trop souvent été régie par ces têtes pensantes qui profitent de leur instruction pour montrer qu’ils ont la science exacte. J’en suis arrivé à une conclusion que pas mal d’entre nous ont constatée ; Il ne faut pas confondre instruction et intelligence. On peut être instruit et pas très intelligent.

Pour faire avancer un pays, il faut que les hommes ou femmes politiques soient instruits et intelligents. Le manque d’un de ces éléments entraîne un dysfonctionnement important et c’est pour cela que nous ne comprenons plus ce que ces êtres de lumière essaient de faire pour nous.

Ce qui est plus dur à comprendre, c’est que plusieurs politiciens ont la capacité d’allier intelligence et instruction mais que ces deux traits sont effacés par l’avidité du pouvoir.

Pour être un politicien confirmé, il faut être élu et pour être élu, il faut dire aux gens ce qu’ils veulent entendre. C’est à ce moment-là que le bât blesse car on est obligé de se mentir et dire des choses que l’on ne pense pas obligatoirement.

C’est dans ce sens que je veux que nous essayions de faire un bout de chemin ensemble. J’ai beaucoup réfléchi sur le titre de ce livre et en remémorant mes idées, je n’ai eu qu’un choix ; On a volé ma France.

Si je me suis permis d’entreprendre cette mission d’écriture, c’est parce que ma vie n’a pas été de tout repos. C’est en voyageant et en vivant à l’étranger que j’ai forgé mes idées qui vont être sûrement épluchées, classifiées dans le rang des extrêmes. J’assume toutes les révélations qui vont me valoir des attaques de la part de certains détracteurs à l’esprit archaïque.

Dans la vie, il faut être fidèle à soi-même. On ne va pas me faire dire blanc si je vois noir. La différence sera dans le fait que je ferai comprendre aux gens qui voudraient me faire voir blanc de méditer sur la question et d’en reparler plus tard.

On ne peut pas imposer une vision de l’esprit. Tout le monde a le droit de voir son intérêt mais il ne faut pas oublier que l’intérêt particulier doit être aboli au profit de celui collectif.

Enfin, tout le monde a le droit de vivre sa vie mais en respectant l’autre. Il y a des choses que l’on peut effectuer, dans le respect des limites, de la loi, de la bienséance et d’autres qui sont à exclure.

Nous avons des bases qui ont été données par la déclaration de l’homme et du citoyen de 1789, par la Déclaration universelle des droits de l’homme et par toutes les lois votées et il faut que ces bases soient réellement le fondement des nations du monde.

On va me dire que je vis dans l’utopie mais je considère avoir assez de recul pour pouvoir affirmer ce que j’avance.

Le respect de la Ve République aurait pu nous éviter de faire de nombreuses erreurs. Après de nombreuses modifications de notre constitution, nous sommes aujourd’hui dans une impasse.

Pour cela mon esprit profane va chercher d’analyser le problème en remontant dans les années 60.

Chapitre 1

Il faut remonter vers la fin des années 50 et le début des années 60 pour voir la décolonisation. Comme pas mal de continents, celui africain est peuplé de gens ancrés dans les traditions ancestrales. Le malheur de ce peuple a été de connaître une colonisation pas souvent ciblée sur le développement mais sur la pression des pays censés les aider à évoluer vers une société moderne. C’est encore le profit qui a été le fin mot de ces décennies. Les grandes multinationales s’y sont installées et ont amené des ouvriers avec eux. Les Africains ont été traités comme des moins que rien, et ce, avec la bénédiction des pays colonisés. Cela a été possible grâce à des pots-de-vin versés aux différents présidents et dictateurs. Cet argent a servi à l’achat d’armement pour mieux oppresser leurs compatriotes, se maintenir au pouvoir et à acquérir des biens dans des paradis fiscaux ou même dans les pays donateurs. Ces acquisitions leur permettaient une échappatoire en cas de renversement du pouvoir.

Les victimes du système ont été les peuples de ces pays colonisant ayant fondé des familles sur place et dont les enfants ne connaissaient que la vie locale.

La révolte n’en a été que plus violente. Aujourd’hui, nous payons les erreurs de ces années-là. Il y a toujours eu un énorme manque de clarté avec ces politiques de colonisation.

Qui a gagné dans cette histoire ? En fait, personne car quand on voit l’état actuel des pays indépendants on s’aperçoit qu’après le départ de la France et l’indépendance, ces pays sont restés figés ou n’ont évolué que partiellement.

Rares sont les pays où la présence des pays développés a apporté un développement utile pour une vraie indépendance.

Quand on parle de révolte, on ne peut que penser à la guerre d’Algérie. La décolonisation s’est relativement bien passée concernant la Tunisie et le Maroc sous la IVe République et pour les pays d’Afrique noire. La haine a été la plus forte concernant les événements en Algérie.

