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Le titre de recueil met en exergue l'importance de la poésie dans ma Vve chaque jour. Elle est la messagère de mes sentiments amoureux ,la garde prétorienne de mon chagrin quand l'image de ma fille disparue s'impose à moi. Mes poèmes sont ,dans ces moments là, des dialogues post mortem. Ma force de résilience, ma force de vie c'est en elle que je la trouve. Elle le catalyseur de mes émerveillement devant les beautés de la nature, paysages pastoraux , océans, montagne, espaces sidéraux. Elle transcende ma perception de la musique qui, en moi, devient poème. Elle est ma passion et nourrit l'amour de ceux que j'aime .Ce livre est dédié à mes enfants et petits enfants et à Allal Mahmoudi qui m'a sauvé la vie lors de mon terrible accident de la voie publique.
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Seitenzahl: 63
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Je suis un arpenteur
L’estive
Rupture
Cante Hondo et flamenco
Eveils mordorés
Voyage sidéral
J’aime la nostalgie
Le suicide
Dans le silence
Nostalgie poétique
Quand tu ris….
Un monde révélé
J’aime la nostalgie
Connais-tu?
L’absence de l’être aimé
Ivresse du Jazz
Symbiose amoureuse
Sérénade pluvieuse
Mon automne
Charme océanique
Spleen d’abandon !
Toccata et fugue de Bach
Orage printanier
Qu’est-ce que l’Amour?
Entrelacs et arabesques
Vent automnal
Envol vers Cythère
Complainte d’un platane
Tartuffes d’héritage
Charmes extatiques
Nul ne peut savoir
Quand l’aurore
Sache ma fille
T’amènerais-je?
Toi
Onirisme en leitmotiv
Dans le jardin des cyprès
Les éléphants
Un bel amour
La plage de Manesman
Epiphanie matinale
Arras. La belle
La croyance en Dieu
Insomnie perverse
un gouffre béant
Dialogue avec un arbre
Poète
L’éclosion d’un amour
Voyage
En visite
54)Le sacrifice d’Abraham
Portrait addictif
Je crois
Pourquoi?
L’amour ,musique de l’âme
Quand je pense à toi
Une fleur apparat
Savoir échapper au désespoir
Conseil
Musique et Poésie parèdres des dieux
La brume
Message
Ta voix
Solstice de printemps
Sagesse
Envoûtement
Méditation
Qui est le temps?
Conquête
Que reste-t-il?
Lettre à Élise.
Devenir d’in amour naissant
Vox Pœtica
Chant des platanes
Nuit câline
In vino veritas
Joyeux avril
Rêveries automnales
Rêveries océaniques
Ecrire…
Dans les jardins publics
Prière
Ton offrande
Absence
Soûle -moi.
Je suis un arpenteur zélé des syllabes
Je compte minutieusement sur mes doigts les pieds
De mes vers, musico de la prosodie qui me sied
Mon clavier est fait de voyelles marchant en crabe !
Ma guitare a des cordes vibrant de voyelles
Dans le flamenco elles se trémoussent et ,en tarentelle
Parfois le saxo des consonnes graves ou aigues
Vient en se dandinant comme une danseuse nue!
Il me faut mâtiner la grammaire versifiante
Et des jolis mots qui susurrent leur andante
Il me faut célébrer le verbe aimer en ses déclinaisons
Et te faire savoir, ma chérie, que je kiffe en toutes saisons !
Flatter la croupe des adjectifs zélateurs de ta beauté
Ciseler la métaphore, dithyrambe de tes gambettes
Et effleurer l’hyperbole comme miroir aux alouettes
Dompter ma passion pour ne pas me tromper dans mes pieds !
Dégainer l’hyperbole pour passer sous ta couette
Jongler avec l’harmonie imitative pour tes émois
Être discret sur des soupirs à la douceur de soie
Et te séduire ad vitam æternam ce que je souhaite !
J’aime voir le berger s’en aller vers l’estive
Suivi du moutonnement,d’ovins,de caprins
Et du Border collie, véloce, attentif et serein
Compagnon fidèle …du troupeau empêchant la dérive.
Ils vont, cheminant de conserve ,l’homme et sa richesse
A travers les forêts d’émeraude et les chemins creux
Ils n’ont pour témoins que la terre ,les pierres ,les cieux
Et le chant des rivières où s’abreuvent la horde en liesse.
