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Meurtres à l'usine à pain - Gunthorpe Le propriétaire de l'usine à pain, Hermann Gunthorpe, est retrouvé poignardé par son agent de sécurité! Qui avait un motif pour le supprimer? Est-ce que ce meurtre est lié à son travail ou à sa vie privée? Meurtre à l'usine à soie - LE DRAGON ROUGE Boa Chen, le propriétaire de l'usine à soie, le Dragon Rouge, est retrouvé assassiné dans un bain bouillant servant à libérer le fil à soie de ses ricines. La médecin légiste découvre des restes de pieuvre, du Sannakji dans son estomac. Son usine est florissante! A qui profite ce crime abjecte? Meurtre au Ganesh Hotel de Londres Chandra Singh, le directeur du Ganesh Hotel de Londres, est retrouvé mort par son chef cuisinier, Arun Vijay. La médecin légiste, Mary Collins, découvre que la victime a été empoisonnée au mercure. Nos enquêteurs Arthur Smith et Robin Hard résoudront une fois de plus ces trois enquêtes avec brio!
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Seitenzahl: 153
Veröffentlichungsjahr: 2021
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MEURTRE A L’USINE A PAIN GUNTHORPE
MEURTRE A L’USINE A SOIE LE DRAGON ROUGE
MEURTRE AU GANESH HOTEL DE LONDRES
À propos du livre
Remerciements
Le propriétaire de l’usine à pain Gunthorpe à Londres, Hermann Gunthorpe, est retrouvé poignardé par son agent de sécurité, Marco Lindstöm un samedi matin. Qui avait un motif pour l’assassiner ? Est-ce que son mariage était heureux ? Son associé, Michael Miller, échappe de peu à une mort due à un empoisonnement ! Qui est derrière ce plan machiavélique ?
Nos enquêteurs, Arthur Smith et Robin Hard résoudront ce crime et la tentative d’assassinat une fois de plus avec brio
Il était 9 h 30 du matin, un samedi du mois de juin. L’atmosphère était pesante. Il faisait déjà 26 degrés à l’ombre. La famille Smith avait pris son petit-déjeuner à 7 heures. Abbigail révisait ses devoirs de mathématiques. Un test l’attendait lundi matin et elle savait qu’il fallait travailler dur sur ses points faibles. Les cours que Mathew Crane lui donnaient portaient leurs fruits. Béatrice avait dû partir au travail car une de ses collègues était malade. Arthur tondait la pelouse. Il avait terminé et commençait à ranger ses outils. Il avait débuté tôt, car une fois dix heures, la chaleur devenait insupportable.
— Papa viens vite, j’ai Monsieur Alistair, à l’appareil.
— J’arrive Abbi !
— Bonjour, Arthur, désolé de vous déranger durant le week-end, mais nous avons un meurtre sur les bras ! Le patron de l'usine à pain Gunthorpe a été poignardé. Je viens d’appeler également Robin, si vous pouviez y aller s’il-vous-plaît. Je vous aiderai pour le vol à main armée de la bijouterie Niggel. Je sais bien que Wilder est en congé et Benson un peu débordé. Il est au bureau pour l’instant. Wilder va revenir lundi !
— D’accord Monsieur, pourriez-vous me communiquer l’adresse exacte s’il-vous-plaît ?
— 20, Westminster Avenue.
— Bien, je m’habille et j’y vais directement. Est-ce que la police scientifique et la médecin légiste sont déjà sur place ?
— Oui ils sont déjà à l’usine.
— Merci Monsieur Alistair pour le coup de main.
— Merci à vous Arthur. Vous viendrez me trouver plus tard, je suis au bureau.
— Bien entendu, à toute à l’heure !
— Papa, qui est mort ?
— Le propriétaire de l'usine à pain Gunthorpe. Oh Abbi, ma chérie, tu arriveras à gérer toute seule la maison ?
— Mais papa j’ai 12 ans. Maman a laissé du bouillon pour midi. Je vais l’appeler pour lui dire que tu es en mission. Ah que j’aimerais t’accompagner ! Et ne t’inquiètes pas, je m’applique concernant les mathématiques. Je n’ai pas envie d’avoir une mauvaise note ou un examen de rattrapage.
— Abbi, que ferais-je sans toi, ferme bien les portes et n’ouvre à personne, d’accord ?
