Des ovnis dans le ciel de la Franche-Comté - Alain Lequien - E-Book

Des ovnis dans le ciel de la Franche-Comté E-Book

Alain Lequien

0,0
9,99 €

-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.
Mehr erfahren.
Beschreibung

Les objets volants non identifiés dit aussi PAN (phénomènes Aérospatial Non identifié) ou MOC (Mystérieux Objets Célestes) font partis de ces mystères qui nous interrogent sur notre condition humaine face à l'immensité de l'Univers. La Franche-Comté n'y échappe pas. Je vous invite à voyager ensemble parmi ces 151 cas ou témoignages collectés sur les quatre départements. Certains s'expliquent, d'autres restent questionnables. Ils sont certainement plus nombreux, mais il y a toujours la peur du regard de l'autre. A découvrir sans modération.

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB
MOBI

Seitenzahl: 325

Veröffentlichungsjahr: 2020

Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Conteu

En guise d’avertissement…

Les ovnis, mythe ou réalité ?

Ce qu’en ont dit des personnages célèbres

Depuis les temps anciens…

Les vimanas du Mahabarata et du Ramayana

Alexandre le Grand, le protégé des dieux

La bataille aérienne de Nuremberg (1561)

Visite extraterrestre à Nice (1608)

Les fresques de Visoki Dečani (Kosovo)

Autres histoires précédant notre époque

En Chine, étranges disques des Dropa et Ham

Peintures préhistoriques du Sahara

L’accumulation des faits

Fresques, San Francesco d’Arezzo (Italie)

L’homme, extraterrestre sur la Lune

Et si l’homme était d’origine extraterrestre !

Mini-station ufologique : le détecteur Vega II

Petit clin d’œil de Châteauneuf-du-Pape

Si vous avez vu un phénomène inhabituel

La démarche à suivre

Quelques informations sur le GEIPAN

Des trains de satellites dans le ciel, avril 2020

Dans le ciel du

Doubs (25)

Ovni habité ? Cussey-sur-l’Ognon, juil. 1942

Boule, La Chapelle-des-Bois, fin sept. 1954

Disque, Pierrefontaine-les-

Varans, 14 oct. 1954

Rencontre, Le

Vézenay, 18 oct. 1954

Soucoupe, Mont-de-Laval, printemps 1957

Disque jaune, Nods, Ascension 1957 ou 1958

Boule lumineuse,

Évillers, 22 sept. 1957

Objet volant, Colombier-Châtelot, nov. 1961

Engin lumineux, Besançon, fin 1963 ou 1964

Poursuite, Franois-

Chemaudin, 10 sept. 1966

Etoile brillante, Valentigney, printemps 1967

Assiette creuse retournée,

Évillers, 22 mai 1967

Rencontre ? Arc-

sous-Cicon, 17 juil. 1967

Boule lumineuse,

Sombacour, 18 août 1967

Deux observations,

Besançon, 6 oct. 1967

Objet lumineux,

Besançon, 9 oct. 1967

Etoiles, boule rouge,

Évillers, 20 déc. 1967

Engin, Évillers,

22 mars 1968

Étoiles, Arc-sous-

Cicon, 31 mai 1968

Étrange nuage,

Évillers, 21 juin 1968

Deux lunes,

Évillers, 30 juin 1968

Lumière, aboiements,

Évillers, 30 juin 1968

Boule rouge,

Évillers, 24 oct. 1968

Objet jaune,

Évillers, 11 nov. 1968

Boule lumineuse,

Évillers, 25 nov. 1968

Atterrissage ?

Franois, 12 déc. 1968

Boule lumineuse,

Franois, 16/

17 déc. 1968

Objets lumineux,

Franois, 21/

22 déc. 1968

Boule rouge,

Évillers, 17 janv. 1969

Objet lumineux,

Évillers, 9 mars 1969

Atterrissage ?

Évillers, 17 mars 1969

Êtres ? Laissey, Été 1969

Mur invisible, Novillars, Été 1969

Barre lumineuse,

Ouhans, 5 et

10 août 1969

Atterrissage ?

Évillers, 17 janv. 1970

Triangle rouge, Évillers,

Ouhans, 30 avr. 1970

Petits hommes, près

d’Évillers, 4 juin 1970

Observations, Saint-

Vit, 17 déc. 1970

Objet cloche,

Ouhans, 6 juil. 1971

Lumières, Montbéliard,

29 août 1971

Quasi-atterrissage, Goux-les-Usiers, 2 févr. 1972

Disque, Évillers,

5 févr. 1972

Lumières, Renédale,

Évillers, 29 avr. 1972

Points lumineux,

Montbéliard, 9/

12 mai 1972

Photos illisibles,

Renédale, 6 juin 1972

Étoile rouge,

Montbéliard, 22 juin 1972

Points lumineux,

Audeux, 7 août 1972

Boules lumineuses,

Évillers, 13 oct. 1972

Poursuite ovni,

Évillers, 17 nov. 1972

Pleins feux sur Évillers, village du Doubs

Phénomènes étranges,

Ouhans, 19 févr. 1973

Vaches décédées,

Jallerange, 10 mai 1973

Objet brillant,

Courchapon, 19 juin 1973

Courant fou, Bouverans, mars-avr. 1975

Lune noire ?

