Passeport pour une louange en Esprit et en Vérité E-Book

Mikael Reale

• Herausgeber: Books on Demand
• Kategorie: Religion und Spiritualität
• Sprache: Französisch

Seitenzahl: 119

Veröffentlichungsjahr: 2019

Beschreibung

Depuis des années le terme de "Tabernacle de David" a rencontré un vrai succès dans le Corps de Christ. Mais pour que cet élan ne soit pas une mode de plus, il semble important de bien comprendre ce qu'est, ou n'est pas la louange et l'adoration. Jésus enseigne à l'église son rôle de Royaume et de Sacrificateur ! ll attend de nous que nous engagions dans cette voie : "Faire de Sa Maison un Maison de Prières !

Leseprobe

À tous ceux qui cherchent…

TABLE DES MATIÈRES

Introduction.

Qu’est-ce que la louange ?

Sortir d’Égypte.

La louange dans l’assemblée.

La construction du Temple

Quand la nuée s’installe.

Plus loin dans le fleuve.

Beit Tehillah.

À la poursuite du bonheur.

INTRODUCTION

Depuis des années le terme « Tabernacle de David » rencontre un franc succès dans le monde des chrétiens évangéliques et plus particulièrement dans les assemblées charismatiques. Nous voyons de plus en plus d’églises qui découvrent ou redécouvrent l’importance de la louange dans le culte et qui organisent maintenant des réunions réservées à l’adoration.

Quoi de plus naturel en effet que de consacrer certaines de nos réunions exclusivement à un ministère à l’égard de Dieu, le Père, le Fils et le Saint Esprit !

Un peu partout, s’organisent des « Tabernacle de David » qui rassemblent pour 24 heures « non-stop » des équipes de chantres qui se relaient.

Cet engouement pour la louange me semble être aujourd’hui le résultat d’un souffle prophétique qui prépare le retour de Jésus-Christ. La Bible ne nous dit-elle pas que Dieu siège au milieu des louanges de son peuple ?

Mais pour que cet élan ne soit pas une mode de plus dans les milieux chrétiens, il me semble important de bien comprendre ce qu’est la louange. Quel est son but ? Comment honore-t-elle Dieu ? Mais surtout quel enjeu représente-t-elle spirituellement ?

Pour cela, nous devons réaliser que dès le commencement de la création, la louange existait et que pour la gérer, il y avait un ange nommé Lucifer qui, après sa chute, deviendra Satan !

Aujourd’hui, nous sommes appelés, en tant que peuple racheté, à prendre la place que Satan a perdue et à conduire nous-mêmes la louange vers le Seigneur. Nous pouvons donc appréhender le combat spirituel qui découle de cette fonction confiée à l’Église.

Satan, lui, a compris cet enjeu et c’est pourquoi il tient tant à ce que le monde entier se prosterne à ses pieds. Il est même prêt à offrir tout ce qu’il a en possession pour qu’on le fasse.

Lisons ensemble Matthieu 4/8 et 9 :« Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit : je te donnerai toutes ces choses si tu te prosternes et m’adores ».

Vous et moi savons que les extrémités de la terre appartiennent à Christ (Psaume 2), mais nous savons aussi que pour un certain temps, elles ont été données à Satan (Luc 4/6, Jean 12/31).

Nous devons comprendre ce que cela représente. L’autorité que Satan a sur les nations lui permet de maintenir certaines dans la pauvreté la plus complète, de jeter les unes contre les autres dans des guerres sanglantes, de promouvoir l’avortement, l’homosexualité, la drogue, l’alcool, la prostitution dans le monde entier, de développer l’islam dans le monde arabe ou le matérialisme le plus égoïste en Occident ! Et il est prêt à tout abandonner de son pouvoir sur les nations, afin qu’on l’adore !

Si l’en est ainsi, c’est qu’il y a pour cela une bonne raison. Le diable, malgré sa haine pour les humains créés à l’image de Dieu, est prêt à faire prospérer ceux qui l’adorent. Non parce qu’il les aime, mais parce qu’il tire sa raison d’être de leur louange.

En Eden, Adam et Ève, avant la chute, étaient une louange permanente à Dieu simplement en étant cette œuvre parfaite que le péché n’avait pas encore souillée. Ce n’est pas qu’après cette chute qu’il a fallu qu’elle devienne sacrifice et qu’elle doive coûter à celui qui adore.

