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La syllabe est la note de musique de la Poésie ; elle porte de plus le sémantisme des vers qui se déploient à l'infini. C'est une langue à dominante monosyllabique la Sumérienne ,entre Tigre et Euphrate, en Mésopotamie, à qui l'on doit l'invention de l'écriture en 3400 avant notre ère. La syllabe s'adapte au hasard des sentiments amoureux, de la contemplation de la nature, des émotions et des humeurs et orchestre la musicalité des vers que l'on nomme prosodie. Verlaine, dans son Art Poétique, ne dit-il pas :"De la musique avant toute chose et termine son poème par : "et tout le reste n'est que littérature". Utilisant la beauté des images, ma mélodie des adjectifs, l'assonance, l'allitération, le rythme de l'harmonie imitative, les ressources du lexique, elle nous charme et nous fait rêver. Tel est le filigrane de ce recueil. "La syllabe et le Hasard" est mon quatorzième livre de Poésie publié par Books on Demand.
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Seitenzahl: 42
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Florilège : Book on demand 2021
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Le chant de l’aurore
Atmosphère
Rêve singulier
Balade
Rêverie sur Vivaldii
Songe de Namibie
Un orient de perle
Comme un prélude
Prison de l’âme
Ode à Maya
Ton âme cryptogramme
J’ignore
J’ai fait escale
Rêveries automnales
Voyage sous terre
Ascension virtuelle
Tu es adagio
Comme une marguerite
À mes frères humains
Rencontre avec toi
Nuit étoilée
Ciel d’Arcadie
Être amoureux
Dépression
J’ai dégusté
Ode au bouleau
Elégie à Maya
Je te croyais
Un rêve étrange
Feux et ombres
La brume
Nard mystérieux
Notre livre d’heures
Cheminement des heures
Voyage fantastique
Spéléologie de mon âme
Ode
Je t’ai rencontrée
Comme la lumière
La sève hivernale
Baisers
Mangue française
Magie Atlantique
Intemporalité
Infini
Jazz de la pluie
Viens
Il s’échappe du cœur humain
Le vent frais du matin
Source de jouvence
Le lac aux engoulevents
Nuages
Mon amie la syllabe
Comme la neige
Jeux d’ombres
Mon amie ,la syllabe
Une sonate
Attachements
Le retour du printemps
Prémices
Vivre son temps
Mélancolie douce
Symphonie hivernale
Ô vous les dentelles
Quand le soleil, de l’ombre, a pris sa revanche,
Et que la nature se vêt de soies blanches,
Quand l’éblouissante rosée déploie son cristal,
L’aurore mordorée nous joue un madrigal.
Depuis l’horizon bleui ,l’astre solaire éveillé,
Darde ses rayons rasants sur la terre écumant,
Le paysan se lève pour labourer les champs
Et son regard lointain ,embrasse les Pyrénées…
Les oiseaux chantent la naissance du jour,
Voletant à bas bruit, ils saluent cette théophanie,
De leurs ailes battantes, à l’aube ,mêlent leurs cris,
Et s’accouplent gaiement en piaillant leurs amours.
À ces heures bénies ,naissent mes poèmes,
Dans le doux souvenirs de celle que j’aime,
Et leurs musiques doucement m’entraînent
Dans la contemplation de nos âmes sereines.
La brume s’était unie aux arbres défeuillés,
Un voile gris bleu saupoudrait l’atmosphère,
Et le froid revêtait d’acier la terre,
Le souffle des passants, se muait en fumée.
La mélancolie poétique se saisissait de mon âme,
Ce n’était pas le spleen, mais un diapason d’hiver,
Une appartenance à un vague à l’âme,
De la morte saison, point de pensées délétères …
Nos noces discrètes avait le goût de pommes sures
Mais leurs parfums éclataient en bouche,
Comme tes doux baisers quand ils dépassent la mesure
Du plaisir consenti et qu’ il me mène en ta couche..
Un mois de décembre où la chaleur du logis
Rapprochent tous ceux qui s’aiment,
Et la lune brille pour eux dans une chaleur tiédie,
Quand Morphée les enchaîne en des rêves pérennes !
Ce soir dans mon sommeil j’ai voyagé je ne sais où,
Vagabond des nuées, clandestin des nuages,
Ballotté, aspiré par les ascendants et leurs ravages
Courbant les séquoias …j’errais comme un fou !
Dans l’écrin du ciel un kaléidoscope flottait,
Mélangeant les pigments du cercle chromatique,
Ses couleurs devenaient des substrats oniriques
Que l’astre solaire s’amusait à iriser !
Je crus apercevoir la mer des tropiques,
Et ses reflets saphir dans l’écume des vagues,
Des turbulences bleues et des îles mythiques,
Des plages de sable blanc aux grains immaculés !
Sous le souffle du zéphyr les palétuviers,
Brillent d’émeraude, et la cornaline des coraux
Dessine leur carte d’arborescences sous l’eau,
Le cristal de l’onde miroite au soleil printanier !
Cette nuit ,ton regard a brillé de mille étoiles,
Il est le reposoir de mon âme fascinée,
Me disant l’histoire que nous avons tissée,
Une poésie est née comme un tableau sur toile !
A l’instar des peintres de Barbizon en plein air ,
Ou dans le clair - obscur nous avons inventé
Notre romance ,rehaut de pastel clair,
Ou de tempéra couvrant l’éclat de l’amour partagé.
Dans cette Arcadie ,où les poète chantonnent,
Nous avons dansé de troublantes chaconnes,
Sur le grés de parvis de ruines enchantées,
Que ,Hubert Robert a su illuminer.
Et, la main dans la main, nous avons cheminé,
Sous la lumière du crépuscule doré,
Ou dans les ombres au clair de lune
Qui nous a caressé dans le trouble des baisers.
L’orée d’une forêt dorée par le voile automnal,
Et dans la lisière, des nymphes et des satyres,