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La bonne humeur tous les jours, c'est être de bonne humeur et il existe un tas de recettes miracles pour obtenir cet état. Que ce soit par se mettre au soleil, bien dormir, pratiquer du sport, prendre des drogues, écouter de la musique, voir un bon film, faire de la méditation, et bien d'autres techniques éprouvées. Mais pour maintenir cet état tous les jours, c'est beaucoup plus compliqué qu'il n'y paraît alors que le monde entier va de plus en plus mal. Tous ces problèmes vous amèneront tôt ou tard à décrocher de votre bonne humeur. Le livre expose une technique pratique basée sur les programmes neuro-associatifs qui explique des programmes basées sur la PNL, mais aussi les comportements, les capacités et les valeurs, les mouvements et les positions, les neurones et les émotions. Un super-travail !
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Seitenzahl: 96
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Introduction
LES PROGRAMMES NEURO-ASSOCIATIFS
LA PROGRAMMATION NEURO LINGUISTIQUE OU PNL LA PNL
LES COMPORTEMENTS
LES CAPACITE ET LES VALEURS
MOUVEMENTS ET POSITIONS
LES NEURONES
LES EMOTIONS
EXEMPLES DE PROGRAMMES NEUROASSOCIATIFS
Être de bonne humeur, c’est au présent, être joyeux, gai, réjoui ; au passé, n’avoir que des bons souvenirs ; au futur, avoir des projets réjouissants.
Pour être de bonne humeur tous les jours, nous allons le voir, il faut conserver à chaque instant une émotion présente dans votre esprit qui fait partie des quatre émotions de base qui ont tendance à habiter votre tête, votre cerveau, votre coeur ou votre ventre.
Cet état d’esprit est la conséquence d’un travail sur soi qui vous permet de conserver cette bonne humeur tous les jours alors que le monde entier va de plus en plus mal. Partout, des guerres, des incivilités, du terrorisme, des conflits de tous ordres, des problèmes d’argent, de travail, de sommeil, de nervosité vous amèneront tôt ou tard à décrocher de votre bel optimisme et de votre bonne humeur.
Conserver cet état émotionnel, c’est un travail de tous les jours avec des techniques éprouvées, des méthodes et des recettes de tous les instants qui vont vous permettre d’acquérir la félicité.
Pour obtenir la bonne humeur, pas de problème, il y a une foule de techniques et de formules qui la font apparaître. Cela peut aller de se mettre au soleil, de bien dormir, de pratiquer du sport suffisamment pour avoir sa dose de dopamine ou de sérotonine, prendre des drogues douces ou dures, pourquoi pas. On peut aussi écouter ses morceaux de musique préférés, de voir un bon film, de faire de la méditation, de faire le bien autour de vous, avoir de la gratitude pour votre entourage. Se noyer dans le travail permet aussi dans une certaine mesure d’obtenir de la bonne humeur. On peut aussi faire de la marche, se promener, flâner. Il est prouvé que le rire aussi provoque de la bonne humeur. Sentir des odeurs, celles de l’être aimé qui est parti quelques jours, les odeurs corporels, les parfums de toutes sortes. On peut aussi, et c’est certain se faire du bien par un massage plus ou moins intime, je vous laisse la liberté de l’imaginer et ce, jusqu’à l’extase… Enfin, on peut être parmi ses proches, ses parents, ou ses enfants et ressentir de la bonne humeur.
Oui, mais pas tous les jours, c’est certain, et tôt ou tard, on descend de son petit nuage et la bonne humeur est parti. C’est un peut comme le bonheur, on sait que ça existe mais on ne sait pas le retenir, l’obtenir tout le temps et dans une certaine mesure, la bonne humeur pour tous les jours est le début du bonheur, en tout cas cela en a la saveur, l’odeur et l’apparence. Pour cela il nous faut une technique qui va être plus grande que la PNL que chacun connaît bien maintenant, un technique qui englobe la PNL elle-même. C’est une technique basée sur les modifications des liaisons nerveuses et sur les produits chimiques engendrés par eux. La bonne humeur est en effet, un état nerveux positif, basé sur une émotion et une seule, la joie, l’amour, l’intérêt, celle qui motive la plupart des gens et qui fait tourner le monde. Celle qui constitue la plupart du fonds anciens des religions et qui indique que pour atteindre la félicité, il faut aimer son prochain, ou en tout cas l’aimer comme soi-même, ce qui est un bon début.
