Rejetés : Pour Ces Raisons - Jo M. Sekimonyo - E-Book

Rejetés : Pour Ces Raisons E-Book

Jo M. Sekimonyo

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Beschreibung

Avons-nous besoin d'un Djihad économique ? Que pouvez-vous dire des ennuyeux combats de coq entre les divinités capitalistes de notre époque ? Vous devriez être aussi dégoûté que moi de ces spectacles de clowns qui fragilisent la substance des dialogues sur les disparités économiques. Je préfère laisser aux intellectuels fainéants et imprécis, le soin de tourner autour des questions sérieuses. Au lieu de cela, vous, lecteur, et moi nagerons à contre-courant du déluge actuel. Les chapitres 1 à 6 constituent les pièces de l'affaire contre le statu quo actuel, le Capitalisme. Et si je vous revois après le chapitre sept, veuillez tenir fermement ma main du chapitre huit à dix. Prenez votre temps pour digérer le chapitre onze et tenez-vous prêt pour une grosse claque. La plaidoirie, au chapitre 12, suit les recommandations de James Tobin : ”Les bon articles en économie contiennent des surprises et stimulent la poursuite des travaux.”
Cinquante-cinq nuances d'économie politique…. Quel démon m'a possédé à écrire ce livre ? Eh bien après avoir croisé et donné ma monnaie à des personnes aveuglées et asphyxiées par la misère, dans tous les pays où j'ai eu la chance ou le malheur de voyager, je me suis demandé à plusieurs reprises, que puis-je faire d'autre ? ! J'étais fatigué de la bouffonnerie des tuteurs capitalistes, fâché de ce que l’on appelle l’ineptie de la réincarnation de Karl Mark, et fatigué d'attendre un super-héros. J'ai écrit ce livre pour éveiller la conscience du grand public et proposer une solution stimulante à la situation socio-économique mondiale. Des histoires sur l'inégalité ont été dites et répétées. Néanmoins, j'ai décidé de guider le débat vers un nouveau chemin, espérons que je réussisse. Ce livre est pour tous ceux qui en ont assez du statu quo et ont été abandonnés par la lumpen-intelligentsia. Permettez-moi tout d'abord de rassurer la plupart des gens qui pourraient être intimidés par mon livre, une fois qu'ils entendent dire que c'est un livre politique et économique ; il est plus facile de répondre à la question de ce que mon livre n'est pas. Il n'y a pas de mathématiques ni de graphiques ; j’ai laissé cela aux druides économiques et à leur besoin de gonfler leur ego et aux ânes intelligents qui embobinent le monde de leurs théories démentes qui ne résistent pas à l'épreuve de la vie réelle. Mon livre est un dossier contre le statu quo économique social, un tour de montagnes russes à travers un nuage de cendres volcaniques pour nous tous qui avons été brisés, meurtris et abattus par l'actuelle forme dominante de l'économie : le capitalisme. Et puis, je tiens la main du lecteur dans le nouveau paradigme du 21e siècle qui change tout. Et au final, je fournis une solution qui incite véritablement à la révolte. Je peux m’attendre à ce que le seul défi dans ce livre soit la nouvelle terminologie et les concepts que je présente aux lecteurs et auxquels ils doivent s'adapter, comme l’éthosisme.

PUBLISHER: TEKTIME

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Éditeur: Tektime

Le code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes des paragraphes 2 et 3 de l'article L122-5, d'une part, que les "copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective" et, d'autre part, sous réserve du nom de l'auteur et de la source, que "les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information", toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans consentement de l'auteur ou de ses ayants droit, est illicite (art; L122-4).

Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituera donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle.

« Si vous avez l'intention de dire la vérité aux gens, vous feriez mieux de les faire rire. Sinon, ils vont vous tuer. »

- Humain

Lettre à Mama Vincent

« Il y a une tendance commune d'ignorer les pauvres ou de développer une certaine rationalisation de la bonne fortune du chanceux. »

- John Kenneth Galbraith

Chère Mama Vincent,

Si cette lettre est une surprise pour vous, alors vous n'avez aucune idée de la profonde impression que notre rencontre avec vous a eu sur nos vies depuis ce jour. Mettre des visages sur le malaise mondial nous a empêchés ma femme et moi de naviguer sans conscience sur l'océan de l'abstrait. Je vous félicite sincèrement pour avoir pris la pleine responsabilité des mauvaises décisions que vous avez prises dans votre vie, mais je serais stupide de croire que vos dérapages sont tout ce qu'il y a à l'histoire. En réalité, depuis votre naissance, les chances étaient déjà contre vous, et je sais combien cette partie du monde est sans merci aux mères analphabètes. Vincent aurait pu facilement être moi si j'avais atterri dans les mains de ma mère.

Ma chère, sous votre beau sourire et votre rire joyeux, j'ai vu une douleur atroce. Vous avez toujours votre vie devant vous. Vous ne devriez pas être un chiffre sans nom, abandonnant vos grands rêves et aspirations. Et une nouvelle fois, tenir Vincent dans mes bras, sous les yeux des agents du maintien de l’ordre public qui passaient, j’ai l’espace d’un instant partagé votre agonie et votre désespoir.

