Le sermon sur la montagne - Rev. Daniel G. Caram - E-Book

Le sermon sur la montagne E-Book

Rev. Daniel G. Caram

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Beschreibung

Le message de l'Ancien Testament était rempli de commandements que l'homme n’a jamais été capable de garder. Cependant, dans Son sermon sur la montagne, le Christ donne une loi davantage importante : un message de grâce et de vérité qui permet à l’homme d’être vainqueur sur tous les domaines de sa vie. Dans son commentaire sur Le sermon sur la montagne, le révérend Daniel Caram donne un compte rendu clair et équilibré de la loi supérieure du Christ pour l'Église du Nouveau Testament. Le but est que nous soyons des saints qui mènent une vie victorieuse et abondante en Christ Jésus.

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Le sermon sur la montagne

Une introduction à la nouvelle alliance

Cet ouvrage est la traduction française du livre :

« Sermon on the Mount: An Introduction to the New Covenant »

Traduit de l’anglais par Lydie Benquet-Mallet

Copyright © de l’édition française en 2019

Tous droits réservés.

Impression en octobre 2019

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme ou par quelque moyen électronique ou physique sans l'autorisation écrite de l'éditeur, sauf dans le cas de brèves citations dans des articles ou des revues.

Sauf indications contraires,

toutes les références bibliques citées dans cette étude

sont tirées de la nouvelle version Segond révisée, dite « à la Colombe ».

Édité par :

MINISTÈRES INTERNATIONAUX DE SION

Epub Version 1.0

Publié en tant que livre électronique le 1/05/2020

au Burkina Faso

ISBN 1-59665-461-9

Pour plus d’information, veuillez contacter :

MINISTÈRES INTERNATIONAUX DE SION

06 B.P. 9287 · Ouagadougou 06

E-mail : [email protected]

Site Web : missionsion.com

Remerciements

Que nous aimerions adresser aux personnes dont les noms suivent :

Au personnel de la rédaction en anglais : Mary Humphreys, Jeremy Kropf, Joseph Cilluffo.

Au personnel de la rédaction en français : Lydie Benquet, Stan Sié Da, Djémilatou Gomgnimbou, Justin Kropf, Sarah Kropf, Jerôme Tondé, Suzette Topper et T.A. Topper II.

Nos remerciements s’adressent également à tous les bien-aimés pour leurs nombreuses heures d’assistance inestimable sans lesquelles ce livre n’aurait pas pu voir le jour. Nous leur adressons notre profonde reconnaissance pour leur diligence, leur créativité et l’excellence de leur travail de compilation pour la gloire de Dieu.

Préface

Il y a un certain temps, j’ai entrepris une étude personnelle du « Sermon sur la montagne ». J’avais cru pouvoir en tracer les grandes lignes, le diviser en quelques textes et sous-titres et peut-être le résumer en une douzaine de pages. Or, après m’être penché sur l’histoire de ce sermon, j’ai commencé à comprendre à quel point l’Église était passée à côté de la véritable signification de ce message.

Je me suis mis à compter toutes les déclarations de Christ prononcées sur la montagne, déclarations qui ont pu être et ont été mal interprétées au cours des siècles. J’en suis arrivé à 40, mais la liste pourrait s’allonger. En voici un exemple : « Moi, je vous dis de ne pas résister au méchant …» Cela voudrait-il dire qu’il me faudrait laisser un homme faire irruption dans ma maison ? » Et encore : « Si quelqu’un veut te traîner en justice et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. » Devrais-je alors me laisser automatiquement dépouiller ? Puis « Ne vous amassez pas de trésor sur la terre… » Ne devrais-je donc pas avoir de compte d’épargne ? Enfin : « Si quelqu’un te frappe… » Me faudrait-il laisser un voyou me battre en pleine rue ?

Les recommandations de ce sermon ont paru irréalisables en raison d’une interprétation et d’un enseignement déséquilibrés. Au fil des siècles, ce teste a fait l’objet de multiples controverses. Certains ont insisté sur la nécessité de le prendre à la lettre. Par exemple, si ton œil est pour toi un sujet de chute, arrache-le ! L’on disait également que si vous avez besoin de prier, recherchez un endroit tranquille.

Pour d’autres, seuls des ecclésiastiques pouvaient satisfaire aux exigences de cet enseignement et beaucoup ont alors rejoint des sociétés et ordres monastiques parce qu’à leurs yeux, c’était le seul moyen de le mettre en pratique. D’autres encore ont adopté de nombreuses interprétations étranges et ambiguës.