Lods, 9 août 1975

Masse sombre, Rennes-

sur-Loue, 18 déc. 1976

Cigare éclairé,

Glay, 15 sept. 1978

Point lumineux, Cussey-

sur-l’Ognon, 17 févr. 1980

Boules, Valentigney,

29 févr. 1980

Boule, Grandfontaine, 3 mars 1980

Boule lumineuse,

Seloncourt, 12 mars 1987

Boule lumineuse,

Seloncourt, 7 sept. 1988

Boule lumineuse, Quingey, fin mai 1989

Boule rouge,

Bethoncourt, 8 mai 1993

Toupie, Saint-

Vit, 17 janv. 1998

Disques blancs, Rouhe, 1

er

avr. 2009

Objets blancs,

Pontarlier, 9 avr. 2009

Points lumineux, Besançon, 2 avr. 2011

Sphère blanche,

Rochejean, 19 avr. 2011

Point lumineux,

Fourg, 14 et

15 juin 2011

Lumière, Pontarlier,

17 août 2013

Lumières, Montferrand-le-

Château, 18 août 2013

Point lumineux, Baume-

les-Dames, 17 nov. 2013

Lumières rondes, Les

Auxons, 19 juin 2017

Phénomène lumineux,

Étupes, 22 août 2017

Dans le ciel du

Jura (39)

Boule rouge,

Poligny, 9 janv. 1954

Disque lumineux,

Dole, 19 août 1954

Lueur fugitive,

Dole, 22 sept. 1954

Objet étonnant,

Prémanon, 27 sept. 1954

Cigare, Les Rousses, 2 oct. 1954

Engin, Orchamps/

Vennes, 12 oct. 1954

Objet oscillant,

Dole, 17 oct. 1954

Lumière, Bersaillin,

17 déc. 1954

Soucoupe, Lavans-lès-Saint-Claude, Été 1955

Wagon volant ? La Mouille, nov. 1957 ou 1958

Entité, Poligny, sept. 1958

Violente lumière, Saint-Laurent-en-Grandvaux, automne 1958

Disque blanc, Pleure, sept. 1965

Rectangle blanc, Meussia, août 1966

Objets lumineux,

Cramans, 18 juil. 1967

Disque blanc, Saint-

Claude, 7 sept. 1967

Atterrissage objet ? Montadroit, oct. 1967

Forme lumineuse, Lons-le-Saunier, nov. 1969

Objet brillant, Villards-

d’Héria, 25 août 1970

Observations, Cinquétral, Lavans-lès-

Saint-Claude, 19 sept. 1970

Boule rouge,

Audelange, 26 sept. 1970

Objet immobile,

Audelange, 27 sept. 1970

Cigare jaune,

Molain, 27 sept. 1970

Lueurs, Lavans-lès-Saint-

Claude, 3/4 nov. 1970

Traînée lumineuse, Dole, 2 janv. 1971

Objet lumineux, Poids-

de-Fiole, 20 janv. 1971

Rencontre d’êtres, Trenal,

le 5 mars 1971

Objet lumineux, Le Deschaux, 3 juin 1972

Soucoupe volante, Doucier, 2 nov. 1972

Traces ? Graye-

et-Charnay, 25 mai 1974

Lumière, Meussia, Saint-

Claude, 13 juin 1977

Sphère lumineuse,

Peseux, 15 août 1977

Boule rouge, Saint-

Amour, 26 déc. 1976

Engin lumineux, Saint-

Claude, 4 et

7 déc. 1977

Boule lumineuse, Chemilla, Saint-

Julien-sur-Seran, 19 déc. 1977

Point lumineux,

Tavaux, 7 juin 1978

Boule lumineuse,

Sellières, 8 mai 1979

Objet sphérique, Foucherans, mi-sept. 1979

Boule de feu, Moirans-

en-Montagne, 26 janv. 1985

Phénomène lumineux,

Dole, 12 sept. 1985

En bivouac,

Morez, 11 août 1988

Engin lumineux, Villards

d’Héria, 19 mars 1991

Lumières, Lons-le-

Saunier, 8 juil. 1993

Point lumineux, Saint-

Claude, 7 mai 1994

Objet volant, Châtelneuf, oct. 1995

Boule, Le

Pasquier, 14 nov. 1995

Objet, Louvatange,

6 févr. 1998

Gros objet,

Champagnole, 17 août 1998

Triangle éclairé, Dole, août 1999

Objet triangulaire,

Rahon, 25 nov. 2004

Tube brillant,

Marnoz, 27 oct. 2005

Débris lumineux, Orgelet, 1

er

nov. 2007

Chute objet, Clairvaux-

les-Lacs, 17 mai 2010

Points lumineux,

Dole, 19 sept. 2010

Croissant orangé,

Chatelay, 7 mars 2014

Boule lumineuse, Évans, 2 juin 2014

Objets volants, Grande-Rivière, août 2018

Dans le ciel de la

Haute-Saône (70)

Boule rouge,

Varigney, 17 oct. 1954

Objet rougeâtre, La Malachère,

Voray-sur-l’Ognon, 21 déc. 1968

Lumière vue d’un

Mirage IV, 7 mars 1977

Extraterrestre ? Ronchamp, juil. 1982

Lumières, La Neuvelle-

lès-Lure, 30 mai 1989

Demi-sphère,

Vesoul, 26 août 2003

Objet ovoïde, La Vergenne, 2 juin 2010

Lumière, Marnay,

14 nov. 2016

Boules lumineuses, Noidans-

lès-Vesoul, 6 juin 2018

Dans le ciel du Territoire

de Belfort (90)

