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Cette saga en quatre volumes est le premier roman de Gustave Le Rouge, auparavant, il n'a publié que quelques nouvelles; il l'écrit d'ailleurs en collaboration avec Gustave Guitton. William Boltyn, milliardaire, veut devenir l'homme le plus riche et le plus puissant de la planète, et pour cela, il oeuvre à l'armement à outrance des USA, seul pays digne de dominer le monde civilisé, c'est à dire la vieille Europe. Mais son projet de loi est rejeté. Il convoque alors les principaux magnats américains et leur propose un complot à la hauteur de ses grandioses desseins. La lutte sera terrible, les inventions se succédant à un rythme vertigineux. «Chariot psychique», train ultra-rapide, sous-marin, train étanche subatlantique, robots, toutes les ressources du génie scientifique seront mises en oeuvre. Et l'histoire prouvera que l'argent et la puissance commerciale ne sont pas toujours suffisants pour vaincre... Extrait : - D'une manière très simple, répondit M. Golbert. Aussitôt les premiers rails posés, nous installons dessus un simple bateau sous-marin à roues, qui chaque jour emportera avec lui les rails sur lesquels il roulera le lendemain. Par le moyen de sas à air comprimé, douze scaphandriers peuvent sortir pour travailler. Autrefois, ils étaient simplement reliés au bateau par une corde sur laquelle ils frappaient d'après un alphabet connu. Nous avons remplacé ce moyen primitif par un téléphone dans l'intérieur du casque. Du reste, toutes les conditions de sécurité seront prises. L'électricité éclairera les bas-fonds. Vous voyez que tout cela n'a rien d'invraisemblable.
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Veröffentlichungsjahr: 2018
Gustave Le Rouge, le grand oublié? Ami des mandragores, des alchimistes, des utopistes et des gitans, intime de Paul Verlaine, fermier, journaliste expert dans les faits divers, auteur dramatique, scénariste de films, animateur de cirque, candidat malheureux à la députation de Nevers, membre d'une conspiration manquée contre le roi des Belges, époux d'une écuyère de cirque, puis d'une voyante défigurée, pionnier de la science-fiction, auteur de livres sur le langage des fleurs et des rêve, Gustave Le Rouge est un homme et un écrivain aux multiples facettes, qui mérite d'être redécouvert. Il débute sa carrière d'écrivain populaire sur les traces de Jules Verne et de Paul d'Ivoi avec «La Conspiration des Milliardaires«, «La Princesse des Airs» et «Le sous-marin Jules Verne». Puis ses écrits se tournent nettement vers la science-fiction ou le fantastique avec son cycle martien - «Le prisonnier de la planète Mars» et «La guerre des vampires» - et «Le Mystérieux Docteur Cornélius», son chef-d'œuvre.
Depuis quelques jours, les journaux parisiens commentaient avec force détails le mariage qui venait d’avoir lieu entre Ned Hattison, le fils de l’inventeur américain connu du monde entier par ses merveilleuses applications de l’électricité, et Mlle Lucienne Golbert, fille d’un savant réputé, membre de l’Académie des sciences de Paris, dont la récente invention d’une locomotive sous-marine occupait encore l’opinion publique.
« Ce mariage – écrivait une feuille qui paraissait bien informée – ne s’est pas fait sans amener de graves dissentiments. Le père du jeune homme, l’ingénieur Hattison, s’y était formellement opposé.
« Nous savons, de source sûre, qu’un désaccord existait entre lui et son fils, au sujet de miss Aurora Boltyn, la fille du milliardaire américain, dont les fabriques de conserves de viande, à Chicago, sont les premières du monde entier.
« C’est afin de dissimuler son peu d’enthousiasme pour miss Boltyn, que le jeune homme avait entrepris un voyage en Europe.
« Il avait fait, à Paris, la connaissance de Mlle Lucienne Golbert, dont il s’était épris. Pour l’épouser, il n’avait pas hésité à braver la colère de son père. Celui-ci avait même franchi l’Atlantique, pour essayer de dissuader son fils de cette union.
« Mais ni les supplications ni les menaces n’avaient pu fléchir le jeune homme. Une rupture violente s’en était suivie. L’ingénieur Hattison était retourné en Amérique. On prétendait en outre que l’affaire se compliquait de raisons politiques.
« Fils unique du savant américain, l’éminent ingénieur qu’est maintenant M. Ned Hattison, fut un élève brillant de l’école de West Point. Sa compétence en matière de balistique et de pyrotechnie est indiscutable. Sa mère, une Canadienne d’origine française, mourut alors qu’il n’était encore qu’un enfant. Il semble avoir hérité d’elle son amour pour la France.
« Mlle Lucienne Golbert est une grande jeune fille sérieuse, instruite et d’une rare beauté. Leur mariage est maintenant une chose faite. Parmi les témoins, nous relevons le nom de M. Olivier Coronal, l’inventeur de la torpille terrestre. »
Pendant qu’à tort et à travers, les journaux publiaient, sur le mariage, les informations les plus fantaisistes, Ned et Lucienne, tout à la joie de s’aimer, étaient partis en Espagne pour un court voyage de noces.
Et durant ce temps, sous les ordres de M. Golbert, Tom Punch, leur intendant, terminait l’installation de la petite villa que le jeune Américain avait louée dans les environs de Paris.
Sur les bords de la Méditerranée, depuis Barcelone jusqu’à Malaga, leur voyage n’avait été qu’un enchantement.
Alors qu’en France, l’hiver commençait avec la chute des dernières feuilles, que les villes étaient ensevelies sous la brume, que les forêts dénudées frémissaient sous la bise, là le ciel était beau, le soleil resplendissant, les plaines et les vergers couverts de fruits.
Le bonheur de Ned l’avait transfiguré.
Il se sentait revivre vraiment depuis que Lucienne était sa femme.
Sa nature aimante, si longtemps contenue par une éducation rigide sous la tutelle de son père, éclatait librement dans un débordement de tendresse.
Il aimait maintenant, comme on n’aime qu’une fois, la jeune fille qu’il avait choisie pour sa douceur et son intelligence autant que pour sa beauté.
L’avenir lui paraissait moins sombre à présent qu’il avait à ses côtés sa chère Lucienne, qu’il était sûr de son amour.
En même temps qu’une épouse, Lucienne savait être une amie.
Elle se promettait bien d’être toujours pour son mari une compagne dévouée et fidèle ; de l’encourager dans ses travaux et dans ses luttes, de le consoler dans ses déceptions.
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