Nous allons donc traiter de la conservation de cet état émotionnel qui s’appelle la bonne humeur. Cette conservation va être possible grâce aux programmes neuro-associatifs ou PNA qui permettent d’établir n’importe quel programme neurologique instantanément et de les maintenir à vie. C’est ce que nous allons voir maintenant. Comment maintenir chaque jour une émotion importante capable de créer de la bonne humeur tout le temps sans que l’on s’en lasse, et sans que cela perturbe la vie de chaque jour.
On va devoir pour cela étudier un peu les schémas neuro-associatifs les plus courants et commencer par comprendre quelques rudiments de PNL. Tout d’abord, il faudra aborder les niveaux logiques et leurs alignements car sans cela, il n’est pas possible de modifier des circuits nerveux sans remettre en question tout le système.
Puis, il faudra comprendre que les schémas neuro-associatifs sont basés sur 3 croyances fondamentales dans les niveaux logiques et obtenir que ces croyances soient bien alignées avec tous les autres niveaux.
Il faudra déterminer tout d’abord votre objectif et clarifier celui-ci. En effet, si votre bonne humeur de chaque jour ne se maintient pas, il y fort à parier que c’est parce quelque chose ne va pas, et c’est en cela que votre objectif doit le résoudre.
Enfin après avoir étudié ce que sont les programmes neuro-associatifs, nous étudierons une dizaine d’objectifs qui résument la plupart des problèmes qui viennent rendre impossible le maintien à terme de la bonne humeur. Ce sont par exemple des objectifs comme arrêter de fumer, ou de boire de l’alcool, de manger trop de chocolat, perdre du poids et maigrir, et encore d’autres comme savoir prendre des décisions, ou savoir dire non, et enfin sans que cela soit un hasard, vaincre sa mauvaise humeur, ce qui rétablira immédiatement la bonne humeur.
Il existe plusieurs sortes de programmes neuro- associatifs comme nous allons le voir, et la PNL en fait partie, mais pas seulement. Il va falloir redécomposer tous les schémas automatiques qui vous connaissez pour les réintroduire (ou non) dans votre vie. En fait ce travail permet de faire le ménage dans les comportements dont on veut se défaire.
Les programmes neuro associatifs sont basés sur des schémas neuro-automatiques inconscients, c’est-à-dire intégrés.
Ils sont aussi basés sur l’émergence de trois croyances qui sont :
- la croyance que l’on peut opérer n’importe quel changement de façon instantanée
- la croyance qu’il n’y a que soi qui sommes responsable de ce changement pour qu’il soit à long terme
- la croyance que ce changement est possible quel qu’il soit.
Ensuite, il faudra déterminer votre objectif de changement pour pouvoir faire ce changement proprement dit. Ensuite nous étudierons le changement proprement dit.
a) Les niveaux logiques de Robert DILTS : Il va falloir créer ces trois croyances et obtenir l’alignement des niveaux logiques. Il faut donc apprendre ce que sont les niveaux logiques et leur alignement. En effet, les trois nouvelles croyances doivent être en alignement avec l’identité mentale, le « qui suis-je » pour mériter cette croyance et la mission de vie, le sens de mon univers, les trois croyances, les valeurs, les capacités et les comportements.
Pour comprendre ce phénomène, il faut faire intervenir un consultant célèbre en PNL qui s’appelle Robert DILTS, et qui a créé la pyramide des niveaux logiques. Cela a permis de vérifier que tous les niveaux logiques d’un individu sont alignés et donc, qu’il y a une cohérence entre ce qu’il est, et ce qu’il fait.
