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Deux joggeurs découvrent le cadavre d'une femme dans un champ entre Bure et Nondkeil! Il est dissimulé entre deux buissons. Les forces de l'ordre appelées sur place, constatent que la victime était d'origine luxembourgeoise. L'inspecteur, Roland Müller du commissariat de Rumelange, assisté de son adjoint, Serge Scheer ainsi que le commissaire Bernard Moretti du commissariat de Thionville, sont chargés de coopérer pour retrouver l'assassin. Christian Dussolier, lieutenant de police de Thionville, épaulera ses collègues. La médecin légiste, Elisabeth Montaigu de Nancy note, dans son rapport d'autopsie, que la victime a été étranglée et que le meurtre a été perpétré autre part. Elle est assistée par Charline Vannier de la police scientifique. Que cachait le passé de la victime?
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Seitenzahl: 65
Veröffentlichungsjahr: 2021
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Deux joggeurs découvrent le cadavre d’une femme dans un champ entre Bure et Nondkeil ! Il est dissimulé entre deux buissons.
Les forces de l’ordre, appelées sur place, constatent que la victime était d’origine luxembourgeoise !
L’inspecteur, Roland Müller du commissariat de Rumelange, assisté de son adjoint, Serge Scheer ainsi que le commissaire Bernard Moretti du commissariat de Thionville, sont chargés de coopérer pour retrouver l’assassin.
Christian Dussolier, lieutenant de police de Thionville, épaulera ses collègues.
La médecin légiste, Elisabeth Montaigu de Nancy note, dans son rapport d’autopsie, que la victime a été étranglée et que le meurtre a été perpétré autre part! Elle est assistée par Charline Vannier de la police scientifique.
Que cachait le passé de la victime ?
Madame La Procureure, Eglantine du Rocher, du Palais de Justice de Thionville, sera chargée de coopérer avec les forces de l’ordre. Une enquête franco-luxembourgeoise pleine de rebondissements qui sera menée avec brio par nos enquêteurs !
Il était 7 heures du matin, un vendredi du mois de mai. La chaleur était déjà accablante. Gilbert Dupont et son épouse Ghislaine, tous deux demeurant à Bure, faisaient leur jogging quotidien. Cela les aidait à tenir le choc car ils étaient confinés et travaillaient depuis leur domicile. Soudain Ghislaine poussa un cri strident !
— Gilbert viens vite, il y a une femme qui est allongée ici. Elle ne bouge plus, je crois qu’elle est décédée !
— J’arrive, oh c’est horrible, j’appelle tout de suite la police ! Ne touchons à rien surtout !
Une dizaine de minutes plus tard, une voiture des forces de l’ordre arriva à grands coups de pin pon !
Le commissaire Bernard Moretti, du commissariat de Thionville sortit de la voiture et s’adressa aux Dupont. Il leur posa des questions de routine. Il était accompagné du lieutenant Christian Dussolier. Après avoir entendu les témoins, il les invita à venir se présenter au commissariat de Thionville dans la soirée pour signer leur déposition. La sécurisation de la scène de crime leur incombait aussi, en attendant la médecin légiste du commissariat de Nancy et de son équipe scientifique.
— Je viens d’appeler Elisabeth, elle devrait arriver dans une heure, pour l’instant, je vais examiner la victime et voir si elle a ses papiers d’identité sur elle, suggéra Moretti.
— Je pense qu’elle a été étranglée, d’après les marques sur son cou.
— Tu as trouvé quelque chose ? demanda Dussolier ?
— Oui, elle est de nationalité luxembourgeoise et elle s’appelle Liliane Demoulin et habitait au 24, Grand-Rue ! Elle avait 56 ans.
— Bon, je vais appeler nos collègues du commissariat Kayldall de Rumelange, répondit Moretti. Nous devons coopérer avec eux étant donné sa domiciliation au Luxembourg.
Une dizaine de minutes plus tard, la voiture de police Rumelangeoise arriva sur les lieux du crime.
— Bonjour Messieurs, je suis le commissaire Roland Müller de Rumelange. Voici mon adjoint, Serge Scheer.
— Bonjour, je vous présente le lieutenant Christian Dussolier et moi-même commissaire Bernard Moretti ; nous avons appelé la police scientifique de Nancy, qui ne devrait plus tarder. Voilà les papiers d’identité de la victime !
— Merci, répondit Müller.
On entendit les sirènes des véhicules de police de Nancy qui arrivaient sur place.
— Bonjour tout le monde, vous avez déjà sécurisé le périmètre, c’est bien, s’écria Elisabeth Montaingu. C’était un petit bout de femme d’une quarantaine d’années, très énergique.
— Je pense qu’elle a été étranglée, répliqua Moretti.
— On passe d’abord aux présentations, demanda Dussolier ?
