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Ce livre fait allusion dans son titre aux troubadour du Moyen Age qui allaient de châteaux en châteaux chantant la beauté et les vertus des chatelaines. Cette métaphore indique clairement qu'il s,*'agit majoritairement de poèmes célébrant l'amour qui dans la littérature médiévale se nommait l'amour courtois et qui prit au XIX -ème siècle fut nommée le romantisme. Cette poésie est une poésie rythmée par des dodécasyllabes et des rythmes qui essaient de s'éclairer de l' harmonie imitative et de musique comme le conseillait Verlaine dans son Art poétique.
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Seitenzahl: 33
Veröffentlichungsjahr: 2021
Cythère
Évanescence
Équinoxe à Mohammedia PV
Rêve musical
Mon Arcadie !
Hirondelles musicienne
Ode à Saint Valentin
Sentes mnésiques
Renaissance
Rivage de Mannesmann à Mohammedia
Souvenance dorée
Hivernales rêveries
Colère du dieu fleuve
Les eaux vives
Amour fleuve
Toi et le rêve
Énigmes oniriques
Tempêtes oniriques
Altérité
Tendresse éternelle
Délices évanescents
Fééries hivernales
Cante Hondo
Rêve singulier
La dame mélancolique
Musique d’hiver
Force et faiblesse
Arcanes amoureux
Amour !
Fascination
Chemins des rêves
L’effet papillon
Lévitation
Symphonie blanche au Carla-Bayle
Irruption et éruption
Histoire de l’Aquilon
Un verbe ! PIV
Nuit de musette
Aurore carlanaise
Après l’orage PIV
C’est un départ pour Cythère que tu m’as offert
Lorsque tu m’as ouvert tes bras de jouvencelle
Nous avons embarqué dans une caravelle
Où, de notre passé, nous n’avions que faire.
Dans les flots indigos le temps s’est arrêté,
Des nuages fleuris nous ont accompagnés
Dans la lumière cristalline et mordorée
Qui nimbait ces paysages que nous avons traversés.
Les cascades argentées, de l’argent, ont déversé
Dans le bouillonnement poudreux d’une rivière
Des embruns d’eau lustrale se sont déversés
Comme les douces caresses que tu m’as prodiguées.
Ce fut un baptême de tendresse et de passion
Fusionnées, et ces cataractes ont dévalé
Sur les pentes abruptes de nos psychés
Emportant nos âmes dans un maelström enchanté
Les heures et les jours ont échappé aux sabliers
Que les amours savent si bien renverser
Faisant, des jours de l’absence, des années
Et des heures du plaisir des secondes échappées.
Sur l’aile de Vénus nous avons survolé
Les cimes d’un Everest enneigé
Et les aigles royaux nous ont accompagnés
Dans des ascendants où nous nous sommes aimés
L’aurore s’est levée en même temps que mon amour,
Tous deux ont été éveillés par l’aube dorée,
Le soleil de ma passion ne s’éteint pas à « vesprée »
Et ses rayons éclairent ce qui m’entoure.
Cheminant en mon âme, toute la journée,
Elle est ma compagne de tous les instants
Leitmotiv que martèle mon amoureuse psyché
Tantôt allegrettos tantôt adagios subintrants.
Elle chantonne devant l’or du crépuscule
Et parfois, à minuit sonnant, elle hulule
Chouette chevêche aux yeux scintillants
L’obscurité de mon désarroi s’envole à l’instant
Où ses ailes tutélaires volent près de moi
Ailleurs c’est une colombe qui vient se poser
Messagère d’un cœur qui m’est dévoilé
Et qui orchestre la symphonie de mes émois.
Comme ces nuages nacrés aux éclairs irisés
Elle resplendit ; et les affres du néant
N’ont jamais un sésame ni un droit de cité
On y respire le jasmin et le plus fin des encens.
Les vagues lapaient la grève et ses pierres luisantes
Nous étions à l’équinoxe de marées basses
Et la mer s’était retirée laissant l’espace
À des crabes qui cheminaient de guingois.
Septembre, à Mannesmann préparait les houles grosses
Je me repaissais de l’ire de la mer en furie
Elle grondait et faisait voler l’écume jaunie
Les algues arrachées remontaient des basses-fosses.
Les bleuités cédaient devant les verdoyances
De l’Océan rageur qui agitait dans tous les sens
Des vortex menaçants, des remous impétueux
Qui jonchaient le tohu-bohu tempétueux.
Ce sont, ce me semble, les frayeurs de l’enfance
Qui surgissent des ondes turbulentes des souvenirs
Et se mêlent au fracas d’une mer en transes
Qui exhale dans un lamento ses soupirs
Quand surviennent les cuivres du crépuscule
Peu à peu le feulement océanique impose sa férule
Et la nuit maritime offre les sémaphores
D’éclats de nacre et de céruse comme décor.
De ses arabesques d’or elle ornait ton visage
Et disparaissait, comme la lune sous les nuages
Et réapparaissait de lumière auréolé.
Va et vient de ma mémoire qui gambadait