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Depuis mes premiers pas dans l'église à ma conversion en 1984, jusqu'à aujourd'hui, j'entends des gens s'opposer les uns aux autres sur une question qui ne semble jamais obtenir de réponse. Sommes-nous appelés en tant que chrétiens, à suivre la loi, et dans quelle mesure ? Qu'il s'agisse de la loi biblique ou des lois des hommes d'ailleurs ! Mon propos, ici, est de rechercher les principes éternels que Dieu nous a communiqués dans la bible afin que nous les mettions au mieux en application dans nos vies. Car être disciple de Christ implique que nous sachions ce que Dieu attend que nous fassions évoluer dans nos modes de vies et de pensées.
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Seitenzahl: 103
Veröffentlichungsjahr: 2019
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À tous ceux qui cherchent…
« Ou comment vivre dans la Grâce en marchant dans la sanctification ? »
AVANT-PROPOS
DÉFINITIONS DES MOTS.
QU’EN EST-IL DE LA LOI DE DIEU ?
LA LOI DU PÈRE
MOI D’ABORD !
IL NOUS FAUT ALORS GRANDIR !
VOUS AVEZ DIT PÉDAGOGIQUE ?
RÉBELLION OU AVANCEMENT ?
LA SOLUTION DE DIEU !
VOUS AVEZ DIT BONNES ŒUVRES ?
LE SALUT… OU (ET) LE ROYAUME ?
LE PRINCIPE DE CAUSALITÉ.
VIVRE PAR LA FOI !
REVENIR À DIEU.
POUR CONCLURE
Depuis mes premiers pas dans l’église à ma conversion en 1984, jusqu’à aujourd’hui, j’entends des gens s’opposer les uns aux autres sur une question qui ne semble jamais obtenir de réponse. Sommes-nous appelés en tant que chrétien, à suivre la loi, et dans quelle mesure ? Qu’il s’agisse de la « loi biblique » ou des lois des hommes d’ailleurs.
J’ai vu toutes sortes de tendances en la matière. Les plus légalistes qui voudraient voir les chrétiens retourner au judaïsme. D’autre si libéraux pour qui le message de l’hyper grâce semble être le seul acceptable en ce qui concerne ceux qui sont sauvés… Certain vont même jusqu’à demander que la grâce s’applique au diable et à ses démons ? Dieu n’est-il pas pur amour ?
Aujourd’hui, toutes les nuances semblent représentées entre ces deux extrémités et je vois régulièrement les gens prendre position de façon véhémente pour telle ou telle « nuance de gris » … Cela pourrait prêter à sourire si ça n’entraînait pas tant de division au sein du corps de Christ.
Il y a peu encore, j’animais un séminaire sur le thème « Des Principes & des Lois » à l’île de la Réunion. Une personne scrutait chacune de mes paroles avec attention.
Je recommande toujours aux gens d’éprouver ce que tout prédicateur dit, à l’aulne de la Bible, mais là, il était évident que la motivation était de me reprendre dès que possible pour discréditer l’ensemble de ce que je pouvais apporter.
Et en effet, au milieu de ma prédication, cette personne s’est écriée qu’elle n’était pas d’accord. Mais dans son désir (frustré ?) de trouver quelque chose à redire, elle a sauté sur la première occasion qui, hélas pour elle, n’était pas la bonne et elle s’est sentie un peu stupide devant tout le monde.
En écrivant ce livre, je ne veux ni choquer une sensibilité ou une autre, ni même vous imposer un « la bible dit » qui souvent ne reflète que notre interprétation de ce que nous lisons dans la parole de Dieu.
Je veux encore moins laisser à penser que celle-ci est subjective et que chacun peut faire ce qu’il entend tant qu’il se sent confortable avec lui-même.
Mon propos, ici, est de rechercher les principes éternels que Dieu nous a communiqués dans la Bible afin que nous les mettions au mieux en application dans nos vies. Car être disciple de Christ implique que nous sachions ce que Dieu attend que nous fassions évoluer dans nos modes de vies et de pensées.
C’est pourquoi je vous invite à prier et à lire ce livre avec un cœur ouvert à ce que l’Esprit veut nous dire. Retenez ce qui est bon, et mettez-le en œuvre.
Mettez de côté ce que vous ne comprenez pas, en attendant que vous puissiez vous faire une opinion. Enfin, refusez ce qui ne vous convainc pas, car ce qui ne vient pas d’une conviction est un péché.
Mais surtout, ne vous sentez pas offensé, cela n’en vaut pas la peine.