Objet lumineux,

Belfort, 26/

28 avr. 1957

Tache de lumière,

Belfort, 19 mars 1973

Lumières et cigare,

Bavilliers, 4 sept. 1973

Observations, Lepuix,

23 au

26 mars 1974

Survol d’un engin, Beaucourt, 2 avr. 1979

Fusées éclairantes,

Belfort, 4 mai 1981

Boule lumineuse,

Meroux, 22 sept. 2009

Sphère noire,

Delle, 14 av. 2013

Lueur orangée,

Valdoie, 24 déc. 2015

Ovni, Belfort,

28 juil. 2018

Recherche par communes

Ouvrages disponibles

La Franche-Comté1

1 Source Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt Bourgogne–Franche-Comté.

En guise d’avertissement…

Qu’est-ce qui m’a poussé à écrire deux ouvrages sur ce sujet controversé, celui édité sur la Bourgogne en 2019, celui-ci sur la Franche-Comté en 2020 ? Est-ce le plaisir intellectuel de partager sur un sujet où de nombreux ouvrages abondent ? Est-ce pour apporter une réflexion personnelle permettant de faire avancer l’étude de ces phénomènes inexpliqués ? Est-ce le désir de dénoncer les farceurs, les vendeurs de rêves, d’illusions à bon marché, les manipulateurs ? Est-ce pour me persuader que d’autres mondes existent ? Est-ce pour faire le tri entre ceux qui y croient dur comme fer et ceux qui sont très sceptiques ? Est-ce tout simplement pour répondre à des questions de certains de mes lecteurs ?

En fait, c’est tout cela à la fois. Je suis par nature un curieux, un cherchant à l’esprit ouvert ne voulant pas accepter pour vérité tout ce qui est proposé. L’important n’est donc pas de savoir si j’y crois, car je sais trop que par essence, la vérité est une chose très difficile à approcher. Quand on pense la toucher, elle s’enfuit à la vitesse de la lumière, à l’image de ces ovnis dont je parle dans cet ouvrage.

Dès que l’on aborde ce sujet, nous nous trouvons dans le monde de l’irrationnel où règne l’intuition pour les uns, l’extraperception (certaines personnes ressentant des évènements inexpliqués rationnellement) pour les autres. On touche donc à l’intime, à la personnalité de chacun d’entre nous.

Par ailleurs, nous subissons le poids de traditions, croyances, valeurs inculquées de nos sociétés.

Notre culture judéo-chrétienne est fondamentalement différente de celle du monde asiatique pour ne prendre que cet exemple. Nous percevons donc les choses différemment.

Une autre raison m’ayant poussé à rédiger ces deux ouvrages est que certains de mes amis proches, sérieux, solides et stables, la tête bien posée sur les épaules, m’ont raconté avoir assisté à un phénomène inexpliqué sur lequel il continue à se questionner. Comme d’autres personnes certainement, ils se sont tus par peur du regard amusé des autres. Ces ouvrages, en gestation depuis plusieurs années est également en leur direction.

N’étant pas ufologue, n’ayant pas vocation de l’être, mon rôle n’est pas de porter une appréciation sur la réalité ou non des phénomènes décrits. Ces histoires répertoriées ont-elles une existence avérée ? On peut en douter parfois devant le manque d’information ou de la manière dont elles nous sont parvenues.

En toute objectivité, je vous les présente pour vous permettre de les évaluer en gardant votre libre arbitre.

Certains témoins décrivent véritablement ce qu’ils ont vu, d’autres ce qu’ils auraient aimé voir, sans oublier les farfelus affabulant pour faire parler d’eux, pour faire du buzz comme l’on dit de nos jours. C’est quelque part une manière d’exister. Leurs interventions intempestives ont pour effet de décrédibiliser l’éventuelle réalité des faits.

Le travail et le sérieux des enquêteurs du GEIPAN (voir page 43) permettent d’en avoir une approche plus crédible de nos jours. Je les en remercie.

De formation scientifique, mon approche est pragmatique, basée sur le réalisme des faits. Cela ne veut nullement dire resté enfermé et ancré dans des certitudes. C’est tout simplement une grande prudence permettant la prise de recul. Lorsque j’interviens au cours de conférence, je prends souvent ces exemples.

Jusqu’au 19e siècle, les manifestations de l’énergie électrique étaient perçues comme un phénomène mystérieux2. Ce ne fut qu’au début du 20e siècle qu’est apparue dans les maisons la lampe populaire. De nos jours, on ne se pose même plus la question, on l’utilise. Son existence est reconnue par tous.

Il en est de même avec les smartphones, véritables ordinateurs utilisés par tous sans nous poser la moindre question, les réseaux sociaux permettant d’échanger à la vitesse de la lumière. Demain, l’intelligence artificielle nous permettra de nous déplacer en voiture sans la conduire. Cela semblait inconcevable il y a seulement une dizaine d’années.

Il existe ainsi dans notre monde des phénomènes inexpliqués qui, demain, nous apparaîtront naturels.

D’autres resteront des énigmes. Il faut donc garder une ouverture d’esprit sans être influencé par les fake news des réseaux sociaux et des complotistes. L’esprit critique constructif évite de croire à n’importe quoi sans discernement.

En ce qui concerne les extraterrestres, j’apprécie l’humour de cette citation d’Albert Einstein : « Les occupants des soucoupes sont des terriens partis il y a des milliers d’années et qui reviennent en pèlerinage… C’est le retour aux sources. »

Je vous cite aussi cette réflexion de John E. Mack, psychoanalyste.

« Le fait qu’un phénomène dépasse les explications rationnelles et outrepasse nos conceptions de la réalité ne devrait pas nous permettre d’ignorer son existence ou nous empêcher d’explorer ses dimensions et sa signification. »

J’espère que vous trouverez au fil de ces pages un grand plaisir à déguster sans modération ces histoires rendues didactiques. Certains faits y sont largement explorés et validés, d’autres moins par manque d’informations ou de contact avec les autorités.

Le monde de l’ufologie continue à se chercher. Cette liste est par nature incomplète. Il manque des histoires dont je n’ai pas eu connaissance. Je crois aussi que certains témoins préfèrent rester discrets par peur du « sourire et de l’opinion des autres ».

Ce livre a aussi l’ambition de porter à votre connaissance certains faits pour sortir des fake news et du complotisme parfois ambiant.

