Vous chantiez, j'en suis fort aise ! - Jean-Gabriel Gobin - E-Book

Vous chantiez, j'en suis fort aise ! E-Book

Gobin Jean-Gabriel

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Beschreibung

Durant 17 ans, les petits chanteurs de "7-8 CRETEIL" ont donné 17 récitals de chansons mimées et 13 comédies musicales. Ils ont créé, à ces occasions plus de 350 chansons, enregistré 16 disques et 3 cassettes audio. Ce sont quelques-unes de ces créations originales qui sont compilées dans le présent ouvrage.

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Seitenzahl: 62

Veröffentlichungsjahr: 2023

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DU MÊME AUTEUR

Romans

L'OGRESSE — Publibook 2003

LA COUGAR — BoD 2016

MÉLANIE A DISPARU — BoD 2021

Théâtre

SACRÉ JEAN-FOUTRE — BoD 2017

VOUS RÊVEZ, MAÎTRE — BoD 2020

LE CONDITIONNEL — BoD 2021

courriel : [email protected]

« 7-8 CRETEIL » est née de la collaboration de deux classes d'écoles primaires : une 7è (CM2 de l'école du Jeu-de-Paume) et une 8è (CM1 de l'école Paul Casalis) d'où le « 7-8 ».

Elle s'est ensuite ouverte à des enfants de tous âges scolarisés dans divers établissements de CRETEIL pour devenir « 7-8 CRETEIL ».

De 1976 à 1992, ces artistes en herbe ont présenté divers spectacles musicaux : récitals de chansons mimées et comédies musicales.

Ils ont enregistré plusieurs disques vinyle (45 et 33 tours) ainsi que des cassettes audio (le CD n'était pas encore banalisé).

Le présent recueil réunit quelques chansons originales parmi plus de 350 créées par les petits chanteurs de « 7-8 CRETEIL ».

LISTE ALPHABETIQUE DES CHANSONS

Adieu les amis

À la colo

À quoi rêvent les enfants

Avoir dix ans

Chante et danse

Chère Jeanne

Chou bijou caillou

Du soleil... au soleil

Écoute cette musique

En pleine forêt vierge

Fallait-il tant d'horreurs

Il était une bergère

Il est venu

Il ne faut jamais dire adieu

Imbroglio familial

Jo la terreur

Jouet mécanique

Julien

La bergère et l'histoire

La fête au village

La fête de la fédération

La leçon du lutin

La lune est là

La machine à voyager

La machine est détraquée

La marche des Romains

La peur

La vague

Le carnaval des animaux

Le jour s'achève

Le monde à l'envers

Le muet

Le père Noël est en grève

Le nouveau stade

Le sacre

Le soleil et la lune

Le souci

Les jeux olympiques

Les petites têtes

Les rois fainéants

Libérer Orléans

Liberté

L'histoire de l'histoire

L'homme est seul

Maman

Mes amis bonjour

Ne pleure pas

Nos ancêtres les gaulois

Nuit d'espoir

On se retrouvait

Par ici ou par là

Petit prince tu te caches

Plus jamais la guerre

Profitons de la vie

Quand revient le joli mai

Tommy menteur

Un coin de terre

Un copain

Une chanson

Venez danser Marquise

Vive la République

Vive l'amitié

UNE CHANSON

Des mots de rien du tout,

Venant on ne sait d’où,

Pour dire on ne sait quoi,

Et aussi par surcroît,

Trois notes de musique

Qui là-dessus s’appliquent,

Un rythme cadencé

Pour aider à danser,

Et voilà sans façon

Qu’est née une chanson.

Refrain :

Une chanson,

Petite musiquette

Qui fait tourner la tête

Et perdre la raison.

Une chanson,

Un petit air tout bête,

Soudain c’est jour de fête

Dans toute la maison.

Et rien n'est plus pareil

Quand soudain le soleil

Entre dans la maison

Avec une chanson.

Même le pauvre gueux

A un sourire heureux,

Et rêvant un instant

Qu'il est prince charmant,

Il oublie ses soucis

Et sourit à la vie.

Au refrain

Et puis sèchent les larmes

Et se taisent les armes,

Adieu vaine tristesse,

Tout n'est plus qu'allégresse.

C'est un brin de folie

Qui s'empare de la vie.

C'est comme un cri de joie

Qu'on lance à pleine voix.

Il suffit de chanter

Et soudain c'est l'été.

Au refrain

DU SOLEIL... AU SOLEIL

Regardez-moi dit le soleil

Vraiment je n’ai pas mon pareil.

Tais-toi rétorqua le nuage

Qui lui voila la face.

Alors le vent vint à passer

Et le nuage fut chassé

Lorsque l’arbre se dressant

Soudain coupa le vent.