Cordialement,
Mikaël Réale
Avant d’aller plus loin, examinons quelques définitions des mots «loi » et «principe» dans leurs acceptations communes. J’ai pris pour cela un dictionnaire ordinaire, en l’occurrence la version Internet du Larousse.
LOI :
Prescription établie par l’autorité souveraine de l’État, applicable à tous et définissant les droits et les devoirs de chacun.
Ensemble des règles juridiques, des prescriptions, des lois :
Nul n’est censé ignorer la loi.
Définition de la loi selon Périclès :
« Toute délibération en vertu de laquelle le peuple assemblé décrète ce qu’on doit faire de bien ou non ; ce que le pouvoir qui commande dans un État ordonne, après en avoir délibéré ».
Règle de conduite, conventions établies par les membres d’un groupe, par la morale ou la vie sociale, etc. :
Les lois de l’hospitalité. La loi de la jungle.
PRINCIPE :
Ce qui est à l’origine de quelque chose, qui en est la cause première :
Dieu est le principe de toute chose.
Proposition fondamentale, loi, règle définissant un phénomène dans un domaine d’études :
Principe d’Archimède.
Base sur laquelle repose l’organisation de quelque chose, ou qui en régit le fonctionnement :
Classement établi sur le principe de l’ordre alphabétique.
Proposition fondamentale, hypothèse qui sert de base à un raisonnement, qui définit un mode d’action :
Si je pars du principe qu’il n’est jamais en retard, son absence est inquiétante.
Règle définissant une manière type d’agir et correspondant le plus souvent à une prise de position morale :
Je refuse toujours ce genre d’invitation, c’est un principe.
Élément constitutif de quelque chose :
Quel est le principe actif de ce produit ?
Point, fait, position définissant l’essentiel, la base de quelque chose :
Être d’accord sur le principe d’une négociation.
Connaissance, recherche des principes (métaphysique, philosophie). Fondement, origine, source. Origine première d’une chose ; début absolu. Synonyme de commencement. Principe et fin de toute chose :
Dès le principe. Dès le début, dès le commencement.
À l’idée de commencement s’ajoute l’idée de causalité. Principe immatériel, supérieur, suprême, unique, universel ; le principe des choses, de l’être, du monde, de l’univers.
... Dieu source de tout être, comme premier principe des choses ; source de toute vérité, comme lumière intellectuelle des créatures raisonnables ; source de toute moralité, comme bien suprême et fin dernière des mêmes créatures.
Théologie catholique.Tome 4, page 1108.
En étudiant ces deux définitions, nous pouvons en tirer une première conclusion. Les lois sont le produit de réflexions et de décisions humaines, alors que les principes émanent de quelque chose de bien plus universel, que ce soit physique (Archimède) ou métaphysique (Concept de Dieu).
Nous pourrions nous demander pourquoi avons-nous besoin de loi si nous avons les principes ?
La loi est la règle qui tend à faire vivre notre idéal de justice. Même dans une société bien organisée, il existe des mésententes et des conflits entre les gens. La loi prévoit un moyen pour résoudre ces situations de façon pacifique. Elle sert essentiellement à instaurer une vie sociale harmonieuse en fonction du contexte dans lequel on vit.
Il semble alors important à comprendre que la loi quelle que soit la définition qu’on en donne est profondément déterminée par son contexte historique et par celle des sociétés dans lesquelles elle a vocation à s’appliquer. Il est évident par exemple que lorsqu’on établit une loi, le but est de gérer une situation concrète et contextuelle, dans le temps et dans le lieu où la loi sera promulguée. Le législateur ne va pas travailler sur une loi visant à l’obligation de déneiger les trottoirs à l’île de la Réunion ! Il ne réfléchira pas non plus à une loi pour réglementer la collecte des noix de Coco sur la voie publique en Norvège, bien que le changement climatique nous obligera peut-être à changer cela un jour…
Il n’y a eu des lois établies sur les espaces aériens des nations que le jour où l’homme a été en mesure de se déplacer dans les airs.
En un mot, cela revient à dire que la loi est appelée à évoluer avec le temps et les circonstances, contrairement aux principes qui eux sont immuables. Son but est de comprendre et d’appliquer les principes dans un environnement défini.
Cela étant dit, nous pouvons nous pencher ensemble sur la question qui se pose aux chrétiens : sommes-nous appelés à vivre sous la loi transmise à Moïse il y a environ 3200 ans ou selon les principes que Dieu a établis depuis toute éternité ?