Une chose est certaine : le peuple de Dieu a souffert de multiples afflictions et misères à cause d’une perception déséquilibrée de son véritable message. Des gens ont subi des attaques criminelles, certains ont été victimes de procès injustes et de dommages personnels, sans parler de condamnations et de sentiments de culpabilité qui en ont résulté. Selon les paroles du prophète : « Mon peuple périt, parce qu’il lui manque la connaissance » (Osée 4 :6).

Le Sermon sur la montagne représente un message qui ne vieillit pas. Pour les saints matures, avec l’âge, il gagne en douceur. Au fur et à mesure que nous progressons dans la maturité avec le Seigneur, nous y découvrons une définition et une distinction supérieures. Plus je comprends ce message, plus il me paraît accessible et compréhensible. C’est avec ces considérations à l’esprit que j’aborde ce petit commentaire.

Il est dans le désir du Seigneur que Son peuple comprenne Ses voies. Nous sommes le peuple de la nouvelle alliance, celui qui devrait avoir Ses lois écrites sur notre cœur afin que nous aussi, nous soyons capables d’enseigner les nations. Puisse-t-Il nous accorder la grâce de manifester avec droiture et équilibre ce merveilleux message dans notre vie quotidienne !

« La pensée secrète de l’Éternel est pour ceux qui le craignent, et cela pour leur faire connaître son alliance » (Psaume 25 :14).

Introduction au sermon sur la montagne

Nous découvrons certes des extraits de ce sermon dans plusieurs parties des évangiles de Marc et de Luc, mais ils y figurent sans suite et apparaissent dans des contextes totalement différents. De toute évidence, Jésus enseigna et prêcha aussi certains extraits de ce sermon en d’autres lieux.

L’évangile de Matthieu rapporte ce sermon intégral délivré sur la « Montagne des béatitudes ». Ce sermon est à n’en pas douter le plus grand de tous les temps. Tel qu’il apparaît dans les chapitres 5 à 7 de Matthieu, il représente fondamentalement la source d’inspiration de tous les autres. En fait, il est l’illustration parfaite de tous les sermons jamais prêchés. La déclaration de Jésus : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux » (Matthieu 7 :12) est le message de la loi et des prophètes.

Ce sermon nous présente la nouvelle alliance

Le Sermon sur la montagne constitue quasiment un défi à toute intention du cœur, à chaque motivation, à chaque attitude, à chaque pensée. En vérité, ce message délivré à partir de cette montagne nous présente « la nouvelle alliance », c’est-à-dire la loi écrite sur la table de chair du cœur (voir Jérémie 31 :31-34).

« Après ces jours-là, - oracle de l’Éternel : je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai sur leur cœur ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple… » (Jérémie 31 :33).

Bien que nous soyons devenus le peuple de la nouvelle alliance lorsque nous avons trouvé le salut, la matérialité de cette alliance représente un processus ininterrompu. Que cette loi soit écrite sur notre cœur est une œuvre de tous les jours dans la mesure où nous nous abandonnons à l’Esprit (où nous marchons dans l’Esprit). Elle exige de notre part de nombreuses réponses d’obéissance à tout ce que Dieu signale dans notre vie. Et, comme nous le verrons, notre destinée et notre place éternelles dépendent du degré de pénétration de ce message dans notre cœur (voir Matthieu 5 :19).

Il peut s’écouler un temps considérable avant que ce message ne devienne réalité. L’église de Corinthe en est une bonne illustration. De toute évidence, ces chrétiens étaient sauvés, sanctifiés (mis à part pour les desseins de Dieu) et ils étaient remplis de l’Esprit. Pourtant, l’apôtre Paul les qualifie de « charnels » ! Dans le fond, ils vivaient en rupture totale avec tous les préceptes de l’enseignement sur la montagne. Il est clair que cette loi doit trouver son développement dans notre cœur. Une chose est d’entendre le message et de l’ « emmagasiner » dans notre tête, une autre est d’en recevoir la vérité dans notre cœur de telle sorte qu’elle trouve sa traduction dans nos paroles et nos actions quotidiennes.

L’ancienne alliance par opposition à la nouvelle

L’ancienne alliance

Comprendre l’ancienne alliance nous aide à mieux comprendre la nouvelle, toutes deux incarnées dans l’Écriture par deux hommes. Moïse fut le médiateur de la première, transmise sur une montagne. Cette première alliance trouva sa représentation dans une loi gravée sur des tables de pierre. Il n’y figurait pas seulement les « dix commandements », mais encore une longue liste de statuts régissant tous les aspects de la vie des Juifs, ainsi gérée par la « loi de Moïse », l’ancienne alliance.