— T’inquiètes papa, vas vite t’habiller, je te prépare un sandwich au cas où tu aurais faim.
Une dizaine de minutes plus tard Arthur sortit sa voiture du garage et partit en trombe. Le trajet n’était pas long. Les fours de l’usine à pain étaient allumés et il faisait une chaleur atroce. Une vingtaine d’ouvriers s’activaient autour de la pâte. Mary Colins, Roberta Massoni et Alan Bright sécurisaient déjà la scène de crime et prenaient les empreintes éventuelles que le meurtrier aurait pu laisser. Tout était passé au peigne fin.
— Bonjour tout le monde.
— Bonjour Arthur, Bonjour Robin, s’écria Roberta.
— Je vois que vous avez enfin reçu de l’aide, rétorqua Arthur.
— Oui, j’ai un nouveau collègue, c’est Alan Bright.
Celui-ci leur fit signe de la main.
— Bonjour Alan, firent nos enquêteurs. Bienvenu. Voici mon collègue Robin Hard, inspecteur, je suis l’inspecteur en chef, Arthur Smith. Alors comment se présente l’enquête Messieurs Dames ?
— Pour l’instant nous analysons la scène de crime et les empreintes que l’assassin aurait pu laisser. J’espère que l’on pourra vous aider ?
— Merci, nous en sommes convaincus ! Vous pouvez également procéder à une perquisition générale de l’usine. Je vais appeler Madame la Procureure Wingdale, puis vous et Roberta devrez analyser les appels téléphoniques de la victime. La brigade financière va nous aider à éplucher les comptes de l’usine et ceux de la victime.
— Très bien, répndirent Roberta et Alan.
— Alors Mary, qu’avez – vous découvert ? Comment notre victime a t-elle été assassinée ?
— Arthur, ce que je peux dire, c’est que Monsieur Gunthorpe a été supprimé avec un objet contondant. Malheureusement, le meurtrier l’a emporté, on n’a rien trouvé ici. D’après la rigidité cadavérique, notre victime a dû être tuée hier soir entre 20 et 21 heures. C’est l’agent de sécurité qui a découvert son corps aux environs de 8 heures ce matin.
— L’usine est ouverte le samedi, mais fermée le dimanche. Gunthorpe devait tourner le dos à son agresseur, peut-être le connaissait-il, car il ne s’est pas méfié. Je vais emmener le corps à l’institut médico-légal ; je vous appellerai dès que j’aurai plus de précisions.
— Merci Mary.
Le portable de Smith sonna.
— Bonjour Madame la Procureure. Oui nous venons juste d’arriver. Nous passerons chercher un mandat de perquisition pour l’ usine Gunthorpe. Madame Colins nous a informé à l’instant que la victime, le propriétaire des lieux, s’est fait poignarder dans le dos. Le décès devrait se situer entre 20 et 21 heures hier soir. C’est l’agent de sécurité qui a découvert le corps ce matin vers 8 heures.
— Très bien Arthur. Je suis à mon bureau, je travaille tout comme vous. Venez chercher le mandat, je vais le signer de suite. C’était une personnalité très connue ce Gunthorpe. Inutile de vous dire que la pression sera grande !
— Bien sûr, Madame Wingdale, nous allons interroger l’agent de sécurité, et nous viendrons chercher le mandat. Vous pouvez compter sur nous !
— Arthur, je connais votre réputation ainsi que celle de votre collègue, vous avez toute ma confiance. Qui va annoncer cette triste nouvelle à sa femme ?
— On ira la trouver, ne vous inquiétez pas.
— Je n’ai pas d’heure Arthur, venez quand vous voudrez. Interrogez le témoin, informez la veuve de Gunthorpe, ensuite venez chez moi.
— Merci Madame Wingdale. Nous allons faire au plus vite.
— Elle a l’air sympathique cette nouvelle procureure, fit remarquer Arthur.
— Tant mieux pour nous, répondit Robin.
— Monsieur, pourrions-nous vous interroger ? Voici l’inspecteur Robin Hard de Scotland Yard, je suis l’inspecteur en chef, Arthur Smith.
— Oui bien sûr Messieurs. Posez-moi vos questions. J’espère que vous trouverez l’assassin au plus vite. Je suis Marco Lindström, agent de sécurité.
— C’est bien vous qui avez trouvé le corps de la victime ce matin à 8 heures ?
