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De nombreux caractères Existent sur notre terre… Il convenait de les décrire Dans une joyeuse satire ! Loin de se vouloir méchante, Elle s’avère bien marrante ! J’en ai fait un dictionnaire Qui, je l’espère, saura plaire… Je m’y reconnais la première ! Sur mes travers, j’ai fait la lumière ! Chercherez-vous à vous reconnaître ? Feuilletez et… riez bien peut-être !
À PROPOS DE L'AUTEURE
Ex-professeur des écoles,
Valérie Michel se lance dans l’écriture grâce à des poèmes auxquels elle donne un rôle clef dans son premier roman, Comme une évidence, dans lequel les sentiments, l’amour en particulier, jouent un rôle majeur. Elle change ensuite d’époque, de ton, d’atmosphère, de thème, avec ses romans suivants, tous très différents : des policiers, des romances, des feel good, toujours sur fond de poésie. Elle y véhicule les mêmes valeurs que celles qu’elle défend dans son mandat de conseillère municipale, à savoir la liberté, l’égalité, la fraternité et la solidarité.
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Valérie Michel
Dictionnaire des caractères
Caricatures poétiques
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Valérie Michel
ISBN : 979-10-377-4376-3
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Dédicace
À toutes les personnes qui m’ont inspirée par leur caractère singulier, étonnant, drôle ou attristant…
À celles et ceux qui aiment infiniment la poésie…
De la même auteure, Le Lys Bleu Éditions
Comme une évidence, septembre 2019
La lettre à Élise, décembre 2019
Les héros de la différence, mai 2020
Le rêve d’Emilie, mai 2020
L’imposture, juin 2020
Passage aux aveux, juin 2020
L’héritière, juin 2020
Il n’y a pas d’âge pour être heureux, septembre 2020
Toujours un mal pour un bien, septembre 2020
Sonate au clair de lune, mars 2021
Une campagne inédite, juin 2021
Monsieur Affectueux reste au quotidien
Le plus merveilleux et charmant mari du monde.
Il possède tout l’art du parfait magicien
Pour enchanter sa femme avec une joie profonde.
Ce grand romantique, sensible et sentimental,
S’évertue à impressionner son épouse
Par de belles mises en scène théâtrales
Qui rendent, de fait, ses voisines jalouses.
Cet homme éperdument gentil et chaleureux
Multiplie attentions et délicatesses
Avec des gestes doux, tendres, langoureux,
Qui accompagnent de délicieuses caresses.
Ce conjoint particulièrement amoureux,
Câlin, aimant et toujours dans la bienveillance,
Aux yeux attendris qui brillent de mille feux,
Conserve son éternelle prévenance.
Il tente par tous les moyens de faire plaisir,
Usant de dévouement et de galanterie.
Son immense bonté le pousse à assouvir
Les moindres désirs de sa petite chérie.
Madame Altruiste, depuis sa plus tendre enfance,
Témoigne d’un bon esprit très accommodant.
Agréable et toujours dans la bienveillance,
Elle a un goût pour le partage, débordant.
Elle offre à tous ses amis une aide sans limites.
Aimable et coopérative, elle rend service.
Son énorme générosité est bénite.
Elle n’a, pour la bonté, aucune avarice.
Elle fait preuve de mansuétude face aux agressions
Et justifie toujours les attaques subies
Avec une grande indulgence, une belle compréhension.
Elle fait du pardon sa principale lubie.
Magnanime, particulièrement généreuse,
Elle oublie sciemment tout le mal qui lui est fait,
Apportant son soutien, désintéressée, pieuse,
Espérant dissuader autrui de ses méfaits.
En famille, au bureau, dans la rue, à la maison,
Madame Altruiste, dévouée et charitable,
Lutte contre la colère et autres déraisons,
Contre la jalousie aussi, fort détestable.
Sensible et empathique, elle se consacre souvent
Aux personnes en précarité qui l’émeuvent,
Tâchant de gommer leurs difficultés, avant
De leur apporter de la chaleur dans l’épreuve.
Douce, patiente et débonnaire aux pauvres gens,
Elle s’évertue à leur porter un peu de bonheur,
Beaucoup de considération, en les logeant
Chez elle, toujours secourable, avec son grand cœur.
Humaine, fraternelle, bonne, solidaire,
Elle effectue des maraudes très fréquemment,
Avec gentillesse, philanthropie, savoir-faire,
Pour offrir aux déshérités du contentement.
Madame Altruiste, au cœur d’actions humanitaires,
Se réjouit, aux côtés d’autres bénévoles,
De pouvoir sortir les malheureux de la misère,
De leurs conditions de vie précaires et folles.
Elle représente une bien belle personne,
Toujours amicale, affable et souriante.
En elle, le mot Amour sans cesse résonne.
Jusqu’à son dernier souffle, elle restera charmante…
À l’école primaire, il avait un faible certain
Pour une amie dont il appréciait le sourire.
Celle-ci, un jour d’été, lui avait pris la main.
