Poèmes musicaux - Alain Martinez Mira del Pino - E-Book

Poèmes musicaux E-Book

Alain Martinez Mira del Pino

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Beschreibung

Quand, pour la première fois j'écoutais un concert, je me redis compte que les notes de musique se transformaient en paysage, je pris conscience de cette révélation. Je sus bien plus tard qu'il s'agissait de syncinésies , c'est à dire la possibilité de nos neurones de transformer une sensation en une autre! Puis, la musique se transforma spontanément en poèmes! C'est ce voyage des vers poétiques et des notes de musique que je souhaite partager avec vous, lecteurs. Cette aventure poétique concerne aussi bien le joyaux de la musique renaissante, baroque, classique, le jazz, le flamenco ou nos belles chansons françaises ou étrangères.

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Seitenzahl: 56

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Table des matières,

Rêverie océanique au fil du piano

Rêve dionysiaque

C’était une nuit

Méditation de l’oblat

Poèmes musical sur Archangelo Corelli

Clair de lune argenté

Rêveries

Séduction

Ton amour ressemble

Aurore,mon amour

Poème sur Concerto de Jean Sébastien Bach

Poème musical printanier

Ode printanière

Enchantement

A vous mes aimés

Parfois

Poème musical sur Amadéus

Poème musical sur Vivaldi

Poème sur Jésus que ma joie demeure

Poème sur stabat mater de Percolesi

Poème musical dédié à Maya

Rêverie sur l’Adagio d’Albinioni et de Giazzoto

Rêver de toi poème musical

Miserere d’Allegri

Symphonie d’éveil

L’instant chien et loup

Prélude pour piano

Éclosion d’un amour

Une panacée

Capture d’âme

Granada

Les cinq sens

Eveil suave

Songe du matin

Aimer le présent

La musique

Il est en nous

Nourris

Tu es entrée

Laisse ta souffrance

Tu es venue

Poème musical sur Boccheri

Giboulées

Je sais

Poèmes sur le Gloria de Händel

Orage en chien et loup

Ma muse

Méditation d’été

Hommage à Jean Sébastien Bach

Nostalgie et mélancolie

Apparition automnale

Méditation sur le Concerto d’Aranjuez

Ton départ

Cœur andalou

Quand la souffrance

Un songe du grand siècle

Poèmes sur Valses Hongroises

Magie flamenca

Rivière enchanteresse

Un moment d’exception

Mon espoir

Les Peupliers

Un charme

La Sérénissime

L’attente orageuse

Rêve Oriental

Poème pour suite de Bach

Cité onirique

Rêverie pyrénéenne

Dans ton regard

Pourquoi ?

Une chanteuse

Rêver de toi

Rêverie océanique au fil du piano

La mer et son ressac leitmotiv émanaient d’un piano

Ils narraient le voyage sans fin des vagues et de l’écume…

La respiration abyssale et ses embruns que j’hume

Fragrance d’iode poivrée pulvérisée en staccato.

Je rêvais aux blanches caravelles dont les étraves hardies

Fendaient ,avec fracas, la houle saphir frissonnante

Sous un ciel gouaché de mouvances amarante

Et franchissaient, festoyant, l’équateur assagi!

Mirages de la terra incognita au profil d’azur,

Que de vaillants matelots croyaient voir au crépuscule

Quand le mirage de l’or les tenait en férule

Ils s’endormaient ,en des îles, sous des daturas insécures!

Reprenant leurs périples aux sources oniriques,

Ils sombraient parfois dans les vagues scélérates

Mais d’autres reprenaient le flambeau à la hâte ,

Pris dans les rets des trésors oubliés et mystiques!

Certains ,sous l’auspice d’une chance inespérée ,

Revenait, nimbé de la gloire de l’aventurier

Emportant à jamais la nostalgie de sa geste héroïque

Qui le mena des Indes orientales à la Jamaïque…

Référence musicale

Maxence Cyrin

Rêve dionysiaque…

Un brume ivoirine voletait sur le lac bleu

Et la lune curieuse des lueurs de l’aurore

Eclairait la surface miroitante d’éclats d’or

Une musique étrange émanait du rivage mystérieux.