Votre façon de décrire votre fils Vincent comme votre raison de vivre est touchante. La plupart des jeunes gens de votre âge utilise de telles déclarations poignantes pour se référer à l'adorable garçon ou fille qu’ils pensent être leurs âme sœur, la même personne qu'ils finiront par laisser tomber pour une quelconque raison blasée avec peu ou pas de remords. Pire encore, il est révoltant d'entendre les adultes réduire le sens de la vie à l'éphémère passage d'émotions. Malgré cela, je ne peux ignorer que votre réalité au Kenya est très différente de celle des gens dans mon monde.

Vous nous avez avoué que, parfois, vous vous sentez désespérée, un paria rampant à travers les rues de la ville animée de Nairobi, qui a décidé de criminaliser la pauvreté. Ce n'est pas une surprise que la tolérance zéro de Nairobi sur les plus défavorisés a créé la plus grande décharge de pauvres dans toute la région de l'Est de l'Afrique, le bidonville de Kibera. Pourtant, ça me brise le cœur de dire qu'il y a d'autres Kiberas et pire encore sur cette planète bleue suffocante, ce qui n'est pas réconfortant pour vous non plus. De mes voyages, j'ai vu un nombre incalculable de jeunes mères avec leurs enfants mendier dans la République démocratique du Congo et à tous les coins de rue à Addis-Abeba en Éthiopie, et des hommes dans des uniformes délavés mendier quelques pièces sur les principales artères délabrées dans différentes villes des États-Unis d'Amérique.

Je me suis lancé dans un voyage d'enquête disséquant les souffrances endurées par les Brésiliens vivant dans la Cité de Dieu, les habitants de Cité Jalousie à Port-au-Prince, Haïti avant et après le séisme dévastateur, les Roumains à Blagoevgrad, Bulgarie, les Russes regroupés dans le Ghetto de la ville de Tver, poursuivi à Khayelitsha, Afrique du Sud, et les pauvres de la ville fortifiée de Kowloon, Hong Kong, Chine. J'ai été surpris par la résilience des résidents des villes infectés par le crime et la pauvreté comme Detroit, États-Unis et à San Salvador, capitale du Salvador. Et il est triste de dire que dans le monde il y a des milliards de personnes comme vous qui passeront toute leur vie à connaitre la pauvreté, la famine, les sans-abris, et les abus qui sont les plus susceptibles de se produire dans les mains des agents des forces de l’ordre.

Tara et moi sommes bien conscients que les quelques billets de shillings kenyans que nous vous avons donnés équivalent à quelques repas et un hébergement pour seulement quelques jours. Après ce que vous et Vincent avez probablement dû faire pour survivre, retourner dans les grandes rues de Nairobi, à la merci d'autres âmes de compassion. Nous sommes profondément désolés de n’avoir pas pu vous sauver vous et d'autres personnes de ce cauchemar.

Après être passés devant vous, et avoir donné ma monnaie à des personnes aveugles et asphyxiées par la misère, je me suis demandé à plusieurs reprises, que puis-je faire d'autre ? ! Des histoires sur l'inégalité ont été dites et répétées. Néanmoins, j'ai décidé d'incorporer le débat dans une nouvelle voie qui peut donner à Vincent et d'autres enfants innocents comme lui la chance d'une vie décente. Ma théorie est que Vincent doit avoir non seulement un toit au-dessus de la tête, mais également un foyer, non seulement de l'eau mais aussi des boissons propres, non seulement de la nourriture mais aussi des repas sains, pas seulement une classe, mais une éducation de qualité. Et tous ces facteurs devraient éventuellement le conduire vers un emploi mais surtout un revenu universel pour ses compétences et ses capacités. Agir autrement serait considéré comme l'échec de l'humanité et une tragédie continue ! ! !

Cordialement,

Jo M. Sekimonyo

Les imitateurs de Maharishi ont considéré le capitalisme, le socialisme et le communisme comme des contrivances économiques. Les tête-à-têtes économiques mélodramatiques exhaustifs de ces farceurs pompeux n’ont été rien de plus que des graines pour pigeon. Ce livre revient à l’essence même du capitalisme, du socialisme ou du communisme, incarnation d’une croyance sociale, commerciale et politique.

Remerciements

« Si vous voulez changer le monde, prenez votre stylo et écrivez. »

- Martin Luther King Jr.

T

ara et moi nous sommes rencontrés à Tampa en Floride; elle avait entamé une grande carrière qui requiert de longues heures de travail, mais qui offrait la sécurité financière dont ses parents, immigrants haïtiens, rêvaient. En revanche, j’étais un hippie fou idéaliste, que le vieil homme a trouvé excentrique. J’ai réussi à la convaincre de se parachuter hors de son quotidien stable et brillant pour me rejoindre du côté obscur. Qu’est ce qui l’a poussée à parier sur moi et les perspectives des études supérieures ? Comme les spéculations diaboliques ont gagné en puissance, nous avons déménagé dans le nord-est des États-Unis ; quel soulagement.