Le travail qualitatif du GEIPAN auquel je rends hommage participe à nous faire comprendre ces évènements qui se passent au-dessus de nous.

Merci à Patrick Gross pour ses informations.

Alain Lequien — mai 2020 [email protected]

2 L’élaboration de la science des phénomènes électriques fut matérialisée par la loi de Coulomb (1785), permettant à Volta de créer la première batterie (1800) puis à Thomas Edison d’éclairer usines et foyers (1879).

Les ovnis, mythe ou réalité ?

Les Objets volants non identifiés (OVNI) sont parfois appelés du terme anglais UFO (Unidentified Flying Object), MOC (Mystérieux Objets Célestes) et de nos jours PAN (Phénomène Aérospatial Non identifié), terme peut-être plus approprié.

Par leurs présences, ils constituent l’un des grands mystères modernes de l’humanité, faisant nous poser des questions fondamentales sur notre existence, notre place sur la planète Terre, et surtout si nous sommes les seuls êtres pensants de l’Univers.

Qu’est-ce qu’un ovni ? Nombreux en parlent, officiellement du moins, personne n’a pu en examiner un dans un laboratoire à moins d’affirmer comme les thèses complotistes que l’on nous en cache la vérité.

Des chercheurs-ufologues ont émis de nombreuses théories sur ce qu’il pourrait être, et ce que pourraient être ceux qui les pilotent.

À moins que… toutes ces théories ne puissent être des constructions intellectuelles.

Nous pouvons tenter une définition sûrement incomplète :

« Observation rapportée d’un objet ou d’un phénomène aperçue dans le ciel ou au sol, dont l’aspect, la trajectoire, les actions, les mouvements, les lumières et les couleurs n’ont pas d’explication logique, conventionnelle ou naturelle. Après analyse objective des preuves, elle ne peut être expliquée ni par le témoin, ni par les scientifiques, ni par les experts techniques dans le cadre des connaissances actuelles. Ce qui veut dire que tout phénomène expliqué n’est pas un ovni ».

La présence avérée d’un ovni (phénomène inexpliqué) ne signifie pas son pilotage par une entité intelligente appartenant à un monde inconnu de notre planète.

Certains ufologues pensent qu’ils possèdent déjà une forme terrestre (extraterrestre ou intraterrestre) leur permettant de se fondre dans la foule (théorie des Nordiques), d’autres une forme approchée difforme (théorie des Gris) ou semblable à un robot…

Les sagesses et religions ont apporté leurs réponses en les désignant sous différents termes. Pour notre civilisation plus pragmatique qu’autrefois, elles sont insatisfaisantes.

Que l’on croie ou non à l’ovni, personne ne peut nier l’existence de phénomènes inexplicables et inexpliqués.

Dans de nombreux cas, il suffirait aux autorités compétentes3 d’apporter des réponses plausibles aux phénomènes constatés plutôt que de laisser le flou ou d’émettre un jugement hâtif sur la santé mentale de celui qui en a été témoin.

Dans de nombreux cas, des réponses sont ou peuvent être apportées : essai d’un nouveau prototype militaire ? Faits atmosphériques ou naturels mal compris ? Anomalies de la vision ? Les nouveaux moyens numériques ou informatiques sont d’un grand apport.

À l’inverse, un autre questionnement demeure latent : pourquoi serions-nous les seuls à exister dans cet univers possédant des millions de planètes ?

Comme on peut le voir, tout est sujet à interrogation.

Parfois, les réponses apportées sont insatisfaisantes, donnant lieu à toutes sortes d’hypothèses plus ou moins réalistes, fantaisistes ou farfelues. Où est la vérité ? Véhicules extraterrestres ? Univers parallèles ? Autres dimensions ? Présence d’extraterrestres parmi nous ?…

Ce manque de transparence, par peur peut-être, le dédain affiché des sachants, crée un sentiment de doute ou l’impression de la volonté des autorités de taire la vérité. On est bien dans l’air du temps des soupçons.

Cette impression entraîne une partie de la population à penser que la vérité nous est cachée, qu’il existe un complot international. Cette perception est entretenue par des films tels Men in black ou des séries télévisées comme Stargate, la Porte des étoiles.

Plus malléables ou sujets à croire à n’importe quelle histoire, certains se réfugient auprès d’un gourou répandant sa vérité en annihilant leur personnalité, tout en profitant de leur sincérité.

D’autres par contre se questionnent : pourquoi ces phénomènes ne sont-ils pas étudiés sérieusement ? Est-ce par peur de l’inconnu que les réponses remettent en cause nos certitudes, nos croyances, par peur que notre humanité prenne conscience que nous représentons peu de choses face à l’immensité qui nous entoure ?

Notre science n’en est qu’à ses balbutiements.

Je pourrais conclure — provisoirement — qu’il existe, depuis la perte de certaines valeurs et des croyances traditionnelles, le besoin de retrouver du merveilleux dans une société déshumanisée.

L’homme s’est placé depuis longtemps au centre de l’Univers. Aujourd’hui, il se sent plus isolé et petit.

Cette nouvelle croyance lui permet de penser qu’une intelligence venue d’ailleurs pourra peut-être aider l’humanité à résoudre ses problèmes, ses contradictions, la sauvegarde de notre planète en nous apportant des solutions à notre existence.

Se poserait alors une nouvelle question : Pour quelles raisons et à quel prix interviendraient-ils dans nos affaires humaines ?

D’ailleurs, ne sommes-nous pas nous-mêmes pour ces entités, si elles existent bien entendu, des extraterrestres en découvrant la plaque déposée par Armstrong et Aldrin sur la Lune ?

