Voyage en Poésie - Alain Martinez Mira del Pino - E-Book

Voyage en Poésie E-Book

Alain Martinez Mira del Pino

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Beschreibung

Le voyage en Poésie conte les occurrences de l'inspiration poétique vagabondant entre émotions amoureuses, contemplation de la nature, rêveries et aux douleurs infligées par la mort de ma fille cadette Marie Ange , dont le diminutif est Maya. Une partie de ce livre a été écrit sur un lit d'hôpital après un grave accident de la voie publique qui m'a infligé 2 mois et demi de coma et 7 mois et demi d'hospitalisation. Je me suis réveillé de mon coma paralysé des 4 membres. Aussi ce livre est-il dédié à ma fille Maya, à mon épouse, au neurochirurgien le Docteur Mahamadou Niare qui m'a sauvé au Docteur Mauruc et à toute son équipe son équipe de soignants du service d'éveil du coma de la Clinique de Verdaich en Ariège avec dévouement, compassion . Dédié également aux malades hospitalisés et qui souffrent.. Je voudrais leur dire que le poème est force de vie et de résilience. accepter son sort et combattre , combattre..et espérer ! Tel est mon message....

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Seitenzahl: 139

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Table des matières définitive

Marie Ange

Tendresse

Poésie

Rêveries atlantiques

Envoûtement

Poésie hivernale

Petite Maya

Un verbe du premier groupe

Vivre après la tempête

Mon tilleul

Regard sur le passé

Bail perpétuel

Clair de lune

Je pense souvent à vous

Mes chers parents

Parti chercher l’amour

Enigme onirique

Ce soir ,ma fille…

Chuchotements de l’intersaison

Un écho

Rêveries nocturnes

J’aimerais

Quand mon âme…

Dans mon sommeil

L’hiver

A ma fille chérie Maya disparue

L’or de Job

Tartuffes d’héritage

Rêveries maritimes

Poésie messagère

Inventaire

Songe….

Ô nuit d’Euterpe

Les amours de l’hiver et du printemps

Ton âme

Mystère, Mystère…

Mon Krack des Chevaliers

Les flammes de l’âtre

Singularité

Le tour du malheur

Fin de l’hiver

Rêveries métempsychosites

Ma Laëtitia chérie

Illusions oniriques

C’était un soir

L’aube déposait

Voyage pyrénéen

Fortune carrée

Saisons et musiques

Tendresse ou passion?