Notre première journée de neige a été intéressante, c’est le moins qu’on puisse dire. C’était la première fois que Tara me lançait le « regard de tueur en série », tenant un couteau pointu, et n’a pas dit un mot pendant une minute. Gardez à l’esprit que même dans mon sommeil, je piquerais une crise pour dénoncer l’écart croissant entre ceux « qui ont beaucoup » et ceux « qui n’ont rien » partout dans le monde. Je ne le savais pas, mais charmante femme en avait assez de mes homélies et de mes humiliations sur le malaise social, commercial et politique mondial, et plus encore de mes projets de présenter au monde ce que je crois être le remède. Bien sûr, j’avais pris des notes sur des milliards de papiers qui s’étendaient comme des feuilles mortes sur le sol de notre bureau mais m’arrêtant à défaut de rassembler l’énergie et la discipline pour compléter un manuscrit. Un ami de la famille a même suggéré que je mette mes idées dans un livre afin que je puisse amasser des adeptes. Construire un culte ? Une idée absurde, à l’époque. Même si ça me fait mal de l’admettre, Tara avait raison. J’avais parlé pendant des années, il était temps que je marche, ou dans ce cas, que j’écrive.

Pourquoi le titre de ce livre n’est-il pas « Le Codex Gigas économique ? » Eh bien, Nassau Senior m’a devancé pour la rédaction de la Bible du diable économique. Rejetés ? Le Djihad économique ? Votre esprit paresseux pourrait se précipiter vers une conclusion inévitable à ce moment précis. Des calmants vous seront utiles sur cette aventure, ce livre permet de creuser les défis de longue date que des générations d'économistes indolents et leurs groupies ont étouffés ou vers lesquelles elles ont pointés dans la mauvaise direction depuis deux siècles. Il n'est ni une parodie clandestine ni une démonstration de prouesse, mais une véritable dissection provocatrice de notre monde et de la discipline économique.

Mises à part ma colère et mon anxiété, je me dois de remercier les gens qui arrivent à s'asseoir à côté de moi dans les bus Greyhound au cours de mes fréquents déplacements épuisants, et avec qui j'ai eu certaines des discussions les plus mémorables de mon existence. Parmi eux, un Doyen d'une université qui avait vraiment des paroles dures pour le prix Nobel Milton Friedman, économiste, d'être issu d'une famille juive modeste de New York et se transformer en « un connard » (ses mots). À mon humble avis, mes amis et mes ennemis, qui avez été attiréspar l'appétit insatiable de prouver que mes idées étaient folles ; vous m'avez aidé à renforcer mes arguments et ma conviction. Je vous aime, mesdames et messieurs.

Plus que tout, je suis plus que reconnaissant pour mon épouse, ma partenaire dans le crime, pour ses excessives mais efficaces tactiques sur moi afin que j’entreprenne la difficile tâche de la rédaction de ce livre.

La pertinence de l'économie hétérodoxe est plus que jamais menacée. D’ores et déjà, un certain nombre de programmes économiques hétérodoxes ont été dissous. Si les institutions qui sont plongées dans cette école de pensée économique restent sur la même voie et n’ajustent pas leur objectif de produire des économistes qui aspirent à devenir des théoriciens, des penseurs, lesquels vont devenir des pragmatistes accomplis, des humains logiques, leur rôle dans ce milieu universitaire concurrentiel mondial deviendra obsolète. La fin de l'économie hétérodoxe peut également être la meilleure chose pour le renouveau de l'institutionnalisme ou mieux encore, l’adoption par les institutions et la diffusion de l’éthosisme, un courant plus lucide et de moralité plus pertinente.

Social

Interlude I

« Notre peur la plus profonde n'est pas que nous soyons inadaptés. Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute mesure. C’est notre lumière, pas notre obscurité qui nous effraie le plus. Nous nous demandons : qui suis-je pour être brillant, magnifique, talentueux et fabuleux ? En fait, qui ne suis-je pas ? Vous êtes un enfant de Dieu. Votre petit jeu ne sert pas le monde. Il n'y a rien d'édifiant à se faire plus petit que l'on est afin que les autres ne puissent se sentir en danger près de nous. Nous sommes tous destinés à briller, comme le font les enfants. Nous sommes nés pour manifester la gloire de Dieu qui est en nous. Elle n'est pas seulement en certains d'entre nous ; elle est pour tous. Et car nous laissons notre propre lumière briller, nous donnons inconsciemment à d'autres la permission de faire la même chose. Comme nous sommes libérés de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. »