Je terminerai ce chapitre en citant le philosophe Louis Claude de Saint-Martin :

« Les hommes font de leurs yeux la borne de leur esprit, tandis qu’ils n’en doivent être que le guide et l’indice. »

3 Le GEIPAN remplit bien son rôle scientifique en France. C’est un cas unique dans le monde.

Ce qu’en ont dit des personnages célèbres4

Robert Galley, ministre de la Défense (1974)

« Je dois dire que si les auditeurs (émission radio) pouvaient voir par eux-mêmes la masse de rapports arrivant de la Gendarmerie de l’air, la Gendarmerie mobile, et la Gendarmerie chargée de mener les enquêtes, que nous faisons tous suivre au Centre National des Études spatiales, ils verraient alors que tout cela est assez troublant. »

« Je crois que l’attitude d’esprit que l’on doit adopter vis-à-vis de ces phénomènes doit demeurer ouverte, c’est-à-dire qu’elle ne consiste pas à nier a priori. Nos ancêtres des siècles précédents ont nié des quantités de choses qui nous paraissent aujourd’hui parfaitement élémentaires, qu’il s’agisse de la piézo-électricité, de l’électricité statique, sans parler d’un certain nombre de phénomènes liés à la biologie. En fait, tout le développement de la science consiste à ce qu’à un instant déterminé on s’aperçoive que cinquante ans auparavant on ne savait rien et qu’on ne comprenait rien à la réalité des phénomènes. »

Ronald Reagan, Président des USA (1985)

« Je ne peux pas m’empêcher, et ceci est un point de nos discussions avec le Secrétaire général Gorbatchev (URSS), quand on pense que nous sommes tous des créatures de Dieu, quel que soit l’endroit au monde d’où nous venons, je ne peux pas m’empêcher de lui dire à quel point notre compréhension mutuelle lors de ces discussions serait plus facile s’il y avait soudainement une menace sur notre monde de quelques autres espèces d’une autre planète dans l’univers. Nous oublierions toutes les petites différences locales que nous avons entre nos pays et nous découvririons une fois pour toutes que nous sommes vraiment tous les mêmes êtres humains sur cette Terre. »

Jimmy Carter, Président des USA (1976)

Lors de sa campagne électorale de 1976 pour la magistrature suprême5, il raconta avoir aperçu une sphère rouge et verte traversant le ciel de la Géorgie dont il était alors le gouverneur en 1969.

« C’est la chose la plus incroyable que j’ai jamais vue. C’était grand, très brillant, les couleurs changeaient et cela avait à peu près la taille de la Lune. Nous l’avons observé pendant dix minutes, mais aucun de nous ne pouvait se figurer ce que c’était. Une chose est sûre, je ne me moquerai jamais de ceux qui disent avoir vu des objets non identifiés dans le ciel. Si je deviens président, je ferai tout pour que ce pays soit au sujet des observations d’ovni soit mis à disposition du public et des scientifiques. »

4 Source : www.ufologie.patrickgross.org/

5 Ancien Président des États-Unis, Prix Nobel de la paix en 2000. En octobre 1969, à 30 ans, il voit un OVNI. Il prend le risque de ruiner sa carrière politique débutante en passant pour un illuminé en le déclarant.

Depuis les temps anciens…

Officiellement, l’histoire des ovnis débute en 1947 avec la déclaration de Kenneth Arnold signalant avoir aperçu des soucoupes volantes.

Avant lui, l’histoire du monde et la tradition populaire regorgent de nombreux récits depuis que l’homme a levé les yeux vers le ciel, vers l’inconnu de ses étoiles.

C’est la vision d’Ézéchiel dans le livre éponyme de l’Ancien Testament, écrit selon les exégèses alors qu’il se trouvait parmi les exilés à Babylone, entre 595-571 av. J.C. On peut y lire :

« Je regardai, et voici ; il vint du Septentrion un vent impétueux, une grosse nuée, et une gerbe de feu, qui répandait de tous côtés une lumière éclatante au centre de laquelle brillait comme de l’airain poli. » (Chap.1, verset 4)

Je vous laisse découvrir votre interprétation.

Dans la Genèse (V, 24), Elie et Énoch furent « enlevés par des chars volants et instruits par leurs occupants. »

L’Ancien Testament n’est pas unique. D’autres traditions portent la trace de ces questionnements. En voici quelques-uns.

Les vimanas du Mahabarata et du Ramayana

Dans la tradition hindoue datant de plusieurs siècles av. J.-C., on trouve la trace de chars volants, de nefs célestes, de vimanas (plats volants).

Les épopées les plus connues, traduites du sanskrit, sont la Mahabarata et le Ramayana.

Elles décrivent des guerres dont la férocité avait détruit l’Ancien Monde préhistorique. Elles font mention de puissants engins aériens, le plus connu étant le Vimana. Les textes le décrivent comme un appareil aérien en forme de dôme circulaire ou de cigare. Les détails de leur construction sont fournis dans la strophe 230 du Vaimanika Sastra, datant de 400 ans av. J.-C., traduits en 1875.

L’empereur Ashoka fut si convaincu de la réalité de ces déclarations antiques qu’il créa la Société secrète de neuf hommes inconnus composée de neuf scientifiques chargés de répertorier toutes les sciences et d’en superviser le retrait de la vie publique. En effet, il craignait que ces sciences puissent causer la destruction de son empire comme cela s’était déroulé durant l’ancien empire Rama. En voici l’histoire.

L’empire Rama y est décrit comme une civilisation ayant une technologie permettant à sa caste noble de voyager partout sur Terre, sur la Lune et vers les étoiles.

À son apogée, il y a 12 000 années, il s’étendait au nord de l’Inde et du Pakistan, possédant de nombreuses machines volantes dévoilant l’éclat jaune de leurs moteurs aux spectateurs nocturnes.

Toutefois, il fut menacé par un autre ennemi, les Asvins (venus de l’Atlantide ?) possédant une technologie plus avancée que les Ramas.