Puis l’astre solaire féconda l’aube naissante

Se dévoilèrent les ajoncs verts et les hêtres frémissants

Sous le souffle musical qui se jouait des frondaisons

Les ombres furtives des sylphes fuyaient dans les buissons.

Les amours célébraient les rites du culte de Dionysos,

Et les ménades en furie , Silène à la soif inextinguible

Et les bacchantes aux vocalises terribles

Vociféraient dans leurs étreintes fléchées par Eros….

Invisible témoin ,j’assistai aux débauches libatoires

Qui embrasaient soudain la forêt lacustre

Puis s’éloigna le décrescendo des chansons à boire

Et le silence a clos mon rêve et toute son histoire…

Références musicales :

Le lac des cygnes de Tchaïkovski et l’Amor brujo de Manuel de Falla.

C’ était une nuit

C’était une nuit où Séléné, en majesté,

Vêtue d’une traîne platine et argentée

Caressait la terre de ses rayons irisés

Et offrait au poète son visage qui resplendissait….

Le charme lunaire ,tissé d’un mystère ,enveloppait

Mon âme rêveuse, affranchie des pesanteurs terrestres,

S’élevait du clair-obscur des frissonnements sylvestres

Dont la masse sombre résonnait d’un hibou qui ululait…

Tout n’était que sérénité ,douceur, ataraxie

Ces sensations indicibles qui subjuguent le cœur ,l’esprit

Dans une mélodie où vibrent dièses et bémols

Et qui saisissent insensiblement la psyché qui s’envole..

Résonance magique entre le cosmos et les hommes

Où ton amour hypnotique, se meut et caracole

Dans les quatre vents sous le magistère d’Éole

Et dans ,ma solitude ,c’est toi que je nomme!

Les pêcheurs de perles/Acte1<Au fond du temple saint,Remastered 2013

Georges Bizet, Luciano Pavarotti ,Nicolaï Ghiaurov,National,Philarmonic Orchestra Robin

Stapleton

Méditation de l’oblat…

Quel est ce frisson qui parcourt l’âme captive D’un frémissement qui fait vibrer son essence, D’une capture envahissant son souffle en transcendance, Aussi léger qu’un arc en ciel de luminance vive?

Vers quel ailleurs la mène cette montagne russe,

Faite d’octaves en pulsation sans qu’elle ne le susse,

Survolant le monde réel et ses massifs encrages,

Tourbillonnant dans l’éther sans nuages.

Méditation qui saisit la psyché mystique

Ouvrant les portes majestueuses de l’oblation

Qui noie d’or et d’argent la pensée extatique

Voguant vers une Jérusalem céleste en illumination.

Cheminement solitaire du pèlerin en prière

Marchant sur un fouillis d’herbe ou de pierres

S’avançant lentement vers un horizon mythique

Espérant y trouver le miroir de son âme hiératique….

Référence musicale :

Méditation de Thaïs de Jules Massenet par Renaud Capuçon

Poème musical sur Concerto grossi d’Arcangelo Corelli

J’attendais qu’une musique sublime me fasse rêver Les concerti grossi d’Archangelo Corelli m’entraînèrent Vers des éthers ascendants qui quittaient la terre , Mon esprit suivit Éole et son himation diapré.

Je volai soudain du sud au nord, d’orient en occident, La modulation des notes ascensionnelles s’élevait , Puis ,vers le sol,vertigineusement ,plongeait Une ivresse poétique offerte comme présent!

La respiration instrumentale battait en volutes diagonales

Passant des soupirs à des éclats de joie

Une sinusoïde en Sol Mineur serpentait en tapinois

Pour revenir vibrante dans le monde phénoménal…,

Bercé par la houle mélodique je pensais à toi

A tes yeux d’agates étoilés, à ton sourire matois

A ce charme qui perle sous tes atours de soie

Et à tous tes charmes qui font germer mes émois!

Référence musicale:

Concerto grosso in F Major Op.6 No 12.I Preludio Adagio

Arcangelo Corelli,The Inglish Concert,Trevor Pinnok

Clair de lune argenté,

La lune dans sa traîne de lumière m’apparut

Dans le rythme enchanteur d’une sonate de piano