— Oui, il était allongé dans une mare de sang, c’était horrible. Je n’ai touché à rien. J’ai tout de suite appelé Scotland Yard.
— Pouvez-vous nous dire si vous avez aperçu quelqu’un ou si quelque chose vous semblait anormal ?
— C’est étrange, oui, car effectivement, la porte d’entrée de l'usine à pain était fermée. Quand je suis allé voir la porte arrière du bâtiment, celle-ci était également fermée à clé.
— Comment le criminel a t-il pu rentrer ?
— Monsieur Lindström, qui avait une clé pour rentrer ?
— L’associé de Monsieur Gunthorpe, Michael Miller, la secrétaire de Monsieur Gunthorpe, Maria Mac Laine, le comptable Monsieur Raphaël Schneider, et moi bien sûr.
— Pourriez-vous nous donner l’adresse et le numéro de téléphone de Madame Gunthorpe? Nous aurions aussi besoin des coordonnées des autres personnes concernées. Merci.
— Oui, un moment je vous note tout !
Quelques minutes s’écoulèrent !
— Voilà, s’il-vous-plaît, Messieurs. Est-ce tout ?
— Merci pour l’instant ce sera tout, ne quittez pas Londres, nous aurions peut-être encore besoin de vous. Vous viendrez signer votre déposition lundi matin à 9 heures, s’il-vous-plaît.
— Très bien, j’y serai. Merci. Au-revoir, Messieurs.
— C’est drôle cette histoire, répliqua Robin. Et si quelqu’un s’était fait faire un double d’une des clés, ce serait théoriquement possible. De plus Madame Gunthorpe ne s’est pas souciée de l’absence de son époux. Elle n’a pas alerté Scotland Yard. C’est étrange !
— Oui Robin, bonnes déductions. Viens on passe voir la veuve, ensuite nous allons chez Madame la Procureure.
Une quinzaine de minutes plus tard, Arthur gara sa voiture en face d’une maison de maître, très bien entretenue. Un jardinier était en train de couper les roses fanées. Ils le saluèrent poliment. Le gazon était fraîchement tondu. Ils sonnèrent. Une femme très élégante leur ouvrit la porte. Elle portait un tailleur bleu ciel. Ses longs cheveux blonds étaient attachés en queue de cheval. Elle devait avoir la cinquantaine.
— Bonjour Madame, Esther Gunthorpe ?
— Oui Messieurs, mais que se passe-t-il ? Qui êtes-vous ?
— Voici mon collègue Robin Hard, je suis l’inspecteur en chef Arthur Smith, de Scotland Yard. Est-ce que nous pouvons rentrer un instant ?
— Oui bien sûr. Mais dites-moi, pourquoi Scotland Yard se déplace jusqu’ici ? Est-ce qu’il est arrivé quelque chose à mon mari, mon Dieu !
— Oui Madame, malheureusement, votre mari a été assassiné. Nos sincères condoléances.
— Oh non, ce n’est pas possible. Mais qui pouvait en vouloir à Hermann ? Je ne vois pas. Il traitait toujours tout le monde avec respect.
Elle se tenait à la porte, mais aucune larme ne coulait le long de ses joues.
— Madame, vous ne vous êtes pas inquiétée hier soir quand votre mari n’est pas rentré à la maison ? Etiez–vous toute la soirée chez vous ?
— Oui j’étais à la maison toute la soirée. Vous savez Messieurs, il arrive parfois que mon époux ne rentre pas. Il m’a appelé hier soir aux environs de 19 heures, me disant qu’il avait encore beaucoup de travail en retard. Il semblait inquiet. Je lui ai demandé ce qui n’allait pas, il m’a dit qu’il fallait qu’il vérifie des choses, mais que ce n’était rien de grave. Il voulait me tranquilliser. Il a beaucoup travaillé pour en arriver là, mais il y a une contre-partie à tout ceci et la plupart des gens ne s’en rendent pas compte. Il a un petit lit dans son bureau et, dernièrement il s’est fait installer une douche dans les toilettes. Je suis navrée, je ne puis vous en dire plus. Je suis sous le choc, mon Dieu !
— Désolé de devoir vous poser cette question, mais est-ce que votre mari avait une liaison ?
— Pourquoi nier, vous le découvrirez certainement. Vous savez, je fermais bien souvent les yeux sur ses agissements, nous vivions chacun notre vie, mais en fin du compte il revenait toujours vers moi, et c’est cela le plus important. Par contre, je n’ai jamais su qui était sa maîtresse.