— Voilà nos collègues de Rumelange, le commissaire Roland Müller ainsi que son adjoint, Serge Scheer. Vous venez de parler au commissaire Bernard Moretti de Thionville, et moi je suis le lieutenant Christian Dussolier.
— Enchantée, voici ma collègue, Charline Vannier de la police scientifique, je suis Elisabeth Montaigu, médecin légiste.
— Tu fais des recherches aux alentours, Charline, tu prendras aussi des photos. Je suppose que notre victime connaissait son assassin. Elle ne s’est pas méfiée. Je me demande si elle a été tuée ici ou si son meurtrier a seulement déposé son corps à cet endroit ? C’est étrange.
— A quelle heure est-elle décédée? demanda Müller.
— Hum, d’après la rigidité cadavérique je dirais entre 2 et 3 heures du matin. L’autopsie devra le confirmer.
— Nous allons avertir la famille, ensuite nous devrons fouiller le passé de la défunte. Vous nous accompagnez ?
— D’accord, répondirent Moretti et Dussolier.
— Je vous enverrai une copie du rapport d’autopsie, répondit Elisabeth !
— Merci !
Les enquêteurs français suivirent leurs collègues luxembourgeois. Ils garèrent leur voiture sur la Place Grand-Duchesse Charlotte.
— C’est juste en face, fit Müller. Allons-y !
— Bonjour, nous sommes de la police luxembourgeoise, voilà nos collègues français. Vous êtes bien Monsieur Richard Demoulin ?
C’était un homme grand et fort qui devait frôler la cinquantaine ! Il avait l’air jovial et sympathique.
— Oui, mais que me veut la police ?
— Nous avons une triste nouvelle à vous annoncer Monsieur Demoulin, pouvons-nous rentrer un moment ? Merci.
— Oui, bien sûr ! Mais qu’est-ce qui se passe ?
— Le cadavre de votre épouse a été retrouvé ce matin entre Bure et Nondkeil. D’après les premiers éléments de l’enquête, elle aurait été étranglée !
— Oh, mon Dieu!Qui a pu faire une chose aussi horrible ?
— Etiez - vous en bons termes avec votre épouse ?demanda Moretti. Où étiez-vous cette nuit entre deux et trois heures du matin.
— Pourquoi, vous me soupçonnez ?! Je ne pouvais pas dormir, je suis sorti me promener avec Samy mon chien. J’ai croisé des jeunes gens qui m’ont demandé du feu. Je les connais, ce sont les jeunes d’en face, vous pourrez aller leur demander. Ma femme et moi avons divorcé il y a un an et demi. Liliane a refait sa vie, je suppose. Nos relations sont restées courtoises. Elle m’avait raconté qu’elle avait un nouveau compagnon. Je pense aussi qu’elle n’a pas encore fait de changement de nom et d’adresse. Malheureusement, elle n’en aura plus besoin !
— Pouvez-vous nous noter ses nouvelles coordonnées ? demanda Roland. Avez-vous des enfants ?
— Je vous donne cela de suite, et pour répondre à votre question, malheureusement nous n’avons pas eu ce bonheur !
— Monsieur Demoulin, nous vous questionnons en tant que témoin, rien de plus ; s’il s’avère que vous êtes innocent, ce que nous devrons prouver, vous n’avez rien à craindre. Nous ne faisons que notre travail, c’est tout, s’exclama Moretti.
— Vous viendrez signer votre déposition cet après-midi vers 15 heures, s’il vous plaît. Notre collègue Serge Scheer a tout noté. Ne vous effrayez pas, pour vous rayer de la liste des suspects nous serons amenés à prendre vos empreintes. Encore une chose, veuillez nous ramener la liste de ses amis, merci !
— Bien, j’y serai c’est juste en face. Trouvez-vite le coupable ! Je vous remettrai aussi cette liste. Si je peux me rendre utile, n’hésitez pas !
— Merci pour votre proposition, je suis certain que nous allons nous revoir, répondit Moretti.
— Et si nous allions voir les voisins d’en face, proposa Müller, ils pourrons confirmer l’alibi de Demoulin.
En effet, ce dernier avait dit la vérité. Les jeunes confirmèrent l’avoir vu la nuit se promener avec son chien, Samy !
— Nous allons vous accompagner à Bure pour l’interrogatoire de Monsieur Freddy Manetti, le compagnon de la victime, fit Müller.
— Nous aurions gagné du temps si Liliane avait pu changer son adresse ! Soit, avec des «si», on ne refait pas le monde, souligna Serge Scheer.
— Exact, allons-y, répondit Müller.
— Encore une chose, suggéra Moretti, comme la victime était d’origine luxembourgeoise, je suppose que vous êtes d’accord pour que nous fassions certains interrogatoires au commissariat de Rumelange ?
— Bien entendu, nous sommes aussi équipés pour les analyses d’ADN et d’empreintes, pas de soucis !
— C’est parfait. Merci !