Sésames poétiques - Alain Martinez Mira del Pino - E-Book

Sésames poétiques E-Book

Alain Martinez Mira del Pino

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Beschreibung

Le titre Sésames poétiques explore ce qui permet d'ouvrir la porte des poèmes. La formule célèbre "Sésames ouvre-toi "nous vient du mythe oriental d'Ali Baba. Cette caverne aux trésors qui s'ouvre à l'injonction de cette formule. Dans ce recueil les sésames sont multiples: la musique, les sentiments amoureux, le cycle des saisons, le rêve. Ce sont des sons, des images, réelles ou oniriques qui, par synesthésies, se transforment en quatrains dodécasyllabiques. Dans toutes ces occurrences la musique de la versification s'exprime pour honorer les conseils de Verlaine "De la musique avant toute chose" Pour mes poèmes musicaux, j'ai noté les références en bas du texte pour les partager avec le lecteur.

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Seitenzahl: 24

Veröffentlichungsjahr: 2021

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Table des matières

Si je voulais

Diamants maternels

Hommage à Jean Sébastien Bach

Le soleil marche

A une sonate d’Albéniz

Venez à moi filles du dictionnaire,

Staccato flamboyant

Mémoires

Rêverie sur Ombra mai fu de Georges Frédéric Handel

Le danseur amoureux

Le chuchotement de l’intersaison

Retenue et fièvre

Contemplation nocturne

Je veux…

Hommage à Gershwin

A ma grand-mère Rose

Un mystère

C’est parfois

Souffles profonds

Je ne te nommerai pas

Kaléidoscope musical

Pensées chamaniques

Nuit caline

Songe musical

Onirisme étrange

Septentrion

Nocturne

Bel octobre

Si je voulais,

Si je voulais oublier ta beauté il faudrait appeler

Les crépuscules qui conjuguent l’or et le safran,

Mais il conviendrait que l’aurore se vête de diamant,

Que la rivière cristalline s’irise de ses apprêts!

J’appellerai à l’aide les lointains bleuis des Pyrénées

Et les piémonts ornés des cuivres de l’automne

Il me faudrait le secours des plus belles chaconnes

Et des poèmes que les dieux ont égrenés.

Je serais bercé par le ressac au clair de lune

Et j’entendrais la symphonie berceuse de l’océan

Et la phosphorescence des vagues dansant

Et le semis des étoiles comme porte- plume.

Je rêverais sous la houppelande du FujiYama

Et des jardins zen sous les cerisiers en fleurs de Kyoto

Pour voler sur les ailes royales du Grand tétras

Suivre Hiroshige sur le chemin d’Edo!

Et si je faisais ces longs voyages il n’est pas sûr

Qu’il chasseraient le trouble de tes lèvres

Et ton sourire radieux qui rend mon chemin sûr

Et mes émois seraient encore loin de mes fièvres!

Diamants maternels,

Sur un banc j’aime observer le regard des mamans,

Nul sourire n’est plus lumineux que celui d’une mère

On y lit l’ amour infini qui nimbe ses paupières

Filtrant ce regard attentif et ardent.

Ses yeux, où brillent de scintillantes étoiles ,

Rencontrent l’abandon écho de l’amour enfantin

Et tous deux, pour l’éternité, s’embarquent dans le lointain

Fait de l’or et de l’argent qui se déposent en voile.

Peu leur importent les horloges aux érosions délétères

Ils thésaurisent l’amour… l’enfant et sa mère

Le vieillard ,en des derniers instants balbutiera :«Maman!»

Voyant dans la lumière noire l’âme de ses premiers instants !

J’aime son regard quand il ébauche ses premiers pas

C’est cette confiance offerte qui toujours le suivra!

Et ,quand l’enfant brutalement se lance en déambulation,

Le regard de victoire qu’il lui voue est comme une oblation.

J’aime la piéta vivante tenant l’enfant dans ses bras

Leurs regards croisés enfantent la lumière

Et dans leurs yeux se joue l’humanité entière

Ce tissu d’amour ,à la soie singulière ,jamais ne s’usera!

En mon âme ,maman, comme un rubis de Golconde

Que ton amour chatoyant a déposé

J’ai gardé ,aux heures heureuses ou désespérées ,

La force de rester malgré tout en ce monde!