L’apôtre Paul décrit l’alliance écrite sur de la pierre comme étant « le ministère de la condamnation », qu’il va même jusqu’à qualifier de « ministère de la mort » (2 Corinthiens 3 :7-9) parce que le but de cette loi était de dévoiler le péché (Romains 3 :20 ; 7 :13). En outre, cette alliance n’avait aucun pouvoir (grâce) pour triompher de la nature pécheresse. En conséquence, la loi pouvait seulement révéler notre péché, nous condamner, mais en aucun cas nous apporter la victoire sur le péché.

La nouvelle alliance

Fait intéressant, la promesse de la nouvelle alliance s’adressa tout particulièrement aux Juifs (Jérémie 31 :31-34). Or, en raison de leur rejet du « Messager de l’alliance » (Malachie 3 :1), à savoir le Seigneur Jésus-Christ, il leur fut interdit d’entrer dans cette alliance pour toute la durée de la dispensation de l’Église (2 000 ans). Israël ne sera pas au bénéfice de cette alliance avant la fin de cette dispensation (Ézéchiel 36 :8-28), lorsque Christ reviendra et règnera sur la terre pendant une période de mille ans, ou millénium. Mais Paul revendique cette nouvelle alliance pour les croyants de la dispensation de l’Église (Hébreux, chapitres 8 à 10).

De même Jésus, (également qualifié de « Médiateur » de l’alliance) annonça Sa loi du haut d’une montagne. Il proclama toutefois la supériorité de cette alliance lorsque, citant Moïse, Il déclara : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre… Mais moi, je vous dis, Quiconque se met en colère contre son frère sera passible de jugement… » (Matthieu 5 :21-22). « Mais moi, je vous dis » s’inscrit nettement au-dessus de l’autorité de Moïse. Christ était avant Moïse. En effet, au buisson ardent, le Christ pré-incarné confia à Moïse sa mission. Christ est le « JE SUIS » d’Exode 3 :14. Ainsi, Christ établit un mandat nettement supérieur à celui de Moïse.

La supériorité de l’alliance

Comme nous le verrons, cette nouvelle alliance est plus exigeante que la précédente. Nous pouvons nous interroger sur son avantage étant donné qu’Israël éprouvait de grandes difficultés à mettre en pratique l’ancienne. À vrai dire, dans l’épître aux Hébreux, Paul en énumère pour nous un certain nombre de bénéfices, mais il souligne essentiellement le fait que nous avons un « médiateur d’une alliance meilleure » (Hébreux 8 :6 ; 12 :24). Nous avons un Souverain Sacrificateur qui vit à tout jamais. Il intercède sans cesse en notre faveur, Il est toujours présent pour nous accorder grâce et force dans nos moments de détresse.

La grande différence qui existe entre l’ancienne et la nouvelle alliance est qu’il nous est possible de faire l’expérience de la grâce et du pouvoir de tenir bon à l’heure de l’épreuve. Et vraiment, la promesse de la nouvelle alliance est que Christ nous en rend capables. « Je mettrai mon Esprit en vous et je ferai que vous suiviez mes prescriptions… » (Ézéchiel 36 :27). Le monde verra l’image de Christ dans l’Église et ainsi sera convaincu de la réalité du christianisme.

Grâce et vérité

L’apôtre Jean déclara : « La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1 :17). Christ est venu avec la grâce et la vérité. La vérité nous affranchit et nous rend libres (Jean 8 :32). On a souvent mal interprété la grâce, considérée comme « tolérance » vis-à-vis du péché. Serait-il logique que Christ nous ait laissé un code de vie supérieur à observer pour ensuite excuser notre incapacité à nous y conformer ? La grâce est « influence divine », autrement dit, le pouvoir de nous permettre de réaliser ce que nous sommes incapables de faire par notre force naturelle. Christ est venu avec la grâce et la vérité (Jean 1 :17). La vérité délivre et rend libre.

La nouvelle alliance devait être une loi qui serait observée et pourrait être parfaitement comprise : « Voici l’alliance que je traiterai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leur cœur et je les écrirai dans leur intelligence (il ajoute) : et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10 :16-17).

Permettez-moi de dire qu’à partir de mon expérience personnelle, plus je connais le Seigneur, plus grande est ma compréhension de Ses voies et plus grande devient ma foi qu’Il me rendra capable d’accomplir tous Ses desseins pour ma vie (Philippiens 1 :6 ; Éphésiens 3 :20-21).

La norme supérieure

Certes, tout en représentant la norme supérieure du Nouveau Testament, le Sermon sur la montagne constitue cependant un message à la portée du commun des profanes. Quand fut donnée la loi de Moïse, trois mille individus périrent (Exode 32 :28). Cette loi était irréalisable (au plein sens du terme) parce qu’elle était assortie de multiples conditions débilitantes. Il s’agissait d’une alliance inférieure.