Il avait été ému, n’avait su que dire.
Jouer en sa présence le comblait de bonheur.
À la regarder, il aurait pu passer des heures.
Elle seule, ainsi, savait faire battre son cœur.
Avec elle, la vie prenait une autre saveur.
Adolescent, les montées de testostérone
Lui faisaient rêver de rencontrer l’âme sœur.
Devant une jolie fille, il devenait aphone
Et reculait, plein d’appréhension et de peur.
Il ressentait bien de fortes attirances…
Mais dans le doute qu’elles ne soient pas partagées,
Il s’abstenait simplement de tenter sa chance,
Repoussant les belles aventures envisagées.
Désormais adulte, majeur et vacciné,
Il ne songe qu’à partager sa vie entière
Avec une femme ravissante, au charme inné,
Qui lui sera fidèle et fera une bonne mère.
Depuis quelque temps, il est épris d’une dame
Qu’il trouve forcément belle et désirable,
Mais qu’il n’ose approcher pour déclarer sa flamme.
Il se reproche sa timidité détestable.
Quand il la croise au bureau, son sang bouillonne.
Ses yeux éblouis brillent alors de mille feux,
Mais, bien sûr, à chaque fois, il abandonne.
L’aborder représente le plus cher de ses vœux.
Quand il l’observe un moment, il est subjugué :
Cette femme irrésistible le fait vibrer.
Il envisage un scénario pour la draguer :
Il doit se lancer pour éviter de sombrer.
Il élabore une tentative d’approche
Qui permettrait déjà de pouvoir lui parler.
Quand l’occasion survient, son courage s’effiloche.
Il perd tous ses moyens et se sent affolé.
Ce jour, elle est venue lui demander conseil.
Quand il l’a vue, il a tout d’abord paniqué.
Jamais ne reviendrait une occasion pareille !
Il n’était nullement question d’abdiquer !
Il a pris son courage à deux mains, troublé.
Ému, il s’est lancé dans la conversation.
Ses espoirs ont soudain fait des bonds endiablés.
Ses propos ont vite pris une autre dimension.
Le sourire de cette femme le transportait d’un coup
Vers le septième ciel et les étoiles filantes.
Ce mirage lui plaisait décidément beaucoup :
En plus de sa beauté, elle s’avérait charmante.
Le bonheur se trouvant sur le pas de sa porte,
Il tenta de répondre au mieux à sa requête.
Jamais il n’avait ainsi tremblé de la sorte.
Son cœur battait la chamade au milieu de la fête.
Une sympathie entre eux s’étant installée,
Ils prirent ensuite ensemble un petit café.
À l’invitation, il se trouva acculé…
Elle accepta : il remercia sa bonne fée.
Chaque rentrée scolaire représentait un mystère
Pour Mademoiselle Anxieuse, qui se contrariait :
Abandonner ses bonnes amies l’inquiétait…
Quant à la maîtresse, elle craignait la plus sévère…
Toujours consciencieuse et soucieuse de satisfaire,
Elle appréhendait tout risque de punition,
S’efforçait de répondre à toutes les questions,
Respectait règles et consignes, polie, sans manières.
De peur de se faire gronder par ses deux parents
À cause de mauvaises notes ou médiocres bilans,
Elle travaillait beaucoup, même le jour de l’an,
Tâchant d’être exemplaire, toujours dans le rang.
Elle n’aimait aucunement tous les changements,
Sources d’angoisses et de tracas bouleversants.
La nouveauté et l’inconnu, tous deux stressants,
L’empêchaient vraiment de dormir correctement.
Ses lendemains, son devenir, l’interrogeaient :
Serait-elle à la hauteur de toutes les attentes ?
Ses études suivraient-elles une pente ascendante ?
Le choix de son futur métier la taraudait.
En grandissant, le passage des examens
La tourmentait très longtemps à l’avance.
Elle avait peur de ne pas avoir ses chances,
Malgré maintes révisions faites avec entrain.
Étudiante, confrontée à plusieurs concours,
Elle s’évertuait à exceller dans les matières
Susceptibles de mettre sur sa route des barrières :
Elle craignait de passer à côté du bon parcours.
Chaque jour, inévitablement, elle songeait
Qu’elle pouvait échouer lamentablement.
Elle se questionnait alors invariablement
Sur les solutions de secours qu’elle redoutait.
Adulte, à présent, elle n’est jamais bien sereine.
La tranquillité d’esprit n’est pas son fort,
Bien qu’elle tente le lâcher-prise, fasse des efforts.
Face aux inquiétudes, elle reste, de fait, la reine.
Si elle se réjouit d’avoir rencontré l’amour,
Elle s’effraie déjà à l’idée que son âme sœur
Puisse un jour l’abandonner sans rancœur
Et partir avec une inconnue pour toujours.
Le fait d’être franchement hypocondriaque
Lui crée de folles angoisses dès qu’elle est malade…
Son état de santé bien vite se dégrade :
Elle se sent de suite à l’agonie, cardiaque !
