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Lorsque l'on me demande de quoi "parlent" mes recueils, je suis toujours embarrassée pour répondre. Mon écriture va et vient au gré des émotions du jour, influencée bien évidemment par les rencontres et tout ce qu'il m'est donné de vivre dans l'instant. Les sujets sont donc divers. Cela explique le titre de ce recueil, un véritable patchwork, avec toujours ce même fil rouge auquel ma plume s'est un jour librement attachée : tous les vers qui composent ces poèmes sont des alexandrins. Celui-ci correspond à une année d'écriture, de l'été 2018 à l'été 2019, soit un peu plus de cent poèmes restitués dans leur ordre chronologique.
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Seitenzahl: 101
Veröffentlichungsjahr: 2019
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Du même auteur :
Aux éditions Lulu :
Des pas….sculpteurs de vie
Le parfum des mouvances
Eclaboussures
Les étoiles la nuit
Fondus enchaînés
Entre deux vents la vie
Errance poétique d’un vers inachevé
L’aube d’un émoi
Deviens qui tu es (Nietzsche)
A l’encre de brume
Aux éditions BoD :
Quelques alexandrins pour rythmer la saison
Points de rencontre
A mon père…
La vie est faite de surprises, certaines sont douces, d’autres, à l’inverse, nous peinent. Rencontrer Sylvie fut une joie pour moi car elle est de ces personnes qui nous enseignent la simplicité et la discrétion. Découvrir ses écrits a été bouleversant car Sylvie a ce don de savoir choisir les mots pour vous rappeler combien la vie est éphémère, tantôt belle et tantôt grise. La générosité de Sylvie m’a amenée à poser ma voix très modestement sur certains de ses poèmes et cela m’a fait vivre de splendides voyages émotionnels. Ainsi, lorsque quelques mois plus tard, cette dernière m’a demandé si j’accepterais de poser à mon tour quelques mots sur le papier pour introduire son prochain recueil, j’ai immédiatement accepté dans l’idée de la remercier. Si l’exercice est complexe, il en vaut largement la chandelle, car dans ses nouveaux poèmes, Sylvie nous rappelle une nouvelle fois à notre condition d’être humain. Son humilité, sa douceur et le choix sans erreur de ses mots qui apaisent nous incitent à profiter pleinement de chaque moment de la Vie car tout a une fin.
Je souhaite à chacun une lecture entière qui vous invitera à accueillir pleinement toutes les émotions que nous portons en réaction aux expériences qui nous sont données de vivre chaque jour l’un après l’autre.
Une dernière fois, je remercie Sylvie pour la sagesse cachée dans son recueil qui nous fera grandir si on la trouve.
Marie de Bueger
La plume du poète…
Quand le tourment fait rage…
« La vie est un passage »…
Bienveillance et résilience …
Lorsque devenu grand…
Délai de grâce…
Raisonnement par le vide…
C’est un corps qui s’en va…
Ton absence…
L’écho De Profundis…
Pierre, Eva, Léo, Anna…
Retomber en amour au-delà de la mort…
Inhérent au Vivant…
Sibylline plénitude…
Mourir en paix…
Sublimer le Silence…
Le temps d’un entre-temps…
La tragi-comédie de la vie…
Article sans cause…
Aveu de l’existence…
A travers la fenêtre…
Ad vitam æternam…
L’adoption des ombres…
Mystérieux entendement…
Une place particulière…
Dans l’écume du temps…
De la réponse à la question…
Un don de plénitude …
L’oxymore du devenir…
Ephémère serment…
Il est de ces richesses…
Pureté originelle…
Dysharmonie…
Vases communicants…
Déchronologie…
Chaque jour est en lui…
A l’envers de l’aurore…
Une vie pour naître, une seconde pour mourir…
Parce qu’il était homme…
L’intrigue de la cause…
A l’aube de l’année nouvelle…
Troublante affinité…
L’avant-jour à rebours…
Lecture à double « sens »…
De tant d’inachevés…
Désillusion…
Tout ce qui n’a pas laissé d’images…
Cicatrice de vie…
D’une façon ou d’une autre…
L’instant d’un flash back…
Au retour d’une absence…
Sérénité de la complicité…
Divine invitation…
Ce que l’on donne…
Tributaire d’un regard…
A la lumière de l'ombre…
A l’intime saison…
Abandon consentant…
Aspiration d’éternité…
Image en déroute…
Une douce hypothèse…
Le paradoxe du vivant …
Que me faut-il apprendre…
Un avant-goût du gouffre…
La flamme des géants…
Tirant le fil de mon histoire…
Après tout pourquoi pas ?...