Cette citation inspirante par Marianne Williamson est tirée de son livre Un retour à l'amour : Réflexions sur les principes d'un Cours en Miracles, Harper Collins, 1992. Au chapitre 7, section 3 (Pg. 190-191). Même si Nelson Mandela n’a jamais prononcé cette citation dans son discours inaugural de 1994, pour ma génération, elle est pour toujours liée à l'homme. Si quelque chose doit être dit au sujet de son mandat en tant que président de l'Afrique du Sud, son approche arc-en-ciel lâche sur la dissolution de l'apartheid a fait de lui le champion du bourgeois blanc de l'Afrique du Sud. Et, bien sûr, si l'on tente de le considérer dans le contexte d'un homme qui a passé vingt-sept ans en prison sans mendier un pardon à ses maîtres ou fracasser le crâne d’un autre détenu, il mérite, en fait, d'être tenu comme l'une des figures mythiques de la force de conviction qui illustre la force de caractère nécessaire de la lutte contre l'inégalité sociale, commerciale et politique. Quelle meilleure façon de passer à la phase suivante de cette expédition ?

CHAPITREUN

Introduction

« L'Art est une tentative pour intégrer le mal. »

- Simone de Beauvoir

J

e n’'écoute pas les CD. Je joue des airs anciens sur vinyle. Parcourant les marchés aux puces à la recherche d'un Sam Cooke, un Wendo Kolosoy, un Thelonious Monk, un Eduardo Sanchez de Fuentes, un Jimmie Rodgers, un Notorious B.I.G, un Mikhail Glinka, une Mariam Makeba, un Nana Mouskouri, un Fela Kuti, un Claude Debussy, un Sergueï Sergueïevitch Prokofiev est tout aussi apaisant que le yoga. Je chéris les rythmes musicaux du folklore péruvien authentique et les instruments de musique mongole plus qu'un artiste pop funk ou que les expos de cuillères tordues inhabituelle et ternies. Toute forme d'expression qui cesse d'être une expérience et devient une forme d'art perd sa divinité rayonnante. Dans le même esprit, ce livre est une expérience, pas un exercice acrobatique artistique destiné à la visualisation pour vous rappeler qu'il existe.

J'ai été excommunié d’une longue liste de salons de thé et bars sur la fausse accusation d'être l'incarnation de Ferdinand Lassalle. Le grand public associe à tort un examen économique du statu quo avec la bravoure anticapitalisme fondée sur une paranoïa aiguë du livre de Karl Marx « Das Kapital ». Il est difficile de parler de socialisme de façon constructive. Si vous ne me croyez pas, essayez de mettre la lumière sur les facettes les plus laides du capitalisme, et bim, vous obtenez l'ostracisme de la société tel un communiste. Solliciter une conversation sur une nouvelle alternative robuste pour le libre-marché vous attirera uniquement des regards apeurés des auto-proclamées réincarnations de Marx. Les termes, les pensées, les principes, les concepts, les pratiques et les personnalités ont tous été vilipendés d'une part, ou portés aux nues de l'autre, que la plupart des gens ont un mépris pour tout ce que vous pourriez dire une fois que l'un des lexiques de son vocabulaire sort de votre bouche.

Que pouvez-vous dire des lassants combats de coq entre les divinités capitalistes de notre temps ? Vous devriez être aussi dégoûté que je le suis de ces spectacles de clown qui écornent la substance des dialogues de l'écart économique. Mes vociférations peuvent se transformer en un tsunami, mais il y a des événements dans notre vie, qui, bien que petits, s'avèrent très importants.

En transit à l'Aéroport International Jomo Kenyatta à Nairobi, au Kenya, en attente de mon vol de retour pour les États-Unis, on m’a une fois demandé ce que je voulais faire quand je serai grand. L'homme était assis juste en face de ma table. Il devait avoir dans les soixante ans bien tassés. Je pouvais dire par ses traits et son accent qu'il était du Rwanda, un pays que les rapports des organismes de surveillance accusent d'être le cerveau des horreurs politiques et sociales de mon pays. Vous pouvez comprendre ma rage après avoir été informé sur la façon dont le Rwanda a fourni une aide financière et un soutien militaire aux groupes de bandits sadiques et, en retour, le Rwanda a pillé les ressources naturelles congolaises directement et est devenu indirectement une plaque tournante pour le commerce des minéraux.

Ce jour-là, j'étais hanté par une question ; combien de coups et de vies perdues la République démocratique du Congo devrait-elle supporter pour que le monde en ait assez ? Sur un ton de colère, ma réponse à sa question fut audacieuse et simple : « Je veux devenir un leader de la République démocratique du Congo. » Tout en luttant pour contenir son hilarité, il me demanda quelles seraient mes solutions pour la RDC.

Après tout, mon pays avait traversé plus d'un demi-siècle de chaos économique et social. Au début, j'ai gaiement exposé mes idées. Il retira ses lunettes et me demanda des précisions sur mon plan. Inutile de préciser que plus je parlais, plus j’apparaissais naïf et stupide. À la fin, je n'étais pas en mesure d'exprimer ma vision pour la simple et bonne raison que je n'y avais jamais sérieusement pensé en détail. Mon plan complet ne supportait aucun examen minutieux. La conversation s'est transformée en une expérience humiliante et une leçon d’humilité.

