Vers en vrac - Daniel Durand - E-Book

Vers en vrac E-Book

Daniel Durand

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Beschreibung

La poésie peut revêtir diverses formes : classique, néoclassique, ou libre. Que vous soyez amateur de l'un ou l'autre de ces styles, ce recueil propose de quoi satisfaire les goûts de chacun. Vous aimez la poésie classique ? vous apprécierez Daudet à Lamalou, Amour platonique, Le printemps, Patrick Dils, Les regrets inutiles... Vous préférez le néoclassique ? Vous ne serez pas déçus par L'oriflamme, Mortel chagrin, Le cimetière du temps, Puisque la rose meurt, Ruines... Pour vous, la poésie doit se libérer de toutes les contraintes de la prosodie ? Régalez vous en lisant L'absence, Fables express, Jusqu'à la fin des temps, Les deux mamans... Bonne lecture à tous . .

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Seitenzahl: 38

Veröffentlichungsjahr: 2024

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SOMMAIRE

Acrostiche

Amours de vacances

Amour platonique

L'oriflamme

Ruines

Veuvage

Les deux mamans

Désir

L'absence

Fred

Ton corps

Daudet à Lamalou

Le hippie

Fables express

Bon anniversaire

Déo gratias

Rééducation

Le cimetière du temps

Le train

Jusqu'à la fin des temps

Le printemps

Puisque la rose meurt

Dépression

Obsèques

Patrick Dils

Morosité

Vivent les mariés

Mortel chagrin

Amertume

Le juge

Les regrets inutiles

L'argent ne fait pas le bonheur

Le paradis terrestre

Les aveugles

Le Nazaréen

Sylvie

Ancien combattant

Mon ami Georges

Nostalgie

Le vent de l'amour

Les lilas du souvenir

ACROSTICHE

D'autres que moi, désormais, vont errer,

Avec la mort pour unique espérance.

Ne pleurez pas... j'ai fini d'espérer.

Il me tardait de quitter l'existence,

Et de goûter à l'éternelle absence.

Le trépas seul pouvait me délivrer.

De plus en plus s'effaçait mon enfance.

Un jour ou l'autre, il fallait en finir.

Rappelez-vous qu'il n'est pas pire offense :

Avoir été, n'avoir plus d'avenir,

N'avoir plus rien, hormis les souvenirs...

D'autres que moi vont subir l'existence.

AMOURS DE VACANCES

Tu pleures, Christina,

C'est la fin des vacances,

Et du beau rêve aussi.

Oui, je sais, Christina,

Je sais à quoi tu penses

En ce moment précis...

Peut-être es-tu blottie

Pour la dernière fois

Contre son corps bronzé.

Quand tu seras partie,

Pensera-t-il à toi

Qui voulait l'épouser ?

Oh ! Que ton cœur se serre

En pensant que, bientôt,

Vous serez séparés,

Que l'été, que la mer

Appartiendront bientôt

à un obscur passé.

Quand vous courriez, heureux,

Et la main dans la main,

Sur le sable brûlant,

Quand vous plongiez tous deux

D'une chute sans fin

Au sein de l'océan,

Tu savais, Christina,

Que ces joies éphémères

Seraient un jour finies.

Tu pleures, Christina,

Désenchantée, amère,

Sur l'amour de ta vie...

Il ne vous reste plus

Que le temps d'un baiser

Qui s'éternise en vain.

Il ne vous reste plus

Que l'espoir insensé

Qu'il n'aura pas de fin.

Non ! Va-t-en, Christina,

Il le faut maintenant,

Pars sans te retourner.

Ou alors, Christina,

Lui aussi, doucement,

Va se mettre à pleurer...

AMOUR PLATONIQUE

Rappelle-toi, Claudie, on avait dix-sept ans...

Et c'est toujours resté, pour moi, le plus bel âge,

Depuis ce jour de mai, ce matin de printemps

Où, sans le faire exprès, tu mis mon cœur en cage.

Je ne sais pas, bien sûr, ni pourquoi ni comment

Cupidon, ce jour-là, m'avait choisi pour cible,

Mais son tir imprévu fit naître un sentiment

Transformant mon futur en bonheur indicible.

Hélas, je ne pouvais t'avouer mon émoi.

Inutile, en effet, que je te le dévoile,

Pourquoi donc irais-tu t'intéresser à moi,

Moi, pauvre ver de terre amoureux d'une étoile ?

Alors il valait mieux ne pas t'en informer,

En garder le secret tout au fond de mon âme,

Accepter que jamais tu ne pourrais m'aimer.

A moi seul incombait d'entretenir la flamme.

Penser à toi sans cesse, à tes traits si charmants,

Évoquer ton image à longueur de journée,

Prier pour que le Ciel t'épargne les tourments,

Je n'avais pas le choix, c'était ma destinée.

Je bénis malgré tout le sort qui fut le mien.

Si d'un autre que moi je te sais amoureuse

Et si j'en souffre un peu, je ne regrette rien,

Car mon plus cher désir, c'est de te voir heureuse.

L'ORIFLAMME

Avec un grand bâton, avec un bout de toile,

Avec quelques couleurs, une feuille, une étoile,

On a fait un drapeau.

Avec un peu de fer, avec le bois d'un arbre,

Avec un peu de terre, avec un peu de marbre,

On a fait un tombeau.

Avec un uniforme, avec un numéro,

Avec un pauvre gars que l'on disait héros,

On a fait un soldat.

Avec beaucoup d'horreurs et bien trop de dégâts,

Avec tant de souffrance, avec un pauvre gars

Qui ne comprenait guère,

Avec de beaux fusils dont on prenait grand soin,

Avec des généraux qui commandaient de loin,

On a fait une guerre.

A cause d'un drapeau qu'on brandit sans remord,

A cause d'un drapeau, un pauvre gars est mort Sous le nom de soldat.

RUINES

Pauvres maisons aux murs lépreux

Que le temps lézarde et fendille,

Découvertes un jour au creux

D'un nid de mousse et de brindilles,

J'aime à venir vous contempler

dans l'or éteint du jour couchant.