Ils utilisaient des machines volantes appelées Vailixi ayant la forme d’un cigare. Plus rond qu’un Vimana, cet appareil pouvait voyager dans l’eau et l’air. Une capacité inconnue des véhicules de l’empire Rama.

Celui-ci se défendit avec des armes terribles, possédant une puissance destructive incroyable.

Le Mahabharata décrit le conflit comme suit : « Un éclair de fer, un messager gigantesque de la mort, qui réduisait en cendres une race entière de Vrishmis et les Andhakas… Les corps étaient si brûlés qu’ils étaient méconnaissables, les cheveux et les ongles tombaient. Les poteries se cassaient sans cause apparente, et les oiseaux devenaient blancs. Après quelques heures, toute la nourriture fut infectée… Pour échapper à ce feu, les soldats se jetaient dans les ruisseaux, afin de se laver eux et leurs équipements… ».

Alexandre le Grand, le protégé des dieux

En 322 av. J.-C., Alexandre assiégeait Tyr, une ville de Phénicie (le Liban actuel). Les soldats des deux camps observèrent avec stupéfaction un large bouclier volant se déplaçant en formation triangulaire accompagné de quatre boucliers plus petits, le tout décrivant des cercles autour de la cité en guerre.

Soudain, le plus gros des ovnis lança un rayon de lumière contre le mur de la cité et le troua. D’autres rayons détruisirent les défenses de la citadelle. Les troupes d’Alexandre tirèrent avantage de la situation et pénétrèrent dans la ville. Les ovnis demeurèrent dans le ciel jusqu’à la conquête complète de la cité. C’est alors qu’ils disparurent.

Alexandre fut alors considéré comme le protégé des dieux.

La bataille aérienne de Nuremberg (1561)

Entre 1561 et 1566, les habitants de Nuremberg et de Bâle furent témoins de véritables ballets aériens de sphères, disques, tubes engagés dans des ballets, voire des batailles sont décrites.

Gravure d’une bataille entre ovnis le 4 avril 1561. En raison des croyances religieuses du temps, les fuselages et ailes deviennent des croix, et les fusées des tubes emplis de sphères. (Collection Wickiana, Zurich)

Le 4 avril 1561 à l’aube, dans le ciel de Nuremberg, de nombreux hommes et femmes virent se produire un très effrayant spectacle où intervinrent divers objets.

Parmi ceux-ci, « des boules d’environ trois dans la longueur, de temps en temps, quatre dans un carré, beaucoup restaient isolées.

« Et entre ces boules, on vit nombre de croix couleur de sang. Puis on vit deux grands tuyaux, dans lesquels petits et grands tuyaux, se trouvaient trois boules, également quatre ou plus. Tous ces éléments commencèrent à lutter les uns contre les autres. » (Gazette de la ville de Nuremberg)

L’évènement dura une heure et connut un tel retentissement que l’artiste Hans Glaser en exécuta une gravure. On y décrit deux immenses cylindres noirs lançant des sphères bleues, noires et rouge sang, des croix rouge sang et des disques. Ils semblent se livrer bataille dans le ciel. À en juger par sa gravure, certaines sphères se seraient écrasées au sol, en dehors de la ville.

Visite extraterrestre à Nice (1608)

Dans les archives de la ville, on trouve la trace d’une étrange histoire s’étant déroulée dans le port de Nice.

En voici le contenu.

« Au crépuscule du 5 août 1608, les Niçois voient apparaître dans le ciel, trois masses lumineuses se déplaçant à grande vitesse. Les engins s’arrêtent au-dessus de la forteresse. Ils descendent à un mètre de la surface de la mer, à faible vitesse. Les habitants peuvent examiner en détail les trois engins. Se maintenant proches de l’eau, les trois masses provoquent une sorte de bouillonnement de l’eau avec dégagement d’une vapeur ocre-orangé, dans un bruit infernal. De l’un des engins surgit un être, puis deux… […].

« Ces deux personnages plongent dans l’eau jusqu’aux hanches. Leurs bras maintiennent à la verticale deux tubes raccordés à la ceinture.

« Pendant deux heures, les engins restent pratiquement en cette position. Puis les êtres embarquent vers 22 h, les engins partent vers l’est, dans un bruit infernal, et disparaissent en quelques secondes.

« Les Niçois attribuant ce phénomène à un avertissement de Dieu, ils s’ébranlent en de longues processions religieuses, portant le christ en tête, jusqu’à l’aube du 6 août 1608.

« Au matin du 22 août, les trois engins se présentent à Gênes. Informés des évènements survenus à Nice 17 jours auparavant, ils déclenchent un violent tir d’artillerie sur les trois vaisseaux. 800 boulets sont ainsi tirés sans que les engins subissent de dommage.

« Après une heure d’évolution au-dessus des flots, un engin se détache du groupe et fonce sur la ville à une vitesse vertigineuse.

« Une folle panique s’empare alors de la population, et l’on relève plusieurs morts et blessés après le passage de l’engin à la suite de piétinement, émotions ou radiations émises par le vaisseau.

