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Synopsis Le corps du marquis, Pierre-Henri de Cassasse, est découvert par son épouse Iris, au château de Roc de Bourg. Ce dernier si situe aux environs de Nancy. L'assassin l'a supprimé à l'aide d'une arbalète. Qui avait un mobile pour cet homicide abject? Que cachait le passé de la victime? Pierre-Henri était directeur à la French Investment Company et s'était aussi très investi dans une campagne électorale de son parti LA FRANCE dont il était le président. Le commissaire Julien Morin et le sergent Clovis Durand sont chargés de l'enquête, sous la direction de Madame le Commandant, Marylène de Sevrac. Ils devront collaborer également avec Madame Garance de Saint Pierre, Procureure de la République. Nos policiers résoudront avec brio cette enquête qui s'avère très difficile, grâce à l'aide de leurs collègues, Eglantine Brignon, de la brigade financière, d'Estelle Dupont, Robert Müller, de la brigade scientifique ainsi que de Rachel Weismann et Marc Sternberg de la DGSI.
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Seitenzahl: 57
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Le corps du marquis, Pierre-Henri de Cassasse, est découvert par son épouse Iris au château Roc de Bourg, le matin tôt.
Ce dernier se situe aux environs de Nancy. L’assassin l’a supprimé à l’aide d’une arbalète. Une flèche est logée dans sa tête, la seconde dans son thorax.
La médecin légiste, Marion Hubert, constate que la victime a d’abord été anesthésiée à l’aide de barbituriques.
Pierre-Henri était directeur de la French Investment Company. Il s’était aussi très investi dans une campagne électorale de son parti LA FRANCE.
Qui avait un motif pour souhaiter sa mort ?
Est-ce qu’il s’était fait des ennemis dans sa vie professionnelle ? Y avait-il des irrégularités au sein de son parti politique dont il voulait être le président ?
Est-ce qu’il s’entendait bien avec tous les membres de sa famille ? Que cachait le passé de la victime ?
La porte d’entrée n’a pas été fracturée donc le marquis devait connaître son assassin.
Le commissaire Julien Morin et le sergent Clovis Durand sont chargés de l’enquête, sous la direction de Madame le Commandant, Marylène de Sevrac.
Ils devront collaborer également avec Madame Garance de Saint Pierre, Procureure de la République.
Nos deux policiers résoudront avec brio cette enquête qui s’avère très difficile grâce à l’aide de leurs collègues, Eglantine Brignon, de la brigade financière, d’Estelle Dupont, Robert Müller, de la brigade scientifique ainsi que de Rachel Weismann et Marc Sternberg de la DGSI.
A sept heures un vendredi matin de mai, Iris de Cassasse se leva et ouvrit les volets. C’était une très belle femme d’une cinquantaine d’années. On entendait les merles siffler leurs dernières chansons. Une brise de vent tiède remplissait la chambre à coucher. Il faisait déjà très chaud pour la saison.
Elle fut étonnée de ne pas apercevoir son mari, Pierre-Henri. Elle l’appela, pas de réponse. Elle alla voir dans son bureau et dans la salle de bain. Personne. Elle descendit au rez-de-chaussée. Soudain, elle poussa un cri strident.
Son époux était allongé dans la bibliothèque, les yeux grands ouverts. Une flèche d’arbalète était logée dans son front, l’autre dans son thorax. Alerté par ses cris, son fils Stéphane, âgé d’une vingtaine d’années, dévala les escaliers et la prit aussitôt dans ses bras ; elle sanglotait. Ce dernier était âgé d’une vingtaine d’années.
— Maman, n’entre pas, je vais appeler immédiatement le commissariat de police. Il ne faut pas pénétrer sur une scène de crime, cela permettra aux enquêteurs de relever des empreintes. Viens, mets-toi assise dans le fauteuil.
— Allô, bonjour Monsieur le Commissaire, venez-vite, mon père a été assassiné. Non, nous n’avons touché à rien. Oui, nous attendrons votre venue. C’est au château ROC DE BOURG à la sortie de l’autoroute juste à 10 kilomètres de Nancy direction Fléville. Merci.
— Avant de partir je vais appeler Madame la Procureure de Saint Pierre, s’écria Morin. Il nous faut, avant toute chose, une commission rogatoire pour le domicile de la victime et pour son lieu de travail.