La Loi de Moïse instaure les sacrifices et le roi David soumis à l’Esprit de Dieu, mettra à part des hommes consacrés pour entretenir en permanence un état de louange au sein du peuple d’Israël.

Jésus, en tant qu’homme parfait, sans péché, est une louange permanente à Dieu, comme l’a été Adam avant la chute et en toute chose, Il loue son Père céleste.

Mais il va beaucoup plus loin puisqu’Il devient Holocauste ! Ceci impliquant que la victime est entièrement consacrée à Dieu, l’offrande que Jésus apporte au Père est donc un don absolu de lui-même, le signe visible de la mesure de son adoration envers le Père. Il va allier la louange de son être parfait, telle que Dieu l’a prévu avant que le péché advienne, et celle qui coûte telle que Dieu l’instaure après la chute.

Jésus enseigne à l’Église, au travers de sa louange totale, son rôle de « Royaume de sacrificateurs » que nous décrit le livre de l’Apocalypse Chapitre 1 verset 6 : « Jean aux sept Églises qui sont en Asie, que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant le trône, et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre ! À celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen ! »

Cette position fait de nous aujourd’hui les ennemis principaux du diable. Il ne peut supporter que nous prenions sa place dans la louange. C’est pourquoi ce dernier va tout faire pour nous empêcher de rentrer dans notre appel de sacrificateur.

QU’EST-QUE LA LOUANGE ?

Elle est le moyen normal de communication établi par Dieu lui-même dès le commencement des temps. Il s’agit d’un principe fondamental du Royaume des Cieux, et en aucun cas une création de l’homme pour honorer Dieu. C’est donc la façon adéquate de s’exprimer dans notre relation avec le Créateur ! C’est aussi la façon dont les trois personnes de la Trinité communiquent entre elles.

Nous pouvons aussi constater que Dieu lui-même pratique la louange.

Il honore son Fils dans Mat. 3.17 « Et voici, une voix se fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » ou encore 17.5 : « Comme il parlait encore, nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles : celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection : écoutez-le ! » Il s’agit ici bel et bien de louange.

Jésus fait de même vis-à-vis du Père Luc 10-21, dans le « Notre Père » qui commence par l’a louange à Dieu le Père « Que ton nom soit sanctifié ! », de même que vis-à-vis du Saint Esprit dans Jean 16.13 et 14 : « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera ».

Il y a encore de nombreux passages que nous ne pouvons tous noter ici.

Enfin, il semble intéressant de noter que la louange est aussi le mode de communication rationnel entre la nature et son créateur, Esaïe 44.23 « Cieux, lancez des acclamations ! Car l’Éternel a agi ; profondeurs de la terre, poussez des clameurs ! Montagnes, éclatez en acclamations ! Vous aussi, forêts, avec tous vos arbres ! Car l’Éternel a racheté Jacob, Il manifeste sa gloire en Israël ».

NOUS POUVONS DONC DÉFINIR LA LOUANGE COMME ÉTANT LE MODE RELATIONNEL NATUREL DU ROYAUME DE DIEU.

Dieu veut restaurer entre nous et lui une relation selon ses normes relationnelles à lui et pas selon les nôtres ! Nous pouvons en effet constater, dès les premiers chapitres de la Genèse, et tout au long de la Bible, que l’Éternel est un Dieu de relations. Lisons ensemble quelques versets de Genèse 3.

Verset 18 : « L’Eternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis ». Dieu constate, en contemplant l’être humain, que celui-ci ne peut rester seul. Dieu ne se pose pas le problème pour le reste de sa création, mais uniquement pour celui qui est créé à son image et qui a donc des besoins similaires à ceux de son créateur.

Dieu va donc donner à Adam une épouse qui sera son « vis à vis » et par là instaure la première institution qui régira les relations des hommes : Le Mariage. « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. » Verset 24.

Durant tous les premiers chapitres de la Genèse, nous voyons aussi que Dieu visite régulièrement les hommes. Il s’entretient avec Adam pour voir comment celui-ci nommera les animaux, le soir venu, Il vient visiter le premier couple. Dieu fait partie intégrante de leur vie. La relation même entre les deux conjoints est basée sur la louange. « Et l’homme dit : cette fois c’est l’os de mes os, la chair de ma chair. C’est elle qu’on appellera femme, car elle a été prise de l’homme ». (Genèse 2 : 23)

Hélas, le premier péché d’une interminable liste intervient. Nous connaissons tous ses conséquences spirituelles, Romain 6:23 « Car le salaire du péché c’est la mort », mais je voudrais attirer votre attention aujourd’hui sur la conséquence immédiate qui en découle dans les relations humaines.