Ce livre émane des disciplines économiques détournées par les artistes et les mathématiciens de l’évasion, pendant plus de deux siècles. Pour toutes les mauvaises raisons, les économistes ont dynamité en un million de petits morceaux le Saint Graal de la conventionnelle théorie de la valeur du travail et dépouillé l'humanisme et le monde réel des fondements théoriques. Ensuite ils ont pris la peine de raccorder certains des éléments, en utilisant des hypothèses pathétiques comme pansements.

Il y a un peu de vérité dans la mise en quarantaine des accusations du marxiste Fred Moseley que le système universitaire économique a été construit pour récompenser ceux qui restent dans le courant dominant. Ce brave homme est le Shoichi Yokoi de l’économie, privé de gloire et de fortune, caché dans les jungles de South Hadley dans le Massachusetts. Il croyait fermement que ses anciens camarades reviendraient un jour pour lui, et ensemble ils lanceraient une dernière attaque contre le capitalisme. Hélas, le simple fait de fustiger l’orthodoxie pour l’ineptie de leur théorie ne peut ni restaurer la vision classique d’un marché efficace ni nous conduire à la Terre Promise.

J'ai débuté ce livre sur une note personnelle avec une lettre à une jeune mère célibataire qui s'appelle Mama Vincent. C’est une mendiante que ma femme et moi avons rencontrée dans le centre-ville de Nairobi, au Kenya. À un moment, j'ai dû tenir le jeune Vincent dans mes bras pour éloigner les membres de la force publique. Mon éminence de touriste au Kenya a protégé Vincent et sa mère du harcèlement policier. Au lieu de faire la guerre aux inégalités, la ville de Nairobi a adopté une ordonnance criminalisant la mendicité, ou plutôt la pauvreté. J’ai alors demandé et je réitère, « Que doivent faire les pauvres ? »

L’excès du gouvernement est consacré à l’élite au sein du gouvernement, et à ses clients privilégiés, et non à une guerre contre les causes profondes qui perpétuent la pauvreté endémique. Cet apartheid moderne n’attire aucune attention car les opprimés et les oppresseurs ont la même couleur de peau. De nombreuses autres villes adoptent la même approche folle et s’en tirent à bon compte tant que la ligne tracée ne profane pas l’enterrement des conflits raciaux ou ethniques.

Dans mon enfance, j'étais ancré dans l'idée que la disparité sociale, commerciale et des échanges et politique était dictée par une loi de la nature ; il fallait que quelqu'un soit pauvre pour servir un riche ! Au milieu des années 1990, de riches Congolais ont trouvé refuge à l'ouest de la guerre civile. Je me tiens comme témoin de la façon dont, en un clin d'œil, la plupart de ces familles ont perdu leurs habitudes de vie de luxe. Après avoir vécu pendant près de deux décennies en exil, même les plus puissants généraux et les proches de l'ancien président ont succombé à la misère progressive. Sans surprise, un certain nombre des barons et des croisés de l'ancien régime ont supplié de retour à la maison et sont vigoureusement actifs dans le nouveau système de parasites. Mon sage ami sud-africain fit référence à une loi de la nature pour expliquer ce cycle : « Une fois serpent, serpent pour toujours ! »

La preuve testimoniale est de montrer l'accablante vérité universelle que les gens, ainsi que les nations, sont plus préoccupés par eux-mêmes jusqu'à ce que leur chance tourne. Dans l’éclatement de la bulle internet de 1995-2000, et la grande récession à partir de 2008, nous avons vu beaucoup d'Américains chassés de leur rêve d'une maison avec une clôture, et les simples travailleurs américains ont vu leurs pensions complètement anéanties par quelques capitalistes initiés avides. Dans ce dernier cas, les prix de l'immobilier ont chuté de plus de 31 %, plus que durant la Grande Dépression des années 1930. L'emploi non agricole était plus élevé que durant la Grande Dépression, et perdura plus longtemps. L'acte de stimulation capitaliste de Gramm-Rudman a effectivement précipité la catastrophe en permettant la négociation de dérivés spéculatifs qui étaient entièrement des titres hypothécaires et non pris en charge par défaut, sans valeur.

Un autre exemple caustique est le petit groupe d'oligarques russes qui sont depuis tombés en disgrâce de Vladimir Poutine, qui ne peuvent s’empêcher de prêcher la justice et l'égalité de leur exil doré à Londres. Que dire de pays européens jonglant avec une dette hallucinante plus élevée que leur valeur (produit intérieur brut) ? Ajouter à cette image le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine, les pays BRIC, qui écrabouillent leur croissance économique au péril de Mère Nature. Ajoutez à cette soupe la génération Facebook arabe, qui ne se satisfait plus de la petite tranche de leur richesse nationale alors qu'une minorité fait des folies avec le reste, et tente de modifier les cartes.

