Poésie compagne de vie - Alain Martinez Mira del Pino - E-Book

Poésie compagne de vie E-Book

Alain Martinez Mira del Pino

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Beschreibung

Le titre de recueil met en exergue l'importance de la poésie dans ma Vve chaque jour. Elle est la messagère de mes sentiments amoureux ,la garde prétorienne de mon chagrin quand l'image de ma fille disparue s'impose à moi. Mes poèmes sont ,dans ces moments là, des dialogues post mortem. Ma force de résilience, ma force de vie c'est en elle que je la trouve. Elle le catalyseur de mes émerveillement devant les beautés de la nature, paysages pastoraux , océans, montagne, espaces sidéraux. Elle transcende ma perception de la musique qui, en moi, devient poème. Elle est ma passion et nourrit l'amour de ceux que j'aime .Ce livre est dédié à mes enfants et petits enfants et à Allal Mahmoudi qui m'a sauvé la vie lors de mon terrible accident de la voie publique.

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Seitenzahl: 63

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Table des matières

Je suis un arpenteur

L’estive

Rupture

Cante Hondo et flamenco

Eveils mordorés

Voyage sidéral

J’aime la nostalgie

Le suicide

Dans le silence

Nostalgie poétique

Quand tu ris….

Un monde révélé

J’aime la nostalgie

Connais-tu?

L’absence de l’être aimé

Ivresse du Jazz

Symbiose amoureuse

Sérénade pluvieuse

Mon automne

Charme océanique

Spleen d’abandon !

Toccata et fugue de Bach

Orage printanier

Qu’est-ce que l’Amour?

Entrelacs et arabesques

Vent automnal

Envol vers Cythère

Complainte d’un platane

Tartuffes d’héritage

Charmes extatiques

Nul ne peut savoir

Quand l’aurore

Sache ma fille

T’amènerais-je?

Toi

Onirisme en leitmotiv

Dans le jardin des cyprès

Les éléphants

Un bel amour

La plage de Manesman

Epiphanie matinale

Arras. La belle

La croyance en Dieu

Insomnie perverse

un gouffre béant

Dialogue avec un arbre

Poète

L’éclosion d’un amour

Voyage

En visite

54)Le sacrifice d’Abraham

Portrait addictif

Je crois

Pourquoi?

L’amour ,musique de l’âme

Quand je pense à toi

Une fleur apparat

Savoir échapper au désespoir

Conseil

Musique et Poésie parèdres des dieux

La brume

Message

Ta voix

Solstice de printemps

Sagesse

Envoûtement

Méditation

Qui est le temps?

Conquête

Que reste-t-il?

Lettre à Élise.

Devenir d’in amour naissant

Vox Pœtica

Chant des platanes

Nuit câline

In vino veritas

Joyeux avril

Rêveries automnales

Rêveries océaniques

Ecrire…

Dans les jardins publics

Prière

Ton offrande

Absence

Soûle -moi.

Je suis un arpenteur…

Je suis un arpenteur zélé des syllabes

Je compte minutieusement sur mes doigts les pieds

De mes vers, musico de la prosodie qui me sied

Mon clavier est fait de voyelles marchant en crabe !

Ma guitare a des cordes vibrant de voyelles

Dans le flamenco elles se trémoussent et ,en tarentelle

Parfois le saxo des consonnes graves ou aigues

Vient en se dandinant comme une danseuse nue!

Il me faut mâtiner la grammaire versifiante

Et des jolis mots qui susurrent leur andante

Il me faut célébrer le verbe aimer en ses déclinaisons

Et te faire savoir, ma chérie, que je kiffe en toutes saisons !

Flatter la croupe des adjectifs zélateurs de ta beauté

Ciseler la métaphore, dithyrambe de tes gambettes

Et effleurer l’hyperbole comme miroir aux alouettes

Dompter ma passion pour ne pas me tromper dans mes pieds !

Dégainer l’hyperbole pour passer sous ta couette

Jongler avec l’harmonie imitative pour tes émois

Être discret sur des soupirs à la douceur de soie

Et te séduire ad vitam æternam ce que je souhaite !

L’estive,

J’aime voir le berger s’en aller vers l’estive

Suivi du moutonnement,d’ovins,de caprins

Et du Border collie, véloce, attentif et serein

Compagnon fidèle …du troupeau empêchant la dérive.

Ils vont, cheminant de conserve ,l’homme et sa richesse

A travers les forêts d’émeraude et les chemins creux

Ils n’ont pour témoins que la terre ,les pierres ,les cieux

Et le chant des rivières où s’abreuvent la horde en liesse.