Les livres d’histoire parlent de faits marquants. Ils évoquent les propos du Général de Gaulle le 16 septembre 1959 concernant l’autodétermination du peuple algérien.

Il est vrai que les pieds noirs n’ont pas accepté cette manière de voir les choses et la création de l’Organisation Armée Secrète en fut la conséquence. Cette dernière créa la terreur en même temps que le FLN. La vraie question qu’il faut se poser est Pourquoi en sommes-nous arrivés à ce point ? Tout simplement en écrasant le pays colonisé, lui imposant un système de vie pour lequel les gens n’étaient pas habitués.

Mon œil de profane devant l’histoire ne me permet pas de juger qui que ce soit sur ce qui a pu se passer en Algérie mais d’analyser les choses avec recul.

À moins que les critères aient changé mais je ne pense pas que l’on puisse se révolter contre son bienfaiteur. Il est aussi possible que les Algériens aient estimé pouvoir continuer la route sans l’assistance de la France. N’en avaient-ils pas marre de subir l’oppression d’un pays qui ne leur apportait rien et qui profitait de leurs ressources.

Pour autant, pourquoi encore de la haine aujourd’hui ? Les Algériens nous en veulent toujours et ce qui est plus inquiétant, c’est que les générations actuelles, Français d’origine Algérienne, ont ce sentiment haineux contre notre pays qui a accueilli leurs parents après la guerre. Ils en arrivent même à considérer leurs parents comme des traîtres et ils s’enferment peu à peu dans une idéologie extrémiste.

La politique étrangère de tous les pays du monde s’appuie sur la transaction économique. On aide un pays si celui-ci peut nous apporter quelque chose.

C’est ce que la France fait depuis des décennies. C’est fou ce que l’aspect économique d’un pays peut faire oublier les mauvais traitements infligés aux peuples.

Il faut méditer sérieusement sur ce problème de société car nous sommes en train de perdre nos valeurs.

Chapitre 2

Je suis né en 1957 et je n’avais pas conscience de ce que la Vème République aurait pu apporter à ma vie.

Mon père était gaulliste et de ce fait depuis ma plus tendre enfance, je l’entendais parler du Général. De Gaulle. C’était pour moi le père de la France, celui qui avait résisté à l’ennemi et donc comme un père aime ses enfants, il aimait notre pays.

Lorsque le 15 mai 1958, le Général de Gaulle se dit « prêt à assumer les pouvoirs de la République », il l’a fait vraiment par amour et non par pouvoir.

Il est sûr que le pouvoir est enivrant mais vu le parcours du Général jusqu’à son départ en 1969, on ne peut pas dire que ce soit le pouvoir qu’il ait réellement visé.

Pour résumer brièvement l’histoire de la naissance de la 5e République, la première tâche du Général de Gaulle a été de former le 1er juin 1958 un gouvernement pour préparer cette nouvelle constitution qui pouvait se résumer en trois points : Seul le suffrage universel sera source de pouvoir ; le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif devront être séparés ; Le gouvernement sera responsable devant le parlement.

La Constitution a été approuvée par référendum le 28 septembre 1958 malgré la vive opposition des communistes et de l’Union des Forces Démocratiques de Mendes France et François Mitterrand.

Après cette page d’histoire que l’on peut consulter dans n’importe quel livre d’école, il faut revenir à ce que la 5e République a pu nous apporter à nous, communs des mortels. Il est vrai que sous la IVe République la gestion de l’État était très difficile. On ne compte plus le nombre de fois que les gouvernements étaient renversés par manque de majorité.

Jusqu’en 1962, notre pays a pourtant été secoué par la fin de la colonisation de l’Algérie et son indépendance signée le 18 mars 1962 entre la France et le Front de Libération Nationale.

Je n’ai jamais compris pourquoi La France avait abandonné tous ses Pieds Noirs qui se sont trouvés au lendemain du 3 juillet 1962 comme des apatrides. Aujourd’hui encore après maintes excuses sur la participation de la France de Vichy au génocide juif, le mea culpa pour l’esclavage, on n’entend même pas un sentiment de gêne de la part de nos élus.

J’ai habité moi aussi dans un pays où mes parents avaient leurs origines. Par suite d’une catastrophe naturelle, nous avons tout perdu. Ma mère étant décédée avant la reconstruction, ce pays qui semblait m’avoir adopté m’a laissé prétextant que je n’étais pas résident. Je suis retourné en France et comme je n’avais plus rien j’ai demandé de l’aide à mon pays. Je ne vous dis qu’une chose « on m’a considéré comme un étranger ». Depuis ce temps-là, je vois l’Europe d’une autre manière. Qui n’a pas eu de problème avec un pays européen ? Je comprends l’attitude du Général de Gaulle qui ne voulait pas de cette Europe que nous connaissons aujourd’hui.

Le résultat du référendum sur la régionalisation tenu au mois d’avril 1969 a été un grand coup de couteau porté à celui qui avait œuvré pour la grandeur de la France. Son erreur a été probablement de mettre en jeu sa démission lors de cette consultation.