— Allô, bonjour Madame la Procureure, désolé de devoir vous déranger de si bonne heure mais nous avons un meurtre à élucider. Il s’agit du marquis Pierre-Henri de Cassasse ; son fils vient de nous appeler et nous aimerions perquisitionner sa demeure ainsi que sur son lieu de travail.
— Bonjour commissaire Morin, saviez-vous qu’il était aussi très investi dans son parti politique La France ? Je le connaissais. Vous devriez donc, logiquement aussi faire des fouilles dans ce sens.
— Je vous enverrai un coursier du palais de justice au château du défunt. Tenez-moi au courant de l’avancement de l’enquête à la fin de la journée s’il-vous-plaît. Merci !
— Certainement, merci Madame de Saint Pierre, nous déployerons nos services sur les trois lieux.
Iris était en train de s’habiller. Elle avait l’impression d’être un automate.
Un quart d’heure plus tard, la police scientifique et la brigade financière arrivaient sur le lieu du crime, accompagnées du commissaire Julien Morin et du sergent Clovis Durand.
— Madame de Cassasse, Monsieur de Cassasse, nous vous présentons nos condoléances pour le meurtre de votre époux et de votre père. Pouvons-nous vous poser quelques questions, s’il-vous-plaît ?
— Faites, fit la marquise en pleurs. Comment peut-on vous aider ?
— Nos enquêteurs vont procéder à des analyses de l’ordinateur de votre époux pendant que la brigade scientifique inspectera la scène de crime au peigne fin ainsi que votre maison. Notre médecin légiste devra autopsier le corps de votre mari, c’est la procédure car il y a eu meurtre.
— Je comprends.
— Nous aurons dans les prochaines minutes aussi une commission rogatoire de Madame la Procureure de Saint Pierre pour des fouilles plus complètes de son lieu de travail et de son parti politique, vous m’en voyez navré.
— Je refuse, s’écria le jeune homme, hors de lui. Nous sommes considérés comme des suspects, on aura tout vu ! Pourquoi perquisitionner chez nous, c’est insensé !?
— Laisse, fit la mère, ils doivent retrouver l’assassin, nous ne devrons pas nous opposer à ce qu’ils fassent leur travail. Nous n’avons rien à nous reprocher.
— Merci Madame la Marquise, encore désolé de devoir vous infliger ceci, répondit Morin.
— Excusez-moi, fit Stéphane, c’est l’émotion, la colère contre le meurtrier.
Soudain on entendit frapper à la porte.
— Bonjour je suis le coursier du palais de justice, j’ai des documents pour le commissaire Morin.
— Bonjour, Monsieur, ils me sont donc destinés, merci beaucoup.
— Pouvons nous vous poser encore quelques questions avant de partir ? Nos équipes vont commencer leurs investigations de suite.
— Allez-y, répondit Iris.
— Est-ce que votre époux a reçu un visiteur hier soir ?
— Oui, il y avait son assistante du parti politique qui est venue vers 21 heures. Ils avaient des détails à régler pour les élections. Hélas, il n’y participera plus. Je ne puis m’imaginer que Madame de Marillac l’ait assassiné, cela n’a aucun sens. Et pour quelle raison ? Je l’ai entendu partir vers 22 heures, ensuite je me suis couchée. Pierre-Henri m’avait dit qu’il devait terminer encore un travail à la fin de la réunion et qu’il me rejoindrait ensuite. Comme je prends des somnifères, je n’ai plus rien entendu, malheureusement.
— Est-ce que votre mari avait changé ces derniers temps, est-ce que quelque chose le tracassait ?
— Oui, il s’était plaint d’un de ses membres de son parti politique cependant, je ne puis vous en dire davantage, désolée Monsieur le commissaire. Il était lié au secret professionnel. Je ne connais pas non plus son nom. Je sais juste que mon époux était en colère et déçu.
— Et qu’en était-il de son lieu de travail ? Avait-il des ennemis ? demanda Durand.
— Je pense que tout allait bien de ce côté là car il ne s’en plaignait que très rarement. Pierre-Henri détestait cependant quand les employés arrivaient en retard. Pour lui c’était un manque de respect.