Quand la gent chevrotante et bêlante traverse nos villages

Les hommes se taisent ,s’émeuvent devant cette apparition

Comme si d’une apparition c’était l’épiphanie sauvage

Et les souvenances séculaires noient les imaginations!

Parfois le berger musicien de sa flûte ou son pipeau

Enchante de sa mélodie les femmes et le troupeau

C’est toute la magie de la Grèce antique

Qui renaît dans l’air en un oratorio mythique.

Il arrive qu’il entonne sur son chemin d’occitan

Un Se canto de Gaston Phébus, Comte de Foix

A sa voix grave s’unissent alors celle des villageois.

Et Montagne des Pyrénées est chantée par tous les officiants!

Arrivé dans les cimes verdoyantes aux pentes drues

Il déguste les épousailles du pain et du fromage à cœur

Butin de son dur mais émouvant labeur

Et s’endort sous la voûte scintillant d’étoiles chevelues!

Rupture,

J’ai souffert, comme vous quand les baisers de pommes sûres

Sont venues… annonçant le glas du désamour

Et qu’une monochromie pâle s’est emparée des jours

Effaçant les pigments du ciel, en chassant l’azur !

J’ai connu des airs de jazz qui, soudain, perdaient leur swing,

Des airs de flamenco dont les flammes s’étaient éteintes,

Des chansons d’amour nostalgiques des étreintes

Et des poèmes au soleil noir parlant de Sing Sing!

J’ai perdu l’astrolabe de l’amant sur la carte du tendre

Quand le brouillard noie le regard du mal-aimé,

Où, même l’aurore vermeille a perdu l’éclat de sa beauté

Quand j’ai su qu’il était inutile, vain de t’attendre.

Mais le temps thaumaturge m’a fait te retrouver,

Ce temps des giboulées où le soleil vainqueur de l’ondée

A soudain réapparu dans mon âme et ma psyché

Et dans un bel accord de guitare j’ai dansé!

Cante Hondo et flamenco !

Cante Hondo, flamenco sont des hymnes solennels

Auxquels mon âme andalouse ne peut se soustraire

Les pas saccadés et la guitare sont thuriféraires

De l’amour passion et de sa fulgurance éternelle.

Les voix graves ou ascensionnelles des chanteurs

Vont leurs vibratos synchrones des cordes oniriques

Cheminant dans la respiration des accents telluriques

Aux confins des euphories ou de grandes douleurs !

Les cascades vibratoires viennent et s’envolent aussitôt

Pénétrant de leurs ensorcellements ataviques

La psyché tendue vers la crainte abandonnique

Ouvrant un paysage musical austère et beau !

Il me semble ouïr dans les cabarets de l’Albaicin

Les charmes mythiques de l’altière Alhambra

Ô Granada terre de fusion charnelle que Dieu créa

Où mon père jouit de son dernier repos insigne !

Éveils mordorés,

Je crois bien que l’aurore est ta messagère

Et quand mes yeux s’ouvrent c’est toi qui apparais,

Ta beauté est le trésor que cachait Morphée

Tu as voyagé, clandestine, avec l’or solaire !

Te voici… et ton sourire illumine ma psyché éveillée

J’entends ta voix mélodique, envoûtante

Qui s’accorde avec mon âme émue, battante,

Je sais que notre amour a orné notre destinée…

Des liens invisibles, à jamais, nous ont attachés

Ils ont la force des ancres des cargos à quai

Ne craignant ni les coups de tabac, ni les marées

Leurs maillons ont la beauté des ailes de raie !

Et quand la fièvre des baisers réclame l’appareillage

Le vaisseau fier de nos attachements lève les voiles

Pour les océans rageurs qui te dévoilent

Et â bâbord, comme à tribord la passion surnage.

Voyage sidéral

Ta beauté qui s’éveille aussi belle qu’un livre d’heures…

Tes yeux brillants sont de délicates onciales

Ornant, avec la magie florale des fulgurances palatiales,

Ce chemin de ronde où vont nos âmes sœurs …

Sous la voûte scintillante des lointaines étoiles

Nous écoutons le murmure étrange du Cosmos,

Un chant hypnotique nous parvient, celui d’Eros

Dont le mystère entêtant se dévoile …

Le silence mystérieux des galaxies en viatique,

Nous avons à nous la brillance de la voie lactée,

Tout ce que nous dit ce récital nocturne éthéré,

C’est l’amour qui sculpte des enchantés distiques !

Êtres de mystères, de fiction, de ferventes réalités,