Tobie et l’Ange

7 points de suspension

Contrastes hivernaux

Interface

Insomnie du poème

Madame l’insomnie

Mystères des saisons

Amour

Ton visage

Humeur instable

Consolation

Andante océanique

Aimer un enfant disparu

Trésor commun

Roses d’Ispahan

Pères et mères qui ont perdu leurs enfants chéris

Clair de lune

Les chevaliers de la nuit

Onirisme amoureux

Aimer son enfant

Rêve avec ma fille disparue

Poèmes musicaux

Sérénade nocturne

Ave Maria

Rêverie sur Debussy

Ma chanson

Méditation mariale

Âmes des violons

Marcello …Vivaldi

Musique et amour

Miserere d’Allegri

Rêverie

sur 4 Impromptus de Schubert

Rêverie sur l’Adagio d’Albinoni et Giazzoto

Rêverie sur Nocturne de Chopin

Chansonnette Jazzy

Méditation sur le requiem lacrimosa de Mozart

Un air de country

Luz Cazal

Danse envoûtante

Ombra mai fu

Rêverie sur Concerto pour flûte et harpe de Wolfgang Amadeus Mozart

Musique country

Amour bossa nova

Voyage Hellénique

De profundis

Danse des âmes justes

Souvenirs

Regard de femme

J’aimerais écrire

Rêveries extatiques

Le temps passe

Je suis venu

Parfois

Dans l’obscur

Mantra

Souhaits poétiques

Le seigneur Fleuve

Souvenirs d’autrefois

L’amour et l’automne

Mon âme hispano- - française

Incertitude

Une source

Rêveries amoureuses

Grigri

Mythologie amoureuse

A mon Maître la Pasteure Danielle Ellul

Portrait d’une séductrice

Rêve à la Watteau

Spleen

Ma passion andalouse

Rythmique amoureuse

Nuit obscure

Dialogue étrange

Dormir

Méditer

Hommage à Satchmo

Epiphanie amoureuse

Complainte d’un platane

Message

Eternel féminin

Magie

Douceur, douceur

Aube orageuse

Mots et gemmes

Un jour

Jubilation

C’est l’histoire d’un homme

Je sais

S’envoler

J’ai rêvé

Envoûtement de la pluie

Ô nuit d’Euterpe

Dans le jardin des cyprès

Onirisme en leitmotiv

Aimer c’est…

J’aime l’aurore

Vallée mystérieuse

Dans mon sommeil

Contrastes hivernaux

La plage de Manesman

Elle

Périple

Magie jaune de l’automne

Lac des cygnes

La sente du diable

Swing de pluie

Ma chouette chevêche

Aimer passionnément

Songes éveillés

Sentiments cataractant

Gaité

Un bel amour

Lire ton nom

Reçois de celui….

Méditations cosmiques

T’emmènerais-je

Que serait?

Tes lèvres se posent

Attachement

Rêverie sur rivière

Une histoire

Eveil musical

Magie de la forêt

Les apparats de la vie

Éternité

Toi

Folie printanière

Petite Merlette

Marcher

Amour?

Amour filial

Ne te désespère pas

La croyance en dieu

Dans ce monde

Source de vie

Marie Ange…

Nous t’avions donné ce nom qui porte des ailes

Et toi …tu t’en es servie pour t’envoler

En un pays d’où ne reviennent pas nos aimés

Là-bas, Dieu sait où ,paraît-il ,règne la Lumière belle.

Mon amour j’attends ce jour de nos retrouvailles

Oh je sais que la vie m’y entraîne, vaille que vaille,

En attendant ,ma chère enfant ,les larmes coulent

Elles seront un tonneau des Danaïdes qui roule.

Rien ne saurait les sécher ni les déserts ni la canicule,

Elles ont la puissance mélancolique d’un hibou qui hulule,

Dans la nuit tes yeux ont- ils leur phosphorescence,

Je le crois …dans mes rêves ils s’ornent de luminescence!

Mes prières je les confie toujours au vent du soir

Avec l’espérance qu’elles aient une légèreté d’encens

Qui s’échappent comme les spirales de mes espoirs

Et emportent en elles l’infini de mon incandescence.

Tendresse …

La tendresse c’est la liqueur, le nectar de l’âme,

Elle survit aux plus brulantes des passions,

C’est la caresse empreinte d’un ineffable charme,

Elle transcende les plus folles des ignitions.

Elle accompagne les plus âgés des amoureux

Quand, se tenant par la main, ils vont en claudiquant

Lui la regarde les yeux brillants avec amusement

Féminine …elle sait bien lui offrir un regard malicieux.

Ils se racontent, en riant, leur passé d’amoureux transis,

Leurs étreintes passionnées dans des lieux atypiques,

Leur fougue d’antan leur apparaît comme psychédélique,

Les jeunes arrogants en seraient sans doute saisis !

Cheminant cahin -caha ils vivent au jour le jour,

Ils connaissent bien de l’existence les chausse-trappes,

Aimer à chaque instant avant que le fatum ne les rattrape,

Philémon et Baucis leur ont cédé leurs atours !

Poésie.

La poésie est enfantée dans la joie ou la douleur,

Dans les sourires, les fous rires et les pleurs,

Parfois c’est l’euphorie qu’engendre l’incendie automnale,

Ailleurs c’est la douce mélancolie hivernale.

