Troubadour? - Alain Martinez Mira del Pino - E-Book

Troubadour? E-Book

Alain Martinez Mira del Pino

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Beschreibung

Ce livre fait allusion dans son titre aux troubadour du Moyen Age qui allaient de châteaux en châteaux chantant la beauté et les vertus des chatelaines. Cette métaphore indique clairement qu'il s,*'agit majoritairement de poèmes célébrant l'amour qui dans la littérature médiévale se nommait l'amour courtois et qui prit au XIX -ème siècle fut nommée le romantisme. Cette poésie est une poésie rythmée par des dodécasyllabes et des rythmes qui essaient de s'éclairer de l' harmonie imitative et de musique comme le conseillait Verlaine dans son Art poétique.

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Seitenzahl: 33

Veröffentlichungsjahr: 2021

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Table des matières

Cythère

Évanescence

Équinoxe à Mohammedia PV

Rêve musical

Mon Arcadie !

Hirondelles musicienne

Ode à Saint Valentin

Sentes mnésiques

Renaissance

Rivage de Mannesmann à Mohammedia

Souvenance dorée

Hivernales rêveries

Colère du dieu fleuve

Les eaux vives

Amour fleuve

Toi et le rêve

Énigmes oniriques

Tempêtes oniriques

Altérité

Tendresse éternelle

Délices évanescents

Fééries hivernales

Cante Hondo

Rêve singulier

La dame mélancolique

Musique d’hiver

Force et faiblesse

Arcanes amoureux

Amour !

Fascination

Chemins des rêves

L’effet papillon

Lévitation

Symphonie blanche au Carla-Bayle

Irruption et éruption

Histoire de l’Aquilon

Un verbe ! PIV

Nuit de musette

Aurore carlanaise

Après l’orage PIV

Cythère

C’est un départ pour Cythère que tu m’as offert

Lorsque tu m’as ouvert tes bras de jouvencelle

Nous avons embarqué dans une caravelle

Où, de notre passé, nous n’avions que faire.

Dans les flots indigos le temps s’est arrêté,

Des nuages fleuris nous ont accompagnés

Dans la lumière cristalline et mordorée

Qui nimbait ces paysages que nous avons traversés.

Les cascades argentées, de l’argent, ont déversé

Dans le bouillonnement poudreux d’une rivière

Des embruns d’eau lustrale se sont déversés

Comme les douces caresses que tu m’as prodiguées.

Ce fut un baptême de tendresse et de passion

Fusionnées, et ces cataractes ont dévalé

Sur les pentes abruptes de nos psychés

Emportant nos âmes dans un maelström enchanté

Les heures et les jours ont échappé aux sabliers

Que les amours savent si bien renverser

Faisant, des jours de l’absence, des années

Et des heures du plaisir des secondes échappées.

Sur l’aile de Vénus nous avons survolé

Les cimes d’un Everest enneigé

Et les aigles royaux nous ont accompagnés

Dans des ascendants où nous nous sommes aimés

Évanescence

L’aurore s’est levée en même temps que mon amour,

Tous deux ont été éveillés par l’aube dorée,

Le soleil de ma passion ne s’éteint pas à « vesprée »

Et ses rayons éclairent ce qui m’entoure.

Cheminant en mon âme, toute la journée,

Elle est ma compagne de tous les instants

Leitmotiv que martèle mon amoureuse psyché

Tantôt allegrettos tantôt adagios subintrants.

Elle chantonne devant l’or du crépuscule

Et parfois, à minuit sonnant, elle hulule

Chouette chevêche aux yeux scintillants

L’obscurité de mon désarroi s’envole à l’instant

Où ses ailes tutélaires volent près de moi

Ailleurs c’est une colombe qui vient se poser

Messagère d’un cœur qui m’est dévoilé

Et qui orchestre la symphonie de mes émois.

Comme ces nuages nacrés aux éclairs irisés

Elle resplendit ; et les affres du néant

N’ont jamais un sésame ni un droit de cité

On y respire le jasmin et le plus fin des encens.

Équinoxe à Mohammedia PV

Les vagues lapaient la grève et ses pierres luisantes

Nous étions à l’équinoxe de marées basses

Et la mer s’était retirée laissant l’espace

À des crabes qui cheminaient de guingois.

Septembre, à Mannesmann préparait les houles grosses

Je me repaissais de l’ire de la mer en furie

Elle grondait et faisait voler l’écume jaunie

Les algues arrachées remontaient des basses-fosses.

Les bleuités cédaient devant les verdoyances

De l’Océan rageur qui agitait dans tous les sens

Des vortex menaçants, des remous impétueux

Qui jonchaient le tohu-bohu tempétueux.

Ce sont, ce me semble, les frayeurs de l’enfance

Qui surgissent des ondes turbulentes des souvenirs

Et se mêlent au fracas d’une mer en transes

Qui exhale dans un lamento ses soupirs

Quand surviennent les cuivres du crépuscule

Peu à peu le feulement océanique impose sa férule

Et la nuit maritime offre les sémaphores

D’éclats de nacre et de céruse comme décor.

Rêve musical

De ses arabesques d’or elle ornait ton visage

Et disparaissait, comme la lune sous les nuages

Et réapparaissait de lumière auréolé.

Va et vient de ma mémoire qui gambadait