Quand la gent chevrotante et bêlante traverse nos villages
Les hommes se taisent ,s’émeuvent devant cette apparition
Comme si d’une apparition c’était l’épiphanie sauvage
Et les souvenances séculaires noient les imaginations!
Parfois le berger musicien de sa flûte ou son pipeau
Enchante de sa mélodie les femmes et le troupeau
C’est toute la magie de la Grèce antique
Qui renaît dans l’air en un oratorio mythique.
Il arrive qu’il entonne sur son chemin d’occitan
Un Se canto de Gaston Phébus, Comte de Foix
A sa voix grave s’unissent alors celle des villageois.
Et Montagne des Pyrénées est chantée par tous les officiants!
Arrivé dans les cimes verdoyantes aux pentes drues
Il déguste les épousailles du pain et du fromage à cœur
Butin de son dur mais émouvant labeur
Et s’endort sous la voûte scintillant d’étoiles chevelues!
J’ai souffert, comme vous quand les baisers de pommes sûres
Sont venues… annonçant le glas du désamour
Et qu’une monochromie pâle s’est emparée des jours
Effaçant les pigments du ciel, en chassant l’azur !
J’ai connu des airs de jazz qui, soudain, perdaient leur swing,
Des airs de flamenco dont les flammes s’étaient éteintes,
Des chansons d’amour nostalgiques des étreintes
Et des poèmes au soleil noir parlant de Sing Sing!
J’ai perdu l’astrolabe de l’amant sur la carte du tendre
Quand le brouillard noie le regard du mal-aimé,
Où, même l’aurore vermeille a perdu l’éclat de sa beauté
Quand j’ai su qu’il était inutile, vain de t’attendre.
Mais le temps thaumaturge m’a fait te retrouver,
Ce temps des giboulées où le soleil vainqueur de l’ondée
A soudain réapparu dans mon âme et ma psyché
Et dans un bel accord de guitare j’ai dansé!
Cante Hondo, flamenco sont des hymnes solennels
Auxquels mon âme andalouse ne peut se soustraire
Les pas saccadés et la guitare sont thuriféraires
De l’amour passion et de sa fulgurance éternelle.
Les voix graves ou ascensionnelles des chanteurs
Vont leurs vibratos synchrones des cordes oniriques
Cheminant dans la respiration des accents telluriques
Aux confins des euphories ou de grandes douleurs !
Les cascades vibratoires viennent et s’envolent aussitôt
Pénétrant de leurs ensorcellements ataviques
La psyché tendue vers la crainte abandonnique
Ouvrant un paysage musical austère et beau !
Il me semble ouïr dans les cabarets de l’Albaicin
Les charmes mythiques de l’altière Alhambra
Ô Granada terre de fusion charnelle que Dieu créa
Où mon père jouit de son dernier repos insigne !
Je crois bien que l’aurore est ta messagère
Et quand mes yeux s’ouvrent c’est toi qui apparais,
Ta beauté est le trésor que cachait Morphée
Tu as voyagé, clandestine, avec l’or solaire !
Te voici… et ton sourire illumine ma psyché éveillée
J’entends ta voix mélodique, envoûtante
Qui s’accorde avec mon âme émue, battante,
Je sais que notre amour a orné notre destinée…
Des liens invisibles, à jamais, nous ont attachés
Ils ont la force des ancres des cargos à quai
Ne craignant ni les coups de tabac, ni les marées
Leurs maillons ont la beauté des ailes de raie !
Et quand la fièvre des baisers réclame l’appareillage
Le vaisseau fier de nos attachements lève les voiles
Pour les océans rageurs qui te dévoilent
Et â bâbord, comme à tribord la passion surnage.
Ta beauté qui s’éveille aussi belle qu’un livre d’heures…
Tes yeux brillants sont de délicates onciales
Ornant, avec la magie florale des fulgurances palatiales,
Ce chemin de ronde où vont nos âmes sœurs …
Sous la voûte scintillante des lointaines étoiles
Nous écoutons le murmure étrange du Cosmos,
Un chant hypnotique nous parvient, celui d’Eros
Dont le mystère entêtant se dévoile …
Le silence mystérieux des galaxies en viatique,
Nous avons à nous la brillance de la voie lactée,
Tout ce que nous dit ce récital nocturne éthéré,
C’est l’amour qui sculpte des enchantés distiques !
Êtres de mystères, de fiction, de ferventes réalités,