Étonnement devant la lumière du printemps,

Je m’extasie de l’essor coloré des fleurs des champs,

Je m’éveille, heureux de voir l’estival beau temps

Je reste éveillé tard quand Juillet a planté son camp !

Quand je pense à toi c’est un régal de roi

Il en est de même quand j’entends ta voix,

Ou quand tu me dis ton amour avec ténacité,

Et que j’en sais, de source sûre, toute la véracité.

Mais je souffre quand je pense à ma fille disparue,

Quand la nuit, dans ma pensée, se déverse le chagrin,

Et je l’imagine dans le halo de ma mémoire

En ce moment-là il n’y a que du jais et de la moire !

Rêveries atlantiques

Tu m’as bercé dans tes bras d’Atlantique

Et ta douceur ineffable et tes colères homériques

Je ne les ai jamais oubliées et dans mes pensées

Le ressac sur la grève m’est un viatique.

Je sens parfois tes embruns aux senteurs iodées,

Me remémorant les vagues phosphorescentes

Qui dansaient entre les fiers et noirs rochers,

La chaleur flottait dans les soirées dansantes.

Les souvenirs de mes rêveries romantiques

Où surgissaient de jolis visages angéliques,

Les peaux douces que je savais déjà savourer,

La quiétude de mes années d’adolescent se déroulait…

Que sont devenues ces silhouettes que j’aperçois,

Et qui s’estompent dans le film de ma mémoire ?

Et ces crépuscules marocains d’or et de moire,

Ce fut pour ma jeunesse enfuie une route de la soie.

Envoûtement,

Un air de guitare vient me faire vibrer et je rêve

D’une silhouette svelte allant je ne sais où,

Ses cheveux ont la brillance du ciel andalou

Et sa voix thésaurise les arpèges de la mer sur la grève…

Un charme qui vous ensorcelle dès que l’aube renaît

Et n’a de cesse jusqu’aux fêtes d’or crépusculaires,

Est-il l’œuvre au noir de quelque alchimiste sévère ?

Ou emprunte-t-il sa grâce aux sortilèges éthérées ?

Son mystère m’enchaîne et rend vaine toute rébellion,

Elle m’entraîne dans les doux entrelacs de la fusion,

Peu importe le cheminement inéluctable des ans,

Cet amour défie le désordre esthétique du temps.

Que dire des rêveries solitaires ou duelles ?

Où l’âme retrouve intactes les pulsions originelles,

Ornées d’un raffinement que l’imagination égrène,

Dans l’abandon lascif de ceux qui s’aiment…

Poésie hivernale

La caresse fraîche de l’hiver naissant me sied,

Elle a balayé la chape caniculaire

Le ciel s’est paré d’une vêture bleu acier

Celle, nommée morte saison, m’est thuriféraire…

C’est l’instant du recueillement, de la lecture

Devant les flammes mordorées qui dansent

Je me laisse enlever par une méditation qui dure

Habillant les instants du délice d’une transcendance.

Le silence hivernal est propice à l’introspection,

Le repos de la nature fait somnoler les arbres caducs

Quant aux feuillages persistants ils bruissent sous l’aquilon,

Doucement, silencieusement ils préservent leur suc.

J’aime écouter les variations Goldberg sublimes

On dirait que des elfes éveillés s’en vont sautillant

Dans l’atmosphère feutré de l’aurore naissant

Je songe à mon amour, qui mes angoisses, décime !

Petite Maya,

Maya j’ai parfois l’impression que tu es près de moi,

Comme un souffle imperceptible qui me caresse,

Un je ne sais quoi d’étrange qui vient sans cesse,

Puis s’en va comme dilué par mon émoi.

Où es-tu mon amour de fille qui m’a rejeté ?

Viens-tu, subreptice, de l’au- delà pour te réconcilier ?

Oui, je le crois, car là -bas on doit voir avec sagacité

Entre chien et loup, j’espère que ton ombre sera clarté.

