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Le directeur de la société TELTRUST, Michael Vermont, est retrouvé assassiné par sa secrétaire, le crâne enfoncé par un objet contondant. Il devait connaître son meurtrier et ne s'est pas méfié. Aucune trace d'infraction des locaux n'est visible. La médecin légiste, Mary Collins, constate des anomalies en autopsiant le corps de la victime. Elle a été mordue par un Cobra Royal après le coup fatal porté à la tête. Mary découvre encore autre chose qui la rend perplexe. De quoi s'agit-il? Qui avait un motif pour supprimer Michael? Nos inspecteurs Smith et Hard devront affronter, en outre, des attaques de cyber criminels qui se seraient introduits dans les systèmes de Scotland Yard à l'aide d'un "cheval de troie." Une fois de plus ils résoudront ces enquêtes avec brio mais aussi grâce à la fille de Smith, Abbigail, qui a intégré Scotland Yard!
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Seitenzahl: 60
Veröffentlichungsjahr: 2022
Résumé
Le directeur de la société TELTRUST, Michael Vermont, est retrouvé assassiné par sa secrétaire, le crâne enfoncé par un objet contondant. Il devait connaître son meurtrier et ne s’est pas méfié. Aucune trace d’infraction des locaux n’est visible.
La médecin légiste, Mary Collins, constate des anomalies en autopsiant le corps de la victime. Elle a été mordue par un Cobra Royal après le coup fatal porté à la tête. Y avait-il deux assassins ? Mary découvre encore autre chose qui la rend perplexe ? De quoi s’agit-il ?
La porte d’entrée était ouverte. Comment le meurtrier ou le duo se sont-ils procurés la clé ? Est-ce que Michael avait des ennemis ? Est-ce un proche et/ou un collaborateur ou un associé ? Est-ce qu’il avait des ennuis dans sa vie privée ou à son travail? Rien n’a été volé d’après les premières conclusions de nos enquêteurs.
Nos inspecteurs Smith et Hard devront affronter, en outre, des attaques de cyber criminels qui se seraient introduits dans les systèmes de Scotland Yard à l’aide d’un «cheval de troie». Une fois de plus ils résoudront ces enquêtes avec brio mais aussi grâce à la fille de Smith, Abbigail, qui a intégré Scotland Yard!
Prélude
Arthur Smith avait épousé Madame la Procureure Elisabeth Wingdale après son divorce d’avec Béatrice. Ils vivaient ensemble depuis 7 ans. Abbigail, la fille d’Arthur avait intégré l’école de police et travaillait comme stagiaire à Scotland Yard. Elle venait d’avoir 20 ans. Clay, le fils adoptif d’Arthur leur rendait visite tous les quinze jours. Il avait treize ans. C’était un jeune garçon plein de talents. Il excellait en peinture. Robin et Roberta s’étaient mariés. Ils avaient eu une petite fille de quatre ans du nom de Mélissa.
Un épais brouillard s’étendait sur Londres. Nous étions mi novembre, Arthur et Robin s’affairaient sur leurs dossiers en cours. Big Ben sonna 9 coups, nous étions jeudi.
Soudain le téléphone sonna. Arthur décrocha.
— Oui ? Calmez-vous Madame, surtout ne touchez à rien, c’est une scène de crime. Nous arrivons tout de suite. A quelle adresse ? 125, Big Ben Street. Bien, nous serons là dans une dizaine de minutes.
— On a une nouvelle affaire Robin ! Le directeur de TELTRUST a été assassiné, Michael Vermont. C’est sa secrétaire que j’ai eu au bout du fil. Allez, viens on y va.
— J’arrive.
— Juste une minute, je vais avertir encore le commandant Alistair.
Nos enquêteurs garèrent leur voiture sur le parking de la société. Une pluie fine commençait à tomber. Elle collait aux vêtements des inspecteurs.
— Bonjour Messieurs.
— Bonjour Madame Turner ?
— Oui, c’est moi qui vous ai appelé. Mon Dieu c’est affreux, Monsieur Vermont est couché dans une marre de sang. Venez-vite, je n’ai touché à rien. J’ai fermé la porte de son bureau à clé.
Au loin, on entendit la sirène d’une voiture de police qui arrivait. C’était les membres de la police scientifique, Mary, Roberta et Allan. Leur staff s’était agrandi en la personne de Shama, une jeune femme d’origine indienne qui s’était bien intégrée. Madame la Procureure Wingdale avait tenu sa promesse.