Arbre tu oublies, dit le grain,

Que sans moi tu ne serais rien,

Mais alors la poule survint

Et picora le grain.

Elle s’en allait chanter victoire

Quand elle fut prise par le renard

Qui s’écria c’est moi le roi,

Mais le chien le chassa.

Qui donc t’a dressé pauvre chien,

Dit l’homme, sans moi tu n’es rien.

Et toi, sans moi, dit la maison,

Tu serais sous les ponts.

Oh ! Dit le feu, reste modeste,

Je te brûlerai maisonnette,

Mais il n’en eut pas le loisir

C’est l’eau qui l’éteignit.

Je sèche l’eau dit le soleil

Vraiment je n’ai pas mon pareil.

Tais-toi rétorqua le nuage

Qui lui voila la face.

Alors le vent...

TOMMY MENTEUR

L’autre jour, dans la rue,

J’allais sur mon vélo,

Lorsque tout à coup j’ai vu

Une puce en moto.

Et soudain, quelle surprise

Quand au passage à niveau

J’ai vu une souris grise

Tirer une loco !

Refrain :

Non on ne te croit pas Tommy

Tu n’es qu’un farceur.

Non on ne te croit pas Tommy

Tu n’es qu’un menteur.

Sur la route d’Argentan,

À côté d’un panneau « stop »,

J’ai vu un éléphant blanc

Faire de l’auto-stop.

Et du coté de Sézanne,

C’est vrai qu’il faisait très chaud,

J’ai vu un hippopotame

S'baigner dans le caniveau.

Au refrain

Dans le pré, derrière chez moi,

J’ai vu un petit âne gris

Qui discutait en patois

Avec une fourmi.

Et puis du sommet d’un pont,

Un pêcheur au grand chapeau

Attrapait des poissons

Avec un lasso.

Au refrain

Mais avant hier matin,

J’allais à la boulangerie

Pour y acheter deux pains

Dont un pas trop cuit.

En ressortant c’est le drame :

Mon vélo a disparu.

Quand je l’ai dit aux gendarmes

Ils ne m’ont pas cru.

C’est bien fait pour toi Tommy

Tu n’es qu’un farceur.

C’est bien fait pour toi Tommy

Tu n’es qu’un menteur.

JOUET MÉCANIQUE

Jouet mécanique,

Tout automatique,

Pantin frénétique

À marche élastique.

Pressez le déclic

C’est automatique,

Le pantin s’agite

Et marche en musique.

Et l’enfant jouait

Toute la journée

Avec le jouet

Qu’on lui avait donné.

Et pendant ce temps là

Son papa travaillait

À l’usine là-bas

Où il fabriquait.

Des trucs mécaniques,

Des trucs électriques,

Des trucs en plastique

Tout automatiques.

Il presse des déclics

Dans un bruit cynique

De supersonique

Ce qui vous explique :

Que lorsqu’il rentrait

Il était fatigué

Et il n’aspirait

Qu’à se reposer.

Mais ça l’agaçait

Quand l’enfant criait

Tant il s’amusait

Avec son jouet.

Son Jouet mécanique,

Tout automatique,

Pantin frénétique

À marche élastique.

Pressez le déclic

C’est automatique,

Le pantin s’agite

Et marche en musique.

Et le père énervé

A brisé le jouet.

L’enfant a pleuré

Son père a crié.

À la fin épuisés

Ils se sont endormis

Et puis ils ont rêvé

Qu’ils étaient deux amis

Deux jouets mécaniques,

Tout automatiques,

Pantins frénétiques

À marche élastique.

Pressez le déclic

C’est automatique,

Les pantins s’agitent

Et marchent en musique.

IMBROGLIO FAMILIAL

Elle avait vingt ans

Elle s’appelait Florence

Sa maman Prudence était veuve de guerre,

Et depuis ce temps

Avec son enfant

Elle vivait là-bas tout au bout d’Asnières.

Il avait vingt ans

Il s’appelait Armand,

Depuis dix ans il avait perdu sa mère,

Son papa Fernand,

Un homme charmant,

Vivait avec lui à l’autre bout d’Asnières.

Mais un jour Prudence

Rencontra Fernand

Et, comme tout de suite ils sympathisèrent,

Ils se virent souvent

Parlant des enfants

Qu’enfin un beau jour ils se présentèrent.

Je m’appelle Prudence

Ma fille c’est Florence

Nous vivons là-bas tout au bout d’Asnières.

Et moi c’est Fernand

Et lui c’est Armand

Nous vivons là-bas à l’autre bout d’Asnières.

Et passe le temps

Les propos charmants,

La jeune Florence épousa le père,

Et puis sa maman

Fréquenta longtemps