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Avec ce roman, Gustave Le Rouge dynamite les conventions aimables du roman exotique à la Pierre Loti, et célèbre les délices des amours déclassées et interraciales d'un riche planteur de la Nouvelle-Orléans, au début du XXe siècle. Cette «déchéance» nous vaut une description savoureuse des bouges de la Nouvelle-Orléans et de leur faune. L'auteur ne sacrifie pas au moralisme habituel (et désuet) du roman populaire: M. de Saint-Elme, notre planteur concupiscent, finira heureusement sa vie dans les bras de la mulâtresse Lina, dont il apprécie les petits seins durs, «lèvres appétissantes et poivrées comme deux piments rouges, le corps svelte et brun comme un cigare de la Havane.»
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Veröffentlichungsjahr: 2016
Gustave Le Rouge, le grand oublié? Ami des mandragores, des alchimistes, des utopistes et des gitans, intime de Paul Verlaine, fermier, journaliste expert dans les faits divers, auteur dramatique, scénariste de films, animateur de cirque, candidat malheureux à la députation de Nevers, membre d'une conspiration manquée contre le roi des Belges, époux d'une écuyère de cirque, puis d'une voyante défigurée, pionnier de la science-fiction, auteur de livres sur le langage des fleurs et des rêve, Gustave Le Rouge est un homme et un écrivain aux multiples facettes, qui mérite d'être redécouvert. Il débute sa carrière d'écrivain populaire sur les traces de Jules Verne et de Paul d'Ivoi avec «La Conspiration des Milliardaires«, «La Princesse des Airs» et «Le sous-marin Jules Verne». Puis ses écrits se tournent nettement vers la science-fiction ou le fantastique avec son cycle martien - «Le prisonnier de la planète Mars» et «La guerre des vampires» - et «Le Mystérieux Docteur Cornélius», son chef-d'œuvre.
Il y avait plus de soixante ans que l’empereur Napoléon, pressé d’argent, avait vendu les provinces de la Louisiane à la République des États-Unis ; mais, en dépit de l’infiltration yankee, les traditions des créoles français se perpétuaient.
M. de Saint-Elme, dont la plantation était située à vingt milles de la Nouvelle-Orléans, occupait plus de six cents esclaves qu’il traitait avec une bonté devenue proverbiale.
On disait couramment : Heureux comme un noir de M. de Saint-Elme.
Ce matin-là, M. de Saint-Elme se leva de bonne heure. Il se trouvait debout au moment même où le commandeur de la plantation, Vulcain – un pauvre diable boiteux de naissance – soufflait dans un coquillage pour appeler les noirs au travail et diriger les divers ateliers de travailleurs vers les acréages de coton et de cannes à sucre.
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