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La poésie peut revêtir diverses formes : classique, néoclassique, ou libre. Que vous soyez amateur de l'un ou l'autre de ces styles, ce recueil propose de quoi satisfaire les goûts de chacun. Vous aimez la poésie classique ? vous apprécierez Daudet à Lamalou, Amour platonique, Le printemps, Patrick Dils, Les regrets inutiles... Vous préférez le néoclassique ? Vous ne serez pas déçus par L'oriflamme, Mortel chagrin, Le cimetière du temps, Puisque la rose meurt, Ruines... Pour vous, la poésie doit se libérer de toutes les contraintes de la prosodie ? Régalez vous en lisant L'absence, Fables express, Jusqu'à la fin des temps, Les deux mamans... Bonne lecture à tous . .
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Seitenzahl: 38
Veröffentlichungsjahr: 2024
Acrostiche
Amours de vacances
Amour platonique
L'oriflamme
Ruines
Veuvage
Les deux mamans
Désir
L'absence
Fred
Ton corps
Daudet à Lamalou
Le hippie
Fables express
Bon anniversaire
Déo gratias
Rééducation
Le cimetière du temps
Le train
Jusqu'à la fin des temps
Le printemps
Puisque la rose meurt
Dépression
Obsèques
Patrick Dils
Morosité
Vivent les mariés
Mortel chagrin
Amertume
Le juge
Les regrets inutiles
L'argent ne fait pas le bonheur
Le paradis terrestre
Les aveugles
Le Nazaréen
Sylvie
Ancien combattant
Mon ami Georges
Nostalgie
Le vent de l'amour
Les lilas du souvenir
D'autres que moi, désormais, vont errer,
Avec la mort pour unique espérance.
Ne pleurez pas... j'ai fini d'espérer.
Il me tardait de quitter l'existence,
Et de goûter à l'éternelle absence.
Le trépas seul pouvait me délivrer.
De plus en plus s'effaçait mon enfance.
Un jour ou l'autre, il fallait en finir.
Rappelez-vous qu'il n'est pas pire offense :
Avoir été, n'avoir plus d'avenir,
N'avoir plus rien, hormis les souvenirs...
D'autres que moi vont subir l'existence.
Tu pleures, Christina,
C'est la fin des vacances,
Et du beau rêve aussi.
Oui, je sais, Christina,
Je sais à quoi tu penses
En ce moment précis...
Peut-être es-tu blottie
Pour la dernière fois
Contre son corps bronzé.
Quand tu seras partie,
Pensera-t-il à toi
Qui voulait l'épouser ?
Oh ! Que ton cœur se serre
En pensant que, bientôt,
Vous serez séparés,
Que l'été, que la mer
Appartiendront bientôt
à un obscur passé.
Quand vous courriez, heureux,
Et la main dans la main,
Sur le sable brûlant,
Quand vous plongiez tous deux
D'une chute sans fin
Au sein de l'océan,
Tu savais, Christina,
Que ces joies éphémères
Seraient un jour finies.
Tu pleures, Christina,
Désenchantée, amère,
Sur l'amour de ta vie...
Il ne vous reste plus
Que le temps d'un baiser
Qui s'éternise en vain.
Il ne vous reste plus
Que l'espoir insensé
Qu'il n'aura pas de fin.
Non ! Va-t-en, Christina,
Il le faut maintenant,
Pars sans te retourner.
Ou alors, Christina,
Lui aussi, doucement,
Va se mettre à pleurer...
Rappelle-toi, Claudie, on avait dix-sept ans...
Et c'est toujours resté, pour moi, le plus bel âge,
Depuis ce jour de mai, ce matin de printemps
Où, sans le faire exprès, tu mis mon cœur en cage.
Je ne sais pas, bien sûr, ni pourquoi ni comment
Cupidon, ce jour-là, m'avait choisi pour cible,
Mais son tir imprévu fit naître un sentiment
Transformant mon futur en bonheur indicible.
Hélas, je ne pouvais t'avouer mon émoi.
Inutile, en effet, que je te le dévoile,
Pourquoi donc irais-tu t'intéresser à moi,
Moi, pauvre ver de terre amoureux d'une étoile ?
Alors il valait mieux ne pas t'en informer,
En garder le secret tout au fond de mon âme,
Accepter que jamais tu ne pourrais m'aimer.
A moi seul incombait d'entretenir la flamme.
Penser à toi sans cesse, à tes traits si charmants,
Évoquer ton image à longueur de journée,
Prier pour que le Ciel t'épargne les tourments,
Je n'avais pas le choix, c'était ma destinée.
Je bénis malgré tout le sort qui fut le mien.
Si d'un autre que moi je te sais amoureuse
Et si j'en souffre un peu, je ne regrette rien,
Car mon plus cher désir, c'est de te voir heureuse.
Avec un grand bâton, avec un bout de toile,
Avec quelques couleurs, une feuille, une étoile,
On a fait un drapeau.
Avec un peu de fer, avec le bois d'un arbre,
Avec un peu de terre, avec un peu de marbre,
On a fait un tombeau.
Avec un uniforme, avec un numéro,
Avec un pauvre gars que l'on disait héros,
On a fait un soldat.
Avec beaucoup d'horreurs et bien trop de dégâts,
Avec tant de souffrance, avec un pauvre gars
Qui ne comprenait guère,
Avec de beaux fusils dont on prenait grand soin,
Avec des généraux qui commandaient de loin,
On a fait une guerre.
A cause d'un drapeau qu'on brandit sans remord,
A cause d'un drapeau, un pauvre gars est mort Sous le nom de soldat.
Pauvres maisons aux murs lépreux
Que le temps lézarde et fendille,
Découvertes un jour au creux
D'un nid de mousse et de brindilles,
J'aime à venir vous contempler
dans l'or éteint du jour couchant.