Ces récents volcans bouillonnants devraient réveiller nos sens et nous faire réaliser que des mesures préventives devraient être recherchées pour briser le statu quo. Au xxi -ème siècle, le discours atone des économistes « Tout ira bien tant que nous tiendrons le cap actuel et ajusterons la vieille roue du capitalisme un peu plus, » a depuis longtemps perdu sa puissance et sa pertinence. Il est plus que jamais impératif de lancer une révolution culturelle et de développer une véritable alternative à la situation sociale primitive et brutale d’un système commercial et des échanges et politique, qui est le capitalisme.

Le medley fort dans mon esprit s’est évaporé du défi ordinaire auquel chaque nation de cette planète mourante est confrontée : l’injustice sociale, commerciale et politique (disparité pour toutes les crapules). C’est le résultat d’une croisade douloureuse pour découvrir une façon pragmatique de rendre l’écart négligeable. Ne retirez pas votre perruque tout de suite ; Je ne suis pas complètement dingue, en préconisant de revenir sur la selle d’un des deux chevaux morts. Le socialisme et le communisme ont échoué, mais maintenant le capitalisme nous laisse tomber.

Il y a beaucoup de sombres labyrinthes élaborés à travers lesquels vous mènera ce livre. Je crois fermement que les économistes devraient laisser à la religion et la médecine l'objectif principal de la découverte des mystères de l'artificiel et du naturel tout en nous réconfortant ou abusant de nous en passant. La responsabilité des économistes consiste à trouver des solutions pour ou à niveler, saturer et accumuler avant tout vagabondage cérébral. Au lieu de cela, elle a été réduite à la glorification de l’asymétrie socio-économique.

J'ai noté le scepticisme sur la question de savoir si toute forme sociale, commerciale, et politique autre que le capitalisme ne fonctionnerait jamais. De nos jours, les gens ne se rendent pas compte que le capitalisme faisait partie des paradigmes fondés sur les normes sociales et les pratiques barbares. C'est probablement vrai lorsqu'un arrangement social domine un domaine aussi longtemps que ne l’a fait le capitalisme, il devient plus facile d'oublier que d'autres modèles, qui portent sur des questions et des objectifs différents, existent ou pourraient être construits. Après que nous commencions tous à croire qu'il n'y a qu'une façon de faire les choses, c'est le plus dangereux de tous les leurres.

Où est le livre de magie pour savoir comment briser le sort ? Tel un taureau furieux, à l'incrédulité de mes amis et collègues, j’ai brusquement interrompu ma carrière prometteuse de prostitution intellectuelle et sauté sur ce qui semblait être du vagabondage académique. Mon objectif initial était de retracer l'ensemble du système de commerce électronique de la comptabilité, des finances, de la gestion, et finir dans les aspects financiers.

Alors que je foulais la dernière étape prévue de mon périple, j'ai été écœuré par les « gourous » qui passaient plus de temps à réclamer des concordances annexes pour impressionner le public au lieu d'expliquer de façon claire et concise les mécanismes sociaux, commerciaux et politiques et les solutions aux problèmes économiques mondiaux. Malheureusement, la paresse de ces orateurs a mis à mal la vision du public. Ce dont je peux vous faire part de mon expérience avec n’importe lequel d’entre vous qui pense à remettre en question la forme dominante du commerce, le Capitalisme, ne vous attendez pas à un accueil chaleureux ; préparez-vous à faire face à la fureur des fantasques fervents du Maccarthysme, comme je le fais habituellement.

De cette expérience m’est venu mon projet de vie de traquer la réponse à ces questions de ce que seraient mes solutions. Dans ma recherche, j'ai déterminé que ces recours ne devraient pas être pertinents uniquement pour les États-Unis d'Amérique, la République populaire mongole, ou la République démocratique du Congo mais doivent être applicables et pertinents pour toute patrie. Le theos de la société en général devrait changer et donnerait une solution permanente. Le statu quo de croyance ici aujourd’hui et disparu demain concernant le pacte social a dû se stabiliser en un qui était permanent, équitable, égal, bien (par opposition à mal) et juste.

La solution d'abord et avant tout n'est pas trouvée dans les slogans idiots d'un parti politique, ou d'un système, ou un autre. Elle est trouvée dans le foyer de chaque citoyen de chaque nation, voire, le monde. Considérant la société comme le maquillage des citoyens il faut se demander : « qu’est ce qui est juste, bon et équitable pour cette personne, ce couple, cette famille. » La réponse peut difficilement être trouvée dans les sables constamment en mouvement des systèmes politiques, ou même les systèmes religieux, la théorie ou la pensée. Elle peut seulement être trouvée dans ce qui est le plus important pour l'individu et sa famille, la capacité de survivre. La capacité de survivre est basée sur l'économie.