— Madame, avez-vous quelqu’un à la maison qui vous assiste? Quelqu’un peut-il témoigner de votre présence ici hier soir?
— Oui, notre fille Linda. Elle a terminé son semestre à Cambridge et elle est venue nous rendre visite. Ensuite il y a James, notre majordome et Emma notre cuisinière. Je ne me retrouve donc pas seule, Dieu Merci. Mais vous me soupçonnez d’avoir tué mon époux? C’est grotesque, ne trouvez-vous pas? Esther était rouge de colère.
— Ce sont des questions de routine, rien de plus, Madame Gunthorpe. Ne vous méprenez pas sur le but de notre interrogatoire. Tout d’abord nous devons éliminer toutes les personnes qui sont innocentes. Excusez-nous, le moment est peut-être mal choisi, mais auriez-vous l’amabilité de convoquer tout le monde pour que nous puissions les interroger?
— Un moment, veuillez prendre place, je dirais à Emma qu’elle vous prépare un café ! Esther semblait tout d’un coup plus sereine.
— Merci, c’est très aimable.
Arthur et Robin questionnèrent le personnel ainsi que Linda. Ils confirmèrent que la maîtresse de maison ne s’était pas absentée. Ils n’avaient rien remarqué de suspect quand au comportement de Monsieur Gunthorpe.
— Très bien Messieurs Dames, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir passer chez Scotland Yard lundi matin vers dix heures pour signer vos dépositions. Merci.
— D’accord, je vais venir avec tous les membres de notre maison. Trouvez vite celui ou celle qui a fait cela. C’est inconcevable, je ne comprends toujours pas, pourquoi ?
— Ne vous inquiétez pas Madame, nous ferons le maximum pour retrouver l’assassin. Quand nous aurons trouvé le motif, nous découvrirons le coupable.
— Au revoir Madame Gunthorpe, à lundi.
— Dis-donc Arthur, j’avais l’impression qu’elle n’avait pas beaucoup de sentiments pour son mari. Elle me semblait plutôt triste d’avoir perdu un ami ou un associé.
— Si son conjoint la trompait, que veux-tu Robin, les sentiments s’estompent avec le temps, elle n’a pas demandé le divorce, car tu sais il y a l’usine et certainement de l’argent en jeu, répondit Arthur. Les gens vivent ensemble ou cohabitent plutôt dans certains cas.. C’est grotesque ! Bref nous ne sommes pas ici pour juger la vie des Gunthorpe, mais nous devons trouver le meurtrier de Hermann.
Arthur et Robin se rendirent chez Madame la Procureure Wingdale. Ils s’arrêtèrent devant un nouvel immeuble, dans Sussex Road. Des enfants jouaient au ballon juste en face du bâtiment. Ils sonnèrent à la porte et montèrent au troisième étage. Elle les fit prendre place dans son bureau. Celui-ci était en bois de chêne massif. Devant eux se tenait une très belle femme d’une quarantaine d’années. Elle avait des cheveux bruns coupés courts. Elisabeth Wingdale portait un pantalon blanc et un chemisier bleu ciel. Une odeur d’une eau de toilette à la citronnelle embaumait son bureau. Elle semblait être très énergique.
— Bonjour Messieurs, prenez place. Je vous fait un café ?
— Non Madame, c’est très gentil, nous venons d’en prendre un. Nous ne voulons pas abuser de votre temps, répondit Arthur
— Ce n’est pas Scotland Yard qui me vole mon temps, mais ce sont des crimes abjects qui en sont les coupables.
— Venons en au fait. Qu’avez-vous découvert depuis ce matin ?
— Nous avons interrogé en premier lieu l’agent de sécurité. Les deux portes de l'usine n’étaient pas fracturées, ce qui nous amène à penser que le coupable pourrait être un proche de la victime. Toutes les portes étaient fermées à clé. Mais on aurait également pu substituer la clé et en faire un double pour rentrer et assassiner Monsieur Gunthorpe. Nous sommes allés chez Madame Gunthorpe qui nous a signalé que son mari s’était fait installer une douche et un petit lit dans son usine car il lui arrivait de travailler tard la nuit. Elle nous a dit qu’il semblait inquiet. D’après les dires de son épouse, il ne lui était pas fidèle. Elle n’est pas sortie le soir du meurtre, nous avons les témoignages de sa fille, de son majordome et de sa cuisinière. Nous devrons encore interroger la secrétaire Maria Mac Laine, l’associé Michael Miller et le comptable, Raphaël Schneider. Nous ferons tout notre possible pour que l’enquête avance rapidement.