Malgré le résultat aux élections législatives du 30 juin 1968 donnant une nette victoire à la droite, les nouvelles générations rêvaient d’un mode de vie différent.

En effet, nos étudiants rêvaient de Che Guevara, de Mao Zedong et le slogan, « il est interdit d’interdire » en disait très long sur l’avenir.

Vu l’âge du Général de Gaulle, il a probablement considéré que les Français étaient des enfants capricieux. Tout le monde le sait ; lorsque l’on s’abaisse aux caprices d’un enfant, un jour ou l’autre il peut s’en mordre les doigts.

Aujourd’hui quel est le résultat ? Cinq millions de chômeurs, pratiquement plus d’industrie, une société faite sur les droits et non sur les devoirs. Tous les maux de notre société partent des années Pompidou jusqu’à nos jours.

Après le Général, tous les Présidents de la Ve République ont construit notre société sans vraiment penser aux lendemains.

Pour en terminer avec cette période, il faut préciser que lors des événements de mai 1968, on était en pleine croissance, le chômage n’existait pas mais la jeunesse de France s’ennuyait.

Elle s’ennuyait au point de donner plus d’importance à Brigitte Bardot, Johnny Halliday et autres gens du show-biz qu’à cette société qui les muselait.

Chapitre 3

Georges Pompidou a été élu le 16 juin 1969 avec 58 % des suffrages. La nomination de Jacques Chaban Delmas au poste de Premier Ministre a pour but de débloquer la société qui est sortie de mai 1968. Comment ne peut-on pas parler de juin 1971 et la rénovation du parti socialiste par François Mitterand qui en devient premier Secrétaire lors du congrès d’Epinay. Cette période de fin de croissance sera marquée par des conflits sociaux très durs et l’affirmation de mouvances écologistes et féministes, les manifestions contre le camp militaire du Larzac et la contestation dans les lycées et les universités.

Malade, Georges Pompidou décède le 2 avril 1974 avant d’avoir terminé son mandat.

Une seule décision que je trouve insensée est celle que George Pompidou a prise en 1973 interdisant à la Banque de France de prêter de l’argent à l’État ce qui permettait aux banques privées de faire des bénéfices incroyables.

On aurait pu pardonner à George Pompidou cette loi destructrice mais quand on a été employé par la banque Rothschild, on comprend mieux que ce texte a été une suite logique.

Vous me direz, pourquoi après Pompidou, cette loi est restée et bien tout simplement parce que les banques sont puissantes et qu’il vaut mieux les avoir avec soi que contre soi. C’est utile pour les divers frais de campagne électorale car je ne crois pas à la transparence qu’on veut nous faire passer élection après élection.

On nous dit qu’en réalité cette loi, abrogée en janvier 1994, n’a pas été appliquée dans ces grandes lignes.

Peu importe l’application ou la non-application d’une loi, c’est le résultat qui compte.

La crise de 2008 démontrera que les lois Européennes ne sont pas plus protectrices mais nous en parlerons plus en avant.

Chapitre 4

Lorsque Valéry Giscard D’Estaing est élu le 19 mai 1974, la France rentre dans une crise dite des deux chocs pétroliers due par la guerre israélo-égyptienne et la conférence de l’OPEP à Téhéran qui multiplie le prix du pétrole par quatre. Cette période est aussi celle de grandes réformes dont la loi sur l’avortement et la majorité à dix-huit ans. Jacques Chirac en est le Premier ministre mais en désaccord profond avec la politique du Président Giscard d’Estaing, celui-ci démissionne et Raymond Barre lui succède.

Les Français font alors connaissance avec la rigueur et la chasse au gaspillage.

Je dirai que ce septennat a été en demi-teinte et la droite ne s’est pas maintenue au pouvoir en 1981 par le fait de discordes profondes dans la majorité.

Pour ma part, certaines décisions prises par Raymond Barre pendant son mandat de Premier Ministre ont de lourdes conséquences sur la gestion qui est faite en Europe aujourd’hui.

En effet, Raymond Barre, membre du conseil général de la Banque de France depuis le 30 janvier 1973, instaure en 1976 que la Banque de France ne pourra plus prêter à l’état Français mais qu’il conviendra d’emprunter aux banques privées.

Cette directive abrogée par la France en 1994 sera reprise par la communauté européenne et aujourd’hui la Banque Centrale Européenne ne peut pas prêter aux États membres.

C’est pour cela que j’en conclus que les problèmes d’aujourd’hui viennent de plus loin que ce que l’on peut le présumer.

Comme je vous le précise à nouveau, je ne suis pas un économiste ni un légaliste mais je crois que nous n’avons pas toutes les informations utiles pour croire ou rejeter un texte de loi qui est appliqué par des politiciens qui veulent absolument nous faire avaler des couleuvres.