Le Rhône à pied du glacier à la mer - Patrick Huet - E-Book

Le Rhône à pied du glacier à la mer E-Book

Patrick Huet

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Beschreibung

Patrick Huet (écrivain et fleuve-trotteur) a longé tout le Rhône à pied du glacier à la mer, en suivant les berges. C'était le premier à réaliser un tel projet. Un périple fantastique qui démarre de la haute montagne et se termine devant les plages de la Méditerranée. Un voyage sous le bleu de l'été, le bleu des glaces, le bleu du Léman et le bleu de la mer. Ce livre vous décrit la meilleure façon d'accomplir une telle aventure, quels chemins emprunter, mais il fournit aussi une très grande densité d'informations sur le fleuve et ses abords immédiats (l'origine des noms, les paysages, les difficultés). Une géographie très vivante de toute l'étendue du Rhône.

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Seitenzahl: 147

Veröffentlichungsjahr: 2016

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Préambule

Patrick Huet (écrivain) a longé le Rhône en suivant les berges du 27 juin au 29 juillet 1998. C'était le premier à réaliser un tel projet.

Un périple fantastique qui démarre de la haute montagne, depuis un glacier, et se termine devant les plages de la Méditerranée.

Un voyage sous le bleu de l'été, le bleu des glaces, le bleu du Léman et le bleu de la mer.

Ce livre vous décrit la meilleure façon d'accomplir une telle aventure, quels chemins emprunter, mais il fournit aussi une très grande densité d'informations sur tout le Rhône et ses abords immédiats.

SOMMAIRE

Introduction

Cheminer le long du Rhône : (qui, comment... ?)

Retour anniversaire au Glacier

Les meilleurs chemins pour suivre le Rhône :

Du Glacier à Brig

De Brig au Léman (Bouveret)

De Bouveret à Genève

De Genève à Génissiat

De Génissiat à Lyon

De Lyon à Valence

De Valence à Avignon

D'Avignon à la mer

Les embouchures.

L'embouchure du Petit Rhône

L'embouchure du Grand Rhône

Photos

(21 pages de photos en fin d'ouvrage)

Bonus. Vues de la naissance du Rhône

Informations complémentaires

Étymologie du mot « Rhône »

Le Rhône cyclable du glacier à la mer

Informations géographiques

(Altitudes, longueurs, ligne de partage des eaux, etc.)

Pays, cantons et départements traversés..

Les différents paysages :

(aspect du terrain, culture, etc.)

Aux alentours du glacier

D'Oberwald à Sierre

De Sierre au Léman

Du lac Léman

De Genève au défilé de l'Écluse

Du défilé de l'Écluse à Seyssel

De Seyssel à Lyon

De l'Agglomération lyonnaise

De Lyon à Vienne

De Vienne à Loriol-sur-Drôme

De Loriol à Pont-Saint-Esprit

De Pont-Saint-Esprit à la Mer

La Carte du Rhône

Les principales communes

Les principaux affluents

Les étapes du voyage de Patrick Huet

Encart de photos

Index des noms cités

INTRODUCTION

Patrick Huet, écrivain et poète, s'était longtemps bercé par le rêve de découvrir un fleuve dans sa totalité.

Un beau jour d'été, il décida de faire de ce rêve une réalité et entreprit alors une aventure incroyable, longer tout le Rhône à pied du glacier jusqu'à la mer. Un périple qui inspirera d'autres parcours et d'autres personnes par la suite, mais qui était tout à fait inédit et insolite en cette année 1998.

Le voici donc ce 26 juin qui grimpe les derniers kilomètres de la montagne jusqu'au glacier, afin de commencer son grand voyage le lendemain – le samedi 27 juin 98.

Au fil de ces pages, il vous livre tous les chemins qu'il faut emprunter pour suivre au mieux, et au plus près, les berges du Rhône.

Plus encore, il agrémente son propos d'informations très précises sur les lieux, les monuments, les constructions (modernes ou antiques) qu'il faut absolument découvrir, l'origine de nom de villes...

De même, il évoque les passages difficiles à contourner, les obstacles auxquels on va se heurter. Mais également, l'aspect du terrain, les paysages, les cultures.

Bref, en plus du parcours du Rhône, il s'agit d'une véritable géographie vivante du fleuve qu'il vous dévoile au fil de ces pages très denses en terme d'informations et de dépaysement.

Cheminer le long du Rhône

Descendre le cours du Rhône en longeant ses berges ne comporte pas de difficulté notable dans sa plus grande totalité.

Hormis la fatigue inhérente à la marche, le poids du sac comprimant les épaules ou encore quelques malicieuses ampoules, le projet est abordable par tout un chacun. L'intensité, la vitesse et la durée de la marche quotidienne étant à prévoir avant le départ en fonction de l'effort physique que l'on sait pouvoir développer sans être lessivé au bout de quelques heures.

