La guerre des gangs franco-luxembourgeoise - Eliane Schierer - E-Book

La guerre des gangs franco-luxembourgeoise E-Book

Éliane Schierer

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Beschreibung

Synopsis Le corps de Marco Spinella est retrouvé par un contrôleur de la SNCF près de la gare de Thionville. Il travaillait pour une maison d'édition. Celui de Maria Monte est découvert par le jardinier dans le parc de Rumelange au Grand-Duché. Est-ce que ces ceux meurtres sont liés? Qui avait un motif pour abattre les deux victimes? Pourquoi le maire de Rome est-il mêlé à ces deux homicides? Ces deux assassinats sont-ils liés à une organisation mafieuse? Le commissaire Moretti et le Sergent Dussolier découvrent que les deux victimes ont été abattues à l'aide d'un Beretta FS. Ils devront collaborer avec l'inspecteur Roland Majerus et son adjoint Serge Scheer des forces de l'ordre luxembourgeoises. Une enquête franco-luxembourgeoise pleine de rebondissements.

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Seitenzahl: 74

Veröffentlichungsjahr: 2023

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Synopsis

Le corps de Marcello Spinella est découvert par un contrôleur de la SNCF sur un parking près de la gare de Thionville. Il gisait à côté de sa voiture.

D’après les premiers éléments de l'enquête, son meurtrier l’a abattu à l’aide d’un Beretta 92 FS Que cachait le passé de la victime ? Qui lui en voulait à ce point pour le supprimer ? Pourquoi le maire de Rome, est-il mêlé à ce meurtre ?

Quelques jours plus tard, la police grand-ducale est appelée au parc municipal de Rumelange par le jardinier. Sur un des bancs publics gît le corps de Maria Monte. Elle aussi a été tuée par une arme à feu. La police scientifique confirme que c’est le même pistolet qui a été utilisé sur la scène de crime de Thionville. Est-ce que les victimes se connaissaient ? Est-ce un meurtre lié à une organisation mafieuse ? Quel est le lien entre ces deux homicides abjects ? Pourquoi Marco Monte, le mari de la victime a quitté précipitamment le Grand-Duché ? Est-il mêlé à ces deux assassinats ?

Madame la Procureure, Eglantine du Rocher, du Palais de Justice de Thionville et Monsieur Marco Schmitt, Procureur Général du Parquet de Luxembourg-Ville, seront chargés de coopérer avec les forces de l’ordre.

Voilà une enquête franco-luxembourgeoise pleine de rebondissements qui sera menée avec brio par nos enquêteurs !

Il était 8 heures du matin un vendredi du mois de juin. Bernard Moretti et Christian Dussolier étaient déjà assis à leur bureau en train de lire leur courrier.

Soudain le téléphone du commissaire sonna !

— Oui c’est moi, que se passe-t-il ? Calmez-vous Monsieur, racontez-moi. Ne touchez à rien, le temps de prévenir notre supérieure et Madame la Procureure, nous arrivons.

— Que se passe-t-il Bernard ? demanda le sergent.

— C’est un certain Jules Mathieu, contrôleur à la SNCF. Il vient de découvrir le corps d’un homme qui est allongé à côté de sa voiture.

— Je vais avertir Madame le Commandant, répondit Christian.

— Merci et moi j’appelle Madame la Procureure.

— Allô Madame la Procureure ? C’est Moretti à l’appareil. Nous avons une nouvelle victime à déplorer à la gare de Thionville. Je viens de recevoir un appel téléphonique d’un témoin. Nous allons nous rendre sur place.

— D’accord, j’espère que la victime a ses papiers d’identité sur elle. Envoyez-moi un coursier au palais de justice et je vous ferai transmettre un mandat de perquisition pour son domicile et son employeur. Quand vous serez à la gare, indiquez moi son identité et son adresse. Merci.

— Ce sera fait, Merci Madame la Procureure.

— Messieurs, fit le commandant de Saint Cyprien, vous avez carte blanche. Tenez-moi au courant.

— D’accord, nous nous rendons à la station de Thionville de suite.

— J’ai prévenu notre équipe de Nancy, ils sont en route, fit Maryline.

Une dizaine de minutes plus tard, nos enquêteurs arrivèrent sur le lieu du crime. Leurs collègues de la brigade scientifique n’étaient pas encore arrivés car il fallait compter à peu près une heure de route de Nancy à Thionville.

— Bonjour Monsieur Jules Mathieu, c’est bien vous qui nous avez appelé ?

Devant eux se tenait un contrôleur de la SNCF en uniforme, d’une quarantaine d’années.

— Oui c’est moi, c’est affreux, je m’apprêtais à rentrer quand j’ai vu le corps de ce pauvre malheureux étendu par terre. Je n’ai touché à rien.

— Avez-vous remarqué quelque chose d’étrange quand vous avez découvert le défunt, un détail même insignifiant pourrait nous aider.

— La seule chose dont je me souvienne c’est le démarrage en trombe d’une voiture noire immatriculée au Grand-Duché quand je me suis approché. Cela pourrait être une BMW ou une Audi. Il y avait deux personnes à l’intérieur, cependant, elles portaient des cagoules, je n’ai pas vu leur visage.

— Très bien, merci pour ce renseignement, poursuivit Dussolier.

Soudain on vit un gyrophare d’une voiture de police arriver.

— Ce sont nos collègues de la brigade scientifique, dit Moretti.

