Passport pour une Nouvelle Identité en Christ - Mikael Réale - E-Book

Passport pour une Nouvelle Identité en Christ E-Book

Mikael Reale

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Beschreibung

Je me remis à prier en lui demandant pardon de mon attitude. Je ne me laisserai pas aller à ma colère une fois de plus. Dieu revint alors, et patiemment, il me reposa la même question. « Mais où étais-tu donc, fils ? » Cette fois-ci, le Saint-Esprit attira mon attention sur le mot clé de la question que Dieu me posait: FILS !

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Seitenzahl: 53

Veröffentlichungsjahr: 2019

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A tous ceux qui cherchent…

Sommaire

Mais où étais-tu donc, Fils ?

Un Dieu de Relations.

Qui dites-vous que je suis ?

ABBA, PÈRE !

Droit de naissance !

Pour qui te prends-tu ?

L’avons-nous connu ?

Retrouver notre vraie identité !

Qui sommes-nous aujourd’hui ?

Relevez-vous de vos Échecs !

Ouvrage du même auteur

Mais où étais-tu donc, Fils ?

J’aime bien, lorsque j’entame la rédaction d’un livre, commencer par mon propre vécu. Je pense que nos expériences nous permettent, à terme, d’écrire sans que cela ne soit que simple théorie. Je vais donc partager avec vous une expérience qui a bouleversé ma vie et mon ministère, il y a quelques années.

Pour remettre cette anecdote dans son contexte, laissez-moi vous expliquer la situation de l’époque.

En 1995, avec toute la famille, nous étions partis comme missionnaires à Madagascar.

Sur place, nous avions implanté une œuvre qui se développa assez rapidement. Après que nous eûmes établi une première église dans mon garage, Dieu nous donna une stratégie de développement qui porta rapidement du fruit en abondance.

Cela nous amena à former, mais aussi à déverser notre cœur dans les cadres futurs de cette œuvre. Dieu nous montra des couples dans lesquels Il nous demandait d’investir. Durant trois années, tout en développant les églises et l’aspect social et humanitaire de ce projet, nous avions veillé à établir des relations très fortes avec ceux qui un jour nous remplaceraient sur le terrain. Je reparlerai de cela dans un chapitre suivant.

Après trois ans, nous avions implanté quatre églises, une école chrétienne, un orphelinat, et formé une centaine de responsables pour différentes églises du pays. C’est à ce moment, après que j’ai fait deux crises graves de neuro-paludisme en une année, que nous avons déménagé sur l’île de la Réunion.

Ce fut très difficile pour moi de quitter Madagascar. J’avais « trimé » dur pour en arriver là et le travail était loin d’être fini. Je voulais continuer et voir cette œuvre prospérer. Il fallut que je me retrouve sur un lit d’hôpital en France, à deux doigts de la mort selon le médecin, pour enfin lâcher prise lorsque le Saint-Esprit me donna le Psaume 127 à lire :

« Si l’Éternel ne bâtit la maison,

Ceux qui la bâtissent travaillent en vain ;

Si l’Éternel ne garde la ville,

Celui qui la garde veille en vain.

En vain vous vous levez de bon matin, vous vous couchez tard, et vous mangez le pain de douleur ;

Il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil.

Voici, des fils sont un héritage de l’Éternel

Le fruit des entrailles est une récompense.

Comme les flèches dans la main d’un guerrier,

Ainsi sont les fils de la jeunesse.

Heureux l’homme qui en a rempli son carquois !

Il ne sera pas confus,

Quand ses fils parleront avec des ennemis à la porte. »

Vingt ans plus tard, cette œuvre que nous avons implantée à Tamatave (Madagascar) est toujours aussi florissante. Bien plus qu’elle ne l’aurait été si je m’y étais accroché !

Notre installation la Réunion en 1998 fut marquée par le miracle de Dieu. Une fois de plus nous commencions dans notre salon une petite église de maison. De nouveau Dieu nous donna une stratégie et cette œuvre prit de l’essor rapidement. Après quelques mois, nous ouvrions une deuxième, puis une troisième église dans l’île. En 18 mois, nous avions célébré plus de 200 baptêmes.

Le succès de « mon » ministère me permit bientôt d’être invité à l’île Maurice où je me rendais tous les deux mois pour aider des églises naissantes et former des responsables. J’étais aussi régulièrement invité en France, en Angleterre, en Belgique, en Israël.

J’écrivais mon deuxième livre à cette époque et j’avais beaucoup de projets : ouvrir un centre de formation missionnaire à la Réunion pour équiper des gens venus de toute la francophonie, une école chrétienne, enregistrer un CD avec notre groupe de louange, etc. Il semblait que rien ne pouvait arrêter ce temps de « Réveil » que nous vivions.

Pourtant, en l’espace de quelques semaines, à la suite d’un décès accidentel dans l’assemblée, et du travail de sape exercé depuis des mois par une personne mal intentionnée de l’équipe de responsables, je dus fermer l’une des églises que j’avais fondées. Une autre église décida de quitter l’œuvre que je dirigeais. Les projets d’école chrétienne et de formation missionnaire durent être abandonnés. Les pires calomnies se mirent à circuler à notre sujet. Les amis que nous pensions avoir, dans le ministère, semblaient se détourner de nous les uns après les autres. Les gens que nous avions amenés au Seigneur ne nous adressaient plus la parole…

Nous avons alors décidé, avec mon épouse Cathy, de prendre une année sabbatique, mais cela ressemblait plus à une fuite en avant qu’au repli stratégique que je donnais en explication aux membres de l’équipe.

Dieu ouvrit une porte pour nous permettre de nous rendre en Angleterre, dans une église dans laquelle j’avais eu l’occasion de prêcher quelques mois plus tôt.

Peu après notre arrivée, une parole me fut donnée lors d’une réunion de prière chez des amis de l’église locale : « Dieu t’a conduit auprès des eaux paisibles, il va restaurer ton âme, puis il te conduira sur les sentiers de sa justice, à cause de son Nom » (Psaume 23)

N’ayant plus de soutien économique, je dus trouver un emploi et c’est dans une station-service que j’atterris. Je faisais le dernier horaire, de 18 à 23 heures. Je passais des cartes de crédit dans la machine toute la soirée.

Après avoir eu les responsabilités qu’étaient les miennes dans l’océan Indien, ce travail me semblait être une déchéance. J’étais passé du statut de directeur d’une œuvre internationale en plein succès à celui de travailleur immigré ! Et c’est en effet ce que j’étais.

C’est bizarre comment les choses sont parfois énoncées. Un blanc qui part chercher du travail à l’étranger, c’est un expatrié, un noir qui fait la même chose, c’est un immigré !

Je compris vite que dans mon cas, ce serait la même chose. Très rapidement j’ai reçu dans le cœur une compassion nouvelle pour ceux qui sont « étrangers parmi nous » et dont Dieu nous demande de prendre soin. « Tu n’exploiteras pas l’étranger qui vit dans ton pays et tu ne l’opprimeras pas, car vous avez été vous-mêmes étrangers en Égypte ». (Exode 22-20)