Il s'agit donc de s'entraîner auparavant afin de déterminer ses capacités et de les renforcer.

Certains marcheront 25 km sans aucun souci chaque jour, d'autres tourneront plutôt autour de 15 km. L'essentiel étant d'avancer à son rythme sans se voir terrasser par l'épuisement.

Ceci étant fixé, venons-en au Rhône.

Celui-ci prend son départ en Suisse alémanique (où l'on parle allemand), au Mont Saint-Gothard – lequel mont se situe dans la Chaîne des Alpes qui va de la France jusqu'en Autriche.

Le Rhône jaillit d'un glacier (Rhonegletscher) qui dépasse les 3 500 mètres d'altitude et qui est ouvert au public. Un tunnel et des grottes ont été creusés à son extrémité, on y accède moyennant un droit d'entrée modique. À proximité, on y trouve un belvédère et un parking pour les véhicules. On peut donc s'y rendre en voiture ou s'y faire accompagner (si l'on veut ensuite longer le fleuve à pied en totalité ou sur une partie seulement).

Il est possible également d'y aller par les transports en commun.

Depuis la France, le train vous mène d'abord à Genève. Là, le réseau ferré suisse prend la relève jusqu'à Brig où vous descendez pour un train plus petit qui vous achemine à Oberwald, à une quinzaine de kilomètres du glacier.

Notons que vous pouvez acheter votre billet pour Oberwald dans n'importe quelle agence SNCF en France.

Raffinement suprême, une navette (minibus) vient chercher les voyageurs et les touristes à la gare d'Oberwald pour les conduire directement au parking du glacier. La station d'Oberwald est grande (pour une si petite commune) et comprend une salle d'attente, des friandises, etc. Bref, de quoi patienter si vous souhaitez prendre la navette, car son passage n'est pas fréquent.

Une remarque. Vous pouvez visiter le glacier et ses environs uniquement pour le plaisir, sans aucune perspective sportive, puis revenir par le rail un ou deux jours plus tard. Le temps d'un week-end par exemple.

En partant de Lyon par le premier train, vers les 6 heures, vous serez à Oberwald pour les 15 heures. Ce qui vous ouvre une belle après-midi de vacances.

Information importante : depuis mon voyage, une ancienne ligne de chemin de fer a été restaurée (l'ex-Glacier Express). Elle porte le nom de « Ligne sommitale de la Furka » et va d'Oberwald (1 368 m d'altitude) à Realp (1 538 m, sur un autre flanc du Mont Saint-Gothard, en s'arrêtant à la gare de Gletsch (1 757 m) au Belvédère proche du glacier (2 272 m), au col de Furka (Furkapass 2 431 m), etc.

Quelle date pour se rendre au glacier et entamer ce périple ?

Le réseau ferré fonctionne toute l'année. Toutefois, longer le Rhône en plein hiver nécessite un matériel autrement plus important qu'en été et l'habitude de se déplacer en haute montagne par de très basses températures sans compter les risques de tempêtes de neige.

En avril — mai, c'est l'époque de la fonte des neiges, celle des torrents qui dévalent les pentes, de la boue à n'en plus finir. Une période à réserver aux personnes n'ayant pas peur de se faire entraîner par des flots à la moindre imprudence et pour les amateurs de siestes dans les terres détrempées.

Vers la fin juin, en revanche, le terrain est sec. Autre avantage, l'entrée du glacier est alors dégagée et travaillée manuellement pour qu'on puisse en visiter l'intérieur. Fin juin, début juillet est donc le moment le plus propice pour le départ d'un voyage le long du Rhône.

En résumé, pour rejoindre le glacier, vous avez le choix de patienter une heure ou deux que le minibus arrive et vous y emmène ou de consulter les horaires du petit train, ou encore d'y aller à pied. Quinze kilomètres de marche ce n'est vraiment pas excessif. En outre, il serait dommage de ne pas découvrir pas à pas les deux berges du jeune torrent, à savoir le remonter d'un côté et le descendre de l'autre.

Pour ma part, je l'ai remontée rive droite (par la route) et je l'ai redescendue rive gauche (par les sentiers en pleine nature).

Pour information, cette route, une vraie et bonne route pour les véhicules, continue ensuite vers l'Italie par le col de Furka (à 2431 m), appelé Furkapass. En Suisse alémanique, elle est parallèle aux rails du chemin de fer et au tracé du Rhône.