« Les trois vaisseaux se regroupent ensuite et disparaissent vers l’est à une vitesse vertigineuse. Voici, en langage de l’époque, la chronique intitulée « Discours des terribles et espouvantables signes apparus sur la mer de Gennes. »

« Au comencement du moys d’aoust de l’an mix (mil) six cens huit (1608), sur la mer de Gennes s’est veu les plus horribles signes que de mémoire d’homme ait esté parlé, ny escrit, les uns estoient en figures humaines ayant des bras qui semblaient estre couverts d’écailles et tennaient en chacune de leur main deux horribles serpens volans, qui leur entortilloient les bras…

« Et ne paraissoyent que depuis le nombril, en haut hors de la mer, et jettaient des cris si horribles que c’estoient chose du tout épouvantable, et parfois se plongeoyent dans la mer, puis ressortoyent en d’autres endroits loin de là, heurloyent des cris si épouvantables que plusieurs en ont este malades de la peur qu’ils en ont eu, ils en voyaient qui semblaient estre en figure de femmes ; d’autres avoient le corps comme corps humains, tout couvert d’écailles, mais la teste estoit en forme d’un dragon… »

Les fresques de Visoki Dečani (Kosovo)

Sur des fresques du monastère de Visoki Dečani6 (Kosovo) datées de 1350, redécouvertes en 1964, on aperçoit deux sortes de navires volant de l’Occident vers l’Orient. S’agit-il d’anges aux commandes de navires spatiaux ressemblant aux satellites modernes ?

Dans le premier navire, le personnage tient une sorte de levier de commande tout en regardant vers l’arrière. Il semble s’intéresser au vol de celui qui le suit. Est-il poursuivi ?

S’agit-il là d’une représentation symbolique du soleil et de la Lune comme on en trouve dans l’art byzantin de cette époque ?

Une question essentielle demeure toutefois. Est-il possible que les iconographes anciens aient pu peindre ces engins spatiaux représentant des Spoutnik ?

6 Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2004.

Autres histoires précédant notre époque

Remontons encore dans le temps.

En 50 av. J.-C., Cicéron prononça un discours célèbre :

« Combien de fois notre sénat n’a-t-il pas demandé aux décemvirs (consuls) de consulter les oracles lorsqu’on a vu deux soleils et quand trois Lunes sont apparues et que des flammes de feu furent remarquées dans le ciel ; ou, en cette autre occasion, quand le soleil se leva la nuit, lorsque des bruits furent entendus dans le ciel et que la nuée elle-même sembla éclater, et que l’on remarqua d’étranges globes. »

En 789, Charlemagne promulgua une loi interdisant tout contact avec les peuples des nuages.

Dans les livres du Chilam Balam7, manuscrits mayas rédigés en yucatèque, on peut lire dans l’un d’eux que des « êtres venus du ciel sur des nefs volantes, des dieux blancs qui volaient, que des choses rondes et atteignaient les étoiles… »

Le 4 novembre 1697, au-dessus de Hambourg, une illustration montre l’observation de deux objets décrits comme deux roues lumineuses.

Le 18 août 1783, au-dessus du palais de Windsor, un objet lumineux fut observé dans le ciel. Les témoignages furent rapportés l’année suivante dans les Transactions philosophiques de la Société Royale :

« Un nuage oblong se déplaçant plus ou moins parallèlement à l’horizon. Sous ce nuage, on pouvait voir un objet lumineux qui est rapidement devenu sphérique, s’est brillamment éclairé, puis a fait une halte. Cette sphère étrange a semblé d’abord être de couleur bleu clair, mais alors sa luminosité a augmenté, et bientôt elle est partie plus loin vers l’est. L’objet a alors changé de direction et s’est déplacé parallèlement à l’horizon avant de disparaître au sud-est ; la lumière qu’il fournissait était prodigieuse ; elle éclairait toute la terre. »

En Chine, étranges disques des Dropa et Ham

Qui dit ovni dit souvent « êtres venus d’un autre monde » pour nous visiter quelle que soit la forme prise.

En 1965, la revue allemande Das Vegetarische Universum publia une information à propos de la découverte d’un archéologue chinois.

« On trouve, à la frontière de la Chine et du Tibet, une région montagneuse riche en cavernes que l’on nomme Baïan-Kara-Oula. Depuis un quart de siècle déjà les archéologues découvrent, dans cette région, d’étranges disques de pierre recouverts de signes incompréhensibles, dessins et hiéroglyphes.

« Il y a plusieurs millénaires, à l’aide d’instruments de travail inconnus, les habitants des cavernes avaient réussi à façonner la roche pour en faire ces disques dont on a découvert jusqu’à présent 716 exemplaires. »

En déchiffrant ces inscriptions, l’archéologue chinois Tsoum-Oum-Nui et ses collègues découvrirent les allusions aux tribus Dropa et Ham.

« Les Dropa sont descendus des nuages dans leurs glisseurs aériens. Et dix fois, jusqu’au lever du Soleil, hommes, femmes et enfants se cachèrent dans les cavernes. Mais à la fin, ils comprirent les signes et virent que cette fois-là les Dropas étaient venus dans des intentions pacifiques… »

De nombreuses questions se posèrent. Dans ces grottes, on trouva les restes de tombes et de squelettes datant de 12 000 ans. Ces squelettes proviendraient d’êtres pourvus de crânes énormes et de membres atrophiés. Les premiers archéologues chinois parlèrent alors « d’une espèce disparue de singes ». Mais nul n’a encore trouvé de tombe ou de disque recouvert de signes graphiques étant l’œuvre de singes préhistoriques.

Ces squelettes révélèrent qu’il s’agissait d’êtres de petite taille et de corpulence grêle, oscillant autour de 1,30 m. Les savants ne réussirent pas à les rattacher à un groupe ethnique précis. Les informations concernant ces tribus sont d’ailleurs fort peu nombreuses.

