9,49 €
Début 2019, l'auteure, laïque engagée, accepte de rejoindre l'équipe de chroniqueurs multi cultuels d'un magazine chrétien qui confronte les opinions et prône, sans censure, la découverte de l'autre dans ses différences et sa vision personnelle du monde. La rubrique s'intitulera dès lors "Croire ou ne pas croire". Ce recueil regroupe les petits murmures laïques de Josiane Wolff, publiés dans le Magazine L'appel durant les 3 dernières années.
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Veröffentlichungsjahr: 2022
Regards croisés
Changer le monde
Une maison de la laïcité
Citation n’est pas raison
Exil, exode, errance
Vérité, doute et savoir
Le rapport au plaisir
Eloge de la différence
Un monde meilleur ?
Nous ne sommes pas des sauvages
Le regard de l’autre
Le pouvoir des mots
La réussite
Du Nadir au Zénith
Dans quel(s) monde(s) vivons-nous ?
Apprendre à lire entre les lignes
De l’autre côté du miroir
Il y eut un soir et il y eut un matin
Eudémonisme
Nous ne savons que dire…
Annexe
Frédéric Antoine, Rédacteur en Chef du magazine L'appel
Depuis novembre 2018 Josiane Wolff publie régulièrement des chroniques dans le périodique belge L’appel, mensuel dont le soustitre est : « Le magazine chrétien de l’actu qui fait sens ». Apparemment, quel étrange paradoxe pour quelqu’un qui milite dans la laïcité organisée et qui ne cache pas à quel « bord » elle appartient. Pour autant que l’on puisse parler de bords, de clans, voire de piliers qui se regarderaient continuellement en chiens de faïence, se suspecteraient mutuellement de vouloir se détruire, et auxquels ne viendrait jamais l’idée de se rencontrer ni même simplement de se croiser.
Mais si Josiane Wolff écrit dans L’appel, c’est que voilà, il n’en est plus ainsi. En tout cas pour L’appel et pour elle.
Le magazine ne cache pas de quel point de vue il essaie de porter un regard sur le monde et l’actualité qui le chamboule. Mais il est fier de n’avoir aucune attache avec quelques institution ou Église que ce soit, et de toujours privilégier les marches (ou les marges) plutôt que les lieux de pouvoir.
Par-dessus tout, le mensuel se veut d’abord ouvert.
L’appel est convaincu que, pour donner du sens à ce maelström dans lequel nous vivons, il n’y a pas un seul regard ou une seule vérité. Les réalités sont devenues si complexes que c’est en multipliant et croisant les approches et les opinions qu’on peut le mieux bâtir la sienne.
Dans une très grande partie de chaque numéro du magazine, nous nous efforçons de ne pas orienter le sens, en y apportant nos propres avis ou commentaires. Tout au long de nos pages, nous préférons aller à la rencontre des autres, les entendre parler et les regarder vivre, et transmettre à nos lecteurs les témoignages et opinions que ces personnes expriment.
Toutefois, L’appel compte aussi quelques pages, auxquelles je tiens beaucoup, où les opinions sont bienvenues. Pas les nôtres, mais celles de chroniqueuses et chroniqueurs indépendants de la rédaction, qui peuvent y écrire (ou y dessiner…) ce qu’ils ont envie de transmettre.
Jusqu’à l’arrivée de Josiane Wolff, la plus importante de ces chroniques s’intitulait Croire , et cédait chaque mois la plume à des représentants de diverses religions issues du même Livre : l’Ancien Testament. Depuis que nous avons invité Josiane Wolff à nous rejoindre, et à son instigation, la rubrique s’appelle désormais Croire… ou ne pas croire . Tout un symbole, qui résume exactement le créneau dans lequel elle se situe.
Pour moi, L’appel peut être comparé à une sorte de boîte à outils ou, pour qui s’en souvient, à un Mecano. La boîte contient la matière première qui permet de construire quelque chose. Mais une multitude d’objets peut être réalisée avec les éléments qui la composent. Il en est de même de notre magazine : à partir de sa propre appropriation de ses contenus, libre à chacun d’ensuite réaliser un objet différent. L’appel est un outil, non un objet fini. Tout qui le souhaite peut y puiser les ustensiles qui l’intéressent ou lui semblent les plus adéquats, et ensuite bâtir des réflexions, des opinions, voire des convictions.
Si L’appel voulait être fidèle à cet objectif d’être une « boîte à penser », il ne pouvait se permettre d’ignorer la parole laïque.
Bien sûr, le parcours dans cette direction n’a pas été automatique, et n’a émergé qu’au fil du temps. Il a récemment particulièrement progressé à l’instigation de Gabriel Ringlet. C’est lui, qui s’était déjà entretenu et avait partagé avec Josiane Wolff, qui nous a conseillé de prendre contact avec elle dans le but de l’inviter à rejoindre cette collection de petits murmures, de petits outils, que propose cette rubrique de notre « boîte à sens ».
Immédiatement, j’ai été impressionné par l’ouverture d’esprit de Josiane, son enthousiasme communicatif et son intérêt personnel pour cette proposition somme toute peu conventionnelle. Assurément, Gabriel Ringlet avait vu juste : elle était la personne idéale pour entrer dans le cercle de nos chroniqueurs.
Ses premiers articles vinrent rapidement le confirmer, de même que ses réactions au contenu de l’un de mes éditoriaux, au sein duquel elle me confia n’avoir eu aucun souci à se retrouver.
Cela fait donc près de quatre ans que Josiane est l’une de nos chroniqueuses. Une auteure appréciée, dont les textes non seulement n’effarouchent par nos lecteurs, mais trouvent souvent auprès d’eux un écho très positif, que je partage totalement.
Josiane nous a aussi nourris de son dynamisme (et son sens de l’organisation) afin que puisse progresser l’idée de dialogue (ou de confrontation) entre les points de vue exprimés dans la rubrique. Ses adaptations successives lui doivent beaucoup.
À l’heure actuelle, je pense pouvoir dire que L’appel ne pourrait plus exister sans ses contributions. Non parce qu’elles seraient pour nous un alibi, mais parce que le contenu et la qualité des textes de Josiane permettent réellement à L’appel d’être ce que je rêve qu’il soit.
Pour tout cela, je ne peux que la remercier. Et inviter les lecteurs de ce livre à apprécier la pertinence du regard que madame Wolff porte sur le monde. Un regard que, si j’osais, je qualifierais bien d’évangélique. Mais oserais-je ?
Frédéric Antoine,
Rédacteur en chef du magazine L’appel
L'art est un mensonge
qui nous fait entrevoir la vérité,
du moins celle qu’il nous est donné
de comprendre.
Pablo Picasso
Chaque fois que nous prenons la parole nous contrarions quelqu‘un dans le monde. C’est un fait. Et ce n’est pas grave. D’ailleurs, pourquoi serions-nous obligés de toujours tomber d’accord ?
Sur la couverture.
Je me trouvais en Champagne en juillet 2018, cherchant un peu de fraîcheur dans la Cathédrale de Reims, lorsque j’ai eu la chance de capter ces regards croisés : l’enfant et son doudou face à la vierge et sa colombe. Je me suis retirée sur la pointe des pieds, laissant s’opérer la magie de l’instant.