Si vous choisissez la montée à pied, munissez-vous d'une gourde et de quelque chose à croquer en cas de fatigue. Dans la commune d'Oberwald, une épicerie-boulangerie vous fournira le nécessaire. En parcourant Oberwald, vous serez surpris de voir toutes les maisons surélevées et juste posées sur quatre piliers de pierres plates amoncelées sans même un semblant de béton pour les maintenir liées. Au regard, l'équilibre de ces habitations paraît bien précaire, mais cela n'est certainement qu'une impression puisqu'elles sont ici depuis un nombre considérable d'années et toujours debout.

Ce sont de vrais chalets de montagne. Pour la plupart, faits de rondins de bois brut coupés sans aucun apprêtage ni vernis.

Sur la route, vous ne risquez pas de croiser grand monde, seuls quelques véhicules s'y hasardent durant les aprèsmidis de juin. En période de vacances, la fréquentation est forcément plus intense. La montée est graduelle mais constante. Vous avez le plaisir de voir le Rhône se précipiter dans de profonds ravins.

Sept kilomètres plus loin, vous arrivez au hameau de Gletsch, c'est-à-dire guère plus qu'une poignée de bâtiments, dont un hôtel très chaleureux et judicieusement nommé l’« hôtel du glacier du Rhône ». À raison d'ailleurs puisqu’autrefois, en 1851 (c'était alors une petite auberge qui s'est agrandie en 1857, date où elle prit son nom actuel) le glacier touchait ses murs. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Il a reculé progressivement au dix-neuvième siècle et au vingtième.

Il est important de noter que le recul n'est pas constant. Il est même arrivé qu'il regagne de la longueur lors de saisons plus froides. Il s'est allongé parfois de plusieurs kilomètres.

Quoi qu'il en soit, en 1998, il avait régressé de 3 km par rapport à l'auberge (sur une période d'un siècle et demi) et l'on voyait les éclairs bleus de la glace qui se dressait au sommet d'une falaise de roches à 700 mètres au-dessus du sol. Trois kilomètres de terrain plat tout de même pour arriver à la base de cette falaise. Une fois ici, il vous faudra revenir sur vos pas à Gletsch, car à moins d'être amateur de varappe, vous ne pourrez pas escalader la paroi.

Pour toucher la glace de vos propres mains, vous devez donc revenir sur cette même route déjà empruntée qui serpente désormais à flanc de montagne. Elle vous mènera au Belvédère. La pente va s'accentuer, devenir de plus en plus vive sur une longueur d'environ 7 km.

Selon l'heure et votre état de fatigue, là encore, deux choix se présentent à vous.

Soit, vous prenez une chambre à l'hôtel du glacier (vous pouvez réserver depuis la France ou dès votre arrivée) et profitez de la fin de l'après-midi pour flâner le long des 3 km de torrent jusqu'au pied de la falaise. Notez que 3 km à l'aller signifient 3 km au retour ; donc 6 km qui s'ajoutent au 7 km déjà réalisés depuis Oberwald. Mais cela en vaut la peine. Voir le jeune Rhône bondir et rebondir dans un magnifique éclat d'opale efface toute fatigue. Et fouler de près le couloir que le glacier a érodé tout récemment vous permet de comprendre comment celui-ci rase la roche tendre sur son passage.

Soit, vous vous rendez directement au Belvédère. Attention, ces 7 km de montée sans interruption exigent du souffle.

Heureusement, au Belvédère, un hôtel du même nom s'est installé. Si après la visite du glacier, vous ne vous sentez plus en état de refaire les 7 km en arrière, vous aurez toujours la possibilité de vous y reposer pour la nuit. Par ailleurs, 3 km plus loin sur la route, un refuge (à Furkapass) peut aussi vous accueillir. Il dispose de dortoirs avec trois couvertures pour chaque place, ce qui est judicieux. Croyez-moi, vers une heure du matin, à proximité du glacier, les trois couvertures, vous les mettrez (même en été) !

Pour en revenir au glacier, son accès est payant, mais pas cher du tout (dans les trois euros) et sans limite de temps. Il ouvre à 8 h 30. Le mieux est d'y être dès l'ouverture pour voir le soleil monter dans le ciel et donner au glacier des nuances variées. Il faut marcher une centaine de mètres sur des chemins pierreux avant de toucher la glace, une paroi d'un bleu fantastique.

Une grotte artificielle a été creusée à l'intérieur. Vous pouvez y pénétrer, elle a été conçue justement pour les visites.

À l'extérieur, vous verrez le lac d'eau qui s'étend sous le glacier et qui se déverse par-dessus la falaise de 700 m de tout à l'heure. Loin, tout au sommet du glacier, d'autres falaises, bleues cette fois-ci. Des falaises de glace.

RETOUR ANNIVERSAIRE AU GLACIER

Pour vous donner un aperçu tactile des alentours du glacier, voici un extrait du journal de mon second voyage. En effet, en 2008, pour les dix ans de ma descente du Rhône, jour pour jour, je me suis rendu à nouveau au glacier du Rhône par le même chemin. Je vous livre ci-après mes impressions écrites sur le vif.