— Bonjour tout le monde, firent Arthur et Robin.
— Où est la victime ?demanda Mary.
— Venez avec moi, répondit Lana.
— Le meurtrier ne l’a pas épargné, lança Arthur. Il est couché sur le ventre. Il l’a frappé à l’arrière du crâne. Monsieur Vermont devait donc le connaître et il ne s’est pas méfié.
— Avez-vous pu constater si quelque chose avait disparu ? demanda Arthur.
— Non.
— Arthur, tu auras mes conclusions demain matin, proposa Mary. On doit tout analyser au peigne fin. J’ai quelques doutes encore. Je dois aussi faire une autopsie. Je découvrirai certainement autre chose, qui sait !?
— Merci Mary, tu peux nous confirmer une heure approximative du décès ?
— Je dirais entre trois et quatre heures du matin, d’après la rigidité cadavérique.
— C’est noté, je me demande néanmoins ce que faisait Monsieur Vermont à une heure aussi tardive dans son bureau ?
— Madame Turner, continua Arthur, connaissiez-vous des ennemis à votre patron ? Est-ce qu’il avait des problèmes de liquidités, des problèmes personnels ?
Soudain, on entendit des sifflements, devant eux se dressait un serpent.
— Tout le monde dehors, vite, je vais appeler les services sanitaires. Tu vérifieras aussi si c’est bien le serpent dont s’est servi le meurtrier pour assassiner Vermont, Mary. Quel imbroglio, d’abord un coup à la tête, ensuite une morsure de reptile !
— D’accord ce sera fait.
— Bon, à nous, Madame Turner.
— Vous savez inspecteur Smith, je ne posais jamais beaucoup de questions à Monsieur Vermont mais ces derniers temps il semblait soucieux. Quand je lui ai demandé si quelque chose n’allait pas, il m’a dit qu’il avait besoin de vacances et qu’il était très fatigué. Il semblait déçu. Il avait mauvaise mine, il n’allait pas bien du tout. Malheureusement, je ne puis vous en dire plus. Hier soir il était présent quand j’ai quitté la société vers 19 heures. Il m’a dit que je pouvais rentrer à la maison, qu’il avait encore des travaux urgents à terminer et qu’il passerait certainement la nuit au bureau. Cela lui arrivait de temps en temps.
— Pouvez-vous nous faire une liste de ses adjoints et collaborateurs, nous serons amenés à les interroger. Nous devrons aussi passer chez son épouse, merci de veiller à ce que personne ne touche à quoi que ce soit. Veuillez m’excuser, je dois maintenant appeler Madame la Procureure pour un mandat de perquisition, c’est la routine.
Arthur s’éloigna un court instant.
— Voici l’adresse de Madame Vermont, je suppose que voulez y aller d’abord ? Quand vous reviendrez, j’aurai terminé votre liste. Je dirai à notre personnel de ne pas sortir et de vous attendre.
— Merci Madame Turner. A tout à l’heure.
Soudain, on sonna à la porte d’entrée.
— Bonjour Monsieur ?
— Je suis Ray Melchior de la brigade financière. J’ai un mandat de perquisition signé par Madame la Procureure.
— Merci Ray, je te revaudrai cela, s’exclama Arthur. Elisabeth m’a confirmé que le commandant Alistair l’a contacté ; ensuite, il t’a demandé d’aller le récupérer pour nous éviter de perdre du temps.
— Venez Messieurs, répondit Turner, vos collègues de la police scientifique sont ici. Je vais vous montrer aussi l’ordinateur de Monsieur Vermont.
— Merci Madame, je suis censé analyser tous les ordinateurs de votre entreprise.
— Faites votre travail, nous n’avons rien à cacher.
— Bonjour tout le monde, alors qu’avez-vous découvert ? s’écria Ray.
— La victime a subi un choc violent par un objet contondant, derrière la tête. Nous pensons néanmoins que le vrai coupable est un serpent. Il se trouve encore dans le bureau. Je suppose que le meurtrier a pris peur et, dans la précipitation, il n’a pas capturé son reptile. Nous attendons les services sanitaires pour cela. La mort était instantanée, répondit Mary Collins. Je vous remettrai mon rapport d’autopsie au plus vite. Ah, j’entends les collègues arriver. Alan, Shama, Roberta, vous pouvez continuer dès qu’ils auront attrapé le cobra, je me rendrai à l’institut médico-légal après l’arrivée du corbillard.
— Sans problèmes, Mary.