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Dans cette nouvelle je décris les jeux qui ont marqué mon enfance dans les années 60!
Je vous souhaite un bon divertissement projetés dans le passé.
Das E-Book Jeux d'Enfants wird angeboten von Books on Demand und wurde mit folgenden Begriffen kategorisiert:
jeux, enfants, ANNEES 1960, TENTES, marelle
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Seitenzahl: 22
Veröffentlichungsjahr: 2023
Dans cette nouvelle, je décris les jeux de mon enfance qui m’ont marqués. J’adore me souvenir de cette période de ma vie. J’espère que vous passerez un bon moment, projetés dans le passé ! Je vous laisse découvrir mon récit.
Bon divertissement !
Je suis née en juin 1958 dans un hospice pour personnes âgées qui faisait également office de maternité à l’époque. L’établissement était tenu par les sœurs de l’ordre de Saint Paul de Vence. Les papys et mamies étaient heureux de venir nous contempler à travers les vitres. Hélas, au début des années 60, la maternité fût fermée. Certaines mamans n’appréciaient pas que le médecin de la petite ville et une sage-femme accouchent les jeunes femmes. Maman m’a toujours certifié qu’il n’y avait pas eu de problèmes. Mon frère René, était né dans un hôpital d’une ville voisine huit ans auparavant et c’était bien pire.
Au début il était déçu étant donné qu’il voulait un petit frère. Très vite, mes parents lui ont dit que dans le «magasin où on achète les bébés», il n’y avait que des petites filles. Comme cadeau de bienvenue j’eus droit à une sucette ramassée sur la route. Il s’est excusé auprès de mes parents, car il n’avait pas d’argent.
L’école maternelle n'était pas très loin. Les élèves pouvaient arriver jusqu'à 9 heures. C'était déjà l'horaire mobile dans les années 60.
J'étais bien souvent dans le lot des retardataires.
Nous portions de petits tabliers à carreaux pour ne pas salir nos habits ainsi que des pantoufles.
Ah, ce que je détestais ces travaux manuels! Dieu merci que Manon était là, une petite fille qui m'aidait. L'école était mixte. L’élève le plus terrible s’appelait Jean-Pierre. Il réussissait à détourner l’attention de la maîtresse et se mettait à tournoyer dans la salle de classe. Impossible de le calmer. Heureusement que notre institutrice était patiente et calme.
Nous habitions un appartement de service mes parents étant concierges aux PTT au Grand-Duché. Mon père Christophe, lui, travaillait comme soudeur dans un atelier non loin de chez nous et le soir toute la famille aidait ma mère dans ses tâches diverses d’entretien et de nettoyage des locaux.
J’aimais toutes les bêtises que mon frère faisait et je l'imitais. Il m'impressionnait !
Seulement lui, ne se faisait pas toujours prendre, moi oui. J'étais trop naïve, hélas.
J’aimais mettre ses pyjamas à rayures. Nous dormions dans la même chambre au début quand nous avions emménagé. René était très taquin. Bien souvent, maman devait intervenir car notre bataille de coussins lui déplaisait fortement. Un peu plus tard il avait sa propre chambre et moi j’étais contente. Enfin une pièce pour moi toute seule.