J'ai laissé à la classe des paresseux cérébraux de la lumpen-intellectuels et des politiciens la question à l'ordre du jour. Au lieu de cela, vous, le lecteur, et moi nagerons à contre-courant du torrent. Les chapitre un à six sont des pièces à conviction de l’affaire contre l’actuel statu quo social, commercial et politique - le capitalisme. Si je vous vois de l’autre côté du chapitre sept, s’il vous plaît tenez ma main fermement du chapitre huit à dix où je naufrage des fondements subliminaux du capitalisme. Prenez le temps de digérer le chapitre 11 et de vous préparer à une grosse gifle en pleine face. Pour ce qui est de l’argument de clôture, le chapitre douze fait suite à la recommandation de James Tobin : « Les bons documents en économie contiennent des surprises et stimulent d’autres travaux. »

Quoi d'autre ? Ce livre se lit très facilement. Chaque chapitre débute avec des citations qui vous donnent une idée de ce à quoi s'attendre et comportent des « interludes » entre segments afin d'éveiller les jeunes lecteurs avec une attention de courte durée, et d'ajouter un zeste de nouveauté pour les amateurs de littérature. Je vais avouer aux gens qui s'attendent à des graphiques colorés et des statistiques et aux économistes dépendant à la kétamine (modèles mathématiques), je suis sincèrement désolé de vous avoir laissés tomber. Une chose est sûre, à aucun moment je n'ai mâché mes mots. Oh oui, et je ne voulais pas gaspiller mon énergie sur le discours des économistes du XXe siècle. Vous n'avez pas besoin de prélever le fumier pour vérifier que c’est du fumier ; la puanteur des mensonges est suffisante pour les discerner comme tels.

L'idée d'écrire un livre est synonyme de se présenter cul nu devant un large public. Je n'ai jamais eu de problème avec ça. Mais mes constants combats intérieurs à travers cette expérience consistaient en la synchronisation de mon cœur et de mon esprit. J'ai eu à surmonter la tentation d'être guidé soit par la passion soit par la vision. Tant l'intensité que la précision sont essentielles dans cette entreprise pour faire naître un nouveau concept. Rappelez-vous, dans la vie, la passion sans vision est un gaspillage d'énergie, et la vision sans passion est une impasse.

Une âme brillante, Swami Vivekananda, scandait souvent avec tant d'éloquence : « Prenez une idée. Faites-en votre vie - pensez à elle, rêvez d'elle, vivez selon cette idée. Laissez le cerveau, les muscles, les nerfs, chaque partie de votre corps, être emplie de cette idée, et laissez tomber toutes les autres idées. C'est la voie de la réussite. »

Le monde pourrait un jour connaître l'ampleur des sacrifices que j'ai faits pour cultiver cette idée que j'ai vraiment à cœur, une solution à la grave injustice sociale, commerciale et politique. Le point d’ancrage de ce livre serait vain sans fournir une alternative au Capitalisme, un remède qui pourrait justement aider l’esprit de l'économiste social-démocrate. Il est temps que nous ramenions l'analyse dialogique sans canaliser les vieux démons. Par-dessus tout, j'espère que ce document encouragera un certain nombre de personnes à poursuivre la solution proposée dans ce livre ou de façon créative à donner vie à un autre chemin loin de capitalisme. Et puisse William Godwin demeurer, enfin, en paix.

CHAPITRE Deux

Kamikaze

« Je suis l'homme le plus sage en vie, car je sais une chose, c'est que je ne sais rien. »

- Socrates

I

l y a quelques années, alors que je marchais dans une rue encombrée et déprimante d'Addis Abeba en Ethiopie, la vue d'une mère adolescente fragile et d'un enfant sale endormi emmailloté sur son dos avec une petite pièce de tissu ramena instantanément mon esprit à mon « Waterloo » intellectuel à l'aéroport International Jomo Kenyatta de Nairobi. Soudain, je compris - Eurêka ! Pourtant, ce jour-là, j’étais à des années lumières d’un parcours d’investigation chaotique pour formuler un remède à la décomposition des classes sociales qui tourmente chaque société

Après cela, j'ai investi du temps, de l’argent et de l’énergie pour comprendre réellement les problèmes que vivent les populations du monde entier. Dans ce but, Tara et moi avons voyagé autant que nous avons pu nous le permettre, lu en abondance, et nous sommes collés pendant des heures devant l'écran de télévision pour regarder des documentaires. L'une de mes croisades nous a menés à travers l'Afrique subsaharienne et les régions de l’est de l'Afrique (SSEA), et nous avons été surpris par les nombreux défis, qui dépassent les frontières géographiques. La principale caractéristique de la SSEA est un exotique mamba à deux têtes : la corruption et la répression. Vous pouvez blâmer les gouvernements régionaux dysfonctionnels, qui sont essentiellement utilisés comme un dispositif de consolidation du pouvoir et de la richesse au sein de quelques familles. En bref, les services publics à travers cette région sont une désastreuse blague.