Qu’à l’échelle de soi…
Ce dont nous avons été coupés…
De Platon à aujourd’hui…
Une vie aussi banale qu’extraordinaire…
Théâtre d’impro…
En quête d’absolu….
Avant de ne plus être…
Le sais-je …
Chassé-croisé…
Lorsque le masque tombe…
Pour quelle architecture…
Troublante aumône…
De ces nombreux prétextes…
Finitude en partage…
Nos habitudes….
Immobiles….
Secrète déraison…
Parole ancestrale…
Insurrection silencieuse…
Les véritables profondeurs du mal…
Réunion de famille…
Lorsque tourne la roue…
Instant de survivance…
Celui qui s’en va….
Petite leçon de sagesse (quand on ne l’est pas…)
Re-création…
L’écho d’un leitmotiv….
Disconvenance…
Un peu notre vengeance…
Echo de l’anathème…
Comme une adrénaline…
C’est étonnant l’absence…
Aucun émoi n’est dérisoire…
Survivance en clair-obscur…
L’impossible retour…
Persécution de l’indifférence…
Immuables reflets…
Sans se trahir soi-même…
Les uns après les autres….jusqu’au dernier.
Dimanche d’automne…
Paravent de l’image…
Si ce n’est le bonheur…
Prendre soin de son corps pour qu’il demeure sain
C’est la finalité d’une hygiène de vie
Le choix du protocole est plus ou moins succinct
Mais la vigueur toujours détermine l’envie
Un peu d’activités si possible en plein air
Ne pas boire d’alcool bannir la cigarette
Veiller à son menu conduite qui s’acquiert
En intégrant l’enjeu quand le mental s’y prête
Car l’on ne peut contrer ce rapport évident
Entre telle habitude et la forme physique
On instruit l’organisme et bien qu’accommodant
Il demeure soumis à toute cette éthique
Mais serait-ce pareil avec notre moral
Pourrions-nous l’exercer nous-mêmes au bien-être
En nous dictant pour lui ce précepte vital
Une façon de vivre où l’équilibre est maître
C’est même assez tendance et de nombreux courants
Enseignent le bonheur comme une discipline
Un mode de pensée et des comportements
Indépendants des faits qui donnent grise mine
L’esprit s’éduquerait pourquoi pas après tout
Qu’il faille en prendre soin c’est pour moi manifeste
Mais à chacun son mode il est souvent surcoût
De vouloir le dompter par ce qu’un dogme atteste
Forcer à l’optimisme et mettre au ban le pleur
Bien souvent rédempteur c’est souvent qu’on le somme
Comme antidépresseur mais n’est-ce pas la peur
De trop de vérité qui d’un coup se dénomme
La recette est intime il s’agit bien de soi
Pour soigner sa psyché la santé de son âme
La plume du poète est affaire de foi
Dans une confidence il en fait son sésame…
Quand le tourment fait rage au-dessus du vivant
L’Esprit toujours s’affaire à défendre son souffle
Et la raison devient l’unique paravent
Où peut se retrancher le vide qu’il camoufle
Il faut être pensant pour sembler vertueux
Même si dénués de leur force vitale
Les mots sont bien souvent de genre impétueux
L’écho seul en sourdine est peine capitale
Alors pour disposer des secrets désoeuvrés
Pour y mettre à l’abri les silences propices
Dans nos jardins brûlés d’avoir été sevrés
D'une onde salvatrice on construit nos hospices
Car la migration vers les champs irrigués
Leurs parfums inconnus semble plus effrayante
Que le bannissement des espoirs endigués
Sur une terre aride et pourtant larmoyante
Le tourment qui fait rage au-dessus du vivant
Emporte le soupir plus loin que l’espérance
Et la Raison devient l’idéal s’achevant
L’alibi du sublime et son évanescence…
« La vie est un passage » et la mort le délivre
C’est la clé d’une brèche ouverte à la clarté
D’un voile insaisissable où le temps s’en va vivre
Peut-être une autre histoire en intime aparté
L’existence y conduit parfois jusqu’à l’extrême
De sa persévérance au-delà des confins
De sa propre vertu percevant l’anathème
Qui vient l’épiloguer si proche des défunts
C’est l’ouverture sur ce si lointain voyage
Qui seule vient permettre un affranchissement
De ce jour alité déliant son sillage
L’unique guérison comme un enfantement
Le vivant est captif c’est là son préalable
Il ne peut qu’éprouver cette rédemption
En ressentant partir la douleur incurable
D’un proche qu’il aimait, sa libération
Lorsque le jour s’éteint la nuit semble éternelle
Le chagrin est immense au coucher du soleil
Il faut se dire adieu fermer la fontanelle
Qui débutait l’histoire au seuil du grand sommeil….