— Vous pourriez venir en nos bureaux, disons ce soir, pour signer votre déposition, demanda Dussolier ?

— Oui bien sûr, à quelle heure ?

— 18 heures si cela vous convient.

— D’accord.

— On vous montrera aussi quelques types de voitures. Si vous la reconnaissiez ce serait formidable.

— Bonjour tout le monde, s’écria Elisabeth Montaigu, la médecin légiste. Merci d’avoir sécurisé la scène de crime, on a mis plus de temps que prévu, il y avait des bouchons sur l’A31, comme d’habitude. Ah, tenez, on a de la chance que la victime ait ses papiers sur elle et apparemment, ce n’est pas un vol qui a mal tourné car il il y a encore de l’argent dans son portefeuille. Il a aussi son portable, heureusement. Il s’agit d’un certain Marcello Spinella, résidant au 10, rue des Lilas à Thionville.

— Merci Elisabeth, tu nous enverras tes conclusions dès la fin de l’autopsie ?

— D’accord. Ce que je peux vous dire pour l’instant, c’est que la victime a été abattue à l’aide d’un pistolet. Je dois extraire les deux balles pour vous dire de quelle marque il s’agit. Je ne vois aucun autre signe d’agression apparent sur son corps.

— Et pour l’heure de l’homicide ?

— Je dirais aux environs de 7 heures du matin. Le corps est encore tiède.

— Qui l’a trouvé ?

— Un contrôleur de la SNCF, il vient de partir à l’instant. Il a vu une voiture immatriculée au Grand-Duché sur la scène de crime. On lui montrera des photos de berlines à 18 heures quand il viendra au poste.

— C’est une chance qu’il ait ses papiers sur lui, remarqua Dussolier. Je vais appeler le coursier pour qu’il aille chercher la perquisition au palais de justice. Je demanderai la vidéo-surveillance à la SNCF.

Dussolier rentra à la gare de Thionville.

— Le messager va nous rejoindre au domicile de la victime, nous pouvons y aller. Pour la vidéo-surveillance la SNCF a un problème technique, on devra commencer notre enquête sans celle-ci pour l’instant. L’image est brouillée.

— Il ne manquait plus que cela, répondit Moretti.

Une dizaine de minutes plus tard nos enquêteurs se retrouvèrent devant un immeuble de quatre étages. Ils sonnèrent et une voix de femme se fit entendre. Après avoir décliné leur identité, Moretti et Dussolier montèrent les quatre étages à pied car il n’y avait pas d’ascenseur. Une jeune femme d’une trentaine d’années leur ouvrit la porte. Elle semblait avoir peur de les voir car de grosses gouttes de transpiration coulaient sur son front. Ils entendirent les cris d’un enfant venant de l’intérieur de l’appartement.

— Vous êtes bien Madame Donatella Spinella ?

— Oui, c’est moi !

— Nous sommes des forces de l’ordre de Thionville.

— Oh, que me veux la police ? fit la jeune femme.

— Pouvons-nous entrer un instant s’il-vous-plaît ?

— Je vous en prie.

— Nous avons, hélas, une triste nouvelle à vous annoncer.

— Est-ce qu’il s’agit de mon mari ? Est-ce qu’il lui est arrivé quelque chose ?

— Oui, il a été assassiné sur le parking de la gare de Thionville. Je suis désolé Madame.

— Oh mon Dieu, je me sens mal, je dois m’asseoir.

De grosses larmes coulaient le long de ses joues.

— Est-ce que vous avez besoin d’un médecin ou d’une aide pour votre petite fille ?

— Je vais appeler maman, non merci.

Quelques minutes plus tard Madame Spinella revint, le regard dans le vide.

— Maman, maman, s’écria la petite fille qui devait avoir environ sept ans. Où est papa ?

— Du calme Marie, grand-mère va arriver, tu passeras quelques jours chez elle à Hettange - Grande. Elle s’occupera de toi et t’amènera à l’école. Papa est en voyage pour l’instant.

— Je veux rester avec toi maman !

— Non ma chérie, pour le moment c’est impossible.

— Quand est-ce que vous avez vu votre mari pour la dernière fois, Madame ?

— C’était ce matin vers 6 heures. J’étais très étonnée de le voir debout de si bonne heure. Il semblait nerveux et un rien le faisait bondir, je ne l’avais jamais vu ainsi. Quand je lui ai demandé ce qui n’allait pas, il ne m’a pas répondu. Il a juste haussé les épaules et m’a dit : « Dans la vie on ne prend pas toujours les bonnes décisions malheureusement, il faut en prendre » Ensuite il est parti. Comment a t-il été supprimé ? A-t-il souffert ?

— Votre époux a été tué à l’aide d’un pistolet. Sa mort était instantanée. Notre médecin légiste est en train d’examiner le corps à l’institut médico-légal. Elle nous transmettra ses conclusions demain matin. Dès que l’autopsie sera terminée, on vous aidera pour son enterrement.

— Encore une chose, est-ce que votre mari avait des connaissances au Grand-Duché ?

— Oui, il avait des amis là bas or je ne vois pas ce qu’ils ont à faire avec son assassinat ?

— Nous si, car une voiture immatriculée au Luxembourg a été vue s’éloignant à toute allure au moment du meurtre.

— Si vous pouviez nous faire une liste de ses amis, c’est vraiment important.