À chaque fois qu’elle doit changer de poste au bureau,
Elle suppose qu’elle ne sera pas à la hauteur.
Elle sent monter en elle une bouffée de chaleur,
Présumant qu’elle n’arrivera pas à faire le boulot !
Madame Anxieuse se fait donc des cheveux sans cesse.
Elle n’a vraiment pas hâte d’avancer en âge.
Elle anticipe de vilains maux en présage,
Sans aucune envie de voir venir la vieillesse.
Toujours très sûre d’elle, Madame Arrogante
Prend des airs de grande dame suffisante.
Depuis ses jeunes années, elle n’a rien perdu
De sa superbe et de son dédain éperdu.
Jamais emportée par une belle empathie,
Elle ne voit que par son propre prisme averti
Et tente d’imposer aux autres sa vision,
N’accordant à ses positions aucune révision.
Imaginer d’autres points de vue que les siens
Ne saurait être que du ressort du magicien.
Elle ignore les besoins de ses homologues
Nullement psychologue, encore moins démagogue.
Elle manifeste à l’égard de ses collègues
Un orgueil méprisant et jamais ne délègue,
Puisqu’elle est la seule personne capable
D’effectuer les tâches de façon acceptable.
Elle s’affirme face à eux avec assurance,
Fatuité, autosuffisance, impertinence.
Convaincue d’avoir une belle hauteur d’esprit,
Elle les aborde avec insolence et mépris.
Cette horrible prétentieuse narcissique
Pense avoir la science infuse et bénéfique.
Elle expose toutes ses idées avec fierté,
Persuadée de sa suprématie illimitée.
Elle impose, de fait, sa supériorité,
Avec une déplaisante ténacité.
Présomptueuse, hautaine, elle a toujours raison
Et diffuse ses concepts et certitudes à foison.
Son intolérance pour les personnes s’opposant
À ses convictions lui procure un air cuisant,
Associé à des propos d’une méchanceté
Viscérale, parfois même d’une grande cruauté.
Plus elle sent sa belle domination menacée,
Plus elle profère des injures dures, courroucée.
Elle s’en prend vivement à ceux qu’elle n’aime pas,
N’envisageant pour eux vraiment aucun faux pas.
Comme elle toise ses proches de la tête aux pieds,
Et qu’elle dévisage lourdement pour épier
Le moindre sourcillement plutôt offensant,
Elle a peu d’amis : son regard est trop cassant.
Quel maître tyrannique Monsieur Autoritaire !
Le ton ferme, péremptoire et catégorique,
Auquel ses élèves ne peuvent se soustraire,
Les maintient dans un système autocratique.
Il mène sa classe avec une poignée de fer,
Règne, de fait, comme un souverain absolu.
Personne ne s’oppose à ses façons de faire,
Dont l’écoute et la gentillesse sont exclues.
Dominateur strict, au caractère opiniâtre,
Ce professeur directif et intransigeant,
Ne supporte pas les jeunes acariâtres
Qui viendraient à le maudire en le jugeant.
Il commande, abusant de sanctions arbitraires,
Comme dans un fou régime totalitaire,
Appréciant en outre que chacun le vénère,
Quand bien même à ses pratiques personne n’adhère.
Il ne tolère aucune franche résistance,
N’accepte, en dictateur, aucune réplique.
Ses élèves lui doivent respect et obéissance,
Supportant des blâmes et punitions cyniques.
Il impose sa loi en proférant des ordres,
Refusant toute opinion contraire à la sienne
Ou toute position pouvant faire désordre,
Jusqu’à ce qu’allégeance, ravi, il obtienne.
Il ne consent aux règles aucune dérogation,
Les rappelant sur un ton pressant, impérieux.
Il n’endure aucunement les contradictions,
Les rejetant furieux, d’un air ensuite glorieux.
Il ne choisit que des consignes impératives,
Sans même apporter de brèves explications,
Toute forme de protestation passive
Se trouvant vouée à rude condamnation.
Ce maître qui ne souffre aucune impertinence
Désapprouve les critiques et les reproches.
Il prononce au besoin, de graves sentences,
Pour ne plus avoir à subir d’anicroches.
À l’école déjà, lorsqu’il avait de l’argent
Pour s’acheter quelques douceurs ou friandises,
Il présentait un comportement dérangeant,
Évitant la boulangerie, pourtant exquise.
Il disait avoir dépensé toutes les pièces,
En mentant, afin de pouvoir les conserver.
Les regarder s’empiler le mettait en liesse.
Les utiliser s’avérait une corvée.
Monsieur Avare préférait les collectionner,
Plutôt que de déguster gâteaux et bonbons.
Thésauriser représentait un sens inné,
Devenu une passion et un besoin pas très bons.
Son rapport à l’argent, visiblement malsain,
L’obligeait à fuir l’ensemble des restaurants.
Faire des économies étant son seul dessein,
Aux joies terrestres, il semblait indifférent.