Pourquoi toujours chercher à vouloir être heureux
Si son acception c’est juste se soustraire
Une vaine chimère où les rires sont creux
Pour compenser les pleins d’une épreuve contraire
Refuser la noirceur de l’inspiration
Se contraindre à la joie alléguant le charisme
De la vitalité gauchit l’émotion
Et ne fait du désir qu’un simple bonheurisme
Juste entre deux instants juste entre deux endroits
Une suite de mots placés sur l’interligne
Ondule sur ce vide aux pieds de ses parois
Le ruban du devoir que l’existence assigne
Ne pas vouloir pleurer les larmes de son cœur
Pour ne pas en souffrir c’est là l’extravagance
D’une fausse bravoure et l’écho tout moqueur
Se rit de cet effort avec inélégance
Il est si dur d’oser entrer en vrai contact
Avec tant de douleurs quand le moment arrive
Où tout est accompli même sans trop de tact
Etre résilient quand la transe dérive
Mais pourquoi donc chercher à vouloir être heureux
Si son acception c’est juste se soustraire
Une vaine chimère où les rires sont creux
Pour compenser les pleins d’une vie éphémère…
Quel est ce pleur d’enfant que l’on perçoit dans l’ombre
Et l’on cherche partout d’où peut-il bien venir
De quel écho banni quand la sagesse encombre
Sa candeur d’origine et qu’il ne peut finir
Parce qu’on est adulte on ne peut reconnaître
Ce vagissement-là tout en fragilité
Les parents l’ont pansé le faisant transparaitre
Dans un monde de mots qu’en clandestinité
Et c’est s’habituer à l’univers de l’homme
Que de le désapprendre et transmuer l’accent
Il était trop intime et le temps le renomme
Vouloir le ranimer serait presque indécent
Alors on ne sait pas qui donc se fait entendre
Quand on perçoit ce pleur on fait juste semblant
De le chercher partout car on veut s’en défendre
Se rendre à l’évidence est vraiment trop troublant
Car on le reconnait cet enfant en détresse
N’est autre que soi-même un soi calomnié
Par son propre refus par sa propre rudesse
Mais c'est bien là sa voix pourquoi le renier…
Une étoile s’ébauche une vie apparait
Mais ce qui vient au monde un jour doit se dissoudre
L’astre est ainsi mortel c’est le même décret
Elle aussi s’éteindra sera réduite en poudre
L’échelle de son temps diffère de l’humain
C’est une autre mesure et lorsque sa lumière
Nous semble perceptible encore au lendemain
De son extinction serait-ce une première
Le cours de la lumière a la longévité
D’une projection d’un regard à la traîne
Surpris par sa beauté sa conductivité
Qui prolonge l’éclat que le désir parraine
Est-ce une survivance ou n’est-ce qu’un transfert
L’astrophysique est vaste et chacun sa mouture
Que l’astre d’origine au merveilleux offert
Soit déjà trépassé semble être une imposture
Et c’est pareil pour l’homme ou du moins dans l’écho
Quand le corps est en terre existe-t-il une âme
Qui brille et brille encore au loin du fiasco
Présence originelle où l’amour se réclame
Mais un jour le soleil à son tour s’éteindra
Et plus personne ici pour présumer de l’Homme
L’effacement du temps déposera le drap
Sur le tombeau du rêve où le néant se nomme…
Etre montré du doigt du jour au lendemain
Comme un pestiféré comme un veule coupable
Ce n’est pas difficile un fourbe baisemain
Et l’affaire est lancée aucun n’est intouchable
Parfois une rumeur parfois un gros fracas
Soudain tout va très vite et le faux-pas s’emballe
Une accusation le public en fait cas
Ça surgit de tous bords le grand conseil s’installe
Mais le plus compliqué c’est de s’innocenter
De son honnêteté savoir en faire preuve
Il faut pouvoir transcrire et même argumenter
L’affabulation que le mensonge abreuve
Quand n’a pas existé l’épisode blâmé
Comment lui donner vie afin d’en rendre compte
C’est là ce paradoxe et l’esprit diffamé
Se retrouve inhibé tandis qu’il s’y confronte
…
Un courant fait divers qui m’interroge sur
L’impossibilité de démontrer l’absence
Prouver l’inexistence est un challenge obscur
Que me faut-il saisir de cette invraisemblance…
Lorsqu’il nous faut quitter la douceur d'être ensemble