Adam, après avoir déclaré que la femme était la chair de sa chair, les os de ses os, se désolidarise totalement d’elle devant leur responsabilité. Au verset 12 du chapitre 3 nous pouvons lire : « La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé ».

Autrement dit, ce n’est pas de ma faute, c’est celle de la femme !

Non pas MA femme, mais LA femme que TU as mise à mes côtés.

C’est donc de votre faute à vous, pas de la mienne !

Dès ce jour, les relations humaines vont s’empoisonner, un premier fratricide, Caïn et Abel, puis les guerres, les meurtres, les génocides, l’avortement, le suicide, etc...

La relation entre l’homme et Dieu elle aussi subit les conséquences du péché. Tout d’abord la crainte s’installe. Verset 10 : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. » Puis une relation pervertit par l’orgueil, qui amène Dieu à ne pas agréer le sacrifice offert par Caïn, enfin, la rébellion de ce dernier qui plutôt que d’accepter les recommandations pleines d’amour de Dieu se jette dans le péché par rébellion et assassine son frère.

Mais Dieu a un plan qui lui permettra de rétablir cette relation. Il jettera une passerelle au-dessus du gouffre que Satan a creusé entre lui et l’humanité. Cette passerelle a la forme de la Croix du calvaire.

C’est grâce à cela que nous avons la vie éternelle Romain 5:10 « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ».

Mais Il rétablit aussi la relation qu’il y a entre l’homme et l’homme. Je trouve que ceci est particulièrement bien illustré à travers ce verset de Marc 10:29 & 30 : « Jésus répondit : Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. »

Jésus ne dit aucunement à travers ce texte qu’il est contre les relations familiales ou amicales, au contraire, il propose de véritablement les rétablir dès ce siècle présent telles qu’elles doivent être selon le plan initial de son Père.

Il nous propose donc d’abandonner notre façon humaine d’appréhender les relations pour nous laisser réconcilier les uns les autres par sa croix.

Là où le péché avait installé la haine, le meurtre, la suspicion, Jésus veut installer la confiance, l’amour, le don de soi.

Notre louange ne peut monter vers Dieu de façon satisfaisante si nos relations humaines ne sont pas à la hauteur. 1 Jean 4 : 20 « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? »

Il va sans dire que cela ne plait pas à Satan de voir notre relation avec Dieu et avec le reste de l’humanité restaurée en Christ ! Les deux raisons principales de sa colère sont les suivantes :

Il est jaloux et agit comme un enfant de maternelle qui a cassé son jouet et qui décide de casser celui de son voisin. Il ne peut supporter que nous ayons pris sa place, même si lui-même ne veut plus remplir cette tâche.

Ensuite, bien plus hélas que beaucoup de chrétiens, il connaît l’enjeu que représente la louange ! Il sait que lorsque nous louons Dieu, nous nous rendons devant le trône de la grâce, et que c’est là que Dieu va nous bénir, nous guérir, nous équiper pour le combat, et nous donner ses « ORDRES DE MISSION » afin que nous nous levions contre le diable et ses démons pour reprendre notre héritage ! Satan sait que c’est dans la louange que nous sommes victorieux. Psaume. 18.3 « Je m’écrie : loué soit l’Éternel ! Et je suis délivré de mes ennemis » Il va donc nous combattre pour que nous ne puissions jamais entrer pleinement dans la louange.

SORTIR D’ÉGYPTE :

Un bon exemple de ce que peut être ce combat se trouve les premiers chapitres de l’Exode. Nous allons en lire quelques passages et les commenter.

Pour commencer, posons-nous cette question : pour quelle raison Moïse demande-t-il à Pharaon de sortir d’Égypte ? Nous lisons la réponse à cela dans Exode. 5.1 : « Moïse et Aaron se rendirent ensuite auprès de Pharaon et lui dirent : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Laisse aller mon peuple, pour qu’il célèbre au désert une fête en mon honneur »

Première constatation, nous voyons que Dieu attend de son peuple qu’il le célèbre, alors que Pharaon, qui symbolise Satan, affirme qu’il ne connaît pas Dieu.