Je pense souvent à toi et j’évoque les jours heureux,

Où ton rire cristallin et attachant claironnait,

Quand tes mimiques ironiques savaient me cibler.

Tes grands yeux de jais, d’humour s’éclairaient.

Puis vint cette horrible et impitoyable maladie

Qui érigea un fossé infranchissable entre nous,

Tu demeuras seule sans famille et sans amis,

Mon espérance …que là-bas les liens dissous se renouent.

Un verbe du premier groupe…

Aimer c’est accepter, en pleine lumière,

Les défauts que l’on a transformés en qualité

C’est aussi ne jamais connaître la tranquillité

C’est penser que sans sa présence nous serions des hères …

C’est se savoir dépendant de ses je t’aime,

Qui colorent le ciel, les étoiles et la terre,

Aller avec dans l’âme un feu comme étrennes,

Et c’est aussi se perdre dans son univers.

Respirer l’oxygène que nous offrent ses lèvres

Et s’abreuver goulûment à toutes ses fièvres.

Que jamais de notre soif d’elle en soit étanchée

Voguer avec elle dans un ersatz d’éternité !

Faire mentir les heures et le cours du temps

Connaître l’immobilité sublime de l’instant

Aller à sa fontaine cueillir les fleurs de son être

Et dans l’escalade douce de l’amour s’en repaitre …

Vivre après la tempête,

Vivre après la tempête, après la perte d’un être cher

Quand les saveurs des choses se sont estompées

Et que l’on cherche l’absente jusque dans sa chair

Toi ma fille ! je suis orphelin de ta présence enlevée.

Faut-il continuer ma route en te laissant derrière

Impossible ! il me faut emporter une ombre

Que j’habille de mes souvenirs sans nombre

Me persuader que nos liens ont la force des lierres.

Pourtant ce je ne sais quoi a la puissance des rêves

Et rien ne saurait inhiber sa croissance

Elle cohabitera toujours dans la coalescence

De ton ombre, de ma vie claudicante …sans trêve.

Alors j’ai pris une décision ferme et rassurante

Tu seras le témoin des battements de mon cœur

Tu seras une musique douce, ineffable, apaisante

Nous voyagerons de conserve et sans peur…

Nous vaincrons le clivage de la mort indissolublement liés

Mon petit …mon amour a la force d’un tremblement de terre

Nous saurons tous deux surmonter les écueils délétères

Nous nous retrouverons un jour vermeil pour l’éternité !

Mon tilleul

Mon tilleul joue avec les arabesques du couchant,

Des rayons solaires dessinent un kaléidoscope

Aux lueurs changeantes, animant sa frondaison.

Je songe, rêveur, aux fables nées du génie d’Esope.

Son architecture florale flambante de symétrie

Sait me consoler des affres de la vie,

Les fragrances légères de son parfum élégant

Me charment et j’en oublie les tristesses du présent.

C’est un ami privé de paroles humaines,

Mais son feuillage frissonnant au souffle de l’autan

Me conte des histoires que moi seul comprend

Sa douceur odorante chasse la géhenne.

C’est tout le mystère de son feuillage apaisant

Il me berce de ses antiennes aux caresses ineffables

Cette musique a le charme des harpes d’antan

Je pense à ton amour qui flotte dans le vent…

Regard sur le passé

Ils sont partis mère, père, frère, fille et sœur

Les horloges sont impitoyables elles saccagent

Tous ceux que l’on aime quel que soit leur âge,

Où sont-ils ceux qui habitaient mon cœur ?

Quand, le soir, je me retourne vers mon cher passé,

Je vous revois vous les exilés, les disparus

Dans une clarté ou dans un halo brouillé

Je peux évoquer vos gestes ; vos voix que j’ai entendues.

Rien ne saurait vous effacer mes chers aimés

Ni temps passé, ni temps futur ne le saurait

Vous êtes gravés d’or et d’argent en ma mémoire

Même quand ma tristesse s’est parée de moire….