Cela corrobora certaines vieilles légendes chinoises parlant « de tout petits hommes, maigres, aux visages jaunes, qui seraient descendus du ciel. Ces êtres étaient monstrueux : leurs têtes, d’une grosseur anormale, étaient supportées par des corps incroyablement grêles et malingres. Leur apparence éveillait chez les humains un vif sentiment de dégoût, aussi, chacun les fuyait, tandis que de mystérieux personnages montés sur des chevaux rapides s’attachaient à les exterminer. »

Peintures préhistoriques du Sahara

Henri Lhote, directeur de recherche au CNRS, étudiant les peintures préhistoriques découvertes par hasard en 1933 dans le Sahara, en fit un ouvrage8 où il décrit ces fresques en indiquant « qu’à côté de figures animales et de scènes de chasse se trouvent d’étranges personnages revêtus d’habits de type scaphandre (qu’il désignera sous le nom de Martiens), portant sur la tête des casques sphériques. »

On distingue nettement sur les fresques les points d’attache réunissant casques et scaphandres. Or, ceux-ci ne présentent aucune analogie ni avec des costumes rituels ou costumes de chasse de la région.

Le savant français, décrivant les étranges compositions couvrant les parois des grottes de Tassili, eut l’attention attirée sur l’un des dessins.

Il représentait « un homme, sortant d’un objet de forme ovoïde, et recouvert de cercles concentriques évoquant un œuf, soit, moins vraisemblablement, un escargot. »

L’accumulation des faits

La plupart des ufologues font débuter l’époque moderne de l’ufologie en 1947. Pourtant, dès 1943, deux organismes furent organisés pour les étudier.

En 1943, les Anglais créèrent une organisation chargée de se documenter sur ces objets9.

En 1944, des rapports troublants furent remis par des pilotes de guerre allemands à leur État-major, à la suite d’un incident survenu sur la base secrète de Banak (Norvège).

Un pilote tenta d’intercepter un « engin de 100 m de longueur, d’un diamètre de 15 m, portant à l’avant un groupe de tiges ressemblant à des antennes radar. » L’appareil monta en flèche à très grande vitesse et disparut rapidement.

L’État-major créa le Sonder Büro Nr 13 - le Bureau spécial 13 au nom de code Opération Uranus. Il pensait sûrement que ces manifestations étaient du fait d’armes nouvelles développées par les Alliés.

La paix revenue, l’Américain Kenneth Albert Arnold fut le premier témoin moderne de l’observation du phénomène ovni. Le 24 juin 1947, ce vétéran aux commandes de son avion privé aperçut vers 15 h un éclair blanc bleuté illuminant sa cabine suivi de plusieurs autres.

Il vit une formation de neuf objets scintillants dans le ciel rasant les sommets des monts Baker et Rainier à très grande vitesse. Ils se tenaient sur deux lignes parallèles, l’une composée de cinq sujets, la seconde de quatre. Le vol n’était pas rectiligne, ondulant comme la queue d’un cerf-volant chinois.

« Ils se comportaient, dit-il, comme des soucoupes volantes (flying saucers) ricochant sur l’eau. »

Le lendemain, la presse10 reprit le terme « flying saucer », soucoupes volantes. L’expression était née.

À la suite de cette déclaration, techniciens et pilotes commencèrent à s’exprimer au sein de l’ATIC (Air Technical Intelligence Center – Centre de renseignement technique de l’Air).

Son directeur général écrivit le 23 septembre 1947 au commandant de l’US Air Force « Flying Saucers are real – les soucoupes volantes existent. ».

À la fin de l’année 1947, le Secrétaire d’État à la Défense, James D. Forrestal signa un décret portant création d’une commission spéciale d’enquête du nom de Project Sign plus connu sous le nom Project Saucer.

Ce fait renforça la découverte quelques années auparavant au Pérou, de ces étonnantes figures tracées sur le sol du plateau de Nazca au Pérou.

Situées dans la plaine côtière et aride à 400 km au sud de Lima, elles couvrent une superficie d’environ 450 km.

Découvertes au sol en 1926, on ne prit conscience de leur importance qu’en 1939 lorsque Paul Kosak survola la région dans un petit avion.

Alors que ce vol se déroulait au solstice d’été, il remarqua que la direction de l’un des tracés d’oiseaux était alignée avec les rayons du soleil couchant. Il baptisa cette plaine le plus grand livre d’astronomie du monde.

Les figures composées de lignes droites et d’espaces de grande surface en forme de trapèze firent penser aux plans d’un aérodrome moderne. Certaines lignes droites mesurent plus de 10 km de longueur. Quelques figures de grande dimension font penser à des êtres. Étonnant ?

L’existence de ces lignes posa de nombreuses questions. Les premières venant à l’esprit sont sans doute les suivantes : puisqu’il est impossible de les observer comme figure au sol, pour qui et pour quel usage furent-elles tracées ? Comment furent-elles réalisées ?

Comment les Nazcas ont-ils fait pour tracer des dessins aussi parfaits sans pouvoir les visualiser ?...

Maria Reiche, grande mathématicienne et astronome allemande, émit l’idée que ces lignes droites pouvaient constituer un calendrier astronomique permettant de repérer les alignements du Soleil, de la Lune et de certaines étoiles pour calculer les saisons.

En 1968, l’astronome américain Gérald Hawkins se servant des nouvelles technologies mises à sa disposition démontra que la totalité des lignes ne permettait pas de constituer cette hypothèse.

La question reste donc en suspens. Quoi qu’il en soit, si ces lignes sont l’œuvre de l’homme, elles représentent des années et des années de travail.

Fresques, San Francesco d’Arezzo (Italie)

La Légende de la Vraie Croix (en italien Leggenda della Vera Croce) est un cycle de fresques situé dans le chœur de la chapelle Bacci de la basilique San Francesco d’Arezzo. L’œuvre fut commencée en 1447 par Bicci di Lorenzo. Décédé, il fut remplacé en 1452 par Piero Della Francesca, célèbre peintre toscan (1406-1492). Elle fut restaurée en l’an 2000.

Sur ce panneau appelé l’exaltation de la Croix figure au pied de l’arbre un groupe de personnages agenouillés, les mains jointes, les yeux tournés vers le ciel, dans une attitude de curiosité.