— Très bien Messieurs, je sais que votre réputation est excellente à Scotland Yard. Je connais très bien votre supérieur, Monsieur Alistair. Nous avons fait une partie de nos études ensemble et je suis certaine que vous ne me décevrez pas. Voici la perquisition signée, je suppose que la police scientifique est déjà en train de faire son travail. Elle pourra vous décharger pour les appels téléphoniques. Faites vous assister également par la brigade financière afin qu’elle épluche les comptes de l’usine et les comptes personnels de Gunthorpe. Avertissez-moi dès qu’il y aura du nouveau. D’accord ?
— Oui Madame la Procureure. La police scientifique passe tout au peigne fin et se charge déjà des appels téléphoniques. Nous allons contacter la brigade financière. Nous vous rappellerons dès que nous aurons une piste sérieuse.
— Au revoir Messieurs et passez un bon dimanche. Je n’exige pas de vous de devoir travailler demain.
— Merci, c’est très aimable, bon dimanche à vous également. Au revoir Madame la Procureure.
— Arthur que penses-tu de cette affaire ? Je suis dans le brouillard.
— Robin, ne t’inquiète pas, quand nous aurons trouvé le motif, l’assassin ne sera pas loin. Tout est encore un peu confus pour le moment. Je vais appeler la secrétaire et l’associé de Gunthorpe. Tu te chargeras du comptable, ensuite nous irons déjeuner
— C’est une bonne idée, je meurs de faim, Arthur !
— Moi aussi. Viens, ici au bout de la rue il y a la pizzeria Tavverna. Elle n’est pas mauvaise et pas trop chère. Nous allons faire une pause, ensuite nous irons interroger les trois collègues de la victime.
Après les avoir contacté ils entrèrent à la Pizzeria. Tout à coup le portable de Smith sonna.
— Oui Béatrice, ah tu es rentrée, tant mieux, ainsi Abbi n’est pas seule. Elle t’a fait à manger, et elle t’aide à faire le ménage, mais c’est très gentil de sa part. Cela mérite une récompense ! Tu as entendu à la radio qui a été assassiné et tu en as donc déduit que ton mari et Robin étaient en train de s’affairer à trouver le meurtrier. Non, demain on ne travaille pas. Le gazon est coupé, heureusement que je m’y suis mis très tôt ce matin. Non, je ne sais pas à quelle heure nous terminerons car nous devons interroger encore trois personnes et nous aurons les dépositions des témoins à préparer pour lundi. Je t’appellerai. Tu as fait les courses en rentrant, mais j’ai une femme en or ! Merci ma chérie. Que ferais-je sans mes deux femmes, ahahaha ! Oui, on verra cela quand je serai rentré, tu pourras choisir le restaurant avec ta fille, pas de soucis. Demain on ne cuisine pas. Décidément je passe mes journées au restaurant en ce moment ! A ce soir. Bisous.
— Alors, comment vont Béatrice et Abbi ? demanda Robin.
— Abbi est très autonome, elle a fait à manger à Béatrice, elle l’aide à faire les lessives, le ménage sans rechigner. Depuis toute petite je lui ai expliqué que, quand une famille travaille, chacun doit aider l’autre, et je suis heureux qu’elle s’en rappelle. Mais surtout, elle sait qu’il y a une récompense pour elle à la fin, ahahaha !
— Voilà, la Pizzeria, ouf elle est ouverte. Tant mieux.
— Bonjour Messieurs, fit le serveur. Veuillez me suivre, il y a encore deux places près de la fenêtre. Il leur apporta la carte de menu.
— Merci.
— Hum, je vais prendre une Pizza Quatre Saisons, rétorqua Robin.
— Et moi, une escalope milanaise avec des tagliatelles.
Le restaurant n’était pas très grand. Des nappes vertes et blanches, carrées, ornaient des petites tables en bois. Il était rempli, il n’y avait plus une table de libre. La Pizzeria devait marcher à merveille. Derrière le comptoir on pouvait voir des bouteilles de Chianti et de Bardolino.