On peut pointer du doigts plusieurs choses vers le chaos organisé de la SSEA ; ces pratiques de gestion catastrophique sont soit dues à la conception des nations de la SSEA ou imposées par l'extérieur, comme je le soupçonne, afin d’empêcher à la fois le développement interne et régional. Tout en visitant les différentes villes de l'hémisphère occidental, j'ai noté la même gangrène que celle que je trouve dans les pays d'Afrique ou d'Amérique latine. Sérieusement, on aurait pu penser que l'état de l'Illinois était au Nigeria quand l'ancien Gouverneur Rod Blagojevich a été envoyé derrière les barreaux pour avoir tenté de vendre le quarante-quatrième président des États-Unis, Barack Obama, son ancien siège sénatorial. Les scandales signalés de la BRIC sont de proportion épique. Je ne suis pas un grand fan de football, mais j'attendais des entrepreneurs brésiliens qu’ils se moquent de la Coupe du Monde de football 2014, avec ses stades hors de prix et ses ponts qui se sont effondrés avant et pendant la fête sacrée. Quoi dire du scandale en Chine dans la ville de Hengyang au sud qui a déclenché la démission de presque tous les dirigeants du Congrès populaire ? La prévalence de la mauvaise gestion des ressources et l'auto-indulgence des chefs ont donné lieu à des niveaux sans précédent de gaspillage financier.

« Une simple promenade dans l'asile psychiatrique montre que la foi ne prouve rien. »

- Wilhelm Nietzsche

Lors de mon tour du monde pauvre, j'ai rencontré des étudiants occidentaux qui étaient ou se préparaient pour des missions pour pimenter leur cv ou améliorer leurs chances d'être admis dans une prestigieuse institution d'enseignement supérieur. Je me suis surpris moi-même à admirer les belles photos de célébrités, ou d’un porte-parole d'un organisme de bienfaisance, qui souhaitait profondément « sauver les gens » (parfois les animaux plus que la population). La folie n'est rien comparée à des cours de troisième cycle sur l'engagement du public ou le développement économique que j'ai suivis du meilleur côté de la planète, où j'ai trouvé des personnages naïfs qui se considèrent comme des travailleurs et bienfaiteurs miraculeux de pays du tiers monde. Aussi talentueux que ces personnes puissent être, les lacunes dans leur approche conceptuelle est la vision sectaire des défis et besoins des nations moins développées. Ils fondent leurs modèles de développement sur la profonde passion pour le Capitalisme et le sentiment de supériorité culturelle. Cet état d'esprit m'a rappelé l'aphorisme « si le seul outil que vous avez est un marteau, tout commence à ressembler à un clou. »

Qu’est ce qui est plus dangereux pour les pays pauvres que des occidentaux intelligents ? Les immigrants de pays oublié de Dieu ; les conformistes auto-asservis et adorant, avec le peu d'accès à des équipements modernes et au goût occidental qu'ils ont acquis, qui osent chanter que vivre avec un dollar par jour est « la réalité » dans leur pays d'origine. J'ai constaté une forte concentration de ces stupides personnes en Angleterre, où le récit d’Engel des conditions de vie il y a seulement un siècle donnait des frissons dans le dos.

Aux États-Unis, qui n'était il n’y a pas si longtemps encore un merdier avec une odeur putride de racisme, de sexisme, et de sectarisme (l'odeur persiste encore dans l'air). Enfin, si vous êtes l'un de ces singes d'un régime autoritaire répressif qui marche dans les rues illuminées occidentales, ravi de l'addictif sentiment de protection et de liberté et qui a malgré cela la ferme conviction que les pays en développement ont besoin d'un « homme fort » pour la paix et le développement. Avant de lire le reste du livre, repentissez-vous.

Il convient de noter que, au fil du temps, une société dominante s’est toujours adoubée le prestigieux statut « d'exception ». J'applaudirais cette bravoure et intuition si leurs économistes assumaient les responsabilités qui leur incombent de disséquer le monde autour d’interventions précises et, par conséquent, prescrivaient des interventions efficaces qui nous motiveraient tous.

L'intention des nations capitalistes et socialistes a été d'étendre leur influence et leur portée excessive. Le socialisme dans la politique militaire, alors que le Capitalisme préfère le faire grâce à l'hégémonie. La mondialisation n'a pas plus profité à l'entreprise socialiste qu’au projet capitaliste. Car les environs des Jeux Olympiques d'hiver de Sotchi 2014 ont reçu leur premier réseau d'égout et d'eau courante, 100 ans après la grande victoire de Saint-Pétersbourg. En comparaison choquante, de grandes zones de nations capitalistes dans les hémisphères occidentaux tant nord et sud, ont de grandes populations en situation pas si dissemblables. Ceci alors que Saint-Pétersbourg et Moscou profitent d’accessoires de salle de bain incrustés d’or qui n’ont d’égal que ceux de Paris, Londres, New York et Los Angeles.

Alors que les athlètes socialistes profitent de tous les avantages de la célébrité et de la richesse tels leurs homologues de l'ouest, les athlètes occidentaux partis de moins que rien, se couchent dans des palais qui font pâlir les palais nationaux d'Afrique, d'Asie et des Caraïbes.