Un voyage à l'extrémité des glaces Voyage anniversaire des dix ans de la descente du Rhône à pied

Rien ne vaut une marche sur le haut des glaces pour vraiment se rendre compte de l'ampleur d'un glacier.

Pour accéder à celui du Rhône (en Suisse alémanique), j'ai d'abord emprunté une voie de plus en plus raide qui va de la commune d'Oberwald jusqu'au hameau de Gletsch.

Ce jour-là, le torrent du Rhône était en crue, deux fois plus puissant qu'il y a dix ans. Six kilomètres de marche, six kilomètres à grimper et grimper toujours, en voyant le Rhône se jeter sur les rochers dans un vacarme assourdissant.

La chute du Rhône

À Gletsch, j'ai continué durant encore trois kilomètres le long d'un sentier plat pour arriver à proximité des éboulis de roches en bas de la falaise et observer la chute du Rhône.

Pas question cependant de me hisser sur la falaise à main nue. Il soufflait un vent à décoiffer les pics de neige, et le froid transperçait les vêtements dès que le soleil se cachait derrière un nuage. Je suis retourné à Gletsch pour passer la nuit à « l'hôtel du glacier du Rhône ».

Dès l'aube, vers le glacier

Le lendemain, l'aube accueillit mes premiers pas en direction du glacier. À vol d'oiseau, trois kilomètres. Mais en suivant les lacets de la route (totalement déserte de voitures), il fallait compter près de six kilomètres. C'était surtout le dernier qui fut le plus pénible. La pente déjà bien prononcée devenait encore plus accentuée. Plusieurs fois, j'ai surpris des sifflements... personne ni devant, ni derrière ! Ce n'est que par hasard que je m'aperçus qu'il s'agissait de marmottes. Elles émettent des sifflements brefs, très saisissants.

La pointe du glacier : de sable et de glace.

Le glacier lui-même est fabuleux, mais il faut grimper sur son dos pour en découvrir l'écrasante surface

Les cinq cents premiers mètres sont en partie recouverts de sable, de petits gravillons (provenant certainement de la montagne aux alentours). Par endroits, on y trouve sur de larges plaques une pellicule de terre menée là, je suppose, par le vent. Cette terre est gluante et noire, comme si elle était imbibée de pétrole, et s'attache de façon indélébile au pantalon si vous vous y agenouillez. Vue de loin, cette pointe du glacier n'est pas très agréable au regard, toutefois si l'on se donne la peine de l'escalader et d'avancer d'une trentaine de mètres, la vision change aussitôt.

L'aventure sur la glace

L'aventure commence réellement lorsqu'on prend pied sur la glace. Mais il faut être extrêmement prudent, car des failles surgissent parfois au travers même de la glace, certaines très étroites, d'autres, larges de plus d'un mètre. Si vous vous y hasardez du mauvais côté, un simple glissement du pas vous envoie au plus profond de l'entaille.

Évitez donc de vous en approcher. Ce n'est qu'avec les plus grandes précautions et en avançant de bas en haut que j'ai pu en aborder deux d'entre elles en toute sécurité et en prendre quelques vues.

Neige rose et falaise de glace

Une fois sortie de la zone noircie de sable et de gravillons, la neige magnifique vous attend. Elle recouvre cette partie du glacier. Quel plaisir de courir sur ces flocons blancs et même roses parfois ! Et lorsque l'on relève la tête, on ouvre grand les yeux sur les immenses falaises à sept ou huit kilomètres de là — des falaises de glace d'un bleu extraordinairement éclatant sous la lumière du matin.

À l'extrême limite du glacier

Là où il ne faut surtout pas s'aventurer seul, c'est à l'extrême limite des glaces, là où elles se terminent.

Pour ma part, je m'y suis rendu uniquement parce que j'avais eu la chance d'y déceler un passage permettant d'accéder à l'endroit même où le torrent du Rhône prend naissance et se précipite hors du glacier.

Sous la paroi de glace, un lac s'est formé, mais un lac rugissant animé d'un courant formidable. J'étais sur le rocher où ce torrent explosait, tourbillonnait, avant de bondir par-dessus la falaise. Voilà pourquoi, il ne faut pas y aller seul. Un simple faux mouvement, on glisse et l'on est emporté par la force du torrent puis déchiqueté par une chute de plusieurs centaines de mètres.

Conscient du risque, je n'ai même pas voulu me mettre à plat ventre pour toucher le torrent de la main (il était proche à ce point), préférant rester fermement accroché et en prendre des photos impressionnantes de souvenirs.

Le Rhône – dix ans après, le 27 juin 2008.

LES MEILLEURS CHEMINS POUR SUIVRE LE RHÔNE