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Argenture poétique c'est un hommage à ces passagers de nos psychés que sont les mots. Tantôt écrits, dits, suggérés, chantés, ils voyagent et nous relient à notre humanité. Alors la tentation est grande de les vêtir d'argent, de les faire chanter, d'être des troubadours pour celle ou celui que l'on aime. L'amour est un océan et le poème est bathyscaphe, quand il part dans le cosmos il est fusée interplanétaire. Quand on aime vraiment les mots ils sont nos complices. Ils accompagnent le souffle de nos baisers. On leur doit le respect, il ne faut pas les promener dépenaillés. Ils sont fragiles et ils peuvent prendre froid ni les abandonner à la canicule mais les chérir avec prévenance. De l'argenture du verre naît le miroir. Le poème n'est-il pas le reflet du lecteur et du poète quand ils se croisent,
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Seitenzahl: 26
Veröffentlichungsjahr: 2021
Qui?
Lâcher prise
Musardons
Toi
Comme une aurore naissante
Ode à la forêt
Un monde
Chanson de pluie
Une chanteuse
Chanson Rock and blues
Ma saison préférée
Cante hondo
Echos étranges
Eclats solaires
Comme le flux d’une musique
La nuit océane
Si j’étais
Ta voix douce
J’ai dans ma mémoire
No man’s land
Cheminement
Prière de l’aurore
Symphonie lunaire
Je serai vieux
Evasion onirique
Itinéraire
Des chiffres et des nombres
Une légèreté
Je ne te nommerai pas
Arc en ciel
Elle paresse parfois quand la brise s’est assoupie
Et s’amuse à jouer de sa flûte cristalline
Vibrant sous les rayons dorés de l’aurore bleuie
C’est un écrin nimbé de transparences félines.
Fille des résurgences vagabondes de la terre
Parfois immobile, parfois festinante ou dégingandée
Elle suit les sentes sinueuses qui lui sont assignées
Dans le fouillis émeraude où quelquefois elle s’enterre.
Sa quête amoureuse est de retrouver l’être aimé
Après un voyage musical et mouvementé
Elle prend des passagers lascifs qui se laissent guider
Dans la douce quiétude ou dans l’abandon tourmenté.
D’un caractère passionné elle se laisse aller
Où la mène sa fougue ,sa poésie ou ses rêveries
Son humeur changeante peut la changer en furie
Elle s’en repent et nous charme de ses griseries.
Enfin parvenue sur les rives de ses épousailles
Elle sait de source assurée où qu’elle aille
Qu’elle retrouvera son amant le fleuve fier,
Ma petite, mon impétueuse, ma douce rivière!
Essayer d’habiller d’or les mots de ma pensée,
Accrocher aux verbes des notes de musique ,
Conjuguer les parfums à la lumière jaspée,
Et retrouver ton amour caché dans tes mimiques.
Aller l’amble au son de l’harmonie imitative
S’enivrer au rythme des rimes qui s’enchaînent
S’abreuver de tes caresses aux fraîcheurs d’eaux vives
Et décliner le clapotis des mystérieuses fontaines…
Et cependant que s’égrènent les arpèges mélodiques
Rejoindre ,heureux, les arabesques oniriques
Qui serpentent dans la clarté vermeille de l’aube
Capter la vibration des luminescences qui rode.
Comme balance le tempo du métronome ,
Peindre sans relâche les vêtures de l’automne
Habiller d’argent les rivières qui murmurent
Goûter les couleurs du printemps en luxure.
Aller au hasard sous la houlette du poème
Des grèves de l’Atlantique aux forêts de Bohème
Oublier les heures que distille l’existence
Et se perdre dans les méandres de l’obsolescence…
Ô saxo tu m’évoques le souffle de ses lèvres
C’est un sésame de mémoire et de rêves
Il me parle de ta douceur et de la fièvre
Que la flamboyante passion met en oeuvre.
C’est un va et vient qui unit deux âmes
Un dialogue inaudible, invisible mais parfumé
De fragrances aux essences sublimées,
Le message suave d’un bel épithalame.
C’est un mot mis en musique au tempo hypnotique
Un verbe transfiguré par l’or d’une galaxie
C’est un écrin d’argent où dort un graal mythique
Fait d’entrelacs de gemmes qui offrent l’ataraxie.