Pourtant je me plais à penser qu’en votre séjour

Vous me reconnaîtrez et que vous serez joyeux,

Nul ne peut trancher ce nœud gordien …pour toujours

Il est inaliénable, indestructible, il me relie aux cieux.

Bail perpétuel,

Tu es la meilleure amie de mon cher lobe limbique,

Ce coin de cerveau où habite la mémoire,

Tu la squattes inlassablement du matin au soir,

Je t’évoque, je t’invoque sans mnémotechnique !

Tu ouvres sa porte sans sonner, sans cogner à l’huis,

Tu t’y promènes, un rien désinvolte, élégante,

Je dois dire que je te kiffe comme un astre qui luit,

Tes yeux, ton sourire ont la douceur d’un andante.

Tu me dis les mots que je veux entendre sans me lasser

Ils sont doux, tendres ou emprunts d’ironie

Quand le spleen te ceinture je sais te protéger

Ou te faire rire quand les opportunités nous sourient !

Je crois que tu as un bail à perpétuelle demeure,

Pour toi dorénavant, ni les années ni les heures,

Ne sauraient obérer ta présence pérenne,

Tu vas, viens, repars et reviens, tu es mon antienne.

Clair de lune

Ce clair de lune c’était une sonate de piano,

A petites touches la lumière de Séléné, répandue…

Et le ciel bleu cobalt lui composait un oratorio

Tandis que les étoiles scintillaient d’argent fondu.

Le silence de cette nuit d’été incitait aux rêveries,

Et l’âme prenait promptement l’ascenseur des cieux,

L’air aussi léger que le souffle d’un enfant qui rit,

Comme un tableau peint de pigments précieux.

Tout était paisible en ce jour du mois de juillet,

Je n’avais aucune raison de me sentir inquiet,

Je t’aimais, tu m’aimais et cela me suffisait,

L’amour se conjuguait bien avec la lune qui brillait.

Les nuages frêles et épars revêtus d’effets platines,

Se baguenaudaient avec une nonchalance libertine,

Ils dessinaient des moustaches à la lune

Et nos mains, nos âmes, nos envies ne faisaient qu’une…

Je pense souvent à vous,

Je pense souvent à vous qui dormez près de la mer,

Sous le soleil ardent des côtes marocaines,

Et toi assoupi près de l’Alhambra la lointaine,

Puissent les rayons du soleil éclairer vos demeures

Je charge de mon amour mes ferventes prières

Pour qu’elles vous caressent en votre dernier sommeil,

Qu’elles s’envolent vers vous dès l’aurore vermeille

Et qu’elles éclairent vos dernières ténèbres.

Qu’elles surpassent les élégies les plus éclairées,

Vous apportant des pivoines et des roses parfumées

Dont l’amour filial et fraternel puisse vous envelopper

Et perpétuer ce fil invisible qui nous tient reliés.

À tout moment, je le sais je puis vous retrouver,

Sachant bien que pour toujours et maintenant

Nos âmes aimantes sont à jamais appairées

Elles défient l’espace dérisoire et l’illusoire temps.

Mes chers parents,

Merci à toi maman merci à toi papa,

Vous m’avez transmis volonté et force de vie,

Maman je ne puis oublier la noblesse de ton agonie,

Un sens de l’honneur qui ne s’éteint pas !

Et la distance qui nous sépare s’efface

Quand mon âme vous rejoint dans l’au-delà

Par le truchement d’un amour qui ne se lasse,

Il brise de sa flamme les scories du trépas.

Je te revois aux prises avec ton cancer terminal

Où tu celais les douleurs qui t’empoignaient

Seules les plaintes de ton sommeil les trahissaient

Maman, stoïque, tu combattais le mal.

Et toi le guerrier fier du pays de Cartagena,

Tu n’aurais jamais permis que l’on t’injurie,

Tu avais le sens de la dignité jamais tu n’as fui,

Et tu m’as appris l’honnêteté qui reste là…