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Le titre Sésames poétiques explore ce qui permet d'ouvrir la porte des poèmes. La formule célèbre "Sésames ouvre-toi "nous vient du mythe oriental d'Ali Baba. Cette caverne aux trésors qui s'ouvre à l'injonction de cette formule. Dans ce recueil les sésames sont multiples: la musique, les sentiments amoureux, le cycle des saisons, le rêve. Ce sont des sons, des images, réelles ou oniriques qui, par synesthésies, se transforment en quatrains dodécasyllabiques. Dans toutes ces occurrences la musique de la versification s'exprime pour honorer les conseils de Verlaine "De la musique avant toute chose" Pour mes poèmes musicaux, j'ai noté les références en bas du texte pour les partager avec le lecteur.
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Seitenzahl: 24
Veröffentlichungsjahr: 2021
Si je voulais
Diamants maternels
Hommage à Jean Sébastien Bach
Le soleil marche
A une sonate d’Albéniz
Venez à moi filles du dictionnaire,
Staccato flamboyant
Mémoires
Rêverie sur Ombra mai fu de Georges Frédéric Handel
Le danseur amoureux
Le chuchotement de l’intersaison
Retenue et fièvre
Contemplation nocturne
Je veux…
Hommage à Gershwin
A ma grand-mère Rose
Un mystère
C’est parfois
Souffles profonds
Je ne te nommerai pas
Kaléidoscope musical
Pensées chamaniques
Nuit caline
Songe musical
Onirisme étrange
Septentrion
Nocturne
Bel octobre
Si je voulais oublier ta beauté il faudrait appeler
Les crépuscules qui conjuguent l’or et le safran,
Mais il conviendrait que l’aurore se vête de diamant,
Que la rivière cristalline s’irise de ses apprêts!
J’appellerai à l’aide les lointains bleuis des Pyrénées
Et les piémonts ornés des cuivres de l’automne
Il me faudrait le secours des plus belles chaconnes
Et des poèmes que les dieux ont égrenés.
Je serais bercé par le ressac au clair de lune
Et j’entendrais la symphonie berceuse de l’océan
Et la phosphorescence des vagues dansant
Et le semis des étoiles comme porte- plume.
Je rêverais sous la houppelande du FujiYama
Et des jardins zen sous les cerisiers en fleurs de Kyoto
Pour voler sur les ailes royales du Grand tétras
Suivre Hiroshige sur le chemin d’Edo!
Et si je faisais ces longs voyages il n’est pas sûr
Qu’il chasseraient le trouble de tes lèvres
Et ton sourire radieux qui rend mon chemin sûr
Et mes émois seraient encore loin de mes fièvres!
Sur un banc j’aime observer le regard des mamans,
Nul sourire n’est plus lumineux que celui d’une mère
On y lit l’ amour infini qui nimbe ses paupières
Filtrant ce regard attentif et ardent.
Ses yeux, où brillent de scintillantes étoiles ,
Rencontrent l’abandon écho de l’amour enfantin
Et tous deux, pour l’éternité, s’embarquent dans le lointain
Fait de l’or et de l’argent qui se déposent en voile.
Peu leur importent les horloges aux érosions délétères
Ils thésaurisent l’amour… l’enfant et sa mère
Le vieillard ,en des derniers instants balbutiera :«Maman!»
Voyant dans la lumière noire l’âme de ses premiers instants !
J’aime son regard quand il ébauche ses premiers pas
C’est cette confiance offerte qui toujours le suivra!
Et ,quand l’enfant brutalement se lance en déambulation,
Le regard de victoire qu’il lui voue est comme une oblation.
J’aime la piéta vivante tenant l’enfant dans ses bras
Leurs regards croisés enfantent la lumière
Et dans leurs yeux se joue l’humanité entière
Ce tissu d’amour ,à la soie singulière ,jamais ne s’usera!
En mon âme ,maman, comme un rubis de Golconde
Que ton amour chatoyant a déposé
J’ai gardé ,aux heures heureuses ou désespérées ,
La force de rester malgré tout en ce monde!