Lorsque la nouvelle alliance prit effet (le jour de la Pentecôte), trois mille personnes trouvèrent la vie (Actes 2 :41). La nouvelle alliance représente la grâce et le secours divin, le pouvoir de connaître la vie. Le Sermon sur la montagne nous amène à une nouvelle alliance, tout-à-fait accessible.

La nouvelle alliance fut signée à la croix. Mais, comme la plupart des testaments (volontés) dont la validité prend un certain temps, il en va de même pour la nouvelle alliance. L’effusion du Saint-Esprit lui insuffla pour ainsi dire la vie.

Une image de ce que nous sommes appelés à devenir

Le Sermon sur la montagne nous livre une image de ce qu’est la nouvelle alliance et également une image de ce que nous devons devenir, selon le désir de Christ. Ce sermon ne devient pas réalité lorsque nous l’entendons prêcher pour la première fois. Il nous offre néanmoins une image à laquelle il nous faut nous conformer : les « attitudes », celles qui seront nôtres dans la mesure où nous marcherons dans l’Esprit.

Il nous faut tout d’abord voir l’image de Christ avant d’être rendus conformes à cette image. Jésus ne se contenta pas de prêcher une théorie ou une suite de principes, non, Il prêcha Sa personne même. Il était l’incarnation du message, l’accomplissement du message, la personnification de la nouvelle alliance (Psaume 40 :8). Il est Celui que nous sommes invités à imiter (Ésaïe 51 :7).

Entreprenons donc d’étudier ce sermon avec un cœur ouvert. Mettons-nous en devoir de répondre au Seigneur lorsqu’Il mettra le doigt sur certains points au-dedans de notre cœur. Ce sermon traite essentiellement des problèmes du cœur et il agira dans notre vie dans la mesure où nous permettrons à l’Esprit de Dieu de nous amener à vivre des circonstances qui traiteront ces questions précises.

« Oui, il aime les peuples. Tous ses saints sont en ta main. Ils se sont tenus à tes pieds pour recevoir tes paroles » (Deutéronome 33 :3, Bible d’Ostervald, 1928).

Matthieu Chapitre Cinq

La toile de fond du Sermon sur la montagne Versets 1 et 2

Matthieu 5 :1-2 : « Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne, il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Puis il ouvrit la bouche et se mit à les enseigner… »

Voici le contexte de ce sermon : de grandes foules suivaient Jésus et venaient de chaque province, même d’au-delà du Jourdain. Ainsi, Jésus prit place sur la montagne.

L’Église doit suivre ce scénario

En un certain sens, nous avons ici le schéma que doit reproduire l’Église pour ce qui touche à sa complétude. Le prophète Ésaïe décrit l’Église des derniers jours lorsqu’il déclare : « Il arrivera, à la fin des temps, que la montagne de la Maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples nombreux s’y rendront et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel,… afin qu’il nous instruise de ses voies…Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel » (Ésaïe 2 :2-3). Jérusalem et Sion évoquent toutes les deux différents niveaux de maturité spirituelle.

La loi à partir de Sion

Fondamentalement, il existe trois niveaux de maturité au sein du royaume. Ils correspondent aux trois parties du tabernacle de Moïse. Tout au long de l’Écriture, ils font l’objet d’une distinction précise :

 

Il existe une différence entre Jérusalem et le mont Sion. Celui-ci est une hauteur située au milieu de Jérusalem. Il évoque un niveau supérieur de résultats dans notre marche avec Dieu. De nombreuses églises prêchent la Parole mais ne maintiennent pas la norme ou loi de Dieu. Tandis que je travaillais sur ce sermon, un pasteur m’a rendu visite et m’a appris qu’il prêchait seulement la Parole sans jamais employer le terme « loi ».

Oui, Ésaïe 2 :2-3 a bien une application pour Israël dans le millénium, mais aussi pour l’Église des derniers jours. Cependant, dans l’éventail des réalités supérieures que Christ a promises, le Seigneur aura un groupe de véritables disciples qui enseigneront aux nations les voies supérieures du royaume (Matthieu 24 :14).

Lorsqu’Il s’assit

La montagne évoque une position et le fait que Jésus s’y soit assis parle d’une position qu’Il a déjà atteinte. Il se disposait à délivrer le message qu’Il était devenu (Actes 1 :1). Il était le messager de la nouvelle alliance, la loi était dans Son cœur et le message était réalité (Psaume 40 :8-9) ! Il vivait ce message. Il est donc dit ailleurs qu’ « Il enseignait comme ayant autorité » (Matthieu 7 :29).