« La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est véritable, il rend sage l’ignorant. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; les commandements de l’Éternel sont purs, ils éclairent les yeux ».
Psaume 19 : 8-9
En lisant ces textes, il est évident que la loi de Dieu semble une bonne chose pour quiconque l’applique. Le but de Dieu lorsqu’il l’a donné à son peuple était de le bénir.
Je vais emprunter à Herbert PAGANI, pour illustrer mon propos, son Plaidoyer pour ma terre : « ... Le judaïsme a été le premier à créer le Shabbat, jour du Seigneur, c’est-à-dire le jour de repos hebdomadaire obligatoire. Vous imaginez la joie des pharaons, toujours en retard d’une pyramide! Le judaïsme interdit l’esclavage. Vous imaginez la sympathie des Romains, les plus importants grossistes de main-d’œuvre gratuite de l’Antiquité ! Il est dit dans la Bible : “La terre n’appartient pas à l’homme, mais à Dieu.” De cette phrase découle une loi, celle de la remise en question automatique de la propriété foncière tous les 49 ans. Vous voyez l’effet d’une loi pareille sur les papes du Moyen Âge et les bâtisseurs d’empire de la Renaissance » !
Toutes ces lois sont bonnes et justes lorsqu’on en comprend le sens et lorsque l’on se laisse envahir par les principes divins et par l’amour de Dieu pour sa création.
Prenons quelques exemples concrets et essayons de découvrir les principes qui y sont attachés.
Le Shabbat.
Le Shabbat (hébreu : – qui signifie : cessation) est le jour de repos assigné au septième jour de la semaine juive, le samedi, qui commence dès la tombée de la nuit du vendredi soir.
Le principe d’un jour saint, consacré à Dieu au détriment des occupations quotidiennes, a été adopté dans toutes les religions abrahamiques.
Les premiers chrétiens, des Juifs suivant les enseignements de Jésus Christ, avaient conservé le Shabbat. C’est dans les communautés d’origine païennes en particulier à Antioche et à Rome que le dimanche fut déclaré le « Jour du Seigneur » et où l’on commencera à célébrer la mort et la résurrection du Christ. Pour beaucoup d’auteurs chrétiens, c’est, sous le règne de Constantin, une adaptation du « Dies Solis (jour du soleil) païen ». Cela s’étendra peu à peu à toutes les Églises sous l’autorité de l’Église de Rome.
Le désir de «déjudaïser » le christianisme est un aspect marquant de l’institution de l’église romaine d’état. Déjà, dans la deuxième partie du IIe siècle, l’évêque de Rome Victor Ier1 tentera d’excommunier les églises d’Asie qui continuaient à célébrer Pâques, le même jour que les Juifs.
Pourtant, il semble que la Torah veut nous enseigner, combien grave est le dommage causé aux valeurs de la foi et de la nation par celui qui profane le Shabbat ! En effet, il est fait mention dans le livre des Nombres au chapitre 15 : 32-36 d’un évènement qui nous paraîtra peut-être extrême.
« Les enfants d’Israël étaient dans le désert. Or ils trouvèrent un homme qui ramassait du bois le jour du Shabbat. Ceux qui l’avaient trouvé ramassant du bois le firent approcher de Moïse, d’Aaron et de toute l’assemblée. On le plaça sous bonne garde, car ce que l’on devait lui faire n’avait pas été expliqué. L’Éternel dit à Moïse : “Il mourra ; que toute l’assemblée le lapide en dehors du camp.” Toute l’assemblée le fit sortir hors du camp, et on le lapida, et il mourut, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse ».
Une belle avancée sociale que le Shabbat ! Personne ne voudrait remettre en question l’idée même du repos hebdomadaire. Je suis sûr que tous les syndicaux de France accepteraient une « union sacrée » pour défendre cela !
Par contre, il ne viendrait à l’idée d’aucun d’eux de lapider celui qui travaillerait pendant son jour de repos. Ce n’est certainement pas une chose que l’on pourrait appliquer aujourd’hui, autrement on finirait en prison. De plus, cela nous semblerait un tant soit peu démesuré. Non ?
Et pourtant, il s’agit bien de la même « loi », régie par un texte précis de la Parole de Dieu.
« Vous observerez le sabbat, car il sera pour vous une chose sainte. Celui qui le profanera sera puni de mort ; celui qui fera quelque ouvrage ce jour-là sera retranché du milieu de son peuple ». Exodus 31 :14
C’est sur la base de cette fameuse loi que les pharisiens voudront faire mourir le Seigneur Jésus.