Sans rentrer trop dans le détail ici, sachez que le niveau logique inférieur d’un comportement est le contexte, le milieu, l’environnement dans lequel ce comportement va entrer en action. Par exemple, il ne sera pas le même dans le contexte familial, le contexte professionnel, mais aussi dans le contexte social, amical, sexuel ou privé.
Vous vous permettez des comportements avec des amis que vous n’avez pas en contexte social par exemple, à commencer par le tutoiement. Mais vous ne vous comportez pas dans le milieu social avec les hommes et les femmes que vous rencontrez pour la première fois comme dans une alcôve réservée à des ébats amoureux.
Donc c’est le niveau logique auquel s’applique le comportement qui se situe juste en dessous. Le niveau logique qui se situe au-dessus du comportement est la capacité ou le savoirfaire. C’est un ensemble de programmes neurologiques qui vous permet d’associer des comportements entre eux et de les séquencer, de les coordonner entre eux de sorte que cela soit cohérent pour agir efficacement. Prenons l’exemple d’une capacité simple comme conduire une voiture. Il a fallu apprendre à conduire, passer le code, l’examen de conduite, le rater une à deux fois avant de le réussir et pourquoi ? Pour avoir un certain nombre de comportements propres à utiliser une voiture sur la route et en toute sécurité pour soi et pour les autres. C’est la même chose pour un métier que vous avez acquis et qui vous permet de vous comporter efficacement sur le terrain. C’est dans le même ordre d’idée que vous pouvez traverser un passage piéton tranquillement ou faire du vélo, faire de la marche ou du footing, demander votre chemin dans votre langue ou dans une langue étrangère si vous l’avez apprise.
Les niveaux logiques de Robert DILTS
Sachez simplement qu’au-dessus du niveau logique capacité est le niveau logique des valeurs, c’est, par exemple la valeur liberté, la valeur reconnaissance et la valeur plaisir qui ont fait que vous avez choisi le métier d’enseignant qui est une capacité, ou les valeurs liberté, force, pouvoir, indépendance qui vous ont poussé à choisir le métier de camionneur.
Parfois, la capacité n’est pas alignée avec les valeurs et on dit alors que les niveaux logiques ne sont pas alignés, et quand on effectue un travail d’alignement des niveaux logiques, ça fait souvent boum !! et la capacité vole en éclat, et on change de métier…
Ensuite successivement, au-dessus du niveau logique des valeurs il y a celui des croyances et celui de l’identité et celui de la mission de vie. Tous les niveaux logiques sont reliés entre eux et ils doivent être alignés pour que l’identité de l’individu soit dans l’axe de ses comportements.
Pour bien comprendre le phénomène de l’alignement des niveaux logiques prenons un exemple de quelqu’un qui a subitement envie de tuer quelqu’un. Bon, tout d’abord à moins que ce ne soit un tueur en série, il ne sait pas le faire. Il n’en a donc pas la capacité. Ensuite, le temps qu’il apprenne à en avoir la capacité, car cela est possible, il n’a pas les valeurs qu’il faut, il doit avoir comme valeur la tolérance, l’amour des autres, le respect de l’être humain, valeurs suffisantes pour éloigner la capacité nécessaire. Et enfin le niveau de croyance que l’on est un assassin n’est pas inscrit dans notre patrimoine, c’est même le contraire, et il y a l’identité, le fait de se regarder devant un miroir, la mission d’être un individu parmi d’autres qui cherche à s’en sortir et pas celui de tuer son prochain pour un simple malentendu, et donc cette personne n’a pas le comportement du tueur.
b) Mon objectif de changement
Il faut déterminer son objectif de changement. Le mieux est de partir du vécu et de choisir une situation que l’on ne veut plus ou que l’on ne désire plus reproduire. C’est le premier objectif qui vous vient à l’esprit et à moins d’avoir lu ce livre pour un objectif bien défini, vous devez comprendre que cet objectif premier est à reformuler car s’il est exprimé de façon négative, il va falloir le reformuler en formules positives. Dans tous les cas, la question ultime « pourquoi n’obtenez-vous pas cet objectif par vous-même ? » permet d ’obtenir les échelles de valeurs ou de croyances.